Déjà double buteur en Domino’s Ligue 2, le défenseur troyen Kouyaté fait partie des belles surprises de ce début de saison.
« Je compte bien être à nouveau décisif. Je m’étais fixé pour objectif d’inscrire 5 ou 6 buts cette saison ». Ces paroles pourraient être celles d’un joueur à vocation offensive, mais pourtant elles viennent du défenseur central Kiki Kouyaté (ESTAC). A 22 ans, ce dernier a en effet le vent en poupe après avoir trouvé le chemin des filets lors des trois derniers matchs de son équipe, deux en Domino’s Ligue 2 face à Grenoble et Lens et un en Coupe de la Ligue BKT encore contre les Sang et Or. Une performance de premier ordre, qui rappelle celle d’un Denys Bain l’an dernier au HAC (5 buts) ou des Cambon, Moukoudi et Abdelhamid (4 buts) en 2017/18, puisque le surprenant Kouyaté ne compte que trois titularisations depuis l’entame de la saison après les quatre petites minutes face au HAC pour le compte de la 3e journée.
TROYES PROFITE DE LA BONNE PÉRIODE DE KOUYATÉ
Mais le Malien, qui avait connu 12 apparitions la saison passée dans l’Aube, s’attend à présent à être davantage surveillé : « Je pense que les équipes vont commencer à se méfier de moi sur les coups de pied arrêtés. » Si ses 193 centimètres étaient déjà relativement évocateurs sur ses capacités dans le domaine aérien, sa réussite du moment risque en effet de mettre les adversaires des Troyens en alerte rouge sur chaque corner et autres phases arrêtées. A commencer par Châteauroux vendredi lors de la 6e journée de Domino’s Ligue 2.
« La saison commence bien pour moi. J’ai beaucoup travaillé pour obtenir ma place dans l’équipe et contribuer aux objectifs. », a enfin expliqué Kouyaté, qui contribue aussi et peut-être même avant tout à la solidité défensive de l’ESTAC. Avec lui sur la pelouse, Troyes n’a été pris à défaut qu’une fois (184 minutes), après avoir concédé quatre buts sans lui sur deux matchs (266 minutes). Pour au final, quatre points pris en deux journées.
À la tête du tribunal islamique de Tombouctou pendant l’occupation de la ville par les jihadistes, en 2012, Houka Houka Ag Alhousseini est désormais sous le coup de sanctions de l’ONU. Il continue pourtant d’exercer en tant que juge islamique et affirme même œuvrer à la paix. Jeune Afrique l’a rencontré.
Inscrit par l’ONU en juillet sur la liste des individus qui font obstacle à la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger, Mohamed Ag Alhoussini, alias Houka Houka Ag Alhousseini, est désormais sous le coup d’une interdiction de voyager, et il est défendu à toute organisation de lui accorder un quelconque soutien.
Pourtant, celui qui, en 2012, a exercé pendant dix mois la fonction de cadi (juge islamique) à Tombouctou, sous l’égide des groupes jihadistes, continue de participer activement à la vie politique malienne. Samedi 7 septembre, il était notamment présent au Palais de la Culture de Bamako, lors du lancement du mouvement politico-religieux de l’imam Mahmoud Dicko.
Le lundi suivant, c’est dans la résidence de l’un de ses proches, à Bamako, que Jeune Afrique a pu le rencontrer. Vêtu d’un boubou blanc immaculé, c’est un homme au large sourire qui, dans le salon cossu, s’est employé à nier sa responsabilité dans les exactions commises pendant l’occupation du Nord par les jihadistes. Choisissant ses mots avec soin, l’ancien cadi de Tombouctou se présente même désormais comme un artisan de la paix…Lire la suite sur jeuneafrique.com
Pour magnifier l’anniversaire des six ans du président IBK au pouvoir, le Mouvement IBK Kanu a procédé à la formation citoyenne des enfants du Camp 2 de la Gendarmerie nationale.
Sous le thème “Ensemble cultivons la paix et soutenons le dialogue national inclusif”, ce 4 septembre, la formation des enfants s’est clôturée par une cérémonie sobre, qui a mis fin aux travaux. L’occasion était bien indiquée pour Mamadou Togola, superviseur du mouvement IBK Kanu, de rappeler l’importance et l’attachement du MIK à l’éducation des jeunes, particulièrement les enfants. Pour lui, cette formation vise à instruire les enfants, leur promulguer l’amour de la patrie pour reconstruire la citoyenneté.
Pour sa part, Oumar Mamady Touré, coordinateur du MIK, pense que cette formation vient à point nommé en ce moment où le pays parle plus de dialogue, d’accord politique, de la réconciliation et de la paix.
Touré, en profitant de cet événement, a lancé un cri de cœur et un appel pressant à l’unité, au dialogue et la cohésion sociale. Il a aussi adressé un message à tous les mouvements et associations de s’unir au Mouvement IBK Kanu pour œuvrer ensemble pour le Mali. « Il est plus que jamais nécessaire que nous parlions d’une seule voix pour faire face aux défis qui sont les nôtres », a-t-il lancé.
Selon le président de l’école mobile pour la paix et la citoyenneté, qui a assuré la formation, Mohamed Keïta, la formation des enfants est basée sur la paix, la citoyenneté, la cohésion sociale, les institutions de la République et le civisme. Tout au long de cette formation, les enfants ont appris des chants de citoyenneté, des hymnes pour la paix.
L’arrivée d’un groupe de personnes 86 dans les locaux de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), le 28 juillet dernier, a mis au jour l’ampleur d’une pratique sinistre dans la région de Kayes : l’esclavagisme.
Je n’aurais jamais pu imaginer que dans un coin du Mali, des personnes pouvaient être encore réduites à l’esclavage. Mais, c’était sans compter sur la volonté de certains individus à vouloir toujours en maintenir d’autres sous leur joug. C’est malheureusement ce qui se passe dans certaines localités de la première région administrative, Kayes, située à environ 600 km de Bamako, la capitale, dans le nord-ouest.
« La personne humaine est sacrée et inviolable. Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité de sa personne », stipule pourtant l’article 1 de la Constitution malienne du 25 février 1992. Le 2è article va plus loin : « Toute discrimination fondée sur l’origine sociale, la couleur, la langue, la race, le sexe, la religion et l’opinion politique est prohibée ».
Tous sur le même pied d’égalité ! C’est exactement ce que l’ensemble des Maliens ont voulu en adoptant, il y a 27 ans, la Constitution. Alors, qu’est-ce qui empêche les autorités d’agir, au mieux de sanctionner ceux qui réduisent d’autres Maliens à l’esclavage.
Des scènes insoutenables
Dans la région de Kayes, ceux qui sont considérés comme esclaves n’ont aucun droit. Ils sont violentés au su et au vu des forces de l’ordre.« Desdizaines de gaillards s’en sont pris à mon cousin, l’ont roué de coups tout en filmant la scène. Son seul crime : refuser d’assumer qu’il est esclave », explique Daouda Traoré, habitant de Nioro du Sahel, dans la région de Kayes. Pire, le sexagénaire Youssouf Sissoko a été convoqué chez le préfet. Le verdict est sans appel : ses enfants doivent obligatoirement travailler et sans contrepartie dans le champ de ses maîtres tous les samedis.
Au lieu de sanctionner, le premier représentant de l’État aurait plutôt cautionné. Ceux qui s’y opposent sont emprisonnés. « J’ai alerté, je suis tout le temps sur les antennes, j’ai même été emprisonné pendant 27 jours, et même là ma vie est en danger », explique Cheik Oumar Diarra, un ressortissant de la région, basé à Bamako. Pour lui, cette pratique perdure parce que les autorités n’agissent pas. « Ils en sont complices par leur passivité ».
Diakaridja Coulibaly travaille à Nioro depuis 6 ans. Il décrit la cruauté avec laquelle les supposés descendants d’esclaves sont traités : « Oui, il y a bien des personnes qui sont considérées comme esclaves ici. Chaque grande famille à Nioro du Sahel possède des esclaves. Les hommes sont leur portefaix, qui font tout. Les femmes, des fois, sont des objets de plaisir sexuel. Ils couchent avec elles comme bon leur semble », témoigne ce charpentier.
Plusieurs personnes affirment avoir été interdites d’enterrer leurs parents au cimetière : ils sont obligés de les inhumer dans leur concession où ils habitent. Ceux qui refusent de se soumettre sont persécutés et forcés à l’exil. J’imagine à peine l’existence de telles pratiques sous nos cieux.
Risque de révolte
L’État doit être le justicier entre le fort et le faible, appliquer la loi comme il se doit. Sinon à quoi bon appartenir à un État qui ne protège pas lorsque les droits les plus fondamentaux sont violés ?
Aujourd’hui, l’État à travers ses démembrements doit s’employer à lutter contre ce phénomène. Mais la société doit également cesser de se taire face à ces pratiques, qui sont de nature à mettre à mal le vivre ensemble. Des pratiques qui peuvent pousser les opprimés à prendre des armes contre leurs bourreaux.
Le gouverneur de la région avait promis un forum sur la question. Le ministre de la Justice a aussi ouvert une enquête. Mais les lignes n’ont pas bougé. Pour maintenir le peu de cohésion sociale qui existe entre les communautés, l’État doit agir, et la population se mobiliser.
En conférence de presse à la veille de son grand meeting de ce samedi 14 septembre 2019 sur l’esplanade de la Bourse du Travail de Bamako, président de l’ONG Agence Panafricaniste, l’activiste Kémi Séba, a taxé le Mali de pays « malade ». « Et il est temps, martèle-t-il, de soigner ce corps qui est en train de souffrir » du pillage de la France, du néocapitalisme. En partie son intervention transcrit par Icimali.com.
« Nous sommes résolus à mourir pour l’Afrique Je me questionne lorsque j’ai vu hier encore défilé un certains nombres d’entrepreneurs, de businessman, de diplomates , de politiciens , blanc de peau, je ne veux pas les stigmatiser, car certains sont innocents, certains n’ont rien fait de mal, et d’autres font beaucoup de choses de mal, passer les frontières sans aucun problème, de gens qui pour certains d’entre eux impliqués dans le pillage des ressources naturelles minières de nos pays, impliqués dans la déstabilisation de nos pays, et dans le même temps un jeune homme de 37 ans, qui risque sa vie pour ce continent, interdit d’entrer dans plusieurs pays , qui est fiché par Interpol alors qu’il n’a jamais posé une bombe, qui a pour ce crime de mobiliser une grande partie de la jeunesse africaine contre le néocolonialisme, cet individu en l’occurrence moi, président de l’ONG Agence Panafricaniste, je suis gardé deux heures, immobilisé au motif que, selon les propos des policiers qui m’ont arrêté, que je suis une personnalité politique jugé dangereuse par les autorités maliennes.
Alors je m’interroge quand dans les paroles de l’hymne national il est écrit: « Nous sommes résolus à mourir pour l’Afrique, est-ce que cet hymne national est périmé aujourd’hui ? (Nonnnnnn dans la salle). Est-ce que cet hymne national qui n’a plus de validité aujourd’hui ? (la foule répond Nonnnnnnnn ). Alors pourquoi on combat des gens qui se battent pour la souveraineté africaine ? Alors qu’on laisse rentrer des gens qui violent le sol africain quotidiennement ? C’est une question de fond que je pose à la jeunesse africaine. (Nous disons non, répond la foule).
Quand Boloré, quand Nicolas Sarkozy, quand les militaires français tout proche de Kidal, là où se trouve l’or dans un pays qui est considéré dans le monde comme un des pays les plus pauvres du monde, alors qu’on pourrait faire des ressources de ce pays un des pays plus puissant que Qatar. Quand on laisse rentrer ces gens-là qui pillent nos sols et qu’on attaque ceux qui risquent leur vie pour la souveraineté africaine, je dis que le Mali est malade. Et il est temps de soigner ce corps qui est en train de souffrir. Et c’est la raison de notre présence ici au Mali. Nous ne sommes pas venus ici pour voir simplement le peuple, mais nous sommes là parce que nous aimons ce peuple. Nous ne sommes pas venus ici non pas par vacance, mais par volonté de nous mobiliser contre le néocolonialisme exogène, mais aussi le néocolonialisme endogène. Parce qu’il n’y aurait pas d’impérialisme extérieur s’il n’y avait pas de mauvaise gouvernance intérieur. Il faut qu’on soit capable de le dire.
Une civilisation est détruite de l’extérieur si elle est rongée de l’intérieur. Il faut qu’on soit capable aussi de dresser un bilan dramatique et tragique de la situation de nos gouvernements dans la plupart des pays d’Afrique francophone. Quand un dirigeant est élu pour protéger le peuple, il n’est pas élu pour être une passoire à travers laquelle passent toutes les attaques de l’extérieur vis-à-vis de sa population. Les attaques de l’extérieur arrivent à déstabiliser sa population, ce n’est pas un protecteur, c’est un diviseur. Ce sont des traitres et ce sont des choses que l’on soit capable de dire.
Cela ne veut pas dire que nous sommes dans des discours populistes de bas étages. Nous sommes dans une démarche de nous responsabiliser. Si nos dirigeants agissent de façon qui arrange l’impérialisme de l’Occident, c’est que nous autres de la population nous ne nous sommes pas suffisamment entendre pour que la situation en haut niveau puisse changer.
Donc, j’appelle la société civile africaine, dans sa globalité et plus particulièrement la société civile malienne à s’organiser, à prendre ses responsabilités, à aller au-delà des divisions, des clivages, des jalousies, à éviter la corruption. Il y a des gens au sein de la société civile, il y a quelque temps tenaient le même discours que nous, et qui au fur et à mesure que des pots de vin, des achats et des corruptions ont laissé le combat pour la souveraineté pour d’autres intérêts. Et donc j’appelle ce dernier à revenir dans la voie de la résistance. (La foule crie le nom de Ras Bath, Je ne cite personne répond Kémi Séba, je ne veux pas être de ceux qui attaquent les uns et les autres). Nous tendons la main à tous celles ou à tous ceux qui sont prêts en s’humiliants pour que leurs peuples sur le continent et dans la diaspora puissent s’autodéterminer… »
La nouvelle tombée hier a été démentie par moi-même, les proches de Bakary, sa page officielle et autres journalistes. Pour ma part, toutes les informations à ma disposition au niveau du domicile de Bakary Togola à 500 m de chez moi et au niveau du tribunal de la commune 3 confortaient la thèse d’un feaknews.
Il est 14h quand l’oiseau de mauvais augure “Abdoulaye Koné ” connu pour ses inventions ( la jurisprudence Bakore Sylla et Koko Dembélé) affiche sur sa page de propagande que Bakary Togola est arrêté une énième fois.
J’ai pris le soin d’appeler une source au tribunal de la commune 3 qui me dit que non mais qu’il a un dossier chez eux depuis des mois. J’insiste pour qu’il vérifie et il me dit que Bakary n’est pas chez eux.
Je m’invite dans sa famille dont j’ai perdu le chemin depuis 2015, on me rassure que Bakary est à la maison et qu’il est même souffrant et qu’il se repose. À l’UNSPC le secrétaire général est formel que c’est faux.
Il change constamment de numéro et j’ai sonné 4 ses numéros sans succès. J’ai perdu son fil depuis 2015.
Je reviens à Abdoulaye Kone qui n’a autres preuves que de me demander de lui dire de faire une vidéo en direct du Président de l’APCAM. C’est un hassidi, je le sais.
Alors j’ai patienté jusqu’à 16h avant relancer d’autres nouvelles sources qui m’infirment l’information de son arrestation.
Il a fallu que je fasse le paparazzi hier avant le couché pour me convaincre que l’on cache beaucoup de choses autour de l’arrestation de Bakary Togola. Mais suite à ma publication, des personnes m’ont même fait parvenir ce matin des photos de mon oncle en cellule au Pôle économique.
Je ne cautionne pas de cacher la vérité même si me concerne et voilà pourquoi j’ai toujours dit mes 4 vérités à qui veut l’entendre. À IBK, à Soumaila, à SBM, à Boubou, à Kassogué et à tous, car la vérité est une.
Maintenant qu’est ce qui a amené Bakary Togola au pôle économique ?
C’est ça le grand débat. Certaines sources disent que c’est le Premier magistrat qui a levé son pied ou qui a mis le feu au jaune. Ça veut dire ce que ça veut.
Pour une fois mon cousin hassidi a gagné.
A suivre….
Plusieurs associations communautaires dogons ont manifesté ce vendredi 13 septembre dans les rues de la capitale. Elles réclament la démission du Premier ministre et affichent leur soutien à la milice Dan Nan Ambassagou, un groupe de chasseurs traditionnels dirigé par Youssouf Toloba. Le gouvernement avait promis sa dissolution en mars dernier après l’accélération des massacres de civils dans le centre du Mali et après que plusieurs associations communautaires peuls et de défense de droits de l’homme eurent accusé cette milice d’exactions.
Après Bandiagara ce lundi, c’est à Bamako que des ressortissants du pays dogon manifestaient ce vendredi leur soutien à la milice d’autodéfense Da Na Ambassagou. Pour Enkoundia Amadaou Napo, un élu local de Bandiagara, malgré plusieurs accords de paix signés en août dernier, la crise au centre du Mali continue.
« Les autorités ont fait le déplacement, y compris le Premier ministre, confie l’élu. Les gens avaient de l’espoir mais en fin de compte, cela s’est dégradé. Il y a même des villages qui sont incendiés. »
Les manifestants accusent l’armée d’avoir plusieurs fois bombardé les camps de Dan Nan Ambassagou. « C’est notre armée qui vient bombarder les camps de ces gens. C’est ce que nous ne comprenons pas : ou bien lorsqu’on est attaqué, l’État est présent pour nous sécuriser ; si l’État n’arrive pas à nous sécuriser, qu’il laisse au moins Da Na Ambassagou sécuriser les populations. Et quand l’État aura les moyens nécessaires, Da Na Ambassagou disparaîtra », explique Adama Diongo, président du collectif des jeunes du pays dogon.
Contacté, le ministère de la Défense assure que l’armée n’est pas en conflit avec ces chasseurs traditionnels. Le ministère ajoute que le désarmement des groupes se poursuit, y compris dans les villages dogons.
Loin d’être une attaque personnelle, les propos du franco-béninois, le panafricaniste Kémi Séba, taclent indirectement son petit d’activiste, Ras Bath. Il faut bien lire entre les lignes pour comprendre .
« Nous sommes dans une démarche de nous responsabiliser. Si nos dirigeants agissent de façon qui arrange l’impérialisme de l’Occident, c’est que nous autres de la population nous ne nous sommes pas suffisamment entendre pour que la situation en haut niveau puisse changer.
Donc, j’appelle la société civile africaine, dans sa globalité et plus particulièrement la société civile malienne à s’organiser, à prendre ses responsabilités, à aller au-delà des divisions, des clivages, des jalousies, à éviter la corruption. Il y a des gens au sein de la société civile, il y a quelque temps tenaient le même discours que nous, et qui au fur et à mesure que des pots de vin, des achats et des corruptions ont laissé le combat pour la souveraineté pour d’autres intérêts. Et donc j’appelle ce dernier à revenir dans la voie de la résistance. (La foule crie le nom de Ras Bath. Je ne cite personne, répond Kémi Séba). Je ne veux pas être de ceux qui attaquent les uns et les autres.
Nous tendons la main à tous celles ou à tous ceux qui sont prêts en s’humiliants pour que leurs peuples sur le continent et dans la diaspora puissent s’autodéterminer… »
Les rencontres de la première journée de la phase de poule de la 10ème édition de la Coupe Interbancaire de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Mali (Apbef) se sont déroulées le samedi 7 septembre dernier, dans plusieurs terrains de la capitale malienne.
Dans le cadre de sa politique de rapprochement de ses membres, l’Association professionnelle des banques et établissement financiers du Mali (Apbef) organise chaque année une compétition de football dénommée «Coupe Interbancaire» . Elle met aux prises les équipes de football des banques et établissements financiers du pays. Après le succès de la 9ème édition qui a vu le sacre de la Banque nationale de développement agricole (Bnda), les membres de la commission d’organisation viennent de lancer le coup d’envoi de la 10ème édition.
Les rencontres de cette première journée de la phase de poule se sont disputées dans plusieurs terrains de Bamako. La rencontre entre la Banque Malienne de Solidarité (Bms) et la Banque Commerciale du Sahel (Bcs), qui s’est déroulée sur le terrain du Stade Malien de Bamako, s’est terminée par un match nul de 1-1.
Pourtant, les deux équipes avaient entamé la rencontre avec beaucoup de détermination et de combativité dans leur jeu. Mais ce sont les joueurs de l’équipe de la Banque Malienne de Solidarité qui se sont montrés d’abord très menaçants en créant quelques occasions de but sans les concrétiser. Les deux formations ont bouclé cette première période par un score nul et vierge de 0-0.
Au retour des vestiaires, l’attaquant de la Bms-sa, Sory Kéïta, ouvre le score pour son équipe suite un coup-franc bien brodé. La réponse des joueurs de la Bcs-sa a été immédiate, Mohamed Niangadou bien servi par son milieu du terrain égalise pour son équipe. Finalement, les deux formations se sont quittées sur ce score de 1-1.
Pour les autres résultats, le champion en titre, la Bnda, a largement battu la BOA sur le score de 3-1.
Quant à l’équipe du Ministère de l’Economie et des Finances, elle a surclassé la Bci par un score sans appel de 5-3. Orabank a défait la Bicim par le score de 1-0. La Bim a remporté les trois points de la victoire, suite au forfait de la Bdm-sa. La Bsic a été battue par la Bceao sur le score de 3-0. La rencontre BAM-Coris-bank s’est soldée par la victoire du Coris-bank par 2-0. L’Ecobank a battu le nouveau rentrant dans la compétition, UBA, par le score étriqué de 1-0.
Dans le cadre de sa nouvelle approche, le Bureau du Vérificateur général a organisé, les 5 et 6 septembre, à Fana, un atelier d’échanges avec les professionnels de média afin de leur permettre de mieux comprendre et exploiter les rapports individuels de vérification qui sont rendus publics et en même temps les informer amplement sur sa nouvelle stratégie de communication.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Yaya Sangaré, en présence du Gouverneur de région de Dioïla, Mahamane Dédeou Maïga, du Vérificateur général, Samba Alhamdou Baby et plusieurs autres personnalités.
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Selon le gouverneur de la région de Dioïla, Mahamane Dédeou Maiïga, cet atelier d’échanges vise à informer l’opinion nationale et internationale des nouvelles visions du Vérificateur général. Aussi, il a évoqué la nécessité de l’existence du Vérificateur général au Mali. “Le Bureau contribue à la transparence dans la gestion des finances publiques à travers les différents travaux de vérification qu’il effectue. C’est pour cultiver la transparence et la redevabilité que le Vérificateur général a décidé, en plus de la publication de ses rapports annuels, de rendre publics ses rapports individuels de vérification“, a-t-il précisé.
Une stratégie de communication, dit-il, a été adoptée afin de se montrer utile à tous. Et de poursuivre que le but de toutes les vérifications du Bureau du vérificateur général est d’améliorer la gestion des administrations publiques. Cependant, si les rapports du Vérificateur sont accessibles à tous les citoyens, il ne ressort pas de la capacité de tous de déchiffrer le langage de la vérification. D’où, selon lui, le rôle de la presse d’aider à relayer les informations contenues dans ces rapports.
Pour sa part, le Vérificateur général, Samba Alhamdou Baby, a rappelé le rôle de la presse dans la diffusion des rapports. Selon lui, c’est pour cela que le BVG a décidé d’organiser cet atelier d’échanges avec les hommes de médias. “Chaque année, le Vérificateur général rend publics ses rapports annuels, mais depuis 2013-2014, les rapports individuels n’avaient pas été publiés”, a-t-il fait savoir.
A ses dires, la publication de ces deux rapports vise à assurer une bonne gouvernance, les médias jouent un grand rôle pour rendre accessible le contenu de ces documents. Pour ce faire, il convient de renforcer la capacité des hommes de médias pour l’atteinte des objectifs recherchés.
Le Vérificateur général a saisi cette occasion pour revenir sur les différentes vérifications que son bureau a effectuées, notamment les vérifications financières, de performance, de suivi des recommandations et d’évaluation des politiques publiques.
Quant au Ministre, il est revenu sur l’importance de la publication de ces rapports. Selon lui, elle est en phase avec la politique nationale de développement.
Boubacar PAÏTAO
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Le vérificateur Daoudou Coulibaly :
“La vérification de conformité permet de savoir si les fonds publics sont judicieusement utilisés”
Au cours de l’atelier d’échanges avec les professionnels de la presse, le Vérificateur Daoudou Coulibaly a développé la thématique relative aux techniques et méthodologies de vérification et de rédaction d’un rapport de vérification financière.
*Daoudou Coulibaly
Se prononçant sur les normes des rapports produits lors d’une vérification, il dira qu’au terme de chaque audit, l’auditeur doit exprimer son opinion par écrit ou, le cas échéant, rédiger un rapport exposant ses constatations. Ainsi, dit-il, le contenu du rapport doit être facile à comprendre et ne doit être ni vague, ni ambigu. Aussi, il ne fait figurer que des informations étayées par des preuves suffisantes et pertinentes. De plus, il précisera que le rapport doit témoigner de l’indépendance et de l’objectivité de l’auditeur et s’avérer équitable et constructif. “Il incombe à l’autorité hiérarchique elle-même ou au collège que constitue l’ISC de décider, en dernier ressort, de la suite à réserver aux pratiques frauduleuses relevées par les auditeurs”, a-t-il ajouté.
A ses dires, le cadre de contrôle des finances publiques comporte plusieurs niveaux. Ainsi, il ajoutera qu’au niveau international ce contrôle se fait dans les normes de l’organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (Intosai). Et de poursuivre qu’au niveau régional et national les contrôles se font selon les directives des textes législatifs et règlementaires.
Il a saisi l’occasion pour évoquer les missions de l’Intosai. Ainsi, il a rappelé que ladite institution a été créée en 1953 avec 34 pays membres. “Aujourd’hui, elle compte 194 membres. Elle est ouverte à tous les pays membres de l’Onu, son but est d’encourager les échanges d’idées et d’expériences entre les institutions supérieures de contrôle (Isc) et sa devise est: l’expérience mutuelle profite à tous. Elle élabore des normes de contrôle des finances publiques”, a souligné le Vérificateur Coulibaly.
Aux dires du vérificateur Coulibaly, les groupes de travail sont, entre autres, l’association des institutions supérieures de contrôle des finances publiques du pacifique (Pasai), l’organisation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques des caraïbes (Carosai), l’organisation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques d’Europe (Eurosai).
Evoquant les référentiels de l’Uemoa, il a cité la directive N°09/2009/cm/Uemoa du 26 juin 2009 portant plan comptable de l’Etat au sein de l’Uemoa, la directive N°10/2009/CM/Uemoa du 26 juin 2009 portant tableau des opérations financières de l’Etat au sein de l’Uemoa, la directive N°04/2005/CM/Uemoa du 09/12/2005 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public dans l’Uemoa, le règlement N°04/2010/CM/Uemoa du 21/06/2010 portant modification de l’annexe N°08/2007/CM/Uemoa du 06/04/2007 portant adoption de la nomenclature tarifaire et statistique du tarif extérieur commun de l’uemoa, basée sur la version du système harmonisé de désignation et de codification des marchandises, la décision N°34/2009/CM/Uemoa du 17/12/2009 portant adoption des critères et indicateurs de la transition fiscale au sein de l’Uemoa.
Selon lui, les référentiels au niveau national sont, entre autres, la loi N°2013- 031 du 23 juillet 2013, portant approbation du code de transparence dans la gestion des finances publiques, la loi N°2013 -028 du 11 juillet relative aux lois de finances, le décret N°2017- 0697/P-RM du 1 4 août 2017 portant organisation de la gestion budgétaire en mode budget-programmes, le décret N°2018- 009/P-RM du 10 janvier 2018 portant règlement général de la comptabilité publique.
A le croire, le contrôle des finances publiques peut être décrit comme un processus systématique visant à obtenir et à évaluer des éléments probants de façon objective afin de déterminer si les informations ou les conditions réelles remplissent des critères donnés. “La vérification de conformité consiste à évaluer de façon indépendante si un sujet donné est conforme aux textes législatifs et réglementaires applicables qui servent de critères. La définition de la vérification de conformité s’appuie sur cette définition en mettant un accent particulier sur l’évaluation de la conformité au regard des critères découlant des textes législatifs et réglementaires”, a-t-il dit.
A ses dires, la vérification de conformité favorise la transparence en établissant des rapports fiables indiquant si les fonds publics ont été utilisés en adéquation avec les textes législatifs et réglementaires en vigueur. “Elle promeut la responsabilité, en signalant tout écart ou toute infraction aux textes législatifs et réglementaires afin de permettre de veiller au respect et à l’application des principes fondamentaux régissant les entités publiques. Elle permet d’établir des rapports fiables indiquant si les fonds publics ont été utilisés conformément aux textes législatifs et réglementaires applicables”, a-t-il poursuivi.
Boubacar PAÏTAO
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Le vérificateur Amadou Diallo
“La vérification de performance vise à fournir des informations sur l’emploi des fonds et la gestion des services”
Le Vérificateur Amadou Diallo a assuré une communication sur les techniques et méthodologies de vérification et de rédaction d’un rapport de vérification de performance. Il a ainsi développé la notion de vérification de performance (définition, spécificités et objectif), les procédures et méthodes de vérification de performance (planification, examen et rapport).
Selon lui, la vérification de performance se définit comme un examen systématique, organisé et objectif des activités d’une organisation. C’est un examen des systèmes et pratiques de gestion et des résultats d’une entité, d’un programme, d’une activité ou d’une fonction, orienté vers l’identification des opportunités permettant de s’assurer qu’ils sont gérés avec un souci d’économie, d’efficience et d’efficacité.
*Amadou Diallo
Et de poursuivre que la vérification de performance vise, entre autres, à fournir aux destinataires des rapports des informations sur l’emploi des fonds et la gestion des services, entreprises et programmes publics ; améliorer la qualité de l’administration publique en encourageant la promotion des meilleures pratiques de gestion ; aider les dirigeants à améliorer le processus de prise de décision.
Spécificités de la vérification de performance
Pour M. Diallo, la vérification de performance n’obéit pas strictement à des exigences et des attentes particulières, contrairement à la vérification financière qui a tendance à appliquer des normes fixes. Il ajoutera que la vérification de performance est plus souple dans le choix de ses sujets, de ses critères et de ses méthodes, mais elle n’est pas un contrôle régulier comportant des opinions formalisées.
Evoquant la planification de la mission, il précisera qu’il faut d’abord prendre connaissance de l’entité ou du domaine à vérifier à travers la délimitation de l’étendue de la vérification, la formulation des objectifs de la vérification, l’identification des lignes d’enquête, le choix des critères de vérification, la détermination de l’approche de vérification, l’identification des conclusions potentielles de la vérification, la grille logique de vérification et le rapport d’étude préliminaire (REP).
La grille logique de vérification
Selon lui, la grille logique de la vérification est un outil qui aide l’équipe à consigner le résultat des analyses effectuées et des décisions prises à chaque étape de l’étude préliminaire. Ainsi, elle est un document évolutif qui est mis à jour tout au long de la phase de la planification de la vérification
En ce qui concerne l’examen de la mission, il a déclaré qu’il permet de concevoir les procédés de vérification (programmes de travail), mettre en œuvre les procédés de vérification, recueillir l’information probante, analyser les informations probantes pour évaluer le caractère adéquat et suffisant des preuves obtenues et tirer des conclusions par rapport aux critères et objectifs de vérification.
Il a saisi l’occasion pour expliquer les terminologies, notamment les constatations, les conclusions et les recommandations. A ce titre, il a indiqué que les constatations sont les preuves spécifiques recueillies au cours de la vérification pour répondre aux objectifs de la vérification. Quant aux conclusions, il a laissé entendre que ce sont des affirmations énoncées sur la base des constatations. “Les constatations permettent d’élaborer des recommandations visant à inciter l’entité à prendre des mesures correctives et à apporter les améliorations qui s’imposent”, a-t-il renchéri.
S’agissant de la phase du rapport, le Vérificateur Diallo a souligné que le rapport constitue la phase finale du processus de la vérification de performance et son objectif est de communiquer les résultats de la vérification à ses destinataires. “Le rapport doit satisfaire aux normes de qualité les plus élevées tant sur le plan du contenu que de la présentation. Le rapport de vérification doit inclure de l’information complète, exacte, objective, convaincante, claire, concise et opportune”, a-t-il conclu.
Boubacar PAITAO
XXXX
La vérificatrice Nah Diarra :
“Le suivi permet de faciliter la mise en œuvre effective des recommandations afin de transmettre l’information au Bureau”
Les techniques et méthodologies de vérification et de rédaction d’une d’un rapport de suivi des recommandations ont été développées par la Vérificatrice Nah Diarra.
*Nah Diarra
A l’entame, elle a évoqué le cadre normatif du suivi de recommandations. Ainsi, elle a expliqué la norme NC 4.0.26 des normes de rapport (Normes de contrôle) de l’Intosai qui dispose que “lorsqu’il formule ses recommandations ou s’assure de la suite donnée à celle-ci, l’auditeur doit rester objectif et indépendant et par conséquent, plutôt que de vérifier si les recommandations sont adoptées, veiller à examiner si les lacunes identifiées ont été corrigées”. C’est pourquoi, elle notera qu’avant de formuler ses recommandations, le bureau s’assure de la suite donnée à celles-ci.
Selon elle, le suivi est la dernière étape du cycle de vérification. C’est une vérification entière. Par conséquent, le vérificateur appliquera la méthode de la vérification de conformité (financière) ou de performance selon qu’il s’agisse d’un suivi lié à l’une ou l’autre pendant la conduite du suivi.
Par rapport aux objectifs du suivi, elle a laissé entendre que la Norme 3000 5.5 concerne les normes et lignes directrices relatives à l’établissement de rapports, finalité des processus de suivi. Ainsi, le suivi permet d’améliorer l’efficacité des rapports d’audit (augmenter les chances de voir les recommandations mises en œuvre), aider le gouvernement et le Parlement à prendre des actions pertinentes, évaluer le rendement de notre institution et déterminer si les problèmes ou les lacunes décelées à l’origine des vérifications initiales ont été corrigées.
A en croire la Vérificatrice Nah Diarra, le suivi fait l’état de mise en œuvre de chaque recommandation d’une part et d’autre part de l’état des progrès réalisés par l’entité en vérifiant l’étendue de la mise en œuvre des recommandations originales et le règlement des questions d’origine. Ainsi, le rapport de suivi permet de constater le degré d’amélioration de la gestion des entités publiques.
A ses dires, le suivi permet par ailleurs de faciliter la mise en œuvre effective des recommandations du rapport de mission et permet le retour d’information vers le Bureau. Aussi, il peut mettre en place des incitations à l’apprentissage et au développement en contribuant à l’amélioration des connaissances et des pratiques.
Pour elle, le Bureau du Vérificateur général a mis en place des mesures incitatives pour la réussite de ses missions de suivi, notamment la recherche de l’adhésion des entités aux recommandations dès l’envoi du rapport provisoire, à travers un formulaire joint (E.4.5 ou E4.6). “Ce formulaire est à trois colonnes sur lequel figurent les différentes recommandations et l’avis de l’entité sur la recommandation formulée en demandant un plan d’action pour la mise en œuvre des recommandations après la publication du rapport définitif”, a-t-elle poursuivi.
Boubacar PAÏTAO
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Le chef de la cellule de communication du bureau du vérificateur général, Ismaël Diawara :
“La presse contribue à une plus grande appropriation par l’opinion des résultats des travaux de vérification”
Le chef de la Cellule de communication du Bureau du Vérificateur général, Ismaël Diawara, a édifié les hommes de média sur comment mieux exploiter un rapport individuel de vérification ainsi que sur celle relative à la déontologie journalistique et les défis de la triangulation des sources.
*Ismael Diawara
Selon lui, les rapports individuels de vérification sont désormais destinés au grand public à travers une technique d’écriture assez particulière et un document de communication avec un style de rédaction concis, précis et allégé. Il ajoutera que le rapport est destiné à un public cible disparate et de niveau intellectuel suffisamment varié. A ce titre, le rapport doit donc être complet, facile à lire et publié en temps opportun, selon les exigences de la Loi instituant le Vérificateur Général et de l’Intosai.
A le croire, les média sont une partie prenante active aux travaux de vérification car ils constituent des donneurs d’alerte qui peuvent déclencher des missions et des relais, qui peuvent informer l’opinion nationale. “Nous comptons sur un partenariat nécessaire avec la presse pour mieux informer et sensibiliser le citoyen sur les enjeux et impacts des travaux de vérification à travers une information crédible et détaillée fournie en temps réel”, a-t-il laissé entendre. Pour lui, la presse contribue à une plus grande appropriation par l’opinion des résultats des travaux de vérification et une meilleure sensibilisation visant un changement collectif dans la gestion publique.
Evoquant l’importance d’un rapport de suivi de recommandation, il dira qu’il permet d’apprécier la pertinence des constatations et des recommandations formulées par une mission initiale et l’effort fourni par l’entité vérifiée pour corriger les lacunes et manquements. Quant au rapport de vérification financière, il a indiqué que celui-ci révèle des irrégularités administratives et financières commises par une entité et des gestionnaires. “Un rapport de vérification de performance apprécie les efforts de gestion entrepris dans le sens de l’économie de l’efficience et de l’efficacité. Un rapport de vérification n’est efficace, pour son exploitation, que dans sa version définitive. Les fuites éventuelles peuvent être des rapports provisoires”, a-t-il ajouté.
Concernant les quelques pièges à éviter, il a poursuivi qu’un rapport individuel ne fait jamais mention de malversation, détournement, vol, fraude et autres qualifications qui reviennent à la Justice. Cependant, seuls les rapports de vérification financière font état d’irrégularités financières et de dénonciations /transmission à la Justice. “Les rapports de suivi et les rapports de vérification de performance ne mentionnent pas d’irrégularités financières. Un rapport de suivi fait rarement mention d’irrégularités. Les montants des irrégularités financières ne sont pas des montants forcements détournés, volés ou empochés par un gestionnaire. Les rapports de vérification ne ciblent pas et ne citent des individus, mais des postes de gestion”, a-t-il fait savoir.
Après une semaine de travaux, les participants à l’atelier de renforcement des forces de sécurité sur les techniques d’enquêtes sur les stupéfiants ont été attestés le week-end dernier. Une opportunité saisie par le patron de la lutte anti-drogue au Mali pour inviter ses hommes à être plus proactifs dans la lutte contre ce fléau pour le bien-être des populations.
Cette formation, faut-il le rappeler, a bénéficié du soutien de plusieurs partenaires comme les ambassades des Etats-Unis et de la France, Eucap-Sahel, la Minusma. Le patron de l’OCS, le magistrat-colonel Adama Tounkara, avait rappelé à l’ouverture des travaux, qu’à travers une telle initiative, il s’agissait de créer un automatisme pour la coordination et la capitalisation des multiples efforts de lutte, d’inverser la tendance, pour créer ce nouveau type d’enquêteur moderne, proactif doté d’une capacité d’anticipation.“Un enquêteur capable d’utiliser les techniques modernes d’investigations pour élucider les cas de trafics dont il aura connaissance. C’est pourquoi, il paraît plus que jamais opportun de créer cette synergie entre les différents acteurs pour mieux faire face aux défis de la lutte contre la criminalité en général et du trafic de drogue en particulier qui nécessite un énorme travail d’échange d’informations et de renseignements ?” avait soutenu le patron de l’OCS.
A la cérémonie de cérémonie de clôture, il a invité les participants à s’investir davantage dans ce combat. “Nous nous sommes engagés pour cela, il faut faire continuer à réviser les manuels. Je ne peux terminer sans rappeler cette citation de Napoléon, qui disait qu’il n’y pas plus escroc que celui qui exerce un métier qu’il ignore. C’est pourquoi, nous pensons que ces formations nous permettrons de maitriser le travail que nous faisons pour que notre pays soit plus sûr”, a soutenu le magistrat-colonel Tounkara, remerciant tous les partenaires qui ont accompagné l’OCS à la tenue de cette formation.
En plus des formateurs maliens, des formateurs de Eucap-Sahel et de la Minusma ont exposé des modules. Le clou de la cérémonie de clôture a été la remise des attestations de participation aux participants. Kassoum Théra
Le Ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Unhcr) a organisé, les 11 et 12 septembre, au Centre international de conférences de Bamako (Cicb), un Dialogue régional de protection et de solutions dans le cadre des déplacements forcés au Sahel. Cette assise regroupe plusieurs délégations venues de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et du Mali.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Hamadou Konaté, en présence de la Représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations Unies et non moins coordinatrice de l’action humanitaire résidente au Mali, de la directrice du Bureau régional du Hcr pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, du représentant du maire de la commune III du district de Bamako, Mamadou Kouyaté et de plusieurs autres personnalités.
Après les différentes interventions, le ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté a présenté géographiquement le Sahel. Et de préciser que le Sahel est une partie de l’Afrique, berceau des grands empires et creuset d’une florissante culture qui a rayonné bien au-delà du continent. “C’est cette terre d’opportunités marquant la transition entre le domaine saharien au nord et les savanes du domaine soudanien. Cette terre d’Afrique dotée de ressources humaines et naturelles abondantes qui devraient offrir un énorme potentiel de croissance rapide avec des défis majeurs liés à l’environnement, à la situation politique, sécuritaire et humanitaire qui affectent la prospérité et la paix”, a-t-il dit. Il notera que c’est cette digue qui s’emploie à contenir la déferlante du terrorisme international dont les assauts de plus en plus fréquents se conjuguent avec les cycliques catastrophes naturelles qui mettent à rude épreuve les vaillantes populations de tous les pays de la zone, notamment le Mali, le Burkina Faso, le Niger engendrant d’énormes problèmes socio-économiques à toutes les communautés qui y résident.
Aux dires du ministre Konaté, le déplacement forcé des populations qui prévaut tant à l’intérieur qu’à l’extérieur a contribué à l’émergence de cette catégorie nouvelle de populations chassées de leur zone de résidence habituelle. Et de préciser que le nombre de populations touchées est estimé à plus d’un million trois cent mille personnes.
“L’escalade des agressions contre les communautés dans les zones frontalières entraîne encore des déplacements massifs avec un impact sur la quasi-totalité de la population. La situation des réfugiés de longue durée dans les cinq pays du sahel, les mouvements secondaires et mixtes vers l’Afrique du nord et l’Europe s’ajoutent à la complexité de l’environnement de protection et de la recherche de solutionsdurables”, a déclaré le ministre Konaté.
Il a saisi l’occasion pour rappeler que les principaux défis de la protection s’actualisent autour des thèmes de protection sur lesquels les experts des pays du Sahel, le Système des Nations-Unies, la société civile, les Ong internationales se pencheront durant dialogue régional sont liés aux questions de l’accès humanitaire et la coordination civilo-militaire, l’accès à l’asile dans le cadre de déplacements massifs de réfugiés et mouvements mixtes, la protection dans le cadre du plan d’action des Nations Unies pour la prévention de l’extrémisme violent, l’accès aux documents d’état-civil, d’identité et à la nationalité.
Pour finir, il dira qu’il est nécessaire de renforcer le dialogue et le partenariat dans le cadre du dialogue régional pour atténuer le coût humain vertigineux de déplacement involontaire, mais aussi son coût financier exorbitant en reposant sur les moyens de protection et de solutions aux conflits qui poussent les populations à fuir. “Le respect de la vie et de la dignité humaines reste un objectif ultime du cadre d’action de nos politiques de coopération, cadres d’action et de politiques axés sur la paix et la sécurité”, a-t-il conclu.
Après la passation de service qui s’est déroulée hier lundi 9 septembre au siège de la FEMAFOOT avec la présidente du Comite de Normalisation et la visite de courtoisie chez le ministre de la jeunesse et des sports le même jour, le nouveau Comité Exécutif de la Fédération Falienne de Football avec à sa tête le président Mamoutou Touré “Bavieux” a été reçu par le Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM). C’était ce matin au siège du CNOSM.
Après les présentations, le président du CNOSM Habib Sissoko très heureux de recevoir le nouveau Comité Exécutif de la FEMAFOOT dirigé par Mamoutou Touré dit Bavieux s’est dit confiant de ces hommes et femmes pour relever l’imense défi de la réconciliation des acteurs du football malien. 《Je ne doute pas de la capacité de Bavieux Touré, l’homme que j’ai connu il y a plus de 40 ans. pour réconcilier l’ensemble des acteurs, car cette réconciliation est un acte majeur et incontournable dans le milieu olympique et sportif. Cette équipe dirigée par cet homme sage et honnête est capable de donner un nouveau souffle à notre sport roi qui avait été secoué par une crise suite aux incompréhensions des acteurs》a martelé Habib Sissoko avant d’indiquer qu’il ne veut plus jamais voir un mandat écourté au sein d’une fédération au Mali.
Le président des présidents Habib Sissoko dira que le nouveau Comité Exécutif de la FEMAFOOT a le soutien total du CNOSM pour l’accompagner tout au long de son mandat.
Le nouveau président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux, vient d’offrir une enveloppe de 3 millions de Fcfa aux Aigles du Mali suite à leur qualification, mardi dernier, à la phase finale de la CAN U-23, prévue du 8 au 22 novembre prochain, en Egypte.
On connait désormais les huit équipes qualifiées pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) U-23 prévue du 8 au 22 novembre prochain en Egypte. Il s’agit du Mali, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigéria, de la Zambie, de l’Afrique du Sud et bien sûr de l’Egypte, pays organisateur.
Les Aigles du Mali ont décroché leur ticket, mardi dernier au Stade Omnisports Modibo Kéïta, après avoir battu leurs adversaires du Maroc sur le score de 1 but à 0. L’unique but de la rencontre est l’œuvre d’Aly Mallé. Lors du match aller, les deux équipes ont fait un match nul (un but partout).
Cette qualification des Aigles du Mali s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, qui avait à ses côtés le nouveau président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux et ses membres.
A la fin de la rencontre, Bavieux Touré est descendu aux vestiaires pour féliciter Fagnéry Diarra et ses poulains pour cette qualification avant de les encourager pour une meilleure participation lors de la phase finale. Pour cela, la Fédération malienne de football mettra tout en œuvre pour que l’équipe nationale puisse être à la hauteur.
En guise de motivation, le nouveau Comité exécutif de la Femafoot, sous la houlette de Bavieux Touré, a offert une enveloppe de 3 millions de Fcfa aux joueurs et à l’encadrement technique.
Notons que trois meilleures équipes de la CAN U-23 seront qualifiées aux prochains Jeux Olympiques prévus en 2020 au Tokyo. Et le souhait le plus ardent du président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) Habib Sissoko, c’est vraiment la qualification du Mali à ce grand rendez-vous.
Une de nos compatriotes accompagnée de sa fille, qui s’apprêtait à prendre place à bord du vol de Turkish Airlines N°TK0541 Paris-Bamako à l’aéroport Charles de Gaule, s’est vue retirer de force un bagage à main contenant des documents précieux, avec pour promesse de le récupérer à Bamako. Mais voilà que plus de 20 jours après son retour au bercail, notre passagère court en vain derrière ses affaires sans aucune information précise de la compagnie turque. L’affaire sera ce 16 septembre devant les juges du tribunal de Commerce de Bamako.
C’est une dame abattue qui ne sait plus à quel saint se vouer que nous avons rencontrée en début de semaine. Cependant, la passagère en question est une ancienne hôtesse de l’air et qui a pris en plus un billet class affaire de plus d’un million de Fcfa. D’ailleurs, c’est pourquoi ceux qui sont au parfum de ce dossier n’arrivent toujours pas à comprendre le traitement peu orthodoxe que lui aurait réservé cette compagnie pour seulement un surplus de bagage de deux voir 3 kilos.
Pour Me Mahamadou Traoré, avocat de cette passagère, sa cliente ne méritait pas d’être traitée de la sorte, surtout qu’elle avait pris des précautions. “A l’aéroport, elles ont payé les excédents des bagages car elle et sa fille avaient deux bagages supplémentaires. Les tarifs à payer étaient 170 Euro soit 111.350Fcfa par bagage de 23 kg. Qu’au compteur les 4 bagages auxquels elles avaient droit ont été enregistrés. Et en toute bonne passagère durant des années, sans rentrer dans aucune recherche d’aide auprès d’autres passagers pour faire passer leurs excédents. Elle a payé en toute légalité ses deux bagages supplémentaires de 23kg au total à 340 Euro soit 222.700 Fcfa ; c’est ainsi qu’un petit souci est vite arrivé sur le second bagage supplémentaire qui été de 26kg soit 3 KG de plus. L’agent du comptoir a catégoriquement refusé de le faire passer, avant d’exiger d’enlever les 3KG de plus pourvu qu’il soit ramené à 23KG.
Elle a été contrainte d’ouvrir son bagage pour enlever une dizaine de grands cahiers et des classeurs scolaires de sa fille, alors que la rentrée était prévue pour le 03 septembre 2019″, a précisé l’avocat. Avant de poursuivre : “Ne sachant pas où mettre les fournitures de l’école achetées pour sa fille, c’est ainsi qu’elle les a transférées dans son bagage à main. Par contre, au moment où elle et sa fille s’apprêtaient à embarquer ; elles ont été accueillies par un agent de Turkish avec pour arguments qu’il y a un excédent de deux kilos sur ce bagage à main”. Cependant, pour Me Mahamadou Traoré, l’agent de Turkish qui était au bas de l’avion ce jour-là à Paris, a mis sa menace à exécution pour la simple raison qu’il aurait soutenu : “Madame, comme vous avez refusé de payer un autre surplus pour vos bagages à main, je vais envoyer votre sac à l’entrepôt en Turquie avec les bagages des pèlerins et vous n’allez pas le voir si tôt”. Et pourtant, c’est qui s’est passé car depuis plus de 20 jours et de nombreux va-et-vient entre l’aéroport et le siège de Turkish, la dame qui jure la main sur le cœur qu’elle n’avait pas d’argent au moment des faits, n’a eu aucune nouvelle de ses affaires. D’ailleurs, nous avons appris qu’elle a été obligée d’organiser un sit-in de plusieurs heures avec sa fille de 11 ans dans le siège de la compagnie, mais sans suite. Cependant, elle a porté plainte devant le tribunal de Commerce pour une restitution sous astreinte de 10 millions Fcfa par jour de retard.
“En plus des effets de ma fille dont son passeport américain et ses effets scolaires, j’ai des documents précieux dans cette valisette dont les valeurs sont inestimables et que je pourrai pas tout mettre sur la place publique. Je peux juste dire qu’il y a un manuscrit de mon livre. J’ai pris 7 ans pour le rédiger. J’ai aussi mes analyses médicales faites en France …”, a soutenu la passagère de Turkish.
Aux dernières nouvelles, l’audience du lundi n’a pas eu lieu pour la simple raison que l’avocat de Turkish a demandé un renvoi pour réplique de conclusion et le président du tribunal a renvoyé le dossier pour ce lundi 16 septembre. Cependant, au même moment, pour l’avocat de la passagère : “Turkish cherche à noyer le poisson dans l’eau” en interpellant la victime devant le camp I de la gendarmerie suite à son sit-in qui a été fait pour que la compagnie puisse acheter des cahiers pour son enfant. Une demande à laquelle la compagnie a refusé d’accéder. Il nous revient que Turkish aurait fait appel aux éléments de la Garde nationale afin de faire partir de gré ou de force sa passagère dans ses locaux.
En tout cas, les prochains jours nous édifieront davantage sur la suite de cette affaire qui sera une patate chaude entre les mains des responsables de la compagnie turque au Mali.
“Monsieur le Président, En ma qualité de Député à l’Assemblée Nationale du Mali, Chef de file de l’Opposition Politique, je vous transmets, en application de l’article 90 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale, la présente demande pour la mise en place par l’institution parlementaire d’une commission spéciale d’enquête en vue de mener des investigations pour éclairer la nation.L’achat d’hélicoptères Puma
Un premier hélicoptère PUMA d’occasion, payé à près de 3,5 milliards de FCFA en violation de toutes les règles élémentaires de procédure budgétaire en la matière, est cloué au sol malgré l’achat de pièces de rechange à hauteur de 3 milliards de franc CFA. Un second hélicoptère PUMA a été acheté à 3,9 milliards de FCFA sur la base d’un document contractuel « illisible ». C’est dire que les termes et conditions de ce contrat sont inconnus. Cet avion aussi est cloué au sol.
En plus des PUMAS, le Mali, en juin 2015, a signé un contrat de 88,7 millions de dollars américains, soit environ 51,682 milliards FCFA (au cours en vigueur en Juin 2015), pour l’acquisition de six (6) avions de guerre « SUPER TUCANO » sur lesquels quatre (4) ont été livrés. La valeur totale de ces quatre avions (qui inclut aussi des prestations de service) est d’environ 68 millions de dollars. Au lieu de 51,7 milliards FCFA initialement prévu, le contrat de Juin 2015 a fait l’objet de 53,302 milliards de FCFA d’engagement et de mandatement entre 2015 et 2017 par les services financiers de l’Etat. Une première tranche de 13,367 milliards a été « liquidée » en 2015. Une seconde tranche de 18,636 milliards a été payée en 2016. La troisième tranche de 21,298 milliards a été liquidée en 2017. Où sont donc passés les deux autres avions ? La valeur de ces deux avions non livrés est d’environ 20,7 millions de dollars, soit au cours actuel du dollar 11,2 milliards de FCFA. Que s’est-il passé entre temps? Un mystère que l’Assemblée nationale se doit de dissiper au plus vite”.
L’affaire opposant la société Gnoumani-sa de Diadié Bah et Vertiqal AG, une Société de droit suisse, sur une créance de 490 386 918 Fcfa dans le cadre de deux contrats de vente d’engrais était, lundi 9 septembre dernier, devant le Tribunal de Commerce de Bamako. On sait que suite à une Ordonnance en date du 21 août, le Tribunal avait ordonné une saisie conservatoire sur les avoirs de Gnoumani-sa. Du coup, tous les comptes bancaires de la Société de Diadié Bah avaient été saisis. Le Juge doit en principe rendre sa décision sur la main levée des comptes bancaires de Gnoumani-Sa, ce lundi 16 septembre.
L’affaire judiciaire opposant la société Gnoumani-sa dont le Président directeur général est Diadié Bah de Niono à “Vertiqal AG”, une société de droit suisse basée à Baarerstrasse, continue de défrayer la chronique. Apparemment, ce contentieux aurait perturbé le patron de Gnoumani-sa, Diadié Bah, très connu dans le milieu de la vente des engrais au Mali où il a fait fortune. Et cette affaire le dépasse complètement pour la simple et bonne raison que sa société a été victime d’injustice au niveau de la Cour internationale d’Arbitrage.
En effet, après notre parution du vendredi 6 septembre dernier, nous avons été contactés par l’un de ses fils, Mamadou Bah. “En réalité, cette affaire est un faux-débat. C’est vrai que nous avons signé des contrats avec la Société Vertiqal-AG pour le transport de nos produits à Bamako à hauteur de près de 8 milliards de Fcfa et nous avons tout payé. Malheureusement, au moment où les bateaux arrivaient en Côte d’Ivoire, le port d’Abidjan était fermé pour des travaux. Finalement, les bateaux ont pris du temps avant d’être au Port. Ce qui n’est pas de notre faute. Malgré tout, notre partenaire exige à ce que nous payions des frais supplémentaires à hauteur de près de 500 millions Fcfa.
Alors que le retard accusé de nos produits nous a énormément causé des préjudices vis-à-vis de certains de nos engagements. Voilà en réalité la situation. Sinon, dans le cadre de nos contrats, nous avons tout payé.
En ce qui concerne les frais supplémentaires, nous les avons toujours contestés” nous a précisé Mamadou Bah.
De quoi s’agit-il comme contentieux ?
En fait, la société Gnoumani-sa de l’opérateur économique Diadié Bah était en relation d’affaire avec cette société suisse “Vertiqal AG” dans le cadre de la vente d’engrais puisqu’elle évolue dans ce domaine.
Ainsi, les deux sociétés ont procédé à la signature de deux contrats en bonne et due forme en vue de l’exécution de ce projet. Ainsi, le premier contrat de vente d’engrais, dont le montant s’élève à 6 375 000 Euro, avait été signé le 6 janvier 2017 tandis que le deuxième contrat, d’un montant de 5 612 500 Euro, a été scellé le 7 mai 2017. Ce qui fait un montant total de 7 863 800 000 de Fcfa.
Comme l’a si bien précisé Mamadou Bah, la Société Gnoumani-sa a respecté ses engagements en payant le montant total à Vertiqal-AG. Malgré tout, les deux partenaires ont eu de sérieux problèmes, notamment dans le cadre de l’acheminement des engrais vers Bamako. Il s’agit surtout des surestaries et autres frais des ports de Lomé et d’Abidjan dont le montant est estimé à 490 386 918 de Fcfa.
Ce qui a été d’ailleurs contesté par Gnoumani-sa depuis la première réclamation formulée par Vertiqal-AG. Malgré plusieurs tentatives pour essayer de la comprendre, Gnoumani-sa a catégoriquement refusé de payer ces frais.
Voilà pourquoi Vertiqal-AG a porté plainte contre la société de Diadié Bah devant la Cour internationale d’arbitrage qui a rendu une sentence arbitrale finale N°233000/GR en date du 7 mai 2019.
C’est sur cette base que, suite à une requête de “Vertiqal-AG” en date du 20 août 2019, le tribunal de Commerce de Bamako a pris l’ordonnance N°776/2019/TCOM/Bamako en date du 21 août 2019, afin d’ordonner la saisie conservatoire sur les comptes bancaires de la société Gnoumani-sa. Il s’agit bien des comptes bancaires logés dans différentes banques de la place : Bcs-sa, Coris Bank-Mali, Bim-sa, Bdm-sa, Bsic-sa, Ecobank-Mali, Bicim-sa, Bnda-sa, Bci-sa, Boa-Mali et Orabank-Mali.
Il ressort de la requête aux fins de saisie conservatoire de la société Vertiqal AG adressée au président du Tribunal de Commerce de Bamako : “Que toutes les démarches amiables entreprises par la Société Vertiqal AG n’ont pas pu vaincre sa résistance et aucun paiement n’est intervenu après. Mieux, la sommation de payer à lui servi en date du 30 juillet 2019, par le Ministère de Maitre Boubacar N. Diallo, Huissier-Commissaire de Justice à Bamako, n’a pas pu vaincre sa résistance.
Que la Société Vertiqal AG a un besoin urgent à disposer de ses fonds et court un risque certain de non-paiement de sa créance pourtant certaine, liquide et exigible”.
Le hic est que la Société Gnoumani-sa ne cesse de contester cette créance, notamment devant le juge des référés du tribunal de Commerce de Bamako.
Après la première audience du 2 septembre dernier, les avocats de Vertiqal AG ont demandé le renvoi du dossier pour réplique. Et cette audience a eu lieu le lundi 9 septembre, au tribunal de Commerce de Bamako, après que la Société Vertiqal-AG a déposé ses conclusions auprès du juge. C’est en principe le lundi 16 septembre que le tribunal rendra son verdict sur la main levée des comptes bancaires de Gnoumani-sa.
En tout cas, Vertiqal AG, qui a pour Conseil “Cabinet Brysla“, réclame la somme de 490 386 918 de Fcfa pour avoir sûreté et paiement de sa créance et 50 millions de Fcfa à titre de frais. En tout, le Président directeur général de Gnoumani-sa, Diadié Bah, est sommé de payer aujourd’hui la somme de 540 386 918 de nos francs pour que cette affaire puisse être close.
Dans le cadre de l’exécution de son programme, une mission de la Commission Vérité-Justice-Réconciliation (CVJR), conduite par son Président Monsieur Ousmane Oumarou SIDIBE, s’est rendue en république de Colombie du 23 Août au 02 Septembre 2019, avec l‘appui de son partenaire GIZ à travers son programme de stabilisation de la paix au Mali.
L’Objet de cette mission était surtout de participer à la deuxième audience publique (rencontre pour la vérité) de la commission de vérité de la Colombie autour du thème traitant des disparitions forcées.
Le but de cette mission de la CVJR, était de profiter et de s’inspirer de l’expérience colombienne en matière d’organisation d’audiences publiques.
Durant une semaine, la délégation de la CVJR a participé à plusieurs réunions et a rencontré des cadres de haut niveau et acteurs impliqués dans le processus colombien de réconciliation.
La délégation a eu le privilège d’être reçue le lundi 26 Aout 2019 à Bogota, par le Bureau de la Commission vérité et l’équipe chargée de l’audience au cours d’une réunion très fructueuse d’échanges d’expériences.
La délégation malienne accompagnée de Madame Anne-Katrin Niemeier, Directrice du Projet d’Appui à la Stabilisation et à la Paix (PASP) du Programme de la G.I.Z, s’est ensuite rendue à la ville de Pasto, où elle a assisté dans la matinée du 27 Aout, au Programme-Cadre de l’audience, en compagnie d’un panel d’experts autour de la thématique de l’audience publique, et des expériences dans la recherche des disparitions forcées. Le 28 Aout la délégation assista toujours à Pasto, à l’audience de la rencontre pour la vérité, avec les familles des victimes de disparitions forcées.
Des activités artistiques et culturelles ont ponctué l’évènement notamment la représentation de la célèbre troupe Herencia, qui portait le message clé de la reconnaissance des douleurs causées par les disparitions forcées, les expositions de tableaux, de peinture et de scènes, retraçant dans une dizaine de stands, le conflit colombien, et exposant la culture et les valeurs de la société colombienne, ainsi que les photos des disparus.
Pour l’histoire, il faut retenir que la Commission de la Vérité de la Colombie est une institution étatique, créée dans le cadre de l’accord signé entre le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
Sa mission consiste à chercher « la » vérité sur le conflit, à partir des témoignages des victimes, d’établir et de faire reconnaître les responsabilités individuelles ou institutionnelles dans les souffrances infligées aux victimes. Le but est d’aboutir, au bout de trois ans, à une compréhension complète du conflit. La Commission de la Vérité est autonome, etne dépend pas du gouvernement. Son objectif principal consiste à générer un mouvement qui puisse unir au lieu de diviser, qui puisse enthousiasmer les Colombiens à reconstruire leur pays après tant de décennies de violence et de destruction. Il faut reconnaitre qu’il existe en Colombie une société civile très forte et des organisations et associations de victimes bien organisées et structurées.
Le mandat de la Commission se résume en 3 grands défis éthiques :
La clarification de la vérité sur le conflit armé colombien. la Commission doit faire
toute la lumière sur le conflit armé,et rendre leur dignité de citoyens aux victimes.
2) La reconnaissance des victimes et des violations de leurs droits, et la reconnaissance volontaire des responsabilités individuelles et collectives dans les cas de disparitions forcées.
3) La promotion du vivre-ensemble et des recommandations pour que le conflit armé ne se répète pas. La commission réserve une attention particulière aux peuples indigènes et afro, et les questions liées au Genre. Elle s’intéresse aussi à l’aspect psychosocial des victimes et aux facteurs culturels.
Les activités de la Commission colombienne couvrent aussi les aspects sécuritaires. En Colombie il existe toujours des groupes armés qui persistent, notamment les dissidents des FARC, la ELN, les groupes du narco trafic de la côte atlantique, les groupes des anciennes guérillas etc.
En termes de suivi psychosocial, la commission colombienne n’assure pas un travail de suivi psychosocial ; mais elle le recommande à une institution étatique.
Elle travaille également au renforcement de capacités des femmes, jeunes et enfants à revendiquer leurs droits, et participe au plaidoyer pour le respect des droits des femmes au niveau national et international.
A l’issu de cette importante mission riche en enseignements, le Président de la Commission Vérité Justice et réconciliation, Monsieur Ousmane Oumarou Sidibé, dans un discours plein de reconnaissance, a adressé ses vifs et chaleureux remerciements à la commission-sœur de Colombie, pour l’accueil chaleureux et l’attention particulière réservée à la délégation malienne. Il remercia également la coopération allemande, à travers le programme de la GIZ et tout particulièrement madame Anne-Katrin Niemeier qui a organisé, cette mission, et élaboré son programme. Grace à cette bienheureuse initiative, la CVJR a pu tirer le meilleur profit de cette riche mission, afin de parfaire l’organisation de ses prochaines audiences publiques dont la première séance est prévue en début Décembre de cette année 2019.
L’international du Stade malien de Bamako, Cheick Oumar Koné (COK) est notre héros de la semaine dans le cadre de la rubrique “Que sont-ils devenus ?”. C’est du Racing Club de Sikasso qu’il a transféré au Stade en 1974, et, en compagnie des joueurs comme Lassine Soumaoro, Djofolo Traoré, Cheick Oumar Sangaré, Ousmane Guindo, Moussa Kanfedeny, Yacouba Diarra dit Yacou Pelé et Kolokani Pelé, ils tentent ensemble de tenir tant bien que mal le flambeau de la famille blanche, frappée par le départ pour l’Europe de certaines de ses vedettes à l’image de Cheick Fantamady Diallo. Le retour de feu Mamadou Kéïta dit Capi comme entraineur a contribué à ressouder le groupe et à lui redonner un repère, un noyau qui a écrit l’une des plus belles pages de l’histoire du Stade. Ancien capitaine, COK s’imposa pendant au moins dix ans au Stade, d’abord en tant que milieu, puis libéro. Très technique, avec un jeu rigoureux, il ne trichait pas sur un terrain de football. Il ne baissait non plus de tempérament qu’à la fin du match. Ce qui explique d’ailleurs ses multiples accrochages avec Abdoulaye Koumaré dit Muller du Djoliba AC, un renard des surfaces qui marquait des buts comme on égrène un chapelet. Il est arrivé dès fois que les deux joueurs se donnent des coups de poings. Un jour, n’eut été l’intervention de son grand frère Mamadou Koné dit Zito (officier de police et sociétaire du Djoliba), Cheick Oumar Koné serait conduit au Commissariat de police du 3ème Arrondissement. Reconverti entraineur de football, c’est la même impulsivité qu’on remarque sur son banc de touche. Pourquoi cette passion ? COK répond que l’on doit prendre tout au sérieux dès l’instant que des intérêts sont en jeu. L’ancien capitaine des Blancs de Bamako, connu pour son sens élevé du social et de l’humour, nous a reçus au terrain d’entrainement de l’USFAS.
dmis au Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF) à Sikasso en 1974, Cheick Oumar Koné est orienté au Lycée Technique de Bamako, grâce à l’intervention de feu Tiécoro Bagayoko, ex Directeur des Services de Sécurité. Celui-ci avait sa petite idée en tête, c’est-à-dire le faire jouer au Djoliba AC, à côté de ses frères Zito et Moussa. Après les cours du soir, Diango (surnom de Tiécoro) l’amenait au terrain d’entrainement des Rouges de Bamako. Malgré son jeune âge, Cheick Oumar Koné avait une grande capacité de discernement. Il s’est laissé dorloter par Tiécoro, sans lui dire exactement son intention, à savoir rejoindre le grand rival, le Stade malien de Bamako.
Non au Djoliba ! Oui au Stade !
Sa première séance d’entrainement avec les Blancs de Bamako a créé une certaine méfiance de la part des dirigeants de son club de cœur, qui ont à juste titre pensé qu’il est un espion du Djoliba où jouent ses deux frères. Cheick Oumar Koné n’a pas accordé trop d’importance à ce climat de méfiance, son seul souci étant de jouer.
Afin d’y voir clair, Fakaba Diané, un joueur du club, décide de lui céder sa place un après-midi. Cheick Oumar Koné n’en attendait pas moins pour faire deux passes décisives au Nigérien Moussa Kanfédeny, et marquer lui-même le 3ème but de la partie. Sa prestation dissipa le doute.
De retour à la maison, il retrouve sur place Tiécoro Bagayoko qui l’interrogea sur la rumeur relative à sa présence au terrain d’entrainement du Stade malien de Bamako. Cheick O. Koné n’a pas eu le temps de nier les faits, parce que Diango en policier expérimenté lui détaille tous ses mouvements, et même la tenue qu’il portait. Néanmoins, il a tenu à rassurer le jeunot de son soutien total. Si cela était destiné à lui faire changer d’avis, Cheick ne s’est pas laissé influencer. La même nuit les choses s’accélèrent. Mody Sylla, un dirigeant du Stade prend toutes les dispositions utiles afin que le joueur signe la licence, avec à la clef une moto et 50000 F maliens.
… avec Salif Keita
Face à son entêtement de jouer au Stade, quel a été la réaction de ses deux grands frères ? Aucun d’eux n’était d’accord, selon Cheick Oumar Koné. Moussa ne l’a pas contrarié, et l’a même soutenu.
Quant à Zito, il n’a pas bronché. Mais son cadet savait ce qu’il a dans le cœur, parce qu’il fait partie des Djolibistes pur-sang. Donc, il ne saurait apprécier que son frère évolue dans le club rival. Les choses en sont restées là, et COK joua au Stade malien pendant au moins une décennie (1974-1984). Une carrière sanctionnée par quatre finales de coupe du Mali (1975, 1979, 1982, 1983), sur lesquelles il n’a remporté qu’une seule, celle de 1982 contre l’AS Biton de Ségou (4-2).
Faudrait-il rappeler que COK a également joué en équipe nationale de 1981 à 1983.
Reconversion réussie
Mais l’homme s’est beaucoup illustré après sa reconversion comme entraineur. Un métier qui lui a été inculqué par feu Mamadou Keïta dit Capi lors de son passage au Stade. Pour parler de sa carrière d’entraineur, force est de reconnaitre qu’il a d’abord fait ses preuves au Mali, avant de les confirmer au Burkina Faso.
A Koulikoro, il a été trois finalistes de la coupe du Mali : 1994, 1999,2004. Son aventure au Burkina Faso a débuté en 2008 avec l’ASFA Yenenga, où il rafla toutes les coupes, avec une année sans défaite.
L’année suivante, il décroche le titre de champion, avant de faire un saut en Côte d’Ivoire pour entrainer l’AS Abengourou, finaliste de la coupe nationale (2010-2011). Il n’aura passé qu’une saison, les dirigeants de l’ASFA Yenenga lui font appel une seconde fois. Pari réussi ! COK remporte le titre de champion 2011-2012 ; puis il réalise pour la deuxième fois un triplé (2012- 2013).
Avec les équipes nationales, il a fait de bons résultats. En juillet 2003, il a qualifié pour la première fois le Mali aux Jeux Olympiques d’Athènes 2004, en battant le Cameroun à Bamako. L’unique but malien a été marqué par Dramane Traoré dit Rivaldo. COK remporta la dernière édition de la coupe Amilcar Cabral (2007).
Entraîneur adjoint des Aigles, il a fait partie de la Campagne de la CAN de Guinée Equatoriale 2015. Il qualifie les Aigles locaux au Championnat d’Afrique des Nations Rwanda 2016, mais ne conduira pas l’équipe à cette compétition. La raison ? Le Mali est éliminé auparavant des éliminatoires des Jeux Olympiques Brésil 2016. Du coup, COK est limogé et remplacé par Djibril Dramé. Cette décision de la Fédération l’a très déçu, et considère cette aventure comme l’un de ses plus mauvais souvenirs.
Moments douloureux
Cheick Oumar Koné est issue d’une famille de footballeurs avec quatre frères joueurs, Zito, Moussa Koné dit Temple Of Heaven, Amidou Koné et Abdoul Kassim Koné dit Batou. Celui-ci, policier de son état, était le benjamin. Dommage qu’il soit brutalement décédé en 1996 à Sikasso, à la suite d’un accident de circulation, pratiquement trois jours après les funérailles de leur papa. Quelques années plus tôt, c’est son grand frère Moussa Koné qui perdait la vie sur le Pont Fadh sur une moto alors qu’il partait chercher ses enfants à l’école sur la rive gauche. Coup dur triple !
En rappelant ces moments douloureux, Cheick Oumar Koné est tombé dans un calme émotif. Nous aussi. Mais il fallait quand même poser la question de savoir, comment ils se géraient dans la famille, après les matches entre des équipes rivales, dans lesquelles évoluaient des frères de sang. Zito et Moussa Koné évoluaient au Djoliba, Cheick Oumar et son frangin Amidou jouaient au Stade malien de Bamako.
Sur la question, il soutient que sur le terrain, ils se marquaient avec rigueur, se taclaient, mais à la maison, c’était le respect du droit d’ainesse ; ils ne commentaient les matches que pour rigoler.
Il aurait dû ajouter un doublé à son palmarès, s’il n’avait pas décidé d’arrêter au milieu de la saison 1983-1984. Selon lui, ses relations avec l’encadrement technique avaient tendance à se détériorer.
Cadre de la SOMIEX, il est affecté à Koulikoro la même année. Une fois dans la capitale du Meguetan, COK est contraint par Banou Makadji et Mamadou Diarra dit Diarradjan afin qu’il reprenne service avec le Nianan local.
Entraineur, joueur, il contribua largement à la montée du club en première division (1987), et dès lors il n’est plus redescendu.
Pour parler de ses bons souvenirs, COK retient la coupe du Mali de 1982, son aventure à Koulikoro avec l’AS Nianan, la qualification des Aigles B aux J.O d’Athènes 2004, le trophée du tournoi Amical Cabral 2007, son passage à l’ASFA Yenenga du Burkina Faso.
La défaite du Stade en finale de la coupe du Mali 1979 contre le Djoliba AC, sa retraite forcée des pelouses en 1984, l’élimination des Aigles U20 à Dakar en 2015 suivie de son limogeage constituent ses plus mauvais souvenirs.
De retour au pays, Cheick Oumar Koné s’occupe d’une équipe du quartier de Yirimadio. Il s’emploie à livrer des matches amicaux avec les équipes de première division de la capitale. C’est dans ce cadre que nous l’avons rencontré à Djicoroni Para, au terrain d’entrainement de l’USFAS.
Marié, COK est père de 10 enfants dont un vient de signer un contrat professionnel dans un club Allemand.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, vient de réaffirmer le soutien et l’accompagnement du gouvernement au nouveau Comité Exécutif de la Fédération malienne de football dirigé par Mamoutou Touré dit Bavieux. Il l’a dit, à l’occasion de la visite de courtoisie des nouveaux membres du bureau fédéral, lundi dernier, au siège du département.
Juste après la cérémonie de passation de service avec le Comité de normalisation lundi 9 septembre dernier, le nouveau président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux, accompagné de son équipe s’est rendu directement aux environs de 17 h au département de la Jeunesse et des Sports. Là, la délégation a été reçue par le chef du département, Arouna Modibo Touré, qui avait à ses côtés les membres de son Cabinet.
Après avoir présenté les membres du Comité exécutif, Mamoutou Touré dit Bavieux a ensuite adressé ses sincères remerciements au gouvernement malien à travers le ministre Arouna Modibo Touré pour avoir trouvé une solution définitive à la crise du football malien avec la mise en place d’un nouveau bureau fédéral.
Le souhait le plus ardent du nouveau patron du football malien, c’est la bonne collaboration entre le département de la Jeunesse et des Sports et la Fédération malienne de football pour le plus grand bonheur de notre sport roi.
Prenant la parole, le ministre Arouna Modibo Touré a tout d’abord félicité le nouveau président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux. “Je tiens à vous féliciter Monsieur le Président pour votre élection à la tête de la Fédération malienne de football. Je suis convaincu que ce Comité exécutif pourra relever les défis compte tenu de la qualité des hommes et des femmes. Le gouvernement fera tout pour vous soutenir et vous accompagner jusqu’à la fin de votre mandat de 4 ans. C’est pour vous dire que la récréation est désormais terminée” dira le ministre de la Jeunesse et des Sports.
El Hadj A.B. HAIDARA
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Le président du CNOSM, Habib Sissoko au nouveau comité exécutif de la Femafoot :
“J’ose espérer que cette équipe va rassembler toute la famille du football malien”
Le président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) Habib Sissoko était très heureux de recevoir, mardi dernier, le nouveau Comité exécutif de la Fédération malienne de football dirigé par Mamoutou Touré dit Bavieux, après plusieurs années de crise au sein du football malien. L’occasion était belle pour le patron du mouvement olympique et sportif de réitérer la disponibilité du Cnosm à soutenir et à accompagner cette nouvelle équipe fédérale. Et il a mis un accent particulier sur le respect du mandat et la stabilité au sein de la grande famille du football malien.
La photo de famille du président du CNOSM et son équipe avec les nouveaux membres de la Femafoot
Vingt-quatre heures seulement après la passation de service à la tête de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux a rendu, mardi dernier, une visite de courtoisie au président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) Habib Sissoko. Selon lui, cette visite est plus que normal pour qui connait le rôle du Cnosm dans le cadre de la stabilité du climat au sein des fédérations nationales.
Pour la circonstance, le nouveau patron du football malien était accompagné par les autres membres du Comité exécutif. C’est avec un réel plaisir que le président Habib Sissoko et son équipe ont accueilli à bras ouverts la délégation.
D’entrée de jeu, Mamoutou Touré dit Bavieux s’est dit très heureux d’être reçu par le président du Comité national olympique et sportif du Mali en ce jour de la fête d’Achoura (elle a été célébrée mardi 10 septembre). Il a ensuite saisi cette opportunité pour présenter à tour de rôle les nouveaux membres qui auront la lourde tâche de gérer le football malien durant les quatre années à venir.
“Notre visite au Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) après notre élection est une obligation pour nous comme nous l’avons fait avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports. Comme vous le savez, le Comité est la maison faitière de toutes les disciplines sportives du pays et le Cnosm nous a énormément aidés dans la recherche de solutions à la crise du football malien” dira Bavieux Touré, visiblement très ému.
“Si aujourd’hui nous venons d’être élus à la tête de la Fédération malienne de football, il est de notre devoir de venir exprimer notre reconnaissance au président Habib Sissoko. Nous réaffirmons au Comité national olympique et sportif du Mali que la crise du football est désormais un mauvais souvenir. Tous les acteurs du football malien ont décidé de s’unir pour le développement de cette discipline. Nous demandons aux journalistes aussi, dont le rôle a été déterminant dans la résolution de cette crise, de continuer à nous accompagner dans la dynamique de développer notre sport roi” a-t-il précisé.
Le nouveau président de la Femafoot a également profité de cette audience pour présenter officiellement les excuses de la famille du football malien au président Habib Sissoko, pour l’avoir été traité de tous les mots durant la crise au sein du football malien. “Monsieur le Président, nous vous présentons aujourd’hui nos excuses. On sait que vous avez été victime de beaucoup de choses pendant cette crise du football malien pour avoir été insulté par des gens” dira Bavieux Touré.
En bon dirigeant sportif, Habib Sissoko a accepté avec plaisir ses excuses avant d’encourager le nouveau Comité exécutif de la Fédération malienne de football à relever les défis.
“Ça m’a fait énormément plaisir de retrouver aujourd’hui le nouveau bureau fédéral légalement et démocratiquement élu. Cette visite m’a fait chaud au cœur. Je tiens à remercier le ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, les plus hautes autorités du pays ainsi que toute la nation malienne parce que la crise du football était devenue un souci majeur pour nous. Aujourd’hui, tout le monde connait l’importance du sport et surtout du football dans un pays. Une équipe de football sans fédération est compliquée. En les soutenant, en les appuyant et en les accompagnant, les têtes que je viens de rencontrer peuvent vraiment développer le football malien”dira Habib Sissoko. Le président du Cnosm d’ajouter : “Je ne doute pas de la capacité de Bavieux Touré, l’homme que j’ai connu il y a plus de 40 ans pour réconcilier l’ensemble des acteurs car cette réconciliation est un acte majeur et incontournable dans le milieu olympique et sportif. Cette équipe dirigée par cet homme sage et honnête est capable de donner un nouveau souffle à notre sport roi qui avait été secoué par une crise suite aux incompréhensions des acteurs” précisera Habib Sissoko.
Pour conclure, le président du Cnosm dira : “Je suis content et heureux de retrouver une famille ressoudée. J’ose espérer que cette équipe élue va tout faire pour rassembler toute la famille du football malien. Déjà, il y a eu aucun problème au sortir de cette élection. Ceux qui n’ont pas gagné ont accepté la victoire des gagnants. Cela voudrait donc dire que la victoire appartient à tous les camps. Pour qu’il y ait une compétition, il faut des équipes. Il faut donc féliciter aussi ceux qui n’ont pas eu la chance de gagner. Il faut reconnaitre qu’ils ont gagné parce que c’est le football malien qui a gagné et je ne peux que m’en réjouir”.
Au cours de cette rencontre, le président du Cnosm a surtout insisté sur le respect du mandat au sein d’une fédération sportive. “Pas question d’écourter un mandat au sein d’une fédération. S’agissant du football, nous allons tout faire pour vous protéger et vous accompagner jusqu’à la fin de votre mandat” a-t-il conclu.
El Hadj A.B. HAIDARA
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Lettre de félicitations du président de la Fifa à Mamoutou Touré
“Je suis convaincu que votre sens du consensus aura un impact significatif sur la continuité du développement du football malien”
Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa), Gianni Infantino, a adressé une lettre de félicitations au nouveau président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux.
Dans cette correspondance en date du 9 septembre 2019, le patron de l’instance dirigeante du football mondial s’est dit heureux de la tenue de l’Assemblée générale ordinaire, le 29 août 2019, qui a vu la mise en place d’un nouveau bureau fédéral. “C’est avec plaisir que je vous écris aujourd’hui, afin de vous présenter mes plus sincères félicitations pour votre élection à la Présidence de la Fédération malienne de football pour la période 2019-2023, lors de l’Assemblée générale élective de la FMF du 29 août 2019.
Je suis convaincu que vos connaissances, votre expérience en tant que vice-président de l’AS Réal de Bamako, mais aussi votre passion, votre sens du consensus et vos qualités personnelles, auront un impact significatif sur la continuité du développement de notre sport au Mali.
Afin d’atteindre cet objectif, vous pouvez compter sur mon soutien personnel et celui de la Fifa, les portes du “Home of Fifa” vous seront toujours ouvertes si vous désirez discuter de diverses questions concernant le football et sa gouvernance” dira Gianni Infantino.
Dans cette correspondance, le patron de la Fifa a tenu à inviter officiellement Mamoutou Touré dit Bavieux à Zurich. “C’est avec grand plaisir que je vous invite à venir prochainement à Zurich, afin que je puisse vous introduire à la Fifa. L’administration de la Fifa vous contactera afin de convenir d’une date appropriée.
Je vous serais enfin très reconnaissant de bien vouloir transmettre également mes félicitations aux membres de votre Comité exécutif, élus et réélus avec vous.
En vous souhaitant d’ores et déjà chance, courage et réussite pour tous les défis qui s’offriront à vous, et au plaisir de vous rencontrer bientôt, je vous prie de croire, cher Président, cher Monsieur Touré, en l’assurance de mes sentiments les plus cordiaux”.Gianni Infantino.