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École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye : 17.362 stagiaires formés depuis son installation à Bamako

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L’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB) a tenu, hier dans ses locaux, la 23è session ordinaire de son conseil d’administration. L’ouverture des travaux était présidée par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de division élé. Étaient présents, les représentants des pays partenaires de cette prestigieuse école. Cette session, la dernière au titre de l’année 2019, permettra aux participants de comprendre les objectifs de l’EMP-ABB dans la gestion des conflits et de la promotion de la paix sur le plan national et international.


L’EMP-ABB est l’unique institution de formation francophone de son niveau sur l’ensemble du continent africain. Elle s’impose aujourd’hui, selon le ministre Ibrahima Dahirou Dembélé, à la fois comme un centre d’excellence et un noyau en termes de partenariat international pour la paix. L’officier général rappellera que le Mali traverse une crise multidimensionnelle qui «demande d’abord et avant tout un investissement conséquent dans les secteurs de la défense et de la sécurité». Malgré ce contexte très difficile, s’est-il félicité, les autorités ont tenu à faire en sorte que l’École demeure ce pôle de préparation de l’architecture de paix et de sécurité de l’Union africaine. Aussi, s’est-elle maintenue comme un appui de taille à la formation en soutien au processus de paix au Mali.

Dans le paysage de la formation, l’EMP-ABB rallonge sa liste de personnes formées : plus de 1.986 pour cette année. Ce chiffre porte le total des stagiaires passés dans les murs de l’établissement à plus de 22 986, depuis sa création en 1999 à Zambakro (Côte d’Ivoire) à 17.362 depuis son installation à Bamako. « Ces résultats parlent d’eux-mêmes. Ils font que les sollicitations sont nombreuses de la part de cadres civils ou militaires, de prendre des cours à l’EMP, dans le but de satisfaire leurs besoins en apprentissage de pratiques liées à la résolution des conflits », dira le ministre. Et de souligner qu’au niveau national, l’École est en train de s’imposer comme un lieu où différentes initiatives et acteurs se retrouvent, dans un cadre totalement orienté vers la formation et le partage de connaissances.
Le général Ibrahima Dahirou Dembélé a aussi salué l’École pour avoir initié une formation en master en maintien de la paix et en reconstruction post-conflit. Un effort louable qui, a-t-il espéré, «sera soutenu avec un engagement solide dans le domaine de l’analyse et de la recherche, afin de promouvoir la prise en compte des perspectives locales dans l’identification des réponses aux questions majeures qui nous interpellent en matière de paix et de sécurité».

Le patron de la Défense malienne a instruit le nouveau directeur de l’École de mettre l’accent sur trois axes d’engagement complémentaires, dont le premier est relatif à la prise de dispositions susceptibles de réconforter le partenariat au sein de l’École. « Que tous les partenaires puissent voir de manière concrète les résultats de leurs investissements et aussi comprendre clairement les manières dont ces résultats sont produits », a-t-il insisté.
Deuxièmement, le directeur doit faire en sorte que l’expérience qu’il a acquise à la faveur de ses différentes affectations soit mise à profit pour aligner l’offre de formation avec les défis actuels. Le ministre a recommandé de faire un effort particulier pour développer et rendre utile le Centre d’analyse et de recherche de l’espace Sahélo-saharien (CARESS), en prenant en compte le contexte difficile que le pays traverse.
Le général Ibrahima Dahirou Dembélé a remercié le directeur de l’EMP-ABB pour avoir répondu à l’appel qui lui a été lancé, en mettant fin à son contrat avec la mission des Nations unies en RCA. Il a aussi remercié les partenaires qui ont bien voulu contribuer au déroulement de la première cohorte du master en maintien de la paix et reconstruction post-conflit du CARESS, tout en exhortant les autres à envisager un accompagnement.

Aminata Diallo

Source: Journal l’Essor-Mali

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Jean-Yves Le Drian appelle à” la mise en œuvre du DDR et au retour de l’Etat malien à Kidal”

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Pour le chef de la diplomatie française Jean Yves-Le Drian  » il n’y aucun doute, l’armée française doit poursuivre son action au Sahel  » après la mort de 13 militaires français, lundi dans une opération.

 

Il a insisté sur l’importance  » d’une action globale qui intègre à la fois les initiatives militaires de la force Barkhane, les actions de stabilisation et de formation menée par d’autres forces, l’action humanitaire « .

Lire la suite dans l’Indépendant

Source: l’Indépendant

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Attaque Armée à Tamkoutat (Ansongo) Trois personnes prises en otage dont le chef de village Zeynadine Ag Anara

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Trois personnes, dont le chef de village, non moins leader religieux Zeynadine Ag Anara, ont été enlevés par des individus armés non identifiés à Tamkoutat, localité située à moins d’une centaine de kilomètres de Ansongo.

 

Les assaillants ont incendié le centre de santé du village, brutalisé les habitants avant de conduire les personnes kidnappées vers une destination inconnue. Selon des sources concordantes, les assaillants ont proféré des menaces de mort contre certains habitants. Cet incident, qui n’a pas été revendiqué, pourrait être l’œuvre des groupes terroristes affiliés à l’organisation Etat islamique du Grand Sahara (EIGS) régulièrement présente dans la zone. D’autres n’ont pas écarté l’hypothèse d’un règlement de compte.

A.D

Source: l’Indépendant

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Écoles de foot de l’état : Le cri du cœur des «anciens»

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En 2002, 46 centres repartis entre trois disciplines, le football, le basket-ball et l’athlétisme, ont été crées à travers le pays et confiés à d’anciens sportifs. Que sont-ils devenus dix sept ans après ? Etat des lieux.

Deux ans après la CAN 2002 que notre pays a organisée, la division de législation, formation et évaluation (DFLE) de la direction nationale des sports et de l’éducation physique (DNSEP) a lancé un ambitieux programme de création de centres de formation à travers le pays. L’objectif recherché à travers cette initiative était double : offrir du travail aux anciens sportifs qui se sont retrouvés au chômage après leur retraite et encadrer les jeunes dont les familles n’ont pas les moyens de payer les frais des centres privés. Ainsi, 46 centres ont été crées à travers le pays, dont 25 centres de basketball, 15 écoles de football et 11 centres d’athlétisme (11).
Toutes les régions du pays ont eu au moins un centre, permettant à 89 encadreurs, tous des anciennes gloires, d’avoir du travail et un salaire mensuel de 50.000F cfa. Le plus grand nombre de centres était concentré à Bamako, avec 2 centres d’athlétisme, 6 centres de basket et 4 écoles de football. Les Régions de Gao et Sikasso venaient en deuxième position, avec 6 centres chacune, dont 3 centres de basket, 2 écoles de football et 1 centre d’athlétisme.
Dix sept ans après, que sont devenus ces centres sportifs ? Sont-ils toujours opérationnels et travaillent-ils sous la tutelle de la direction nationale des sports et de l’éducation physique ? «En réalité, il n’y a plus de suivi pour ces différents centres. Actuellement, nous ne sommes pas en mesure de vous dire combien de centres fonctionnent et combien ont été fermés, répond le chef de division de législation, formation et évaluation de la DNSEP, Mamadou Sidibé.
Au départ, c’est Amadou Pathé Diallo était chargé de faire le suivi de ces centres, mais après le départ de ce dernier, personne n’a pris le relai (l’ancien international avait le statut de coordinateur des centres et percevait un salaire mensuel de 300.000F cfa, ndlr). Depuis plusieurs années donc, les centres sont laissés à eux-mêmes». Et notre interlocuteur de poursuivre : «En 2017, nous avions déposé des termes de référence relatives à une mission d’évaluation des centres de formation sportive pour jeunes du ministère des Sports. C’était pour faire l’état des lieux des infrastructures, des équipements et des installations, vérifier le rôle des encadreurs des centres, se rassurer des rapports entre les centres de formation et la DNSEP et enfin, vérifier si les objectifs assignés aux centres sportifs sont atteints. Cette mission n’a malheureusement pas eu lieu à cause des contraintes budgétaires».
Notre équipe de reportage a fait un tour sur les sites d’entraînement de quatre centres, basés dans différents stades de la capitale : le stade Mamadou Konaté, le stade Modibo Keïta, le stade Ouezzin Coulibaly et le stade du 26-Mars. Ces centres sont tous opérationnels et encadrés, chacun, par des anciens internationaux de football. Le centre du stade Modibo Keïta est dirigé par l’ancien gardien de but du Stade et des Aigles, Modibo Doumbia ‘’Modibo 10’’ qui travaillait en duo avec Vital Ky, malheureusement décédé le 8 avril 2017, alors que les pensionnaires du centre du stade Mamadou Konaté sont encadrés par Souleymane Sangaré et Guéladio Nango.
Au centre du stade du 26-Mars, on retrouve le duo Chaka Keïta-Moussa Bagayoko, alors que Yacouba Traoré ‘’Yaba’’ et Bakary Diakité «Bakarini» sont aux commandes du centre du stade Ouezzin. Dans ces quatre centres, les frais d’inscription s’élèvent à 5.000F cfa auxquels s’ajoute une cotisation mensuelle de 1.000F cfa. Dans les quatre centres, les entraînements se déroulent les samedi et dimanche et tous les matins pendant la période des vacances, sauf les vendredi. Au passage de notre équipe de reportage au stade Mamadou Konaté, il y avait une quarantaine d’enfants sur la pelouse.

MANQUE DE MATÉRIELS- Si Souleymane Sangaré ‘’Réal Soloni’’ et son collègue Guéladio Nango se réjouissent, chacun du projet qui a contribué à la réinsertion de plusieurs anciens sportifs, ils déplorent le manque de suivi et de moyens des centres. «Le problème principal réside au niveau de la formation, nous voulons que les autorités nous cherchent des stages de formation et de recyclage. Quand les encadreurs ne sont pas formés, ils ne peuvent pas former de bons joueurs», explique Souleymane Sangaré. «On a également des problèmes avec les clubs.
Quand on forme des joueurs, les clubs les prennent sans payer les droits de formation. Ici, on a formé beaucoup de jeunes qui évoluent actuellement dans les grands championnats du monde. Parmi ces joueurs, on peut citer Abdoul K. Danté, Sory Ibrahim Keïta, Alassane Diallo. Nous n’avons rien bénéficié, en tant que centre formateur». Pour mettre fin à ce qu’il qualifie de «vol de joueurs», le centre du stade Mamadou Konaté a signé un contrat de partenariat avec certains clubs et depuis, personne ne peut traiter avec les enfants ou leur famille, sans passer par le centre.
Après le stade Mamadou Konaté, nous avons mis le cap sur le stade du 26-Mars où nous avons rencontré l’ancien gardien de but du Réal et de la sélection nationale, Moussa Bagayoko. «Beaucoup de jeunes joueurs ont été formés ici, mais tous nous ont été arrachés par les clubs et sans aucun accord, accuse-t-il d’entrée de jeu. Nous avons tellement souffert de ce problème que le centre a été obligé de s’affilier au District de football. Ainsi, tous les enfants qui sont ici disposent d’une licencie et notre centre joue en troisième division, en Commune VI».
«Le gouvernement nous paye un salaire mensuel de 50.000F cfa, c’est dérisoire et nous sommes obligés de nous débrouiller avec ce que nous gagnons en termes de frais d’inscription et de cotisations mensuelles des enfants. Nous ne sommes pas satisfaits de nos conditions de travail, mais comme nous n’avons rien d’autre, nous sommes obligés de continuer, en espérant que les choses vont s’améliorer», insiste Moussa Bagayoko qui souligne également le manque criard de matériels de travail. Au total, le centre du stade du 26-Mars compte trois encadreurs et Moussa Bagayoko assure que la collaboration «se passe bien».
En termes de matériels, le stade Ouezzin Coulibaly n’est pas mieux loti. En attestent ces propos de Yacouba Traoré «Yaba». «Le véritable problème au niveau de notre centre est le problème de matériels. Un moment même, nous avions arrêté les entraînements», témoigne-t-il. Et de poursuivre : «à notre époque, on ne faisait que courir mais aujourd’hui, le football n’a pas besoin de ça. Les enfants s’adaptent avec le ballon, 100%, football. Une vingtaine de jeunes ne peuvent pas s’entraîner avec un seul ballon.
Il faut suffisamment de ballons pour apprendre aux enfants le contrôle et la conduite de la balle. Souvent le directeur du stade nous paye des ballons, mais c’est insuffisant», fait remarquer l’ancien international, avant de fustiger, lui aussi, l’attitude des clubs vis-à-vis des centres. «Notre première promotion, ce sont les Kalifa Coulibaly, Souleymane Coulibaly, Aboubacar Traoré ‘’Abouta’’. Tous ces joueurs sont partis et le centre n’a rien bénéficié, encore moins les encadreurs. Nous avons l’impression de travailler pour les autres. C’est vrai que Bakarini et moi, aimons ce travail. Nous sommes d’ailleurs des amis dans la vie, mais très sincèrement, les conditions de travail ne sont pas satisfaisantes», lâche Yaba qui restera comme l’un des joueurs les plus doués de sa génération, voire du football malien.
Le cri du cœur des «anciens» sera-t-il entendu ? Il faut l’espérer, surtout quand on sait que les centres font face à la concurrence de plus en plus rude des écoles de foot et de basket privées qui poussent comme des petits champignons à travers le pays.

Boubacar THIERO

Source: Journal l’Essor-Mali

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Aguelhok: Le GATIA ouvre son congrès ordinaire ce vendredi

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Le Conseil Supérieur du Groupes d’autodéfense des Imghads et alliés GATIA, tient, à partir de ce vendredi, son congrès ordinaire à Aguelhok, dans la région de Kidal, en présence de plusieurs participants. Ce congrès, qui sera l’occasion pour ce groupe pro-Bamako d’évoquer le processus de paix la situation sécuritaire du pays verra la participation du Général Aladji Gamou, inspecteur général de l’armée malienne.

 

Ces assises permettront également aux participants de se pencher, outre la vie du mouvement, sur la lutte contre le terrorisme notamment aux cotés des FAMas, de Barkhane dans la région de Ménaka. De nombreux campements Imghad ont déjà fait les frais de la présence terroriste, principalement l’Organisation Etat islamique au Grand Sahara ( EIDS) très mobile dans la zone qui a causé de nombreuses victimes dans leurs rangs.

Par ailleurs, ce congrès s’ouvre alors que le mouvement est fragilisé, ces derniers temps, par des problèmes internes. Certains cadres ont même quitté la Plateforme pour rejoindre la CMA. Enfin, ce congrès permettra aux participants d’appeler les uns et les autres à plus de rassemblement et de cohésion non seulement au GATIA et mais au sein de la Plateforme.

A. DIARRA

Source: l’Indépendant

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Un nouvel équipementier pour les rouges

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C’est un début de partenariat. Le Djoliba et Macron, l’équipementier sportif italien, sont sur le point de signer un partenariat. Lundi dernier, les responsables du Djoliba ont présenté aux supporters le premier lot des équipements envoyés par Macron. L’événement s’est déroulé au complexe sportif Karounga Keïta, fief des Rouges. Le lot est composé de 146 maillots, 70 tenues de détente, 35 survêtements, 8 maillots pour les entraîneurs, 20 sacs pour les joueurs, 10 sacs pour l’encadrement, 1 sac pour le secrétaire général, 5 gros sacs pour porter les équipements, 29 paires de crampons, 6 paires de gants.


«Ce sont des équipements de qualité. Les responsables d’entreprise sont venus regarder les matches du Djoliba et ils ont été séduits par la mobilisation et l’organisation de la famille rouge», a déclaré le président du comité central des supporters du Djoliba, Harouna Vieux Diallo qui a aussi annoncé que le président du club, Tidiani Niambélé se rendra bientôt en Italie pour signer le contrat de partenariat. «Nous n’avons démarché personne pour avoir des équipements. Ils ont regardé les matches du Djoliba et ils ont vu que le stade est bien décoré en rouge. Ils se sont dit qu’ils peuvent avoir un partenariat gagnant-gagnant avec le Djoliba», a précisé pour sa part le 1er vice-président du club, Me Bassalifou Sylla.
L’équipementier italien, Macron a été fondé en 1971 et est spécialisé dans le domaine de l’habillement technique pour le sport. La marque habille aujourd’hui les athlètes partout dans le monde et dans différentes disciplines (football, baseball, basket-ball, volley-ball, handball, rugby, etc.).
L.M.D.

Source: Journal l’Essor-Mali

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4ème Congrès Ordinaire du MNLA à Kidal Les ex-séparatistes entendent, tout comme le HCUA, réitéré leur opposition à toute révision unilatérale de l’accord pour la paix

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Après le HCUA, qui a tenu avec faste et démonstration d’équipements militaires, fin octobre dernier, ses assises statutaires à Kidal, c’est au tour d’un autre membre de la CMA et non des moindres, le MNLA, d’organiser son 4ème congrès ordinaire du 30 novembre au 3 décembre.

 

L’ex-mouvement séparatiste dit tabler sur 3000 participants venant de toutes les régions du Mali, de l’extérieur notamment du Niger, de la Mauritanie, de l’Algérie, d’Europe. Plusieurs communautés du nord sont aussi attendues à cette rencontre au cours de laquelle il sera question de l’accord pour la paix.

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Source: l’Indépendant

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LE PRESIDENT ISSOUFOU REÇOIT LE HCUA : Les contours d’une rencontre presque secrète

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Sur le statut de Kidal, le président Issoufou Mahamadou et les rebelles désarmés ont-ils fumé le calumet de la paix ? En recevant les ex-rebelles que recherchent réellement les autorités nigériennes ? On peut dire que les réseaux tapis au sein des communautés touarègues ont pesé dans ce rapprochement.

 

Le président nigérien, Issoufou Mahamadou, a reçu, dans la plus grande discrétion, le mardi 26 novembre à son cabinet au palais présidentiel, plusieurs leaders des principaux mouvements des ex-rebelles en particulier le HCUA.

Aucun commentaire officiel ou détail n’a été rendu public à la sortie de cet entretien qui s’est déroulé en présence du Premier ministre nigérien, Brigi Rafini. On notait également la présence du chef des services secrets nigériens (DGSE), le général de corps d’armée Lawan Chékou Koré.

Selon les quelques informations distillées par les responsables de ces groupes, c’est à l’invitation du président Issoufou que la délégation des leaders touaregs a séjourné à Niamey. La rencontre, à en croire les mêmes sources, a permis de faire table rase de certains événements qui ont récemment provoqué une crise ouverte entre les deux parties. Il s’agit notamment des déclarations du président du Niger Issoufou sur le statut de Kidal.

Selon un des porte-parole du HCUA, Almou Ag Mohamed, la rencontre a permis de mettre fin au “petit malheureux incident”, qui est désormais “clos”. Est-ce une interprétation de l’ex-rébellion ou les dires du chef de l’Etat tels que rapportés par les invités du président Issoufou ? Du côté des autorités du Niger, pas un mot de cette rencontre qui sonne comme un soulagement pour les occupants de Kidal.

Fin de discorde autour du statut de Kidal ?

Entre les autorités nigériennes et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), notamment le HCUA, c’est le statut de Kidal qui constitue la pomme de discorde.  Désormais et à nouveau, c’est la lune de miel entre le pouvoir de Niamey et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA). En effet, les deux parties étaient, depuis quelques mois, à couteaux tirés suite aux déclarations du président Issoufou sur le statut de la ville de Kidal.

“Le statut actuel de Kidal est une menace pour le Niger. L’Etat malien doit impérativement y reprendre ses droits”, avait à maintes occasions, affirmé le chef d’Etat nigérien, qui a également déclaré, détenir les preuves “qu’il y a des mouvements signataires de l’accord pour la paix d’Alger qui ont une position ambigüe et qui sont de connivence avec les terroristes”.

Des propos qui ont soulevé une vive protestation des principaux mouvements rebelles qui contrôlent la ville de Kidal et ses environs (HCUA, MNLA, MAA), qui les ont rejetés en bloc. Depuis, le constat est que le courant ne passait plus entre le pouvoir de Niamey et les leaders de la CMA, du MNLA et surtout du HCUA.

Pourtant, avant cet incident, Niamey servait de médiateur dans la crise malienne. Une médiation par l’entremise des puissants réseaux dont disposent les autorités nigériennes au sein de la communauté touarègue, à cheval entre le Mali et le Niger.

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau

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Abdoul Karim Danté : Du centre Mamadou Konaté à royal Excelsior de Belgique

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Formé au centre du stade Mamadou Konaté, le jeune défenseur évolue actuellement dans le championnat belge et a été le premier footballeur malien à soulever un trophée continental au niveau des sélections nationales

Abdoul Karim Danté est un produit du centre du stade Mamadou Konaté. Né le 29 octobre 1998 à Bamako, il a été formé par le duo Souleymane Sangaré-Nango Guéladio, avant de rejoindre l’équipe réserve de la J. A. (Jeanne d’Arc, ndlr) qui évoluait alors en première Division. Repéré par Baye Bah, il est sélectionné en équipe nationale cadette pour les éliminatoires de la CAN, Niger 2015. Avec les Aiglonnets (surnom de la sélection nationale cadette), le jeune défenseur confirme tout le bien qu’on pense de lui et s’impose comme un élément clé du dispositif du technicien. «Le football, c’est ma passion, j’ai commencé à suivre les matches à la télé à l’âge de 5 ans avec mes parents.
Mon amour pour le ballon rond est parti de là», raconte Abdoul Karim qui sera le premier capitaine d’une sélection nationale à soulever un trophée continental (CAN U17 2015 à Niamey au Niger). Vice-champion du monde de la catégorie quelques mois plus tard au Chili, le jeune international signe son premier contrat professionnel avec Anderlecht (Belgique) à l’âge de 18 ans. Il portera le maillot de ce club pendant deux ans (2017, 2018) avant de rejoindre Royal Excelsior Virton (D2 belge). Abdoul Karim Danté a signé un contrat de trois ans avec ce club qui a été fondé en 1922.
B. T.

Source: Journal l’Essor-Mali

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Coupe CAF : Le Djoliba pour prolonger la série

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Depuis le début de la campagne, les Rouges réalisent un sans faute et restent sur deux succès à l’extérieur, en autant de rencontres.

Le Djoliba a quitté Bamako hier matin pour Caire, la capitale égyptienne, où il affronte El Nasr de Libye, ce dimanche, au compte de la première journée de la phase de poules de la Coupe CAF. Un imbroglio s’était crée autour de ce voyage, quand la Fédération malienne de football (Femafoot) a informé le club que le département des Sports «ne pourra pas assurer la prise en charge du Djoliba pour la rencontre du 1er décembre au Caire». Les Djolibistes ont été contraints de préfinancer le voyage.
En attendant peut-être un remboursement du département de tutelle. Pour revenir sur le terrain, ce premier match à l’extérieur est très important pour les Rouges qui ont besoin d’un résultat positif pour rester en confiance. D’ordinaire, l’équipe du Complexe sportif Karounga Keïta voyage bien, comme l’atteste son parcours depuis le début de cette campagne : deux succès en autant de rencontres face, respectivement à Maranatha du Togo et Elect sport du Tchad. à défaut de rééditer le même exploit, le capitaine Seydou Diallo et ses coéquipiers tenteront de revenir du pays des Pharaons avec au moins un point.
«Le Djoliba ira en égypte pour obtenir des points», a ainsi, déclaré le capitaine des Rouges Seydou Diallo. «Nous allons jouer six matches et ce sont les deux premiers de la poule qui se qualifieront pour les quarts de finale. Pour être parmi les deux premiers, il faut avoir des points. Nous partons donc en égypte pour chercher des points», a insisté l’arrière droit. Son partenaire, Emile Koné abonde dans le même sens. «Nous allons faire le nécessaire pour passer l’étage de la phase de poules et ce match contre El Nasr est très important. Nous allons nous concentrer sur les six matches pour pouvoir atteindre les quarts de finale», annonce le défenseur central, alors que l’entraîneur Georges Kouadio martèle qu’il faut gagner tous les matches pour être sûr de se qualifier. «J’ai un principe, c’est de respecter mon contrat. Je suis engagé pour gagner, je peux perdre, mais je ne fais jamais de calculs et ce, quel que soit l’enjeu d’une rencontre. Mon ambition est de gagner tous les matches, à la fin, on fera les comptes», a confié le technicien la veille du départ des Rouges au Caire. Et d’ajouter : «Quand vous voyez le dernier match de l’équipe (contre LC. BA, 1-0 pour le Djoliba, 8è journée du championnat national, ndlr), vous comprendrez que dans n’importe quelle adversité, les jeunes peuvent répondre présents. Nous ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir abattu, mais sachez que nous irons en conquérants, en guerriers pour défendre les couleurs du Djoliba». Le technicien ivoirien a pu visionner quelques images de son adversaire qui, souligne-t-il, dispose de quelques bons éléments et pratique un football de bonne qualité.
Depuis plusieurs mois, le Djoliba est sur une pente ascendante. Au total, les Rouges ont disputé 11 matches, toutes compétitions confondues, pour 9 victoires et 2 nuls. L’équipe a inscrit 23 buts et en a encaissé 6. C’est dire que les Djolibistes sont invaincus depuis le début de la saison et mieux, ils ont marqué au moins un but à chacune de leurs sorties.
Avec 6 réalisations, le milieu de terrain et transfuge du FC Gaoussou, Oumar Camara est le meilleur buteur du club. Sur le papier, ces statistiques plaident en faveur des joueurs de Georges Kouadio, mais la phase de poules est différente des éliminatoires et ce sont désormais les meilleurs du continent qui se dressent sur le chemin du représentant malien. Autrement dit, c’est une nouvelle compétition qui commence pour le Djoliba et toutes les rencontres seront comme des finales qu’il faut gagner pour prétendre à la couronne continentale.
Le premier adversaire des Rouges, El Nasr de Benghazi, a débuté la campagne 2019-2020 en Ligue des champions d’Afrique. Au tour préliminaire, les Libyens ont écarté l’AS Tempête Mocaf de la Centrafrique, après avoir perdu la manche aller 0-1 à Bangui. Au premier tour, El Nasr est tombé devant le Raja Casablanca (1-3, 1-1), avant d’être reversé en coupe CAF. Au tour de cadrage, le club libyen a été accroché à domicile 2-2 par les Ougandais du FC Proline mais au retour, El Nasr a renversé la vapeur en s’imposant 2-0 hors de ses bases.
Dans l’autre match de la poule B, Bidvest Wits d’Afrique du Sud recevra le Horoya AC de Guinée. Tous les matches de cette première journée se dérouleront dimanche, dont la rencontre entre le FC Nouadhibou de Mauritanie et Al-Masry SC d’Egypte qui sera officié par le quatuor malien composé de Boubou Traoré, Baba Yomboliba, Nouhoum Bamba et Abdoulaye Sissoko.
Ladji M. DIABY

Dimanche 1er décembre au stade Al Salam du Caire
13h : El Nasr-Djoliba
Arbitrage du Marocain Noureddine El Jaafari assisté de ses compatriotes Hicham Aït Abbou et Hamza Naciri.
A Johannesburg
16h : Bidvest Wits-Horoya
LA LISTE DU DJOLIBA
Gardiens : Adama Keïta, Amara Traoré. Défenseurs : Seydou Diallo (cap), Emile Koné, Saïbou Coulibaly, Youssouf Maïga, Boubacar Traoré.
Milieux de terrain : Oumar Camara, Barou Sanogo, Talatou Djibo, Jérome A. Bonou, Sambou Sissoko, Oumar Konaté.
Attaquants : El Hadj Salim Bah, Ousmane Coulibaly, Souleymane Coulibaly, David Ekwa, Hamidou Sinayoko, Zoumana Coulibaly.
Entraîneur : Georges Kouadio

Source: Journal l’Essor-Mali

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Classement FIFA : Les aigles dans le top 10 africain

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La FIFA a dévoilé hier le classement du mois de novembre. Le mois a été marqué par les premières journées des éliminatoires de la CAN 2021, mais peu de changements sont à signaler. Classée 11è africain et 59è mondial lors du dernier classement publié le 24 octobre 2019, la sélection nationale a gagné deux places et occupe, désormais la 9è place africaine et le 56è rang mondial.

Les Aigles doivent cette progression à leurs deux récents résultats en éliminatoires de la CAN, Cameroun 2021. On s’en souvient, lors de la première journée de ces éliminatoires, le Mali a fait match nul 2-2 avec la Guinée, avant d’enchainer avec une victoire, à l’extérieur contre le Tchad (2-0 à Ndjamena).
C’est dire que le début de la campagne de la CAN 2021 a été tout bénéfice pour la sélection nationale et il faut espérer que le capitaine Abdoulaye Diaby et ses coéquipiers continueront sur cette lancée. Pour ce qui est du podium continental, il est composé du Sénégal, de la Tunisie et du Nigeria. Championne d’Afrique en titre, l’Algérie se trouve juste au pied du podium (4è). Sur le plan mondial, le classement FIFA est toujours dominé par la Belgique alors que la France et le Brésil occupent, respectivement les 2è et 3è rangs. Le prochain et dernier classement de l’année 2019 sera publié, le jeudi 19 décembre.
Seïbou S.
KAMISSOKO

Source: Journal l’Essor-Mali

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Tournoi UFOA : Liberia-Mali, l’heure de la revanche sonne pour les aiglons

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L’année dernière, la sélection malienne a été privée de la finale par le même adversaire et cette élimination reste encore au travers la gorge des supporters.

Le Mali et le Libéria s’affrontent demain (16h) au stade Nango au compte de la troisième et dernière journée de la phase de poules. Pour les Aiglons, comme pour les Libériens, l’enjeu de la rencontre est la qualification pour les demi-finales. Le vainqueur, si vainqueur il y a décrochera le deuxième ticket du dernier carré et rejoindra la Gambie qui s’est qualifiée, mercredi, en battant, justement le Libéria 1-0. Auteurs d’un 1-1 lors de leur sortie initiale contre les Scorpions juniors de la Gambie, les Aiglons peuvent se contenter d’un nul pour valider leur ticket, alors que la victoire est impérative pour la sélection libérienne.
C’est dire que les joueurs de Mamoutou Kané «Mourlé» sont en ballottage favorable et sont maîtres de leur propre destin. Le keeper-capitaine Alkalifa Coulibaly et ses coéquipiers peuvent même terminer premiers de la poule, mais pour ce faire, ils doivent s’imposer par au moins deux buts d’écart. L’occasion est donc bonne pour les champions d’Afrique en titre de prendre leur revanche sur le Libéria qui, on s’en souvient, a barré la route de la finale aux nôtres lors de l’édition inaugurale.
«Nous allons aborder ce dernier match de poules avec beaucoup de sérénité et de concentration. Les jeunes sont motivés, ils savent tous que dans notre groupe, tout reste encore possible. Tout sera mis en place pour décrocher le ticket qualificatif», promet le sélectionneur Mamoutou Kané. à l’instar de son entraîneur, l’attaquant, Fily Traoré affiche également sa confiance. «Nous sommes au tournoi pour aller le plus loin possible, nous respectons toutes les équipes. On se prépare pour le dernier match de poules, ce sera un match difficile, mais nous sommes prêts, assure le joueur.
L’année dernière, on a été battu par cette même équipe, nous ferons tout pour prendre notre revanche. Je demande aux supporters de venir au stade, comme ils l’ont fait face à la Gambie. L’ambassadeur, Modibo Traoré lors de sa visite a promis de venir assister au match, sa présence dans les gradins va galvaniser l’équipe». Le capitaine Alkalifa Coulibaly appuie : «Je suis très confiant pour cette rencontre. Pour moi, nous sommes déjà en demi-finale. Nous allons faire un bon match car le groupe est hyper motivé et il n y a qu’un seul mot d’ordre, la qualification».
Du côté des Leone Stars (surnom de la sélection libérienne, ndlr), le sélectionneur George Anoh insiste également sur l’enjeu de la rencontre et martèle qu’il attend une réaction de ses joueurs, surtout sur le plan offensif. «Cette rencontre contre le Mali est très importante, il nous faut obligatoirement l’emporter pour se qualifier pour le prochain tour. Nous n’avons n’a pas marqué contre la Gambie, mais face au Mali, il y aura des buts», annonce le technicien, avant de renchérir : «Mon équipe a de bonnes chances de se qualifier face aux Maliens, elle a battu cette équipe lors de la première édition. Nous les attendons de pied ferme, demain au stade».
Dans la poule A, la qualification devrait se jouer entre l’hôte du tournoi, la Guinée et le Sénégal qui affichent chacun 4 points au compteur. Lors de leur première sortie, les Guinéens se sont imposés 2-0 devant la Mauritanie, alors que le Sénégal a étrillé la Sierra Leone 4-1. 72h plus tard, Guinéens et Sénégalais se sont neutralisés (0-0) dans le choc du groupe et pendant ce temps, la Siera Leone battait la Mauritanie 3-1.
Les Mourabitounes de notre compatriote Baye Ba sont donc éliminés et feront leurs valises, quel que soit le résultat de leur dernier match contre le Sénégal. En revanche, la sélection sierra léonaise reste encore en course, mais doit impérativement battre la Guinée lors de son dernier match pour espérer poursuivre l’aventure. Les deux rencontres se disputent cet après-midi. En première heure, la Guinée en découdra avec la Sierra Leone et en deuxième heure, le Sénégal s’expliquera avec la Mauritanie.

Envoyée spéciale
Djènèba
BAGAYOKO
Samedi 30 novembre au stade Nango
16h : Libéria-Mali

Source: Journal l’Essor-Mali

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LUTTE CONTRE L’EXCLUSION SOCIALE : Le RSU lancé officiellement

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Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé a procédé, hier au lancement officiel du Registre social unifié (RSU). Une partie du système d’information globale de la protection sociale pour une meilleure coordination et régulation des interventions sociales.

 

Pour une meilleure coordination et régulation des interventions sociales, le ministère de la Santé et des Affaires sociales vient de lancer officiellement le Registre social unifié (RSU). Il servira, entre autres, de référence pour toutes les informations dans le cadre de la protection sociale, de maintenir les informations actualisées sur les bénéficiaires potentiels de la protection sociale au Mali, de fournir les indicateurs sur les programmes et la population ciblée sous une forme directement utilisable, de constituer  un outil d’aide à la décision pour la définition des Politiques de protection sociale à travers l’exploitation de données variées disponibles  sur les ménages. Il permettra également d’extraire à la demande, des listes de bénéficiaires potentiels répondant à un ensemble de critères prédéfinis et les présenter sous des formats convenus,  de traiter aussi des données issues des saisies décentralisées en vue de leur intégration contrôlée dans la base de données,  de partager l’identifiant unique du bénéficiaire dans le registre social  à tous les intervenants et qui n’empêche pas l’identifiant secondaire en cas de besoin tel que le N° Nina. Mieux,  d’assurer la protection des données à caractères personnelles de l’ensemble des bénéficiaires.

Les populations les plus défavorisées ciblées

Le Registre social unifié est piloté par le MSAS et comprend un Comité de pilotage (Copil), d’un Comité technique (Cotech) et d’une unité technique du RSU (UTRSU).

Le RSU actuel prend en compte les besoins de l’ensemble des acteurs et a été validé par le Comité technique et approuvé par le Comité de pilotage. Il tient compte à la fois de la protection sociale contributifs et non contributifs.

Il est né de la mise en œuvre par le gouvernement et la Banque mondiale d’un projet d’urgence de filets sociaux, le programme “Jigisemejiri” (” l’arbre de l’espoir”. Le RSU, en plus des 122 000 ménages  du programme “Jigisemejiri”, enregistrera les bénéficiaires des autres programmes de la protection sociale au Mali comme recommande la 1ère conférence nationale sur la protection sociale, tenue en 2015.

Michel Hamala Sidibé a salué la mise en place de ce mécanisme qui, selon lui, est un outil performant pour notre politique de protection sociale et de distribution des opportunités et de la gestion des disparités. “Le RSU est désormais la porte d’entrée privilégiée pour toutes les initiatives de la protection sociale au Mali, aussi un système ouvert inter opérationnel avec les autres bases de données nationales”, a indiqué le ministre Sidibé.

Il a remercié la Banque mondiale pour son appui à la concrétisation de ce programme,  notamment celui des filets sociaux qui vise à soutenir les populations les plus défavorisées et vulnérables.

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ASSURANCES : Bientôt un Fonds de garantie automobile au Mali: Pour prendre en charge les victimes des accidents corporels. Ce vide nécessitait d’être comblé.

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Le Fonds de garantie automobile sera bientôt opérationnel au Mali. Il aura la particularité de payer des indemnités allouées aux victimes d’accidents corporels causés par des véhicules terrestres à moteur dont les conducteurs demeureraient inconnus, insolvables ou non assurés.

 

L’annonce a été faite, hier, à l’hôtel Radisson, par le ministre délégué chargé du Budget, Mme Barry Aoua Sylla, lors de la cérémonie d’ouverture de la 1re Journée de l’assurance. C’était en présence d’Oumar Ndoye, président du Comité des compagnies d’assurances du Mali.

Organisée par le Comité des compagnies d’assurances du Mali et placée sous le thème : “Rôle économique et social de l’assurance”, cette journée visait l’information et la sensibilisation du public sur l’utilité et l’importance de l’assurance dans les ménages et dans les entreprises.

Les compagnies d’assurance ont aussi décidé de faire un zoom spécial sur le produit phare du marché ; à savoir : l’assurance automobile. Ce produit obligatoire, encore incompris des populations, a été présenté sans tabou par les spécialistes.

Durant la journée, plusieurs thématiques ont été abordées comme le rôle économique et social de l’assurance ; il y a eu un zoom sur l’assurance automobile et une présentation sur les contrôles des sociétés d’assurances. L’accent a été mis sur le contrôle rigoureux exercé à la fois par l’Etat ainsi que celui opéré par la Commission régionale de contrôle des assurances au plan international.

Selon le président du Comité des compagnies d’assurance du Mali, Oumar Ndoye, le marché malien est animé par trois catégories d’intervenants dont le dynamisme a beaucoup contribué à impulser au secteur une croissance en constante progression.

“La première catégorie comprend les compagnies d’assurances qui sont aujourd’hui au nombre de 13 dont 10 compagnies d’assurance non-vie et 3 compagnies d’assurance vie. La deuxième catégorie inclut les intermédiaires d’assurances, dont près d’une trentaine de courtiers agréés réunis au sein de l’Association professionnelle des assureurs conseils du Mali (APACM), et bien plus d’agents généraux et d’apporteurs d’affaires. La troisième catégorie est celle des experts évaluateurs dont le rôle dans la gestion des accidents et des dégâts contribue à instaurer un climat apaisé dans les rapports entre assureurs, assurés et victimes”, a détaillé le président.

Aux dires de M. Ndoye, ce dynamisme et l’appui des autorités ont permis que les statistiques des cinq dernières années laissent apparaître une évolution encourageante du chiffre d’affaires qui a franchi la barre de 48 milliards de F CFA en 2018 alors qu’il n’était que 33 milliards de F CFA en 2014.

La contribution du secteur de l’assurance au financement de l’économie se chiffre à 57,5 milliards F CFA en 2018. S’agissant du règlement des sinistres, les compagnies d’assurances ont payé aux victimes 11 milliards de F CFA en 2014 et 21 milliards de F CFA en 2018.

Le ministre délégué chargé du Budget, Mme Barry Aoua Sylla, en a profité pour annoncer l’opérationnalisation prochaine du Fonds de garantie automobile : “Je voudrais enfin noter avec vous que sous peu, le Fonds de garantie automobile pourrait être opérationnel avec la tenue de son assemblée générale constitutive”.

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Athlétisme : Souleymane Diabate, «les difficultés de la ligue sont d’ordre financier»

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Dans cette interview, le président de la Ligue d’athlétisme du district de Bamako revient sur le bilan de la saison et parle des nouveaux chantiers de son bureau.

L’Essor : Comment se porte la Ligne d’athlétisme du District de Bamako ?
Souleymane Diabaté : La Ligne d’athlétisme du district de Bamako se porte bien, elle a été renouvelée le 16 mars 2019, et j’ai été reconduit à la présidence. C’est le lieu de remercier les 11 clubs du district pour leur confiance. En retour, je vais m’employer pour donner un nouvel élan à la discipline au niveau du district de Bamako. La Ligue ne se limitera plus à un rôle classique et flatteur de ligue phare du Mali, il va falloir que nos athlètes soient performants au niveau africain et voire mondial.
L’Essor : Quels sont les grands chantiers de votre bureau ?
Souleymane Diabaté : Les chantiers sont nombreux. Nous avons déjà élaboré un projet de programme comprenant plusieurs activités. Entre autres, on peut citer la relecture des textes régissant la Ligne d’athlétisme en vue de les adapter à ceux de la Fédération malienne d’athlétisme et à la loi n°2017-037 du 14 juillet 2017 régissant les activités physiques et sportives au Mali, la multiplication et la diversification des activités, l’élaboration et la mise en œuvre d’une bonne politique de communication en direction de tous les partenaires. Aussi, nous allons instaurer un programme de rencontres avec les responsables des clubs et associations, en vue d’échanger sur toutes les questions relatives à l’athlétisme au niveau de Bamako. En un mot, nous allons élaborer un plan de développement réalisable qui sera connu de tous les acteurs.
L’Essor : Quelles sont les difficultés auxquelles la Ligue du district est confrontées ?
Souleymane Diabaté : Les difficultés sont nombreuses, mais elles n’entament en rien notre volonté d’avancer. La plus grande difficulté est d’ordre financier. Nous n’avons pas souvent les moyens de nos ambitions, ce qui nous empêche d’organiser certains types de compétitions. C’est surtout grâce au soutien de la mairie du district que la ligue arrive à exécuter ses programmes majeurs et nous nous félicitons de ce partenariat. Nous avons besoin du soutien de toutes les bonnes volontés pour promouvoir l’athlétisme qui est la discipline de base de tous les sports et qui joue un rôle à la fois éducatif, sanitaire et social.
L’Essor : Quels commentaires vous inspire le bilan de la saison écoulée ?
Souleymane Diabaté : La saison 2018-2019 a commencé par une course sur route parrainée par OZONE MALI qui a mobilisé plus de 3 000 coureurs, toutes catégories confondues. Après cette course, la ligue a organisé un championnat régional auquel les athlètes du district de Bamako ont participé, comme ils ont également participé aux compétitions organisées par la fédération. Dans l’ensemble, les athlètes de la Ligue de Bamako se sont bien comportés lors de ces compétitions et ont obtenu des résultats encourageants. Chaque année, les athlètes de la ligue engrangent des médailles et cette tradition a été respectée. Notre ambition est de faire mieux pour l’exercice 2019-2020.

Propos recueillis par
Seïbou S. KAMISSOKO

Source: Journal l’Essor-Mali

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CNJ: Amadou Diallo aux commandes

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A l’issue du congrès statutaire du Conseil national des jeunes (CNJ), tenue du 27 au 28 novembre à Koutiala,  le candidat Amadou Diallo a été élu nouveau président.  Il avait en face 11 candidats dont un ténor Ousmane Diarra dit Gousno.

 

Cette désignation de M. Diallo  met fin au mandat de Souleymane Satigui Sidibé qui assurait l’intérim après la démission de  Mohamed Salia  Touré.

Il faut noter que le nouveau président du CNJ est un membre du bureau sortant. Il occupait dans le bureau de Souleymane Satigui  Sidibé, le poste de secrétaire à la vie associative.

A.D.

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MICROFINANCE : Creditkash s’installe au Mali

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Après le Sénégal et la Guinée Conakry, Creditkash s’installe au Mali. L’inauguration officielle de son siège a lieu mercredi dernier. Désormais, il occupe l’ancien bâtiment qui abritait la poste en plein centre commercial de Bamako.

 

Une marque du Groupe BDK, une compagnie financière basée à Dakar, Creditkash est une méso-finance dont le but est de soutenir l’inclusion financière au Mali. Pour réussir cet objectif, Creditkash Mali s’installe au cœur du centre commercial de Bamako pour être près de sa cible principale, les  opérateurs économiques.

La cérémonie d’inauguration du siège de la société, l’ancien Poste, a enregistré la présence du directeur général du Groupe BDK, le coordonnateur du Creditkash en Afrique de l’Ouest, des autorités administratives et municipales et les syndicats des commerçants.

Présent au Sénégal, en Guinée Conakry, le dernier-né, Creditkash Mali se fixe comme objectif de satisfaire, sur le plan financier, le plus grand nombre de Maliens.  Avec un capital de 2 milliards de F CFA, Creditkash compte booster l’économie malienne en soutenant ceux qui sont exclus du système financier classique.

Pour le directeur général du dudit groupe, Vasco Duarte-Silva, le choix du Mali n’est pas du hasard. “L’objectif du Groupe BDK est de s’installer dans tous les pays de l’Uémoa et sans doute le Mali est un pays important de cette organisation sous régionale. Cet investissement au Mali est stratégique pour Creditkash. Il contribuera sans nul doute à booster l’économie malienne en général et particulièrement l’inclusion financière qui semble être une solution au développement économique durable du pays”, a déclaré le directeur général du Groupe BDK.

Il a ensuite réaffirmé la volonté de son groupe qui est d’accompagner tous les acteurs de l’économie malienne tout en faisant la promotion de la bancarisation et d’offrir des financements adaptés aux besoins des demandeurs de services financiers.

  1. Duarte-Silva a rassuré les autorités maliennes présentes à cette cérémonie concernant le personnel de Creditkash Mali, essentiellement composé de Maliens.

Le vice-président du Syndicat national des commerçants détaillants du Mali (Synacodem), Ibrahima Maïga, s’est réjoui de l’installation de Creditkash au Mali. Au nom de ses camarades, il a invité le nouvel opérateur de méso-crédit de baisser le taux de crédit. Ce qui va permettre, selon lui, le développement du commerce au Mali.

Le Groupe BDK est une compagnie supervisée par la BCEAO, situé à Dakar. Il a été fondé en 2014 avec un capital de 53 milliards de F CFA. Il possède deux banques dans la sous-région, une à Dakar et l’autre en Côte d’Ivoire, et trois systèmes financiers décentralisés concentrés sur la méso-finance.

Youssouf Coulibaly

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François Hollande après la mort de 13 soldats français au Mali : *« Nous devons faire en sorte que la mission aujourd’hui assurée par Barkhane puisse se poursuivre » : * « s’il n’y avait pas eu l’opération Barkhane…, tout le Mali aurait été

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Le lundi 26 novembre, 18h30, dans la région de Menaka, dans le sud-est du Mali, un hélicoptère de combat Tigre et un hélicoptère de transport se sont percutés. Treize soldats français, membres d’équipages et commandos, ont trouvé la mort.

 

Les réactions fusent de partout dans le monde à la suite de l’incident tragique. Et beaucoup s’interrogent sur l’efficacité de l’intervention française dans le Sahel dont le Mali. Hier, mercredi 27 novembre 2019, lors d’un déplacement à Brest, François Hollande, ancien président français et initiateur de l’opération Barkhane, a apporté son soutien à l’opération Barkhane.

« Cette menace (…) elle n’a pas disparu, elle est toujours là, et donc nous devons faire en sorte que la mission aujourd’hui assurée par Barkhane puisse se poursuivre, et faire en sorte que nos soldats puissent être soutenus autant qu’il est nécessaire -je sais que c’est le cas, dans toute la France », a indiqué l’ancien chef de l’Etat.

Selon François Hollande, « s’il n’y avait pas l’opération Barkhane aujourd’hui, ces forces terroristes qui ont été certes très entamées, qui ont été réduites dans leur influence, continueraient d’agir et menaceraient la sécurité de toute l’Afrique de l’Ouest.»

L’ancien président français a aussi indiqué que « des efforts doivent être engagés, et pas simplement par la France, l’Union européenne, les pays partenaires d’Europe doivent prendre conscience que c’est aussi leur sécurité qui est en cause.»

« Je mesure chaque jour la responsabilité que j’ai prise car c’est une décision lourde que d’envoyer des soldats à l’extérieur de nos frontières pour une mission extrêmement difficile », a-t-il souligné.

« Treize soldats tués, je peux me dire, c’est à partir de ma propre décision, donc j’ai plus que ma part de responsabilité et ça pèse sur les consciences », selon François Hollande. Pour lui, « s’il n’y avait pas eu l’opération que j’ai moi-même déclenchée le 11 janvier 2013, tout le Mali aurait été occupé par les terroristes islamistes et pas seulement le Mali, toute l’Afrique de l’Ouest, aurait été ainsi déstabilisée.»

 Le Républicain

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Enlèvement entre Baco-djicoroni et Kabala : Dr Sékou Dramé, ancien directeur du CHU Gabriel Touré et de l’Hôpital du Point G., disparu dans un taxi

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Pour raison de panne de véhicule, Dr Dramé emprunte un taxi pour se rendre chez à son domicile. Pensant avoir emprunté un véritable véhicule en commun, il se retrouve dans celui des bandits. Toute la Brigade d’investigation judiciaire de Bamako reste mobilisée aujourd’hui autour de cette affaire.

 

Le Mali est-il devenu l’Afghanistan ? Que d’insécurité ! Les enlèvements, les attaques à main armée de plein jour comme de nuit, sont devenus le lot quotidien des Maliens. Plus personne ne se sent en sécurité, ni chez lui, ni dans son bureau a posteriori sur les voies publiques.

Mardi 26 novembre 2019, Dr Sékou Dramé, Coordinateur national du projet canadien Appui budgétaire sectoriel en Santé de la Reproduction (ABS/SR – Mali), également ancien médecin-chef du CSREF de Yelimané, a été enlevé entre son bureau à Baco-djicoroni et son domicile à Kabala aux environs du crépuscule.

Selon Mahamadou Dramé, un fils du médecin enlevé, tous les faits ont eu lieu lorsque le véhicule, de marque Toyota, de son père est tombé en panne. « Il décida alors de laisser la clé avec le gardien pour prendre un Taxi », a-t-il précisé.

Quelques heures plus tard, soit vers 21 h, Mahamadou Dramé reçoit un appel de son père qui ne durera que huit secondes. « Je l’ai juste entendu dire que le taxi qu’il a emprunté ne contenait que des bandits », explique-t-il avant d’indiquer qu’il a appelé de la même manière un autre membre de sa famille. « Il n’a donné le temps à aucun de ses correspondants de lui répondre a posteriori lui poser des questions d’éclaircissement », précise Mahamadou.

Les mobiles de l’enlèvement n’avaient toujours pas encore été identifiés. Selon son fils, Dr Dramé n’a même pas d’amis, n’est pas dans des histoires politiques encore moins être sur un projet de recherche scientifique. Le seul mobile sur lequel des hypothèses sont permises reste le volet financier. Sur ce point, toutes les mesures nécessaires ont été prises par sa famille en collaboration avec les banques auxquels il est affilié et les autorités maliennes.

La crainte qui anime toute sa famille aujourd’hui reste le fait que cet ancien directeur général d’administration de l’hôpital Gabriel Touré, également ancien directeur général de l’hôpital du Point G. a la santé fragile. « Le soir de son enlèvement, il ne se sentait même pas bien. Quelques jours avant, il avait effectué des consultations médicales dont il devait présenter les résultats à son spécialiste », explique Mahamadou Dramé, infirmier au centre de santé de la Cité universitaire de Kabala.

Au moment où nous mettions cet article sous presse, cette affaire du Dr Dramé était au niveau de la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ) qui a pris l’affaire à bras le corps. « Nous ne pouvons que remercier toutes les autorités maliennes qui nous ont bien accueillis une fois que nous nous sommes présentés et qui se sont mises sur pied afin de trouver rapidement un dénouement heureux à cette affaire », félicite Mahamadou.

Cet enlèvement soulève quelques interrogations : le véhicule du Dr Dramé a-t-il été saboté par des individus puisqu’après son départ la voiture a pu démarrer sans problème ? Comment est-il tombé directement sur ce véhicule à l’allure d’un taxi ? S’agit-il d’un coup longuement mûri par des gens qui le connaissent bien ?

Les prochains jours nous diront plus sur cette affaire. Puisse Dieu le retrouver facilement rapidement sain et sauf !

Fousseni TOGOLA

Source : LE PAYS

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Mort de treize militaires français au Mali : Florence Parly, ministre française des Armées, réitère la reconnaissance de la France à ses troupes

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Mercredi 27 novembre 2019, la ministre française des Armées, Florence Parly, s’est rendue à Gao, sixième région du Mali. Le but de cette visite était de rendre hommage aux treize soldats français morts le lundi 25 novembre dernier des suites d’une collision entre deux hélicoptères français au Mali.

 

Suite à la mort de treize militaires de l’opération Barkhane au Mali, Florence Parly, accompagnée du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Ibrahima Dahirou Dembélé ; du chef d’état-major français des armées, le général François Lecointre ; du chef d’état-major français de l’armée de terre, le général Thierry Burkhard ; et de M. Joël Meyer, Ambassadeur de France au Mali, a rendu hommage à ces militaires tombés sur le champ d’honneur.

À la base de Barkhane à Gao, la ministre française des armées s’est recueillie sur le corps de ces hommes morts, devant une chapelle ardente, sur les traces des terroristes dans le Liptako Gourma. Elle a saisi cette occasion pour échanger avec les militaires français, question pour remonter le moral de ses troupes. Elle leur a réaffirmé le soutien sans faille des autorités françaises ainsi que du peuple français pour la lutte qu’ils mènent dans le Sahel contre le terrorisme.

Ce n’est pas tout, elle a réaffirmé « à cette occasion aux militaires qui se battent contre le terrorisme au Sahel la douleur, la reconnaissance et la détermination de la nation française ».

Le général Ibrahima Dahirou Dembélé, ministre de la Défense et des Anciens combattants, a présenté ses condoléances à son homologue français tout en rappelant : « Depuis 2013, les forces françaises nous soutiennent dans la lutte contre un ennemi qui devient de plus en plus difficile à saisir ».

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, avait adressé ses condoléances à son homologue français, le 26 novembre dernier. Dans son message, il rassurait la France de toute la reconnaissance du peuple malien pour l’effort rendu par la France au Mali. « Je puis vous assurer, qu’en dépit des impatiences observées, des frustrations ça et là exprimées, qu’elles soient sincères ou feintes, ces peuples ne retiendront et ne magnifieront que la solidarité dont ils bénéficient aujourd’hui, de la part des forces françaises en particulier et internationales en général, en ces temps où la survie de chacune des nations concernées est en jeu », a expliqué le locataire de Koulouba dans son message.

En rectifiant le message d’Emmanuel Macron, le président de la République française, le chef d’État malien avait indiqué : « Vous avez dit et à juste raison que ces soldats « sont morts pour la France ». J’ajouterais qu’ils sont morts pour le Mali, qu’ils sont morts pour le Sahel, qu’ils sont morts pour la Liberté, qu’ils sont morts pour l’Homme. »

F. TOGOLA

Source : LE PAYS

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