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Terrorisme au Sahel: Macron prêt à revoir les “modalités d’intervention” de la France

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Au Sahel, “la France est impliquée et agit pour le compte de tous. La mission qui est la nôtre là-bas est importante. Néanmoins le contexte que nous sommes en train de vivre au Sahel nous conduit aujourd’hui à regarder toutes les options stratégiques”, a déclaré le président français, trois jours après la mort accidentelle de 13 militaires français lors d’opérations de combat dans le sud du Mali.

“Dans les prochaines semaines un travail en profondeur sera demandé au gouvernement et à nos armées pour regarder les modalités de nos interventions. Toute les options sont ouvertes. Dans ce contexte, une plus grande implication des alliés serait tout à fait bénéfique”, a-t-il demandé, une semaine avant un sommet de l’Otan à Londres.

Cet appel s’adresse avant tout aux Européens, a précisé l’Elysée.

“Proclamer son attachement à la sécurité collective ne suffit pas. Une véritable alliance, ce sont des actes, pas des mots”, a ajouté Emmanuel Macron.

L’opération française Barkhane mobilise depuis août 2014 4.500 militaires dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l’Europe, en soutien aux armées nationales qui combattent des jihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) ou à Al-Qaïda.

Treize militaires français de la force Barkhane ont péri lundi soir au Mali dans la collision de deux hélicoptères lors d’une opération de combat contre des jihadistes.

Source: Afrique.le360.ma

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Au Mali, des formations agricoles pour sortir de la pauvreté

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Selon la Banque mondiale, plus d’un malien sur quatre vit dans la pauvreté extrême, principalement en milieu rural. Pour permettre aux plus démunis de sortir de cette situation, le Centre de formation en entreprenariat agricole de Baguinéda dispense des formations de dix jours au bout desquels les participants reçoivent un certificat de formation professionnelle qui leur permet d’essayer de développer leur propre entreprise ou de faciliter leur recherche d’emploi.

Source: Maligo Actu

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Soldats français tués au Mali: le général Lecointre dément la revendication de l’EI

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Que s’est-il passé lundi soir au Mali dans la zone des trois frontières ? Selon l’armée française deux hélicoptères de l’armée sont entrés en collision et 13 soldats français ont péri dans ce crash. Le général François Lecointre, chef d’état-major des armées est l’invité de RFI ce matin. Il revient sur cet accident, dément que des tirs jihadistes aient provoqué l’accident, et sur l’engagement des troupes françaises sur le sol africain.

Le groupe jihadiste État islamique a affirmé jeudi 28 novembre avoir provoqué la collision entre deux hélicoptères français, dans laquelle 13 soldats ont trouvé la mort au Mali, en forçant un des appareils à battre en retraite après une embuscade. Une version démentie ce vendredi matin sur RFI par le général François Lecointre, chef d’état-major des armées.

« C’est absolument faux. Ce qui est vrai – on l’a dit -, et dans l’état actuel des connaissances que l’on a,  je ne m’aventurerai certainement pas au-delà : il y a collision entre deux hélicoptères, dans une opération de combat très complexe qui nécessite dans une opération et dans une ambiance dure de concentration de combat, de mesure des risques, une très fine coordination. Et cette coordination qui est rendue complexe par le combat, qui fait partie même du combat, a entraîné cet accident.

Mais pour autant, il n’y a pas eu de prise à partie par les jihadistes, qui étaient poursuivis et qui étaient marqués d’une certaine manière au sol. Et il n’y a pas eu donc de retrait d’un appareil face à un tiers des jihadistes.

L’armée française dit la vérité. Je pense que c’est important de bien le mesurer. En tout cas, ce dont je peux absolument témoigner aujourd’hui, et je ne m’aventurerai jamais à dire quelque chose qui ne soit pas strictement vrai, c’est qu’il n’y a pas eu de tirs des jihadistes sur nos hélicoptères ».

Le chef d’état-major a également déclaré que la France n’avait pas l’intention de se retirer du Mali mais qu’elle avait besoin d’un soutien accru de ses partenaires. Le président français Emmanuel Macron, recevant hier le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, avait rappelé que la France était en première ligne dans la guerre contre le terrorisme et qu’il fallait que ses alliés aient une « une plus grande implication » contre « le terrorisme » au Sahel.

RFI

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Hommage aux 13 militaires français tués : IBK fera le voyage de Paris.

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Le Figaro du Mali avait révélé, mercredi dernier, que le Cabinet du Président de la République souhaitait que le chef de l’Etat malien assiste aux hommages qui seront rendus lundi aux 13 soldats maliens aux Invalides.

L’Élysée a confirmé cette information selon un confrère de RFI. Il y a deux semaines, au Mali, précisément à Gao, IBK n’a pas assisté à l’inhumation de 30 FAMa tombés à Tabancort.

Des explications sont possibles, mais les maliens, dubitatifs et incrédules sur chaque acte de la France, cherchent des vraies réponses à cet éventuel accident d’hélicoptères. Le Mali avait perdu plus d’une centaine de militaires en moins de deux mois. Ils ont été sauvagement enterrés sur le front dans des fosses communes.
Mais il faut reconnaître à la France, sa responsabilité.

Elle a rapatrié chacun de ses soldats morts pour les immortaliser aux invalides. Le Mali, malgré les milliards dépensés, n’a pas les possibilités de faire venir les corps de ses soldats à Bamako, avait soutenu Karim Keita.

Source: Figaro du Mali

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Le président de la FIFA Gianni Infantino veut créer une « ligue africaine »

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En déplacement en Afrique, le président de la FIFA a avoué qu’il voulait « porter le football africain au sommet du monde ».

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12è édition des Rencontres de Bamako : La fête du jubilé d’argent

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L’édition de cette année concerne plus de 85 photographes et vidéastes qui vont compétir pour les différents prix prévus par les organisateurs.

Photographes, galeristes, collectionneurs, critiques, organisateurs de festival, journalistes du continent et d’ailleurs se retrouvent à partir de ce samedi 30 novembre à Bamako pour la 12ème édition des Rencontres de Bamako. Ils célèbrent du coup, les 25 ans de cet évènement qui est désormais inscrit dans l’agenda des grandes manifestations artistiques africaines voire mondiales.
Ce sont plus de 85 photographes et vidéastes sélectionnés qui exposeront au Musée national du Mali. Ils vont compétir pour les différents prix officiels dont la proclamation aura lieu le mardi 3 décembre prochain. Plusieurs dizaines d’autres collections seront exposées dans d’autres lieux comme le Palais de la culture Amadou Hampaté Ba qui abritera le «Village de la biennale photo», une initiative du Réseau des opérateurs culturels Kya. Le hall de la gare ferroviaire de Bamako fait également partie des lieux d’exposition.
La 12ème édition sera consacrée au thème :«Courants de conscience», une métaphore littéraire, appelant à une réflexion profonde, lyrique, vibrante, sur l’acte photographique, sa spécificité, ses préalables, ses exigences, sa transmission, dans un monde «hyper-visible où circulent en permanence de millions d’images». Ce sera le meilleur moyen pour les organisateurs de célébrer le jubilé d’argent de cette manifestation panafricaine.
Pour Lassana Igo Diarra, le nouveau Délégué général des Rencontres de Bamako, cette biennale anniversaire se veut festive, amicale, populaire mais aussi intellectuelle, réflexive par les symposiums, conférences, master-classes, édition de catalogues. La direction artistique de la 12ème édition des Rencontres de Bamako a été confiée au Dr Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, du Cameroun. L’équipe des commissaires est composée de Aziza Harmel de la Tunisie, d’Astrid Lepoultier  du Mali et de  Kwasi Ohene Ayeh  du Ghana. Les conseillers photographiques sont Akinbode Akinbiyi  du Nigéria et   Seydou Camara du Mali, enfin le grand  designer et architecte malien Cheick Diallo est conseiller artistique et scénographe en Chef.

PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE-Organisées par le ministère de la Culture du Mali avec le soutien de l’Institut français, les Rencontres de Bamako sont la principale manifestation consacrée à la photographie contemporaine et aux nouvelles images en Afrique. D’envergure internationale, les Rencontres de Bamako sont une plateforme de découvertes, d’échanges et de visibilité. Elles s’inscrivent comme un lieu incontournable de révélation des photographes africains, un temps d’échanges avec le public malien et les professionnels du monde entier.
Cette 12ème édition de la Biennale africaine de la photographie, créée en 1994, marque la célébration de ses 25 ans d’existence. Elle se tiendra dans notre capitale, du 30 novembre 2019 au 31 janvier 2020. Lassana Igo Diarra, directeur de la Galerie Médina (Mali) et directeur des éditions Balani’s, est le Délégué général des Rencontres de Bamako. Quant à Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, commissaire d’exposition indépendant et fondateur de SAVVY Contemporary (Berlin, Allemagne), il est le directeur artistique de la 12ème édition des Rencontres de Bamako.
L’exposition panafricaine, au cœur de la manifestation, est le résultat d’une sélection de photographes et vidéastes africains. L’appel à candidatures pour la participation des photographes et artistes vidéo à l’exposition panafricaine de la 12ème édition des Rencontres de Bamako a été ouvert du 20 mars au 1er mai 2019.
Par le choix de ce thème, il s’agit de penser l’œuvre comme l’expression d’un monologue intérieur, comme un dialogue entre artistes, d’artiste à spectateur ou encore comme les réactions sensorielles de l’artiste face aux événements extérieurs. Il s’agit donc de porter une réflexion sur la notion de représentation du point de vue de l’artiste qui s’exprime par un courant de pensée artistique. Ainsi, le thème de l’exposition panafricaine cherche à amener les photographes à imaginer la pratique artistique du courant de conscience photographique dans le but de «penser en images».

«COURANTS DE CONSCIENCE » – L’œuvre photographique se conçoit comme le fruit des associations conceptuelles et esthétiques de son auteur. Elle est l’expression de son œil intérieur ou de sa voix intérieure, une évocation de ce qui ne se voit pas, mettant ainsi ce courant de conscience en action.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition panafricaine seront celles qui explorent à travers la pratique photographique cette notion de «courants de conscience» telle qu’elle est conceptualisée en psychologie et en littérature. Une attention particulière sera donnée aux œuvres qui emploient cette notion de «courants de conscience» comme métaphore pour aborder les courants de pensée des peuples et des cultures qui traversent le fleuve Niger.
L’accent sera également porté sur la notion de dialogue entre le continent et ses diasporas, notamment les passerelles qui composent et animent l’univers africain. L’Afrique a longtemps cessé d’être un concept géographique limité à son espace géographique. En tant que concept planétaire, l’Afrique concerne les personnes d’origine africaine reparties dans le monde entier (Asie, Océanie, Europe, Amérique) et sur le continent africain. à̀ travers la dynamique de la photographie, il s’agit de donner lieu à des courants de conscience qui naissent à partir et au-delà des côtes du continent africain.
Youssouf
DOUMBIA

 

UNE HISTOIRE DES PHOTOGRAPHES

Selon Erika Nimis, auteure du livre «Photographes de Bamako de 1935 à nos jours», les Rencontres de la photographie de Bamako restent le point de départ d’un mouvement de reconnaissance de la photographie africaine sur le plan international. Si les Rencontres africaines de la photographie ont été institutionnalisées en 1994, la photographie a longtemps existé en Afrique, particulièrement au Mali, depuis les années 1800 à la faveur des Missionnaires lors de la pénétration coloniale. C’est à partir de cette époque que les Soudanais (appellation des Maliens avant l’indépendance) vont découvrir les images photographiques en noir et blanc.
Après des années de pratique par des Pères Blancs pour des besoins de documentations et de recherches sur la société africaine que certains Soudanais curieux vont découvrir l’invention de Nicéphore Niepce. C’est la naissance de la première génération des photographes maliens, notamment Mountaga Dembélé, Seydou Keita, Abderrahmane Sissako, Félix Diallo, Malick Sidibé, Sadio Diakité pour ne citer que ceux-ci. Cette première génération des photographes a travaillé sur le portrait et le quotidien de la société africaine.
Après une première édition plein d’engouement, les initiateurs des Rencontres de Bamako vont se donner comme objectif de découvrir davantage les génies créateurs de la photographie africaine et de les exposer à travers le monde. Cette première génération des photographes sera suivie par certains jeunes photographes qui vont constituer, plus tard, la deuxième génération des photographes maliens dont la plus part a été révélé lors de la deuxième édition des Rencontres africaines de la photographie. Il s’agit de Youssouf Sogodogo, feu Alioune Ba, Emanuel Bakary Daou qui se sont démarqués par leur travail de recherche contemporain, notamment Alioune Ba qui a déposé ses marques dans beaucoup de pays, à travers ses œuvres intitulées, «pieds et mains».
Si les photographes de première génération ont pu fasciner le monde à travers leur objectif en remportant de prestigieux prix comme Lion d’or de Malick Sidibé, tel n’est pas le cas pour la nouvelle génération, malgré la création de plusieurs centres de formation et la matérialisation de la Maison africaine de la photographie.

L’IDÉE DES RENCONTRES-L’organisation administrative de cet événement international était confiée à une commission d’organisation sous la tutelle du ministère de la culture malienne qui nommait un directeur des rencontres.

Il faut attendre 2003, soit 10 années après les premières rencontres, pour voir créer la Maison africaine de la photographie de Bamako dont la mission principale est l’organisation des Rencontres africaines de la photographie. Les organisateurs sont au nombre de trois, à savoir l’artiste peintre Abdoulaye Konaté, le sociologue Moussa Konaté et l’archéologue Samuel Sidibé.
L’édition est de2019 confiée à Lassana Igo Diarra, opérateur culturel privé comme délégué général des Rencontres de Bamako. à la faveur d’une image du photographe Seydou Keita lors d’une exposition aux Etats-Unis que deux photographes français, Bernard Descamps et Françoise Huguier, ont décidé de venir à Bamako pour comprendre l’histoire de la photo dans le continent noir, notamment au Soudan français. Ce fut une surprise pour eux de découvrir que les Africains sont des grands artistes. Pendant plus d’un demi siècle, les photographes maliens avaient soigneusement classé leurs archives (cliches) sans pour autant savoir que les rencontres allaient même existe un jour. C’est ainsi que les premières rencontres ont vu le jour avec le soutien de l’Afrique en création, une structure française qui soutenait la création africaine à l’époque. En décembre 1994, la première édition a été lancée à Bamako au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, sur la rive du fleuve Djoliba.
L’événement tant souhaité a été lancé par le président Alpha Omar Konaré, président de la République et grand défendeur de l’art et de la culture africaine. Ce fut un véritable engagement de la part des autorités maliennes qui ont favorablement accueilli l’implantation d’un évènement à caractère international sur le sol de Soundjata Keïta. Le premier flash fut déclenché par le président de la République pour montrer l’importance qu’accorde la République à la créativité et à la photographie.
D’édition en édition, les photographes s’investissent pour répondre à l’exigence de la création contemporaine. Cela va vite favorise l’émergence des jeunes photographes africains qui vont vite s’orienter dans la création contemporaine. C’est ainsi qu’ils vont déposer leur valise dans les grands festivals de l’art contemporain comme celui de Arles en France ou Da’kart au Sénégal. Parmi ces jeunes créateurs, les maliens Seydou Camara, Moussa Kalapo, Aboubacar Traoré, Salif Traoré, Thabiso Sekgala de l’afrique du Sud), le Sénégalais, Ibrahima Thiam (Sénégal)…
Vingt cinq années après sa création, la Biennale de Bamako est devenue une référence incontournable du paysage de l’art contemporain international même si, elle reste toujours en Afrique un événement moins populaire que le Fespaco du Burkina Faso et le Massa de la Côte d’Ivoire. Les Rencontres africaine de la photographie de Bamako, initiés par la France et le Mali, sont une manifestation artistique et culturelle, à caractère international, axée sur la création photographique du continent africain et de la diaspora. Elles constituent un crédo d’échange et de dialogue permettant aux artistes photographes de mettre en valeur leurs créativités et de rejoindre le Show-biz de l’art contemporain. Elles sont organisées tous les deux ans sur la base d’un travail de recherches proposé par des photographes et tout autres créations connexes comme la vidéo.
Nous sommes en 2007, soit douze années après sa création, les organisateurs ont décidé de faire une évaluation en vue de mesurer l’impact des rencontres sur la promotion et le développement de la photographie contemporaine. Cette réflexion tenue au Centre international de conférences de Bamako a permis de changer, pour un premier temps, le nom de la biennale de la photographie africaine. Pour certains experts du domaine, notamment, Simon Njami, l’un des grand artisan des rencontres et pour avoir diriger cinq éditions, pense qu’il n’existe ni la photographie africaine ni européenne mais des regards africains ou européens. Cette philosophie a été soutenue par plusieurs critiques lui permettant de changer le libellé des Rencontre africaine de la photographie pour devenir Biennale africaine de la photographie. Il a aussi été question de penser à rentabiliser économiquement l’événement qui était toujours budgétivore cofinancé par le gouvernement du Mali, la France et l’Union européenne.

TEMPS DE PAUSE-Si les rencontres ont été légèrement reportées à l’an 2000 lors de la 4ème édition pour rejoindre une année impaire en 2001, elles ont été freinée en 2012 après l’éclatement de la crise malienne au Mali. En effet, les Rencontres de Bamako n’ont pu être organisées pour des raisons d’insécurité, car notre pays était inscrit sur la zone rouge/orange dans les grands aéroports internationaux.
Les Rencontres de Bamako ont observé un temps de pause avant de continuer en 2014 sous la direction artistique de la Nigériane, Bisi Silva qui a redonné l’espoir aux photographes et créateurs africains à poursuivre leur voyage dans un univers de l’art contemporain.
La Biennale africaine de la photographie est aussi une histoire des grands professionnels de l’art visuel, des critiques d’art, des commissaires d’exposition, des collectionneurs et des amateurs de l’art contemporain. Parmi eux on peut retenir le camerounais Simon Njami qui continue de soutenir les rencontres à travers des conférences, des formations et des tables rondes pour des séances des critiques des œuvres. En plus, la nigérian Pendant un demi siècle d’existence, les rencontres ont été dominées par une série de thématiques traduisant le contexte dans lequel le monde évolue. Elles invitent chaque édition aux artistes de faire leur partition pour le développement et la restauration d’une paix dans nos pays. C’est pourquoi cette année, le commissaire invite les artistes sélectionnés à travailler sur le courant de la conscience, sous la direction artistique de Bonaventure Soh Bejeng Ndikung et Lassane Igo Diarra commissaire général de la 12ème édition des Rencontres de Bamako dont l’ouverture est prévue demain au Musée national.
Amadou SOW

Source: Journal l’Essor-Mali

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Industrie : Le made in Mali cherche sa voie

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Les industriels maliens sont bien décidés à surmonter les difficultés à la fois structurelles et conjoncturelles afin de promouvoir la transformation industrielle nationale. Ils peuvent compter sur l’appui constant des pouvoirs publics

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a présidé hier dans l’après-midi au Parc des expositions de Bamako, la cérémonie d’ouverture du Salon du Made in Mali qui durera jusqu’au 1er décembre prochain. L’événement est organisé dans le cadre des festivités de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique décrétée par les Nations unies le 20 novembre de chaque année.
Après les mots de bienvenue du maire de la Commune V, Amadou Ouattara, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily, a exprimé sa gratitude aux autorités du pays pour l’organisation chaque année de cette activité. Il a rappelé que le président de la République a placé son second mandat sous le signe de la promotion de l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes. Pour lui, on ne peut parler de promotion de l’emploi des jeunes et des femmes sans envisager au préalable un développement économique équilibré soutenu par une industrialisation qui est la voie la plus appropriée pour créer de la richesse et l’emploi durable.
Selon le président de la CCIM, notre secteur industriel traverse des difficultés qui sont relatives, entre autres, à l’accès au financement, au coût élevé des emprunts dont la durée n’est pas adaptée au projet d’investissement nécessitant des délais plus longs, au coût d’acquisition des espaces très élevé des zones industrielles, au coût élevé des facteurs de production, à la concurrence déloyale, etc. Pour soutenir véritablement l’industrie malienne et favoriser son développement, il propose entre autres, d’envisager les voies et moyens pour faciliter l’accès aux zones industrielles, la mise en place d’une banque d’investissement plus adaptée au financement des industries, la mise en place de mécanismes de lutte contre la concurrence déloyale, etc. Aussi, il a demandé aux autorités de porter une attention particulière au secteur industriel comme elles l’ont fait pour l’agriculture qui reçoit 15% du budget.

24 SOLUTIONS DE RELANCE- Quant à Cyril Achcar, le président de l’Organisation patronale des industriels du Mali, il a remercié le chef de l’État pour sa volonté de promouvoir l’industrie nationale dans sa vision du Mali émergent. Il a évoqué ensuite le plan de travail de son organisation connu sous le nom de Livre blanc de l’industrie qui est un recueil plein de solutions synthétisant la situation industrielle du Mali. Lequel recueil propose également 24 solutions de relance de l’industrie nourries par les différentes rencontres et les difficultés rencontrées à l’occasion des 44 années de pratique de la transformation industrielle nationale depuis le 7 juillet 1975 que l’OPI existe.
De son côté, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Ag Erlaf, a reconnu que l’industrie malienne connaît certains problèmes, notamment l’obsolescence des infrastructures. Et la zone industrielle de Sotuba en est la parfaite illustration. Pour lui, elle est non seulement obsolète en termes d’urbanisme mais aussi technologique et totalement inadaptée aujourd’hui aux objectifs qu’ils veulent atteindre avec une industrialisation moderne.
Le second problème que le ministre Ag Erlaf a évoqué est le coût de l’énergie qui rend totalement improductive toute action industrielle, la mauvaise qualité de la production et la faible articulation entre l’industrie, la recherche et les autres secteurs de l’économie. Selon lui, malgré les efforts, le Mali est un pays en guerre et si tel n’était pas le cas, il aurait pu beaucoup faire pour son industrie et les autres domaines.
Après la coupure du ruban symbolique et la visite guidée des stands, le président de la République s’est dit heureux de ce qu’il a vu en visitant ce salon. «Ce que j’ai vu en visitant ce salon, on dit chez nous, vaut d’être rendu à la maison, tant j’ai été émerveillé par le savoir-faire malien, par la calme et sereine maîtrise des techniques modernes», a indiqué Ibrahim Boubacar Keïta. Pour lui, cela est un parcours de débutant sûrement, d’industrie naissante mais qui promet beaucoup. Et surtout, une cerise sur le gâteau, le chef de l’État dit avoir vu une unité qui transforme les déchets plastiques en objets utiles et utilitaires.

L’HABILETÉ DES MALIENS- Selon le président de la République, ces genres de projets doivent se multiplier et faire en sorte que notre environnement s’assainisse quotidiennement de la plus belle des façons. Car les déchets au Mali maintenant sont devenus un problème brûlant de santé publique. «J’ai vu donc l’habileté des Maliens, je l’avais déjà constatée lors du Salon de l’artisanat et ici au plan industriel également… C’est cela le Mali de demain, c’est cela le Mali de mes vœux, le Mali que je souhaite et le Mali qui sera», a ajouté le chef de l’État. Ibrahim Boubacar Keïta a dit avoir noté les préoccupations des industriels. Cependant, par rapport au marché sous-régional, il dira que certaines décisions communautaires malheureusement s’imposent à nous bien qu’elles plombent notre industrie nationale naissante par rapport notamment aux pays côtiers.
Le président Keïta a expliqué aux industriels que si l’accent est mis sur l’agriculture, c’est précisément pour que les industriels maliens aient de la matière première. La promotion de l’agriculture malienne, selon lui, permet aujourd’hui d’avoir cela. «Au total, une bonne impression de ce qui est à l’œuvre au Mali et qui doit être encouragé et que nous encouragerons par des mesures structurelles, par des mesures financières, par des accompagnements également dans le domaine du foncier», a-t-il indiqué.

Dieudonné DIAMA

Source: Journal l’Essor-Mali

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Biographie express de quelques artistes

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Fototala ssy :
LE PHOTOGRAPHE PANAFRICANISTE
Né en 1971 en Côte d’Ivoire, Fototala King Massassy est un artiste malien à la production foisonnante. Rappeur, comédien et photographe autodidacte, il est inclassable. D’abord amateur, Fototala King Massassy pratique la photographie depuis 2007. Il en fait une de ses principales activités professionnelles en 2015. Le jeune artiste a déjà exposé à la Biennale de la photographie de Bamako, puis en France. À travers les portraits de ses héros du quotidien, Fototala King Massassy entend bien montrer combien l’Afrique est dynamique, inventive, fertile.


Aujourd’hui, le jeune talent photographie des choses pour célébrer l’Afrique des quatre coins de la planète. Du Vaudou au Brésil ou dans le Massachusetts aux états-Unis, il a assisté à des cérémonies. Comme Bantou, ce peuple noir en Inde qui revendique son africanité non pas seulement par sa couleur de peau mais aussi grâce à la musique et à la danse.
Pour le jeune photographe, l’Afrique c’est aussi ces Mélanésiens, Noirs blonds aux yeux bleus comme si la nature voulait jouer des tours à toutes les sciences, et surtout au commun des mortels qui a la manie de catégoriser l’espèce humaine. «Comme disait ma grand-mère : la terre est petite mais les gens sont grands. Elle disais aussi qu’il n’y a que deux choses qui nous appartiennent ; ce que nous mangeons et ce que nous retenons comme leçon», se souvient Fototala King Massassy.
Dicko Traoré dite
Dickonet : «LA VIDÉO, C’EST MA PASSION»
Son surnom Dickonet n’est autre chose que son prénom Dicko auquel les amis ont ajouté Network, qui désigne l’Internet ou le réseau mondial. C’est à cause de son attachement aux TIC qu’elle est ainsi surnommée. Très jeune, elle s’attache aux nouvelles technologies. Elle fréquente régulièrement les cybers et le e-festival de Bamako.
En 2005 elle remporte un prix à cette grande fête de l’Internet organisée par le ministère de la Communication et des Nouvelles technologies. La même année, elle passe le Bac dans la série Langue et littérature au lycée Saint- Pierre de Kalabancoro.
En 2010, elle passe le concours d’entrée au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako. Puis, à l’occasion de la célébration du Cinquantenaire, l’émission Cybernétic organise un concours, où Dickonet remporte le premier Prix vidéo avec son œuvre intitulée «Ma vision pour le Mali d’aujourd’hui». La même année, elle est nominée au concours «Democracy vidéo challenge aux USA» et au «One minute Africa award» en égypte.
Cette passionnée de la vidéo participe également aux différents ateliers de créations d’images artistiques organisés par les Centre culturels Soleil d’Afrique de Bamako et Kôrè de Ségou. Avec ses œuvres intitulées «Kelenya» et «Re-construction», elle a remporté le premier prix du concours national de vidéastes du Centre Soleil d’Afrique en 2013. Elle était préoccupée par la situation de crise politico-sécuritaire qui menaçait même l’existence de notre pays.
Ensuite, la jeune artiste va s’interesser à la nature en réalisant un documentaire de 16 minutes intitulé «Djiri ladon». Ce film est l’un des trois éléments qui composent son mémoire de fin cycle qu’elle a présenté pour l’obtention du diplôme de master du CAMM-BFK en 2015. La même année, elle expose des photos sur les femmes griottes du Mali au Centre culturel français. Elle est lauréate la même année de l’Université d’été de la prestigieuse école française des métiers de l’image et du son : «La FEMIS».
Dickonet  compter tourner bientôt un film de fiction de 26 minutes dont le titre provisoire est «Mouna Né», pourquoi toujours mo ? Le thème de ce projet est la violence faite aux filles. Un scénario qu’elle peaufine depuis près de 3 ans, en marge de ses autres créations.
Moustaph Diallo : LE SPÉCIALISTE DE DOCUMENTAIRES-FICTIONS
Réalisateur, producteur malien, Moustaph Diallo débute son apprentissage aux métiers de l’image auprès d’un vieux photographe nigérian immigré en Côte d’Ivoire qui l’initie à la prise de vue et au lavage des pellicules 6/6. Dès son plus jeune âge, il s’amusait à créer des projections d’ombre chinoise avec ses jeunes frères pour faire ses mises en scène cinématographiques.
Amoureux du septième art, et n’ayant pas les moyens nécessaires pour suivre des études dans ce domaine, Moustaph Diallo commence alors des stages d’apprentissage auprès de cinéastes confirmés africains et européens. Aujourd’hui promoteur de Manica Film Sarl, il réalise des documentaires-fictions sur les problèmes socio-économiques qui touchent les populations africaines. Il a également travaillé pour des chaînes de télé européennes.
Moustaph Diallo a réalisé en 2017 «Djanjo», un documentaire de 52 minutes relatant l’histoire de la musique moderne malienne des années 1960. En 2012, il a réalisé «Les Derniers Tirailleurs», un documentaire historique de 26 minutes dans lequel, il a rendu hommage à ces anciens qui ont été jusqu’au sacrifice suprême pour défendre la France pendant les différentes guerres. Il a ainsi reçu le Prix UEMOA du film documentaire au Festival CLAP, en Côte d’Ivoire, en 2011.
Moustaph Diallo a réalisé en 2008 Djiko «Affaire d’eau », un documentaire de 7 minutes sur la crise d’eau dans les villages au Mali, primé au Festival international de Vidéo, Nyamina Mali, puis en 2009 «Benkan Fanga», un documentaire-fiction court métrage de 3 minutes sur la symbolique de la paix 1st Prize Democracy video challenge.
Amsatou Diallo : FONDATRICE DE L’ASSOCIATION DES FEMMES
PHOTOGRAPHES DU MALI
Née en 1982 à Ségou, Amsatou Diallo est photographe, détentrice d’un master en action artistique et culturelle du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako. C’est lors de la Rencontre africaine de la photographie de Bamako en 2005, qu’elle a su qu’être photographe était un métier. C’est ce qui l’a emmenée à faire une formation d’un an en argentique au Centre de formation en photographie de Bamako en 2006.
Amsatou Diallo a continué son apprentissage auprès des photographes à travers des nombreux ateliers et formation à la fondation AIAC en Espagne en 2009, à MC2a Bordeaux en 2012, à l’Association un autre regard à Bruxelles en 2012 et en 2015, à Eyes on Main Street Residency Program 2018 à Wilson au nort de la Carolina aux USA, au Bénin, Burkina, Ghana, Niger, Nigeria, Togo et Sénégal. Elle est la fondatrice de l’association des femmes photographes du Mali en 2007 et la présidente jusqu’en 2017. Amsatou travaille sur le quotidien de la femme depuis ses débuts jusqu’aujourd’hui et sur l’actualité. Son travail a été présenté lors de nombreuses expositions individuelles et collectives depuis 2007.
Amsatou Diallo a réalisé une œuvre intitulée :«Scènes de vie». «Elle est le rapport de la réaction entre ma culture et les autres cultures. J’ai capturé avec mon appareil photo les maisons historiques de la ville de Wilson à Carolina du nord aux états-Unis. J’ai utilisé ces phophographies comme fond. Ensuite, je monte les images du quotidien africain en plus des images de la documentation récupérées sur Internet, des vidéos, des photos des stars, des icônes et la récupération des vieilles photos comme celles de Malick Sidibé», explique l’artiste.
«Scènes de vie» dégage les richesses de plusieurs cultures de différents continents. Chaque pièce est unique et tirée une seule fois. «Chaque pièce représente mon travail artistique. Mon empreinte photographique doit servir la société, être utile. Pour celui qui produit comme pour celui qui regarde. Elle doit amener le débat, susciter l’attention et rassembler», détaille la jeune photographe.
Hamdia Traoré :
LE PORTRAITISTE
Hamdia Traoré est né le 31 décembre 1992 à Djenné dans la région de Mopti. C’est un photographe portraitiste, un homme de traditions qui aime s’y inscrire. C’est d’ailleurs de sa ville, Djenné, que son travail nous parle. Ville jumelle de Tombouctou, Djenné est un carrefour intellectuel et religieux important dans la région depuis des décennies.
Après avoir étudié la comptabilité au Centre de formation professionnel Vitre-Djenné, Hamdia Traoré  a commencé la photographie en 2004 avec un cousin photographe dans un studio à Djenné. Depuis, sa passion n’a cessé de croitre. De 2012 à 2016, il a suivi une formation en photographie numérique à l’Espace Photo Partage à Bamako, avec Emmanuel Daou, Patrick Ertel et Yacouba Sangaré comme professeurs, une école de formation professionnelle dédiée à la photographie créée en 2004 par les trois compères.
Le jeune photographe a enrichi sa formation d’un diplôme de conservation de la photographie, lors d’un atelier organisé par le Centre de formation en photographie (CFP) à Bamako. L’atelier était animé par Mme Q.S. SHOEMAKER, conservatrice de photographie aux Etats-Unis.
En 2016, Hamdia Traoré  a participé à une formation en photographie de reportage, organisé par la coopération Suisse au Mali, Samuel Sidibé du Musée national du Mali et Igo Diarra de la galerie Médina. Le formateur était le talentueux photographe suisse, Dominic Nahr.
En regardant ses oeuvres, on peut se rendre compte que Hamdia prend en photographie le temps et des destins. D’abord celui de sa ville mais aussi de ceux qui la font vivre.
L’aventure de la série de photos intitulée “Des marabouts de Djenné” a été réalisée par Hamdia à Djenné entre 2017 et 2018. Cette série met en valeur, à travers des portraits, des savants et des maîtres religieux musulmans qui jouent un rôle important dans cette ville, centre majeur du commerce et de l’érudition depuis des siècles. Djenné est une ville dont le centre est entièrement construit en banco. Depuis 1988, elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Source: Journal l’Essor-Mali

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Processus de réforme du secteur de la sécurité : La plateforme échange action œuvre pour l’implication de la société civile

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La Plateforme échange action (PEA), avec l’accompagnement technique et financier du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF), organise du 28 au 29 novembre dans un hôtel de Bamako, le Salon des organisations de la société civile (OSC) et des Forces de sécurité intérieure (FSI) sur la «Sécurité».

L’ouverture de la rencontre était présidée hier par le coordinateur résident de la DCAF, Christian Kodia, en présence du secrétaire permanent de PEA, Abdoul Kola Bocoum. L’événement a également vu la participation du représentant des Organisations de la société civile, Modibo Kampo.
Ce salon s’inscrit dans une dynamique de décloisonnement et de déconstruction des représentations et stéréotypes autour du secteur de la sécurité. Il vise, entre autres, à soutenir le processus de la réforme du secteur de la sécurité, informer et communiquer sur le rôle des FSI maliennes et partager les mandats des forces régionales et internationales avec les citoyens.

En outre, la rencontre prend en compte le cadre normatif de l’amélioration des liens de collaboration entre les forces de sécurité et la population en vue d’une synergie d’action entre les acteurs du secteur de la sécurité.
Dons sons discours d’ouverture, le coordinateur résident de DCAF a indiqué que la gouvernance du secteur de la sécurité, plus particulièrement la réforme du secteur de la sécurité, nécessite l’implication de plusieurs acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux, avec l’appui de l’assistance internationale et parfois sous régionale. Devant autant d’acteurs, comment assurer une cohérence des actions et obtenir la nécessaire collaboration des populations ?, s’est interrogé Christian Kodia, avant d’expliquer que c’est pour répondre à cette question que la DCAF, à travers le financement du Royaume des Pays-Bas, appuie la Plateforme échange action, pour l’organisation de ce salon.
Plus que jamais, la sécurité dans sa définition classique doit être reconsidérée pour évoluer vers le concept de sécurité humaine qui place le citoyen dans la position d’acteur et de bénéficiaire des services de sécurité, en un mot d’acteur du développement durable, a déclaré le coordinateur résident de la DCAF. «Sans sécurité, il n’y a pas de paix et s’il n’y a pas de paix, il n’y a donc pas de développement. C’est pour cela que nous devons tous conjuguer nos efforts dans un cadre commun, avec une meilleure compréhension des rôles de chaque acteur», a invité Christian Kodia.

Le secrétaire permanent de la PEA, après avoir égrené un chapelet d’initiatives développées par les autorités gouvernementales dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité, a rappelé que la structure qu’il dirige a été créée à la suite d’un atelier tenu le 1er septembre 2015, regroupant certaines organisations de la société civile et des partenaires internationaux (EUCAP-Sahel, Minusma, DCAF, etc). Ce, en vue d’une collaboration mutuelle entre les forces de défense et de sécurité et la population.
Selon Abdoul Kola Bocoum, l’objectif final à atteindre est le bien de la population à travers des échanges et actions tripartites en vue d’une stabilité du pays.
«Dans une telle dynamique, la PEA devra être perçue et considérée comme un instrument à la portée des citoyens et des forces de sécurité intérieure, qui contribue au travers l’engagement et l’effort de ses membres à co-construire des stratégies d’actions coopératives et/ou complémentaires/conjointes, au processus de réforme du secteur de la sécurité afin de le rendre plus efficace et efficient», a souhaité le secrétaire permanent de la PEA.

Aboubacar TRAORÉ

Source: Journal l’Essor-Mali

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Forces armées du Mali : La population de Koulikoro apporte son soutien

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Le soutien aux forces armées maliennes a exceptionnellement mobilisé hier matin les populations de la Commune urbaine de Koulikoro. Elles ont marché de la gare routière au gouvernorat de la Région de Koulikoro. Cette marche a regroupé l’ensemble des forces vives, les associations de jeunes et de femmes, les associations socio professionnelles, les syndicats, entre autres. Les rangs grossissaient au fur et à mesure que les marcheurs s’approchaient du gouvernorat. On pouvait lire sur les pancartes et les banderoles que brandissaient les marcheurs, des slogans comme «Soutien aux FAMa», «des matériels performants pour les Famas», «les Famas à Kidal», «Les chasseurs soutiennent les Famas», «la souveraineté du Mali n’est pas négociable», entre autres. Au gouvernorat, ils ont été reçus par le chef de l’exécutif régional, le général Débérékoua Souara entouré par son cabinet.

Après avoir chanté l’hymne national du Mali en chœur et observé une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes de cette guerre asymétrique, le porte parole des marcheurs Dr Mamoutou Traoré a invité les populations à ne pas se tromper en sachant distinguer nos amis de nos ennemis, malgré, la situation difficile que nous vivons. «Pour sauver le pays, donnons-nous la main afin d’accompagner le gouvernement et travaillons dans le sens d’un réarmement moral de nos forces armées», a conseillé Dr Traoré. Il a également rendu un vibrant hommage à l’ensemble des soldats tombés sur le front et particulièrement les treize soldats français morts, le 25 novembre dernier, pour le Mali et le Sahel. En prenant la parole, le gouverneur de la région le général Débérékoua Souara a chaleureusement salué cette belle initiative citoyenne des populations de la commune. «Vous venez de démontrer que c’est ensemble que nous vaincrons et je vous exhorte dans cette dynamique et mon soutien ne fera jamais défaut», a-t-il déclaré avant d’assurer les marcheurs que leur message sera transmis avec diligence. La marche qui était bien encadrée par les forces de sécurité s’est déroulée dans le calme et n’a enregistré aucun incident.

Amadou MAÏGA
Amap-Koulikoro

Source: Journal l’Essor-Mali

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Uemoa : Le cadre de concertation sur l’emploi se loge de neuf

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Le secrétariat permanent du Cadre de concertation des ministres en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) s’est installé dans son nouveau siège sis à la Cité du Niger à Bamako.
Le joyau architectural construit à un seul niveau (R+1), mis à disposition par le gouvernement du Mali, a été inauguré hier par le Premier ministre. Dr Boubou Cissé a coupé le ruban symbolique d’inauguration, mettant ainsi les locaux à la disposition des occupants. C’était à la faveur d’une cérémonie organisée à cet effet par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.


La participation du chef du gouvernement à cette cérémonie sobre à laquelle on notait la présence de plusieurs ministres, traduit l’intérêt que le Mali accorde à l’intégration sous-régionale en général et aux questions d’emploi et de formation professionnelle des jeunes en particulier.
Un engagement matérialisé par le choix libre du président de la République de dédier son second mandat à la jeunesse. Une jeunesse malienne en quête de repère et qui est sans doute la plus concernée par le chômage dû en grande partie à l’inadéquation formation/emploi. Problème à la limite chronique pouvant être résolu en leur offrant la possibilité de bénéficier de formations adaptées au besoin réel du marché de l’emploi.

«Cet honneur fait au Mali d’abriter ce siège est, a affirmé le chef de l’exécutif national, un indicateur des efforts consentis par notre pays depuis le lancement de ce cadre en avril 2010 et de l’intérêt que porte le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, à la question de la jeunesse de façon générale et des questions de débouchés pour cette jeunesse dans notre pays et dans l’espace communautaire».
À cet effet, l’inauguration de ce bâtiment, comprenant des bureaux, une salle de formation et une autre de conférence d’une capacité de 25 personnes, offrira un cadre de travail adéquat au secrétariat permanent pour lui permettre d’être beaucoup plus efficace et efficient dans sa mission de promotion de l’emploi et de la formation professionnelle dans notre espace communautaire, a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances, interviewé par la presse à la fin de la visite guidée des lieux.
En la matière, la mission du secrétariat permanent, structure administrative de coordination du Cadre de concertation, est «d’appuyer et d’assurer le suivi de l’opérationnalisation des décisions et recommandations de la Conférence des ministres», a rappelé le secrétaire permanent, le Béninois Didier Maixent Djeigo.
Pour lui, le Cadre se doit donc d’être une institution à même d’accompagner les États dans la mise en œuvre de leur politique sectorielle de l’emploi et de la formation professionnelle. Il a aussi le devoir d’offrir un espace sous régional d’échanges et de collaboration et de mutualisation des ressources humaines, techniques et financière, a-t-il souligné.
À ce propos, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, vice-président dudit Cadre, a rappelé la contribution de son organisation à l’élaboration d’une ingénierie de formation dans 16 métiers porteurs au profit des États membres, la mis en place d’une plateforme des ressources et outils de la formation professionnelle. Me Jean-Claude Sidibé a aussi mentionné la participation du Cadre à la promotion et l’autonomisation des observatoires de l’emploi et de la formation professionnelle, l’élaboration d’indicateur en la matière, et de l’état des lieux pour la mise en place d’un fonds sous régional pour l’emploi des jeunes. S’y ajoute la création du Programme d’appui à l’insertion professionnelle des jeunes en vue de lutter contre l’insécurité et les migrations professionnelles dans l’espace Uemoa, a ajouté le président en exercice du Cadre de concertation des ministres en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle de l’espace Uemoa.
Mahougnon Kakpo ajoutera qu’en dépit de ces efforts visant à adapter la formation reçue par les femmes et jeunes au besoin réel du marché du travail, les programmes nationaux respectifs doivent être ajustés au contexte de chaque pays.
Toute chose qui justifie la tenue, en marge de cette cérémonie d’inauguration, d’une session extraordinaire de la Conférence des ministres en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a assuré le ministre béninois des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle. Cet organe procédera, à cet effet, à la relecture des statuts et règlements intérieurs du Cadre de concertation, à l’examen et à l’adoption du bilan financier 2019 et du budget 2020 du Secrétariat permanent.

Cheick M. TRAORÉ

Source: Journal l’Essor-Mali

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Le saviez-vous ? Aldiouma Togo, fondateur de l’union dogon-peulh

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Aldiouma Togo est né en 1912 à Kanybonson dans le Cercle de Bankass. Ce Dogon bon teint fut l’un des membres fondateurs de l’Union soudanaise-RDA, d’après l’ouvrage «Bamako Guide», édition 2010. Avec les camarades Modibo Keïta, Mamadou Madeira Keïta, Mamadou El Béchir Gologo, Seydou Badian Kouyaté, il contribua beaucoup au succès de l’US-RDA qui emmena le Mali à l’indépendance le 22 septembre 1960.


Cadre du parti à la «Charrue», Aldiouma Togo habitait Ouolofobougou-Bolibana. Il fut conseiller municipal, député à l’Assemblée nationale où il siégeait au sein de la commission de l’enseignement supérieur et relations culturelles. Élu le 31 mars 1959, son mandat de député prendra fin le 16 mars 1961.
Sénateur de la communauté franco-africaine, Aldiouma Togo fut à l’origine de la création de l’Union Dogon-Peulh, une organisation qui a beaucoup œuvré à la consolidation de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble au sein des deux communautés dans la Région de Mopti.
Aldiouma Togo décéda en 1964, laissant le souvenir d’un grand patriote et d’un militant de première heure de l’US-RDA. Au quartier Ouolofobougou-Bolibana en Commune III du district de Bamako, une voie de 629 mètres porte son nom. Elle débute au Boulevard de l’indépendance et finit à la rue 461 de Ouolofobougou-Bolibana.
Madiba KEITA

Source: Journal l’Essor-Mali

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Agence malienne d’assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Des ambitions clairement affichées

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L’Agence malienne d’assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (AMAQ-SUP) a été créée conformément à la loi n° 2018-034 du 27 juin 2018. Elle a pour mission de contribuer à assurer la qualité du système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des institutions et filières de formation. L’opérationnalisation de cette structure est le fruit de la volonté du gouvernement, conscient de l’enjeu des mutations en cours dans le sous-secteur stratégique et concurrentiel de l’enseignement supérieur.


La jeune structure a tenu, hier, dans les locaux du département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la session inaugurale de son conseil d’administration. La réunion était dirigée par le secrétaire général dudit département, Pr Drissa Diallo, en présence du directeur exécutif de L’AMAQ-SUP, Dr Abdel Kader Keïta, et de la quasi totalité des administrateurs. Les administrateurs ont examiné et amendé les différents documents soumis à leur approbation. En termes clairs, ils ont versé leurs avis sur le règlement intérieur et le cadre organique de la nouvelle agence, son plan d’actions 2020-2022 et le projet de budget 2020.
Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a salué l’initiative de son département pour la mise en route de l’AMAQ-SUP et l’institution dans notre pays de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur. Pour Drissa Diallo, deux défis sont liés à la mission fondamentale de cette nouvelle agence à savoir : l’optimisation et la pérennisation du fonctionnement de l’agence avec du personnel compétent, et l’amélioration au quotidien du service rendu aux bénéficiaires du dispositif d’assurance qualité à mettre en place dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Il a aussi indiqué que l’AMAQ-SUP doit mener une réflexion stratégique sur la conduite du changement et mettre en œuvre un management destiné à accompagner l’ensemble des parties prenantes de façon à anticiper et à vaincre les résistances au changement.
Le secrétaire général a également souligné que les activités programmées, en 2020-2022 par la direction exécutive de l’agence, sont inscrites dans un projet qui s’articule autour de 4 axes stratégiques.
La toute nouvelle structure entend, à travers l’axe 1 de ce programme, assurer un fonctionnement interne efficient en son sein. Le deuxième axe permettra de garantir un démarrage effectif de ses activités. L’axe stratégique 3 vise à rendre l’agence incontournable et légitime pour la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Quant au quatrième axe, il consiste à positionner l’AMAQ-SUP à l’échelle continentale voire internationale. Le directeur exécutif de la structure a fait savoir que son équipe se bat pour réunir les moyens nécessaires et atteindre les objectifs assignés. «En 2020, nous comptons vraiment opérationnaliser l’agence», a-t-il assuré.

Mohamed D.
DIAWARA

Source: Journal l’Essor-Mali

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Sahel : Emmanuel Macron veut repenser Barkhane, avec plus d’Européens à ses côtés

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Le président Emmanuel Macron a annoncé jeudi vouloir réexaminer la stratégie des forces antijihadistes françaises au Sahel et appelé les Européens à s’engager plus à leur côté.

« Le contexte que nous sommes en train de vivre au Sahel nous conduit aujourd’hui à regarder toutes les options stratégiques », a lancé le chef de l’État français à l’issue d’un entretien avec le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.
Emmanuel Macron avait déjà annoncé le 12 novembre que des décisions seraient prises « dans les prochaines semaines » pour améliorer la lutte antijihadiste dans cette région en proie à une spirale de violences jihadistes et intercommunautaires.

« Dans les prochaines semaines, un travail en profondeur sera demandé au gouvernement et à nos armées pour regarder les modalités de nos interventions », a déclaré le chef de l’État. « Toutes les options sont ouvertes », a-t-il martelé sans plus de précisions.

JA

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Commission tripartite Mali-UNHCR-Niger : À pied d’œuvre pour une gestion efficiente des déplacés

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La commission tripartite Mali-UNHCR-Niger s’est réunie, hier, dans un hôtel de la place pour échanger et définir des actions pour le rapatriement volontaire des refugiés maliens vivant au Niger. Cette réunion, 13è réunion du genre, entre dans le cadre du dialogue régional de protection et de recherche des solutions pour le déplacement forcé dans le Sahel.


La rencontre était présidée par le secrétaire général du ministère de la Solidarité et de Lutte contre la Pauvreté, Salifou Maïga, en présence de son homologue du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses du Niger et président de la commission nationale d’éligibilité au statut des refugiés (CNE) dans son pays, Idder Amadou, et la représentante du Haut commissariat des Nations unies pour les refugiés (UNHCR), Mme Angèle Djohossou. Au cours de la rencontre, les participants ont élaboré un plan de travail actualisé.
La représentante de la UNHCR a souligné que le rapatriement est l’une des solutions, les plus appropriées, dans les situations de déplacements forcés à travers le monde. Selon elle, c’est un processus dont la mise en œuvre repose sur plusieurs principes à savoir : la volonté de retourner, la sécurité et la dignité qui engagent aussi bien les candidats au retour, les pays d’asile, les pays d’origine, le HCR, les autres organisations humanitaires.

Elle a salué l’engagement du gouvernement pour ses efforts de consolidation de la paix et de sécurisation, de réconciliation nationale et d’amélioration des conditions d’accès à la justice.
Mme Angèle Djohossou a rappelé les efforts accomplis par le Mali pour la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures administratives et sociales ainsi que la réhabilitation en cours de 34 sites pour améliorer les conditions d’accueil des rapatriés dans 20 communes prioritaires. Elle a aussi reconnu que le gouvernement s’efforce à partager régulièrement avec les pays d’asile les informations sécuritaires et humanitaires dans les zones de retour des réfugiés afin qu’ils prennent des décisions éclairées. Pour Idder Amadou, la session a persmis de passer en revue la situation de nos refugiés vivant au Niger et d’atteindre les objectifs que nos deux pays et le HCR se sont fixés. Il a indiqué qu’à la date du 31 octobre dernier, 57.274 réfugiés maliens vivaient sur le sol nigérien.

Pour faire face à ce phénomène, son pays a décrété, en mars 2017 et cette année l’état d’urgence dans plusieurs départements de Tillabéri et Tahoua. Le peuple nigérien œuvrera sans relâche à rendre agréable le séjour des réfugiés maliens quelle que soit la durée, a-t-il relevé.
« Cette situation de crise est au cœur des politiques publiques au Mali », a déclaré Salifou Maïga en faisant référence au programme d’urgence pour la relance du développement du Nord (PURD), au Plan de sécurisation intégré des régions du Centre (PSIRC) et la Stratégie spécifique de développement des régions du Nord. Il a souligné que ces programmes et projets s’inscrivent dans le cadre de la recherche de solutions définitives par les autorités de concert avec les partenaires, et complètent les autres outils tels que les accords tripartites et l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il a également assuré que le gouvernement est déterminé à mettre en œuvre tous les accords pour sortir de la crise et soulager la population. Le secrétaire général a exhorté les experts de la Commission à faire en sorte que leurs analyses et propositions intègrent les acquis des précédentes éditions et permettent d’asseoir un retour organisé et volontaire des refugiés.

Fatoumata NAPHO

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Accroissement des revenus des petits producteurs : La fondation SYNGENTA s’investit

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La Fondation Syngenta pour une agriculture durable (FSAD) est une organisation à but non lucratif basée en Suisse. Le Mali est le premier pays avec lequel la FSAD s’est engagée en 1981. Elle vise à accroître les revenus des petits agriculteurs dans les pays en développement à travers l’innovation et l’intégration aux chaînes de valeurs agroalimentaires et met de plus en plus un accent sur l’emploi des jeunes. Pendant les 25 premières années de sa présence au Mali, la FSAD a appuyé la recherche agricole en général et la station de recherche agronomique de Cinzana en particulier.

En 2006, la FSAD a initié le Projet de renforcement des capacités pour une agriculture durable (PRECAD). Ce projet a travaillé sur les chaînes de valeur céréales, sésame, semences, lait et sur les petites caisses de crédit avec plus de 3.000 femmes. En Afrique de l’Ouest, l’accent est mis sur 2 programmes : Semences (Seeds2B) et Services agricoles (Agriservices : mécanisation et production maraîchère). Ces programmes ont permis à la FSAD d’obtenir des résultats satisfaisants en 2018. Ces résultats sont, entre autres, la création de plus de 60 emplois temporaires et permanents, plus de 1.286 hectares ont été couverts par les différents services des centres d’exploitation de machines agricoles (CEMA), 363 personnes ont bénéficié directement des conseils agricoles à travers l’outil RiceAdvice et le profit net issu de l’exploitation des machines en 2018 oscillait entre 900.000 Fcfa et 3.500.000 Fcfa par centre.

Dans le cadre du programme « services agricoles ou Agriservices » (mécanisation et production maraîchère) la Fondation Syngenta, le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) et AfricaRice ont initié le projet pour la promotion de l’emploi des jeunes dans les filières riz en Afrique de l’Ouest (PEJERIZ). Une mission de supervision des activités du PEJERIZ a été conduite par Vincent Fautrel, Coordinateur senior du programme de développement des filières agricoles du CTA. Elle a visité les réalisations du projet lundi dernier à Sélingué. Vincent Fautrel était accompagné du directeur de la FSAD-Mali, Dr Salif Kanté, du responsable du programme Agriservices, Samuel Guindo. Il faut noter que le programme « Agriservices », un projet de la FSAD-Mali, facilite l’accès des coopératives et GIE de jeunes aux équipements agricoles pour accroître les revenus des petits agriculteurs. Au cours de cette visite, la délégation a échangé et discuté avec les bénéficiaires du CEMA. La première étape a concerné la coopérative Yiriwaso de Linketou où, les bénéficiaires ont évoqué les avantages du programme, mais aussi les contraintes liées à son exécution. Selon le président de la coopérative, Boubacar Doumbia, le programme a été d’un grand soutien aux producteurs de Sélingué et environnant. « Grâce aux équipements (un tracteur, une batteuse de maïs et une batteuse de riz) acquis grâce au projet PEJERIZ, le rendement de la contre saison a été bon.

Des producteurs ont vu leur productivité accroître depuis la mise en œuvre du projet», a témoigné le président de la coopérative Yiriwaso. Boubacar Doumbia a affirmé que la batteuse de maïs a permis de donner 105 sacs de maïs en octobre dernier et 416 sacs en novembre à la coopérative comme frais de battage. Concernant les difficultés, le président a évoqué le manque de planification des activités de battage, l’entretien et la réparation des machines. Dans le cadre du même projet, la Fondation Syngenta a mis en place des agents de prestation de services (APS) qui fournissent des conseils agricoles à travers l’outil RiceAdvice aux producteurs pour augmenter leur rendement.
La délégation s’est ensuite rendue au Centre rural de prestation de services agricoles (CRP) Siguida Yiriwaton. Les échanges ont permis aux responsables de la FSAD-Mali et ses partenaires de s’enquérir des résultats réalisés par des jeunes entrepreneurs agricoles. Ces derniers ont remercié la Fondation Syngenta pour les équipements et les formations qui leurs ont permis d’atteindre ces résultats.
Vincent Fautrel a recommandé « aux jeunes de rendre les CEMA profitables, pérenniser les actions et inscrire les activités dans le long terme ». Le directeur de la FSAD-Mali, Dr Salif Kanté a aussi rassuré les bénéficiaires du programme de la disponibilité de la Fondation Syngenta à œuvrer pour l’amélioration de la productivité des agriculteurs et la création d’emplois pour les jeunes.
Anne-Marie KEÏTA

Source: Journal l’Essor-Mali

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Le Député Moussa Diarra nous l’a confirmé hier ” Le Consulat de France a bien refusé de renouveler mon visa “

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Après l’expiration de son visa Schengen, l’honorable Moussa Diarra, député élu en Commune IV du district de Bamako sous les couleurs du Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti au pouvoir, a été surpris par le refus du Consulat de France au Mali de renouveler ledit visa.

 

Interrogé sur le point de savoir si ce refus a un lien avec sa lettre adressée au président français, Emmanuel Macron, il a répondu n’en rien savoir puisque le refus n’a pas été motivé.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source: l’Indépendant

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Organisation de la coopération islamique : La sécurité alimentaire durable au menu des échanges

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Présent à cette rencontre, le Commissaire à la sécurité alimentaire, Kassoum Denon, a exposé la situation alimentaire du Mali et du Sahel, tout en lançant un appel aux partenaires à relever les multiples défis.

La 35è session ministérielle du Comité permanent pour la coopération économique et commerciale de l’Organisation de la coopération islamique (CPCEC-OCI) s’est ouverte hier à Istanbul en Turquie. Cette importante rencontre, qui regroupe autour de l’OCI et ses organismes spécialisés, les ministres en charge de la sécurité alimentaire des pays membres de l’OCI à travers le monde, vise à faire l’état des lieux de la sécurité alimentaire au sein de la Oumma islamique, de développer des solutions adaptées aux différents pays ou régions, mais, surtout d’engager les organismes spécialisés de l’OCI à apporter les solutions idoines aux pays durement frappés par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Notre pays est représenté à cette rencontre par le Commissaire à la sécurité alimentaire, Kassoum Denon. Le thème de cette présente session : «Promouvoir des systèmes de nourriture durable dans le monde islamique afin d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de nos populations» est assez révélateur des challenges de notre pays en matière de sécurité alimentaire.
La cérémonie d’ouverture de la rencontre était présidée par le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan qui assure également la présidence du COMCEC. C’était en présence du secrétaire général de l’OCI, Dr Youssef A. Al-Othaimeen de l’Arabie Saoudite ainsi que du président de la Banque islamique de développement (BID), Dr Bandar M. H. Hajjar.

LA NÉCESSITÉ D’INVERSER LA TENDANCE. S’exprimant à l’ouverture de la session, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a souligné la nécessité pour le monde islamique d’avoir confiance en soi et en ses capacités, mais, surtout de se soutenir. Les pays islamiques représentent 24% de la population mondiale, pourtant ils ne représentent que 9,7% du commerce international. Il a rappelé également que 80% des pays en crise sécuritaire ou alimentaire à travers le monde sont des pays musulmans, d’où la nécessité d’inverser cette tendance. Tour à tour, le secrétaire général de l’OCI, Dr Youssef A. Al-Othaimeen et le président de la BID, Dr Bandar M. H. Hajjar ont rappelé l’engagement de l’OCI et de son bras financier à accompagner les pays de la Oumma islamique dans leurs chantiers de développement et aussi de stabilisation. Le président de la BID a expliqué les facilités que l’institution financière ne cesse de développer pour permettre aux pays d’accéder à des financements innovants et adéquats à leurs besoins. Ainsi, la BID et les institutions spécialisés de l’OCI ont réaffirmé leurs engagements d’accompagner les projets et programmes en matière de sécurité alimentaire des pays membres. La session a surtout été marquée par les déclarations des régions sur la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ainsi du Moyen-Orient, en Asie du Sud Est en passant par les pays du Golfe persique, de l’Afrique du Nord jusqu’en Afrique subsaharienne, l’insécurité alimentaire est réelle dans la plupart des pays membres de la Oumma, cela par le fait de crises multiformes, des guerres, mais aussi des sécheresses et des effets du changement climatique.
La participation de notre pays à cette importante rencontre a été une occasion inédite pour le Commissaire à la sécurité alimentaire, Kassoum Denon, de dépeindre la situation alimentaire de notre pays et du Sahel. « Pays enclavé, le Mali connait depuis des décennies des sécheresses récurrentes qui contrarient dramatiquement ses efforts visant à assurer sa sécurité alimentaire et nutritionnelle sur toute l’étendue de son territoire. Les saisons agricoles sont contrariées par une sécheresse fréquente le long de la bande sahélienne, les rares zones de cultures sont envahies par des criquets pèlerins et autres déprédateurs de cultures, entrainant ainsi des crises alimentaires et nutritionnelles répétées sur certaines parties du pays. Pire, l’invasion terroriste qui sévit dans certaines régions de notre pays a fortement exposé nos compatriotes à une vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle sans précédent, particulièrement les femmes et les enfants », a-t-il développé.
Kassoum Denon rappellera que face à cette situation singulière, le gouvernement à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire a engagé un vaste programme de distribution alimentaire gratuite sur toute l’étendue du territoire. Cependant, malgré cette mobilisation exceptionnelle de l’État et de ses partenaires, les difficultés alimentaires dans certaines zones notamment les régions du Centre et du Nord restent constantes et au sortir de cet hivernage, la menace d’insécurité alimentaire plane sur plus de 5 millions de personnes, dont celles assujetties à la menace terroriste.

LE CRI DU CŒUR DU MALI ET DU SAHEL. Cependant, exergue-t-il, au-delà de ce constat et des solutions d’urgence, notre pays s’est engagé a élaborer une Politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PolNSAN), conformément à la vision du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. « Cette politique constitue sans doute une voie novatrice permettant au Mali de s’attaquer véritablement aux causes structurelles des problèmes alimentaires et nutritionnels des Maliens. Tous les Maliens, pensons-nous, doivent être en mesure d’accéder à la nourriture en quantité suffisante et en qualité pour répondre à leurs besoins nutritionnels et ainsi préserver leur ration sur une base quotidienne et dans la dignité. Pour cela, nous nous sommes engagés à bâtir la résilience de nos concitoyens les plus vulnérables à l’insécurité alimentaire. L’ambition de cette politique est qu’à terme dans notre pays, plus jamais de sécheresse ne soit synonyme de famine », a indiqué Kassoum Denon, ajoutant que le financement de cette politique constitue un énorme challenge et l’un des chantiers majeurs pour l’année 2020 au cours de laquelle le gouvernment envisage d’organiser la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement de la mise en œuvre de cette politique.
Le commissaire à la sécurité alimentaire a ainsi saissit l’occasion pour solliciter en ces moments difficiles, l’appui et l’accompagnement de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), de ses institutions spécialisées ainsi que des pays de la Oumma islamique pour la mobilisation des financements nécessaires à la réalisation des actions de cette politique .
Lançant un cri du cœur pour le Sahel, il dira que chaque jour, des hommes, des femmes, des enfants, des familles se voient contraints de quitter leurs milieux de vie, leurs familles, leurs proches, face à ces crises multiples et violentes qu’ils subissent de plein fouet.
Kassoum Denon a remercié la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) qui appuie le dispositif national de sécurité alimentaire du Mali à travers l’OPAM pour l’achat de riz et de l’aliment bétail. Il a également rendu un hommage mérité à tous les partenaires de notre dispositif national de sécurité alimentaire, mais, aussi à tous les pays amis qui ne cessent d’accompagner le Mali à travers des appuis multiformes.

Correspondance particulière
Doussou DJIRÉ

Source: Journal l’Essor-Mali

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Médias et crise : Un atelier bien à propos à Ségou

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Le Cadre politique de gestion de la crise en partenariat avec la Minusma a organisé à l’intention des journalistes en général, et des hommes et femmes de radios de proximité en particulier, ainsi que des communicateurs traditionnels de la Région de Ségou, un atelier de formation sur la stratégie globale de stabilisation des Régions de Mopti et Ségou.

Les travaux de trois jours ont été clôturés ce mercredi par le gouverneur de Ségou Biramou Sissoko. C’était en présence du secrétaire permanent du cadre politique de gestion de la crise du centre, l’ambassadeur Boubacar Gaoussou Diarra. Ont pris part également à ladite cérémonie, les autorités administratives et politiques de Ségou ainsi que les représentants de la Minusma à travers la division des affaires politiques. Le Cadre politique de gestion de la crise au centre, s’il faut le rappeler, est une approche globale de la gestion de la crise. Il s’agit de combiner les différentes approches, à savoir sécuritaires, militaires et politiques. Sont aussi pris en compte dans les aspects politiques : la cohésion sociale, la réconciliation, l’humanitaire et le développement. Il s’agissait à travers cette rencontre de renforcer les capacités des journalistes, animateurs de radios de proximité et communicateurs traditionnels pour une meilleure gestion de l’information sur la stratégie du Cadre politique de gestion de la crise au Centre. L’atelier a permis aussi une meilleure appropriation des actions basées sur la stratégie en matière de gouvernance, sécurité, relèvement rapide et développement. Les participants ont rappelé les règles d’éthique et de déontologie du métier qui sont plus que d’actualité en cette période de crise que traverse notre pays.

Pour le secrétaire permanent du cadre politique de gestion de la crise du centre, la rencontre a informé sur les missions de sa structure et la stratégie de stabilisation du centre. Les participants ont aussi travaillé sur la formule de sensibilisation de citoyen sur la crise. Il s’agit de faire en sorte, explique Boubacar Gaoussou Diarra, que les hommes des médias soient le relais du gouvernement sur les voies de sortie de la crise auprès des citoyens.
Cependant, il est conscient de la fonction des médias qui est d’informer le public et relater les évènements d’actualité. « En temps de crise la fonction du média devient complexe, car, on fait face à l’urgence, à la montée des pressions, du coup, il devient difficile de séparer le principal de l’accessoire », a indiqué M. Diarra.
C’est pourquoi, soutient-il, il est important pour sa structure d’avoir les médias et communicateurs avec eux afin d’assurer le succès des stratégies préconisées. Il dit attendre des médias un rôle d’apaisement, de sensibilisation et d’information. Cela afin de contribuer à renforcer la cohésion sociale, la réconciliation nationale et le vivre ensemble, de prôner et cultiver la paix et le pardon dans l’esprit et les attitudes des populations. Il a invité les participants à dire non aux messages de haine et de révolte. « Invitez plutôt, dans vos différentes émissions, les populations à la paix, à la concorde, au vivre ensemble. Magnifiez la nation malienne, son harmonie du vivre ensemble, dans sa diversité culturelle, linguistique et communautaire », a plaidé le secrétaire permanent.

Le gouverneur de la Région de Ségou est conscient du rôle important que peuvent jouer les hommes de médias pour la réussite de la mission du Cadre politique de gestion de la crise au centre. Pour ce faire Biramou Sissoko a invité les hommes de médias à s’appuyer sur nos valeurs culturelles profondes légendaires et sur notre organisation sociale qui ont toujours fait de notre nation malienne, un exemple en Afrique.
Selon lui, les professionnels des médias sont des acteurs crédibles qui peuvent contribuer significativement à trouver les solutions idoines aux multiples menaces et défis auxquels notre pays est confronté dans ce douloureux conflit qui sème chaque jour la terreur et la désolation. Le chef de l’exécutif régional s’est félicité du fait que les participants ont appris de nouvelles connaissances et acquis de nouvelles expériences professionnelles. Il les a exhorté à une bonne application de ces connaissances à travers leurs différentes émissions. Biramou Sissoko a aussi invité les participants à contribuer au travail de sensibilisation, de la cohésion sociale et de la réconciliation des cœurs et des esprits pour le retour de la paix et de la sécurité dans notre cher pays.

Mariam A. TRAORÉ
Amap-Ségou

Source: Journal l’Essor-Mali

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EN UN MOT: Les morts qui chantent

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Avec plusieurs centaines de militaires maliens et français tués depuis le début de l’année, notre pays et ses partenaires sont condamnés à changer de fusil d’épaule. Du côté des Forces de défense et de sécurité, l’heure est désormais à l’offensive malgré les récents revers subis.

 

Les FAMa ont donc décidé de pourchasser les terroristes jusque dans leurs derniers retranchements. Du côté des Etats membres de la Cédéao, on ne voudrait non plus assister à la situation en spectateur passif. En attendant la mobilisation d’un milliard de dollars dont la tâche a été confiée aux présidents sénégalais et béninois, on réfléchit aussi des stratégies militaires pour sinon enrayer le terrorisme du moins porter la menace dans son camp.

Mais quel que soit le nouveau plan de guerre arrêté contre le jihadisme et l’extrémisme, le soutien et la collaboration des populations avec les Forces armées maliennes et l’ensemble de leurs partenaires sur les théâtres d’opération seront assurément décisifs dans la bataille contre les forces du mal qui ont jusque-là réussi à semer la zizanie dans le camp des alliés. L’union des cœurs et des esprits constituent du reste le meilleur hommage qu’on puisse rendre aux martyrs de la guerre sournoise imposée à notre pays.

DAK

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