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18ème session ordinaire du conseil d’administration du CENOU Une panoplie d’actions réalisées pour améliorer de façon qualitative les conditions de vie et d’études des étudiants

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Le Directeur général du Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU), Ousmane Dembélé, au nom du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a présidé, hier jeudi 12 septembre, dans les locaux de ladite structure, à la cité universitaire de Kabala, les travaux de la 18ème session ordinaire du conseil d’administration du CENOU.

 

Au cours de cette session les administrateurs ont fait l’état d’exécution des recommandations de la précédente session et examiné le rapport d’activités à mi-parcours des différents services du CENOU au titre de l’année 2019.  Il ressort de cet examen que plusieurs activités ont été réalisées tendant à améliorer la qualité des prestations en faveur des étudiants.

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Source: l’Indépendant

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Sécurité sanitaire des aliments : le projet du fonds fiduciaire 2 de la FAO/OMS pour le Mali lancé

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Dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs nationaux pour le renforcement de la sécurité sanitaire des aliments au Mali, M. Sékou Oumar Dembélé conseiller technique du ministère de la santé et des affaires sociales a présidé le lancement dudit projet. C’était ce jeudi 12 septembre au centre international de conférence de Bamako (CICB).

L’atelier du lancement du nouveau projet du Fonds Fiduciaire pour la République du Mali avait comme objectif principal d’informer et de sensibiliser toutes les parties prenantes de la sécurité sanitaire des aliments et à la nutrition dans le pays, sur le nouveau projet afin d’obtenir leur adhésion aux activités et à la vision du Codex alimentarius.
La FAO et l’OMS ont lancé une initiative de Fonds fiduciaire du Codex sous l’application de Fonds fiduciaire 2, dont l’objectif est d’apporter un soutien financier et technique aux pays en développement et aux pays à économie en transition qui contribuera à renforcer leurs capacités pour une participation efficace aux activités de la Commission du Codex Alimentarius.

La République du Mali, à travers son Comité National du Codex, bénéficiera d’un financement de trois ans du Fonds Fiduciaire de 85 millions de FCFA soit 2019-2022 pour le renforcement des capacités du pays et son Comité national à participer efficacement aux activités de la Commission du Codex Alimentarius.
Pour le Représentant Adjoint de la FAO au Mali, ce fonds permet d’aider les pays à mettre en place et à renforcer de manière durable les structures nationales du Codex en levant les obstacles spécifiques existant au niveau national qui empêchent une participation efficace au Codex au niveau national, régional et international. A l’en croire, l’objectif recherché est de permettre à ces pays de participer effectivement aux activités du Codex de façon pérenne.

« Quand on parle de la sécurité sanitaire des aliments, tous les pays doivent assurer cette sécurité sanitaire, nous en assurons déjà mais il faut la renforcer », a expliqué M. Sékou Oumar Dembélé du ministère de la santé et des affaires sociales après avoir rappelé l’importance du projet à l’assistance. Il a cependant rassuré les initiateurs l’utilisation efficiente des fonds.
Bourama Camara
Mali24.info

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SOUMAILA SAMAKE : Un parcours professionnel exceptionnel

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Soumaila Samaké a quitté ce lundi 09 septembre la coordination Nationale du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS) qu’il a dirigé pendant 5 ans. M. Samaké a fait 43 ans de service sans faute au département du Génie rural. Un parcours exceptionnel.

 

A la tête du PDI-BS depuis mai 2015, Soumaila Samaké a quitté, la tête haute, ce projet. Un ingénieur senior ayant 43 années d’expériences dans les domaines des aménagements hydro agricoles, de la gestion des projets et des marchés publics, de la cartographie, télédétection appliquée à l’aménagement du territoire et du développement agricole et rural, M. Samaké a des compétences réelles. Il fut coordinateur du Programme de mise en valeur des plaines du moyen Baní (Barrage Seuil de Talo) sur Financement BAD-OPEP-GRM. Il a, aussi, été le directeur national de l’aménagement et de l’équipement rural de septembre 2000 à mars 2005 après avoir occupé le poste de directeur national adjoint de l’aménagement et de l’équipement rural de 1997 à 1998. Discret et patient dans le travail, M. Samaké fut, avant de prendre sa retraite en 2014, le directeur national du Génie rural pendant 10 ans (2005-2014). Un séjour record à ce poste.
Soumaila Samaké a, à son actif, la réalisation des barrages de Talo, de Kourouba et de Djenné, l’étude de faisabilité et schéma directeur du barrage de Djenné et de sa zone d’influence, l’étude de faisabilité du seuil de Talo sur le Bani, la supervision des études et travaux de remise en eau des lacs Tanda, Kabara et Faguibine. Il a supervisé les études topographiques de Bewani I (ON, des études topographiques des plaines situées dans la partie malienne du bassin du fleuve Sénégal et le contrôle et supervision des levés topo des P.I.V dans les régions de Mopti et Gao. Il a coordonné l’identification, le contrôle et la supervision des études topographiques des plaines de Goubo, Daye, Hamadja (Région de Tombouctou) et la supervision des études topographiques des lacs Daounas et Amaskor (cercle de Goundam).

Dans le domaine de l’Aménagement du territoire, il a fait l’établissement du schéma directeur d’Aménagement de la zone lacustre (photo-interprétation), l’Analyse et classification supervisée des photographies ou imageries satellitaires appliquées à gestion des terroirs.
Sa rigueur et son sérieux ont amené des partenaires techniques et financiers à lui faire confiance. Ce qui lui a permis de débloquer plusieurs situations difficiles auprès des partenaires.
Doué d’intelligence, M. Samaké a décroché son baccalauréat au lycée de Badalabougou en 1972. Ainsi, il a commencé ses études supérieures en 1972 à l’Ecole nationale des ingénieurs de Bamako en cartographie, topographie, aménagement foncier où il a décroché un diplômé en ingénierie en 1977. Dans le cadre de son mémoire de fin d’étude, il a passé un moment à la Direction générale des impôts en 1976 au niveau de la cellule du cadastre et évaluation foncière.
De 1981 à 1982, il a fait une maîtrise en cartographie et technique spatiale à Ecole Nationale des Sciences Géographiques (ENSG) de Saint Mandé/France. Ensuite, il s’est spécialisé en Géomatique et télédétection appliquées à la planification des aménagements agraires et à l’aménagement du territoire à l’université Laval (Québec-Canada, 1986-1988). Âgé de 67 ans, l’un des grands caractères de M. Samaké est la modestie. Il a de considération et de respect pour tout le monde sans distinction. M. Samaké a fait l’accompagnement des jeunes une priorité. Ainsi, il soutient plusieurs association et organisation de jeune. Il est le parrain de « l’Association des jeunes géographes pour le développement local » et du groupe « Fasso ni Wasso ». Marié et père de 7 enfants, il est très sensible aux problèmes des autres. Il a un sens élevé de solidarité. Son engagement pour le pays a été, plusieurs fois, reconnu par les plus hautes autorités du pays à travers des distinctions honorifiques. Il a été honoré Chevalier de l’Ordre National du Mali et Chevalier de l’ordre du mérite agricole. M. Samaké est, aussi, membre agrée du Centre international de gestion des grands projets à Montréal au Canada.

S. D, Correspondance particulière

Mali24

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Route de Ségou : un car et un camion citerne entre en collision

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Un car de la compagnie Douentza transport et un camion citerne sont entrés en collision ce vendredi 13 septembre 2019 à Zambougou, localité située à 35 km de Ségou sur la route de Bamako. Si l’accident n’a fait aucune perte en vie humaine, le dégâts matériel est très important.

 

La vitre de la cabine est projetée un peu loin du camion renversé sur le goudron. Le contenu de la citerne coule. A quelques mètres, le car est foncé dans un champs de mil. Les vitres brisées, le moteur pratiquement décollé frôle la terre.

Les deux véhicules accidentés sont entrés ce vendredi vers 11 heures à Zambougou à 35 km de la ville de Ségou. Le bilan est cinq blessés et un important dégât matériel.

Une femme et ses enfants

« Une femme et ses trois enfants se sont mis à traverser la route juste devant. Je les ai évité et entre temps les deux ballon de mon véhicule se sont explosés. C’est pourquoi j’ai perdu le contrôle et le camion s’est renversé », a raconté Madou Diarra, chauffeur du camion citerne.

Dans sa lutte de déviation de la dame et ses enfants, le chauffeur du poids lourd s’est retrouvé sur la voie où il a percuté le car de la compagnie Douentza transport qui a fini sa course dans un champ de mil. Cinq personnes sur ses 45 passagers ont été blessés. L’un des deux apprentis du camion citerne fait également partie des blessés de l’accident évacués par la Protection civile de Ségou.

Maliki Diallo

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Le saviez-vous ? 2.262 migrants morts en méditerranée en 2018

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Selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plus de 2.262 personnes ont trouvé la mort ou sont portées disparues lors de leur tentative de traversée de la Méditerranée en 2018.

 

Cependant, ce chiffre est en baisse par rapport à 2017, quand 3.139 personnes avaient trouvé la mort ou portées disparues. Le pic a été enregistré en 2016, une année au cours de laquelle il y a eu plus de 5.096 de migrants décédés ou portés disparus.

Du côté des arrivées, l’agence onusienne indique que 113.482 personnes ont traversé, l’an dernier, la mer pour gagner les côtes des pays méditerranéens, soit une baisse par rapport à 2017 (172.301).

A ces chiffres, il faut ajouter quelque 6.700 personnes enregistrées dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla en territoire africain, mais qui ne sont pas arrivées à traverser la mer. Au total, 120.200 migrants sont arrivés en Europe en 2018.

Alors que la voie principale de migration passait jusque-là par la Libye et l’Italie, l’Espagne est redevenue en 2018 la première porte d’entrée en Europe, avec 55.756 arrivées par la mer (contre 22.103 en 2017). De son côté, l’Italie a enregistré 23.371 arrivées, en chute libre par rapport à 2017 (119.369), et la Grèce 32.497.

Par ailleurs, le HCR précise que l’année dernière, le premier pays d’origine des migrants était la Guinée (13.068 personnes), suivi du Maroc (12.745) et du Mali (10.347).

Tous ces chiffres donnent du tournis à plus d’un et préoccupent nos dirigeants qui peinent à mettre en place une bonne politique de création d’emploi pour maintenir leurs compatriotes sur place.

Aux yeux de beaucoup de nos concitoyens, l’Europe reste ce paradis sur terre qu’il faut coûte et coûte y mettre le pied, même au prix de leur vie. D’où le slogan : arriver à destination ou périr.

Madiba KEITA

L’Essor

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Détournement des ristournes des producteurs de coton : Bakary Togola en garde à vue

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L’information a fait le tour de la capitale, hier dans l’après-midi. Celle relative à la garde à vue du président de la Confédération des Sociétés coopératives des producteurs de coton (S-CPC) et de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam).

 

Il n’y a aucun doute,  Bakary Togola a passé sa première nuit de détention dans une cellule du Pôle économique et financier de Bamako, à l’ACI 2000. Selon des sources bien introduites, l’enquête au niveau de la Brigade de recherche du Pôle économique a été bouclée hier jeudi. C’est juste après cela que le principal suspect, Bakary a été appréhendé afin d’être conduit devant le Procureur de la République près le tribunal de la Commune III en charge du Pôle économique et financier de Bamako. Il revient à ce dernier soit de l’inculper directement s’il estime que les faits à lui reprochés sont suffisamment graves donc criminels, ou de le mettre à la disposition d’un juge d’instruction pour approfondir les instructions en vue de le mettre sous mandat de dépôt.

Togola fait l’objet d’enquêtes préliminaires sur des présumés détournements de ristournes destinées aux producteurs de coton, par le Pôle économique et financier de Bamako. Plus de 3,4 milliards de F CFA lui sont reprochés. Les limiers du Pôle sont sur le dossier depuis plusieurs mois. Comme dans tout crime économique, il n’est d’ailleurs pas le seul visé.

Menacé de prison

D’autres complices cités sont le trésorier général M’Piè Doumbia et le coordinateur Raymond Dansonko. Ces derniers avaient tous défilé au Pôle pour les besoins d’enquêtes en plus des présidents de l’Union régionale de Sikasso et des Unions locales de Kita, Koutiala, Fana, etc. Même l’ancien Responsable administratif et Financier, Fadiala Coulibaly (celui-là même qui a été abusivement licencié en juin 2019 pour avoir dénoncé la main mise de Bakary Togola sur les fonds de la S-CPC), a été entendu par les enquêteurs.

Se sentant menacé de prison, Bakary Togola avait réuni, il y a quelques jours, ses proches collaborateurs de la S-CPC et d’autres partenaires pour leur demander de la solidarité et rassembler au plus vite les pièces comptables pouvant les blanchir.

L’argent en cause est issu des financements en milliards de F CFA de la Compagnie malienne de développement des textiles (CMDT) et de l’Agence française de développement (AFD). C’est avec ce pactole que Bakary Togola mène la bamboula depuis 2007 avec des cercles d’amis. Il travaille en marge de la comptabilité, chose contraire aux règlements de l’Ohada.

Mamoudou Kassogué, le nouveau procureur anti-corruption avait donné le ton le mois dernier dès sa prise de fonction. Il avait cité devant les journalistes l’affaire dite des ristournes de coton de la S-CPC dans le lot des dossiers d’enquêtes de corruption sur sa table. Il s’agit des dossiers qu’il hérite de son prédécesseur Mamadou Bandiougou Diwara, désormais nommé à la Cour d’appel. On ne se lassera jamais de le répéter, Bakary Togola est cité dans l’imitation de la signature du PDG de la CMDT, Pr. Baba Berthé dans une affaire de commande annulée de pesticide. Il est aussi soupçonné d’avoir orchestré une écoute illégale de téléphone contre son ex-employé Fadiala Kéita.

A suivre

Abdrahamane Dicko

Mali Tribune

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Panier de la ménagère : La viande n’a pas encore la saveur de la subvention

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Depuis des années, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) n’a eu de cesse d’exiger la baisse du prix des produis de grande consommation dont la viande. Parmi les points de revendication de son dernier préavis de grève, figure la cherté de la vie. Ce, en dépit des efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

 

Ainsi, en mars 2019, le ministre en charge du Commerce devait prendre des mesures pour baisser les prix de certains produits de première nécessité, notamment le riz et la viande, au plus tard fin mars 2019, conformément à l’accord du 29 janvier conclu avec l’UNTM et aux engagements du gouvernement. Pour constater la réalité et l’effectivité de cet engagement, notre équipe de reportage a fait le tour de certains marchés.

Au Marché du Dibida, le kilo de la viande avec os est toujours à 2 200 Fcfa tandis que celui sans os est à 2 700 Fcfa et le filet varie entre 3 250 et 3 500 Fcfa. Les bouchers du marché de Djicoroni Para affichent les mêmes prix.

Le président du comité syndical des grossistes du Marché du Dibida, Amadou Molobali Fomba, explique que cette flambée est due au fait que les syndicats égorgent eux-mêmes les vaches et viennent ensuite vendre la viande aux autres bouchers. « Nous cédons la viande en gros ici à 2000 Fcfa. Ce qui fait que les bouchers sont obligés de vendre à 2200 Fcfa, juste pour avoir un peu de bénéfice », a-t-il justifié.

En effet, la subvention du gouvernement n’a pas été effective dans tout le pays tel que c’est le cas du Marché Dibida, d’après notre interlocuteur. « Notre association n’a pas voulu de cette baisse de prix puisque cela ne nous arrange point, à cause de la cherté de l’animal », dit Amadou Molobali Fomba. Ce dernier a aussi pointé du doigt la libéralisation des prix comme étant la cause du désordre qui règne dans la commercialisation du prix de la viande. Toute chose qui fait que les bouchers ne vendent pas tous aux mêmes prix. «  Certains vendent le kilo de viande avec os en dessous de  2200 Fcfa », souligne-t-il.

Koniba Coulibaly, boucher installé au bord de la voie bitumée, affirme qu’il vend au même prix que nos précédents interlocuteurs. Selon lui, le prix de la viande varie selon les années. « Entre 2016-2017, le kilo de viande était à 2000 Fcfa. Le cas de cette année est différent à cause de la cherté de l’animal », justifie notre interlocuteur qui ajoute que le gouvernement ne s’est pas entendu avec les bouchers au sujet de la subvention, puisque le prix élevé de l’animal ne permet pas de baisser les prix de la viande.

Mme Soumano Nathalie Goita, une ménagère, indique le niveau actuel des prix de la viande l’empêche d’acheter les autres condiments comme elle veut. « Il y a des plats que j’aimerais préparer mais le prix élevé de la viande ne me permet pas de préparer la quantité que je veux », a-t-elle argumenté.

Une autre interlocutrice affirme qu’elle est mariée dans une grande famille et que l’argent qu’on lui donne pour faire ses courses ne lui permet pas d’acheter une certaine quantité de viande. « Je prépare ma sauce dans une marmite de 10 kilo et j’achète au minimum 1 kilo de viande alors qu’on ne me donne que 5000 Fcfa pour préparer ». Et d’ajouter que tous les condiments sont chers. Raison pour laquelle, elle proteste contre cette cherté qui l’expose à beaucoup de problèmes dans sa vie conjugale.

Contrairement à notre précédente interlocutrice, Mme Diarra Aminata Touré ne se plaint pas trop parce qu’elle vit seule avec son mari. « Je n’achète que 300 Fcfa de viande pour ma sauce. Et, à vrai dire, je ne sens même pas la hausse du prix », confie-t-elle. Mais, elle s’empresse de lancer néanmoins un cri de cœur au gouvernement afin qu’il réduise les peines des autres femmes confrontées à la hausse du coût du panier de la ménagère.

SSD/MD

(AMAP)

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Mali, un piège sans fin ?

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Depuis 2012, un véritable incendie ravage le Mali. Tous les concitoyens en sont victimes. Si ce n’est pas son feu qui te brûle, c’est sa fumée qui t’étouffe. Mais, les «vaillants» dirigeants maliens ne sont certainement pas beaucoup préoccupés par ce feu aux mille morts. Donnant priorité aux réformes institutionnelles et constitutionnelles.

 

Tout a commencé un certain jour de janvier 2012. Profitant de l’arrivée de combattants avec armes, de la Libye de Mouammar Kadhafi, mise à sac par les puissances occidentales, certains membres du MNLA ont compris que leur temps était venu. Cela, une fois de plus après les années 1990.

Ces rebelles, il faut dire les choses par leur nom, se souvenaient encore que Bamako a peur des fusils et surtout de leurs coups de feu. Et pour cause ! En mettant à genoux le régime d’Alpha Oumar Konaré, ils ont eu tout ce qu’ils voulaient : argent, fonction publique sans concours, grades militaires… La liste est longue !

L’appétit vient en mangeant, ne dit-on, surtout si la table est bien garnie ? Ayant le soutient capital de certains pays européens, dont celui de la France de Nicolas Sarkozy, mais aussi profitant du laxisme du président Amadou Toumani Toure, qui par ailleurs a été un bon président dans beaucoup de domaines, le MNLA ose allumer la briquette de l’incendie. Collaborant avec AQMI, MUJAO et tous les démons et forces obscurantistes du monde. Les premières flammes de l’incendie atteignent  Aguelhok, Tessalit, Ménaka, Gao, mais aussi Tombouctou la ville sainte. Cela malgré l’effort des militaires de l’armée malienne qui n’arrivent pas à contenir le feu. Surtout que dans la foulée, un coup d’Etat, dirigé par un certain Amadou Haya Sanogo fait la trouble-fête. Alors, la rébellion crée son drapeau et proclame l’indépendance de l’Azawad, bénéficiant du soutien des plateaux de certaines presses, surtout occidentales.

L’hyène MNLA, ayant appelé au secours le lion MUJAO pour abattre l’éléphant, ne pourra longtemps garder le dessus pour dévorer, hélas, le succulent Mali et sera bientôt détrônée et nettoyée du coin.

Alors, c’est l’enfer du fanatisme qui s’abat sur le septentrion malien : amputation, lapidation, destructions de monuments et autres.

Ayant l’appétit grandissant et convaincu que Bamako n’est pas leur égal en puissance de feux, les fanatiques lancent leur  offensive vers le sud. Arrivent les forces françaises, sur demande de Bamako, qui les stoppent à Konna. La suite est connue. Malheureusement, les français jouant le pompier-pyromane, transforment Kidal en un sanctuaire infranchissable pour l’Armée malienne.

Une relative accalmie après. Mais pas pour longtemps. L’Harmattan aimant parfois souffler du nord au sud et la savane ayant plus d’herbes et d’arbres que le désert,  l’incendie s’est propagé au Centre du pays. Surtout qu’un certain Amadou Koufa, un autre grand pyromane y a ajouté de l’huile. Ici aussi au centre, la suite est connue. Les pouvoirs de Bamako refusant d’étouffer, le serpent dans l’œuf avant l’éclosion, la  vipère fraichement née, après le delta intérieur du Niger où elle voulait un empire,  rampe vers le pays Dogon. Le désastre y est total. Assassinats, pogroms, pillages, mises à feu et à sac des villages paisibles. Arrivés aux portes des falaises, les vipères de Koufa se muent mêmes parfois en cobras. Aux différents venins inégalés, accompagnés parfois de crachats ils y ont semé la panique, la terreur et la désolation : Koulogon, Ogossagou, Sobane-Da, Madougou, Douna  et plus récemment Doundiourou pour ne citer que cela.

Le peuple Dogon, a eu certes de petits conflits avec les éleveurs peulhs, dont les bêtes détruisaient les champs mais, vivait avec eux en symbiose depuis longtemps. Et, surpris par cette guerre asymétrique qui ne dit pas son nom, le pays Dogon tente de tenir. Mais à quel prix ! Surtout l’illusion d’être aidé par l’armée malienne tarit. Cette dernière ayant elle-même des difficultés à se défendre, attaquée plusieurs fois chez lui dans les camps. Les pertes sont innombrables mais les ripostes sont minimes. Une  armée mal nourrie, mal motivée et mal équipée surtout que le pouvoir corrompu lui achète des hélicoptères «mort-nés» à coût de milliards.

Dans ce centre meurtri où chacun a eu son compte de malheurs, se naissent des mouvements armés : Dana Ambassagou, le célèbre groupe d’autodéfense Dogon, des milices djihadistes et des milices peulhs dont celui de Sékou Bolly. Les uns attaquent, les autres se défendent. Et chacun pense qu’il a raison. D’aucuns se réclament défenseures des peulhs, d’autres des Dogons, d’autres encore de l’islam. Dans cet amalgame, la spirale infernale de la violence s’est installée. Les Peulhs et les Dogons, jadis vivant dans une cohésion sociale relativement parfaite, se tuent entre eux, ne comprenant hélas pas encore qu’ils font la guerre pour un autre, pour le fameux démon invisible, encore à l’œil nu.

 Nuages de reformes

Cependant, malgré cette gravissime crise, Bamako ose trouver d’autres préoccupations. Il y a un nuage de réformes institutionnelles et constitutionnelles qui plane sur la capitale malienne. On y parle de la création d’un Sénat à la place du Haut Conseil des collectivités territoriales. Malheureusement nos autorités ne comprennent hélas pas que ce n’est pas la quantité des institutions qui manque mais surtout la qualité de leur fonctionnement. Quelle réforme constitutionnelle ? A notre avis, la Constitution de 1992 peut servir encore le Mali, surtout qu’il y a d’autres urgences. Le pays ayant les pieds sur les braises. Les autorités veulent certainement une fissure de la Constitution pour y glisser les accords, criminels, d’Alger ? Ont-elles bien lu les textes de cet accord qui est une véritable capitulation de l’Etat malien ? En lisant cet accord, on a le cœur carbonisé par le feu de la colère.

Et, où encore organiser ce référendum constitutionnel ? Au Mali ? Où sur seulement à peine un tiers de son territoire ? Les autorités ont peut-être leur mot à dire. Pour battre campagne à Kidal, le Mandé Mansa, s’est déguisé en touareg et a pu s’y rendre après d’âpres négociations plus compliquées que celles pour l’obtention d’un visa européen. Et cela dans son propre territoire où il s’est porté garant de son intégrité. Osera-t-il aujourd’hui porter le costume de l’odieux Amadou Koufa pour se rendre au Centre et lui demander la permission d’y organiser un paisible référendum ?

Oui, n’oublions pas aussi les réformes institutionnelles, surtout la création possible d’un Sénat. Au moment où à côté Macky Sall a dissout son sénat pour économiser des milliards et construire des centrales électriques. Bien sûr, on est tenté de comprendre. Quand les autorités actuelles du pays arrivaient aux affaires de l’Etat, elles ont pu, bien sûr, trouver dans l’administration des places juteuses pour leurs enfants, cousins et cousines, neveux, la liste est interminable. Et n’ayant, souvent la moindre compétence. Dès lors, la famille s’est agrandie et les petits grandissant, il faut trouver d’autres postes. Les bureaux de Koulouba étant saturés ainsi que ceux des ministères, ne serait-il pas ingénieux de créer une autre boîte avec des bureaux somptueux climatisés à la sueur du contribuable ? Et y loger ses proches d’abord qui y viendront s’asseoir et boire à volonté le sang de la nation. Le slogan, «le Mali d’abord» étant longtemps mis dans l’oubliette.

Notons que certaines grandes nations fonctionnent avec des constitutions du 18ème siècle, rarement modifiées et avec des ministères qui ne dépassent pas la quinzaine. Par contre en Afrique, c’est la modification sans fin du texte fondamental et avec des dizaines de ministères. Cela, pour se partager le gâteau national au détriment du Peuple. Mais, quand les pauvres enseignants, médecins, infirmiers ou autres réclament une augmentation légitime de salaire, on crie haut et fort que les moyens manquent. Par contre, les moyens ne manquent jamais pour se doter d’avion présidentiel dont le prix est connu seulement par le Tout Puissant et avec lequel on fait des voyages interminables et inutiles. Où est alors la justice sociale ?

 

Les solutions possibles

Aide-toi et le ciel t’aidera ! La solution la plus idoine doit venir et viendra des maliens. A notre avis, une mobilisation générale nationale est nécessaire. Une conscientisation générale de la population qui doit se sentir concernée et se vacciner de vaccin patriotique. Une conférence nationale sur le sort de notre nation menacée doit être convoquée pas par le pouvoir seulement mais aussi par la société civile. On y réfléchira longuement pour un projet de société encré sur nos valeurs nationales et africaines. Mobilisons surtout l’intelligentsia qui doit venir au secours de la nation. La conscientisation d’une jeunesse mobilisatrice qui doit prendre sa destinée en main et comprendre que seul le bonheur par le labeur et dans la dignité est vertu.

Concernant le centre du Mali, une concertation minutieuse est nécessaire pour savoir la source exacte du conflit. Éteindre un feu sans le localiser est difficile. Les forces en présence au Mali suffisent pour massacrer tous les terroristes : FAMAS, G5 SAHEL, BARKANE, MINUSMA. Et toutes ces forces pour contenir une crise dans une région du centre de moins de cent mille kilomètres carrés à la savane aux arbres clairsemés. On ne doit pas hésiter à bouter hors du pays toute puissance étrangère cherchant à le détruire. Le président Modibo Keita a osé. Mains dans les mains, cœurs aimant cœurs, nous devons nous reconstituer pour se libérer des démons intérieurs et extérieurs. Ne chantons nous pas chaque fois ce passage de notre cher hymne national: “Si l’ennemi découvre son front, au dedans ou au dehors, debout sur les remparts nous sommes résolus de mourir”? Alors chanter son hymne avec amour est bien, mais agir selon ses textes, c’est encore mieux. La cigale a longtemps chanté. Il est maintenant certainement temps de danser.

Séguemo Kassogué

Source: L’Evènement

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Intox et désintox: Zeidan Ag Sidalamine, quand un ex-rebelle remue le couteau dans la plaie

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N’en déplaise à ceux qui ont les nerfs à fleurs de peau, les soupçonneux et autres sécessionnistes embusqués dans les hautes sphères de l’État ; mais le Chef de l’Etat du Niger, en visite de travail dans notre pays, le 7 septembre dernier, reste constant: « je maintiens ce que j’avais dit, le statut actuel de Kidal est une menace pour la sécurité intérieure du Niger.

Il y’a des mouvements qui ont signé l’Accord pour la Paix et qui sont de connivence avec les terroristes, cette situation doit être dénoncée ». Échaudé certainement par cette déclaration, Zeidan AG SIDALAMINE se fend d’une lettre ouverte où il ne s’encombre pas de fioritures pour faire l’apologie de l’irrédentisme touareg sous le prétexte fallacieux de la spécificité de Kidal, comme si toutes les aires ethnoculturelles et géographiques et territoriales n’avaient pas également leurs particularités.

Nous vous livrons in extenso la lettre ouverte adressée au peuple et à la République du Niger.

DESINTOX

L’indécence

Zeidan AG SIDALAMINE, l’un des plus patriotes des « rebelles » de la génération 90 s’est cru en devoir ou mission d’adresser une ‘’lettre ouverte au peuple frère et au gouvernement ami de la République du Niger’’.

Pourquoi écrit-il pour « une meilleure compréhension de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger ».

L’intitulé de la prétendue lettre ouverte soulève logiquement l’équation de la qualité de l’expéditeur, la formule employée rappelant théâtralement celle utilisée dans les relations bilatérales entre autorités légitimes. Aussi, faut-il se demander qui est-il ou qui se prend-il Zeidan Ag Sadalamine pour s’adresser ainsi (intuitu personae) au gouvernement souverain du Niger ? Qu’on lui concède la fraternité qu’il s’arroge, mais le respect et la considération envers les frères Nigériens auraient dû l’incliner à plus de décence, à les dispenser d’un cours au rabais sur un Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger dont la République du Niger est signataire, au titre de la Médiation internationale. Zeidan Ag Sidalamine le sait-il ?

À moins qu’il ne veuille expliquer à l’inventeur comment fonctionne son invention, autrement il n’a rien à faire comprendre au Niger d’un Accord dont il est acteur et signataire.

L’excès de zèle

De l’accord, qu’en sait-il le frère Zeidan Ag Sidalamine ? Rien que ne sachent les petits Peulhs et les petits DIARRA : ‘’soutenir durablement cet Accord de paix c’est œuvrer inclusivement pour la réconciliation nationale, la cohésion sociale, le vivre ensemble et le développement’’.

Mais le Niger n’a jamais posé un problème par rapport à l’Accord. Son problème c’est la sanctuarisation de Kidal dont « le statut (…) est une menace pour la sécurité intérieure du Niger ». La volée de bois vert du Président nigérien Mahamadou Issouffou, c’est Kidal où « il y a des mouvements qui ont signé l’Accord pour la Paix et qui sont de connivence avec les terroristes ». C’est « cette situation (qui) doit être dénoncée ». Et cela, le «peuple frère et gouvernement ami de la République du Niger » l’ont dénoncé en les termes qu’il faut. L’amitié et la fraternité que Zeidan Ag Sidalamine brandit auraient dû lui dicter de partager les préoccupations des frères nigériens, à défaut d’en prendre acte, et de faire profil bas face l’indiscutable.

Le constat implacable

Loin de partager ce constat implacable, Zeidan Ag Sidalamine, pourtant connu jusqu’ici pour sa clairvoyance et sa mesure, entonne la complainte et comptine ressassées par les irrédentistes, les séparatistes et les impénitents racistes qui carrassent le rêve de supériorité au détriment de l’entité nationale. S’érigeant en avocat de l’imposture, il écrit :’’KIDAL du moins l’Azawad revendiqué est un espace territorial qui a ses spécificités identitaires non solubles dans des analyses approximatives, hâtives et bâclées’’.

« Revendiqué » par ? Par des « frères égarés » qui s’estiment d’extraction supérieure, qui s’estiment lésés et brimés parce qu’ils sont les seuls blancs à être dominés par les noirs comme l’avait gaillardement déclaré un leader de la rébellion des années 1990 : « Nous (les Touaregs) sommes les seuls représentants de la race blanche encore dominés par les Noirs » (Georges Marion, Le Monde 1-2 décembre 1991). Zeidan Ag Sidalamine est-il revenu aux sources après virées et envolées patriotiques trompeuses ? Dosso koro te an son soro tiogo da bila !

La forfanterie

Qu’il se réconcilie avec ses gènes racistes, mais qu’il sache que comme ‘’l’Azawad, Azawa , Azawak ou Azawagh puis de l’Adagh dont Kidal est la capitale administrative et politique’’, les autres entités ethnoculturelles, géographiques et territoriales du Mali ‘’à l’instar du Khaso, du Karta, du Beledougou, du Mandé, du Kenedougou, du Macina, du Seno, du Hayré, du Mema, du Gourma, du Dawna, du Faguibine, du Timetrine, du Tilemsi, du Tamasna, de l’Anchawadj, du Dendi,…’’ ont aussi leurs ‘’spécificités identitaires non solubles dans des analyses approximatives, hâtives et bâclées’’.

Point de fixation paranoïaque de la part du Niger ou des États du G5, parce que contrairement à ce que soutient Zeidan Ag Sidalamine : Kidal n’est qu’une ville, pas un territoire, les Touareg, une ethnie, une communauté à part entière (et non à part). Autant il n’y a pas de peuples bambara, malinké, peulh…, il ne peut y avoir à l’intérieur du seul, unique et indivisible Peuple du Mali, un autre peuple qui s’appellerait touareg. Chaque ethnie, chaque communauté, procède de la diversité et constitue un segment du grand peuple du Mali.

‘’Fixation paranoïaque et exagérée sur KIDAL parce que c’est une ville et un territoire Imajaghan du moins Touareg d’abord, peuple pour certains idéologues racistes qui doit être exterminé ?’’

Ainsi donc, travers un subtile jeu de mots, le vieux rebelle veut ainsi ériger Kidal en territoire et en peuple. Et de glissade en glissade, prône l’autodétermination qui ouvrira la voie à la fantasmagorique République de l’Azawad.

Que nenni, que nenni ! Kidal n’est pas un territoire autonome au sein de la République. L’autonomie de Kidal n’est consacrée par aucun texte, aucun accord officiel signé par le Mali. Kidal, un peuple ? A Kidal il n’y a pas qu’une seule communauté unie par des caractéristiques communes comme l’histoire, la culture, les mœurs, la langue, la religion… A Kidal, Zeidan Ag Sidalamine sait plus que quiconque qu’à côté des Ifoghas, il y a les Idnanes, les chamanamas, les Imghad, les Daoussacks, les arabes (Kel Ansars et Kounta), berbères, des sonraïs, et même des Diarra.

Un peuple, c’est l’ensemble des personnes vivant en société sur un territoire déterminé et qui, ayant parfois une communauté d’origine, présentent une homogénéité relative de civilisation et sont liés par un certain nombre de coutumes et d’institutions communes. Est-ce le cas de Kidal, hier et aujourd’hui ? ‘’Tant que les hommes ne sont pas liés entre eux par une croyance commune, ils ne forment pas encore un peuple, car l’intérêt, qui a pu les rassembler hier, demain peut-être les divisera’’, fait remarquer Charles Blanc (Grammaire des arts du dessin, 1876, p.54)

Non le vieux rebelle qui s’égare encore a tout faux. Le Peuple, ce n’est pas l’ensemble des personnes qui constituent la population d’une agglomération (Peuple de Kidal, Peuple de Tominian, Peuple de Bougouni, Peuple de Kayes…). Mais le Peuple, c’est l’ensemble des individus constituant une nation vivant sur un même territoire et soumis aux mêmes lois, aux mêmes institutions politiques, faisant face aux mêmes défis et aspirant aux mêmes ambitions : UN PEUPLE, UN BUT, UNE FOI.

Au Mali, c’est à ce peuple-là qui est UN ET INDIVISIBLE, c’est à ce Peuple-là qu’appartient la souveraineté conformément à l’article 26 de la Constitution : ‘’la souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l’exerce par ses représentants ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice’’.

Dans la même veine, il faut renvoyer notre frère Zeidan Ag Sidalamine aux dispositions sans aucune équivoque de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger pour ce qui est de l’unicité et de l’indivisibilité du Mali ?

‘’Déterminés à éliminer définitivement les causes profondes de la situation actuelle et à promouvoir une véritable réconciliation nationale fondée sur une réappropriation de l’Histoire à travers une unité́ nationale respectueuse de la diversité́ humaine caractéristique de la Nation malienne’’ (extrait du préambule), les signataires de l’accord pour autant qu’ils ne renient pas leurs signatures et leurs engagements ont réitéré leur attachement :

-‘’au respect de l’unité́ nationale, de l’intégrité́ territoriale et de la souveraineté́ de l’État du Mali, ainsi que de sa forme républicaine et son caractère laïc… » (Article 1er)

– à la « reconnaissance et promotion de la diversité́ culturelle et linguistique et valorisation de la contribution de toutes les composantes du peuple malien, particulièrement celle des femmes et des jeunes, à l’œuvre de construction nationale’’.

Mon frère Zeidan Ag Sidalamine, au sein de cette diversité, nul n’a appelé à un pogrom, à un génocide ou à une extermination ‘’au nom du Tout démographiquement majoritaire et du Tout sécuritaire’’ contre les Touareg dont les principaux leaders (y compris vous-même) vivent plus à Bamako qu’à Kidal.

Par contre des idéologues et lobbys racistes ont œuvré pour inculquer à beaucoup de leurs semblables une prétendue supériorité qui n’est et ne peut être qu’une imposture. Heureusement que l’écrasante majorité des Touareg n’a pas succombé à ces thèses farfelues et divisionnistes… Et ces Touareg se sentent à l’aise et partagent le quotidien difficile avec leurs frères et sœurs noirs partout au Mali.

 

Le révisionnisme

Zeidan Ag Sidalamine écrit : ‘’l’Azawad pour certains et de certains hantera durablement la conscience ainsi que la mémoire politique collective des Dirigeants des États riverains du Sahel et du Sahara’’. Mais que représente son Azawad ? De mémoire d’historien il n’y a jamais eu de royaume de l’Azawad, nulle part en Afrique de l’Ouest. L’Azawad qui est connue est une cuvette entre Araouane et Tombouctou. ‘’Le pays touareg qui nous est aujourd’hui décrit et que certains dissidents revendiquent, recouvre essentiellement des régions qui, historiquement ont été longtemps sous domination Mandé, Songhoï ou Haoussa. Hier comme aujourd’hui, les Songhoï et les Peuls sont largement majoritaires dans ces régions’’ (déclaration Copadem 1991).

L’horizon s’est-il autant obscurci devant notre Zeidan Ag Sidalamine au point de l’amener à épouser des thèses aussi antipatriotiques, révisionnistes, séparatistes et racistes ? On peut vouloir la paix et la réconciliation et continuer à remuer le couteau dans la plaie. À moins que Zeidan ne veuille faire des ablutions avec le sang des 154 soldats égorgés à Aguelhock, sinon la décence devrait lui recommander de laisser la comptabilité macabre et laisser les morts reposer en paix.

La sédition

Quand il écrit : ‘’obtenir et gagner la paix à Kidal c’est appliquer l’Accord de paix signé, car Kidal de la colonisation française du Soudan devenu Mali à nos jours a une identité originale construite dans le sang de ses enfants et martyrs, dans les larmes de sa population et la solidarité de son désert’’ ; c’est plus qu’un oxymore, c’est un aveu dangereux de sédition, un crie de guerre d’un ancien rebelle, certainement fatigué… depuis son ralliement improductif lors de la présidentielle. À moins qu’il n’ait été commis à faire preuve de rejet de la République.

 

Source: Info-Matin

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Intox et désintox: les incartades de ‘‘Tunturu’’

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Quand l’argumentation cède le pas à l’intimidation et au mépris, la délibération s’incline sous le poids de la pression pour le triomphe de l’argument de la force. Atteint d’une mégalomanie galopante, les incartades de Tunturu, ses propos lunaires, se conjuguent avec un césarisme désuet. Avec des messages corrosifs, pendant que la tension est à son paroxysme à Tombouctou, ce ministre autoproclamé pompier a sa place en tête du tableau d’honneur des pyromanes de la République. Difficile de faire pire que lui du fait d’un tempo est catastrophique.

Face à l’INTOX de destruction massive, nous vous proposons la DÉSINTOX de construction massive.
Lisez les croustillantes PÉPITES de la semaine.

La banalité
INTOX
Trois ministres étaient appelés au charbon pour informer et rassurer les Malien, apaiser la colère et l’exaspération des Tombouctiens (Yaya SANGARE, Porte-parole du Gouvernement ; TRAORE Seynabou DIOP des Infrastructures, et Oumar Hamadoun DICKO du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique).
Pour une des rares fois qu’il est mis en vedette, ce qu’il affectionne particulièrement, Oumar, Le Nain, dégaine contre la presse : « nous sommes dans un système de perversion de l’information. »
DÉSINTOX
On y est, un tacle par derrière contre les journalistes et les activistes sur les réseaux sociaux que de l’autre côté de la barrière, le Nain adulé, adoubé, parce qu’ils servaient la cause de l’Opposition. Totalement transparent depuis son entrée par effraction dans ce gouvernement de large ouverture qualifié de la plus grande arnaque politique, statut de transfuge ou de traître à la cause oblige, le Nain pyromane se singularise et se signale à l’attention des Maliens par une bourde monumentale. Allumer les relais de son message est un pari hautement risqué ; d’autant plus qu’ils ont le moyen de le commenter. Et ils ne bouderont certainement pas le plaisir de le faire.
Ainsi, ce ministre hybride, qui a atterri dans un gouvernement par les bonnes grâces d’un Bélier en chef, dans l’une de ses fulgurances, nage entre indécence et banalité. En tombant dans le registre ordurier, il éructe arguments spécieux à l’emporte-pièce. Il est clair que le soudain changement de braquet de cet intrépide opposant au régime et passé sous les farouches caudines, lui a fait perdre la tramontane. La preuve ? Rien de ce qui a été écrit et dit n’est le fruit de l’imagination fertile d’un journaliste ou d’un activiste des réseaux sociaux. S’il y a perversion dans cette affaire, ce serait certainement la manipulation perverse de l’opinion par le Nain national qui déblatère contre les médias, faisant d’eux les parfaits boucs émissaires d’une gouvernance désastreuse. Les spéculations hasardeuses, les assimilations hâtives ne prospéreront donc pas sur ce coup. Au professeur de débrider son imagination pour trouver les ressources nécessaires pour se hisser à hauteur de son légendaire potentiel subversif.

L’obscénité
INTOX
Champion olympique du contre-sens et du concours d’absurdité, Oumar, Le Nain, toise la population qui a l’aplomb : « nous demandons aux gens de Tombouctou de savoir raison garder, aux gens de Gao, de savoir raison garder. »
DÉSINTOX
Pendant que Grand, B Le Berger national, la caisse de résonnance du gouvernement reconnaissait la « légitimité de ces revendications citoyennes », Oumar, Le Nain national, croyant se donner de la hauteur par la condescendance, balaie cette légitimité reconnue des doléances de Tombouctou. Le Nain présente la population excédée par les mensonges du gouvernement, les procrastinations, comme des gens en proie à une crise d’hystérie collective, des gens qui ont perdu la boule, des maboules. Non, les manifestants de Tombouctou ne sont pas des schizophrènes, des aliénés ; ils ont juste des « revendications citoyennes » qu’ils entendent porter par les moyens où ils sont sûrs d’en être entendus ; parce que l’expérience de la calinothérapie a toujours montré ses limites avec un gouvernement qui ne comprend que l’épreuve de force. La population est dans un état désespéré. À ce drame, le Nain national oppose des propos grossiers, outrageux et dédaigneux qui n’ont pour seul mérite que d’enflammer les relations déjà délétères entre un gouvernement rompu à la fuite en avant et une population trahie et abandonnée. Tounturu bafoue sans vergogne des « revendications citoyennes ». Les manifestants de Tombouctou seraient-ils coupables d’un délit de sale gueule ? Pour un travail de déminage, Oumar, Le Nain, y va à l’explosif. Boum ! Vraiment, ce sinistre ministre autoproclamé ‘’pompier’’ aurait plutôt toute sa place en tête du tableau d’honneur des pyromanes de la République.
D’une arrogance à faire pâlir un prince arabe, il appelle les manifestants de Tombouctou, « les gens de Tombouctou ». Pour un professeur, son vocabulaire devrait être mieux fourni pour trouver un meilleur qualificatif ; tout comme en tant qu’homme politique, il devrait trouver des termes bien épicés pour exorciser l’acerbité supposée ou réelle de ses interlocuteurs. Mais de cela, il semble s’en soucier comme d’une guigne. À moins que sa réputation de professeur ne soit surfaite et que son expérience politique soit ratatinée par les affres d’une opposition affamée !

La ritournelle
INTOX
Décidément en verve et en veine de détermination, Tounturu radote : « un gouvernement, c’est une programmation, une planification ».
DÉSINTOX
Ouf ! La rengaine est connue. Programmation, planification, et quoi encore ! La revendication de Tombouctou ne découle pas d’un coup de tête. Elle est légitime à tout égard.
D’un point de vue politique, tout ouvrier de la 25e heure qu’il est, pour le Nain national, en tant que membre du gouvernement, la connaissance des engagements présidentiels est une obligation. Et dans le Projet ‘’Notre grand Mali avance’’ il est clairement annoncé la ‘’réalisation, achèvement ou réhabilitation de plusieurs infrastructures routières notamment la route Tombouctou-Gao-Kidal, la route Douentza-Bambaramaoudé-Tombouctou ; des axes routiers : Kidal-Gao-Tombouctou-Transsaharienne (cf : page 31).
Il n’y a aucune improvisation. Tout ce qui est revendiqué fait partie des promesses mielleuses. Et il est un fait: le grand bazar dans lequel est plongé le Mali en ce moment n’est que la conséquence irréfutable d’un manque de programmation.
D’un point de vue de la praticabilité, Tombouctou est isolé du reste du Mali en raison de l’état lamentable de ce qu’il est convenu d’appeler route.
Programmation pour programmation, la reconstruction de la route Kolokani-Diéma-Kayes était bel et bien programmée, son budget bouclé en 2018. Mais, il a fallu des manifestations en 2019 à Kayes et à Kati, à Kolokani pour qu’en moins de deux semaines les travaux de reconstruction démarrent. Question de mauvaise foi ou de programmation et de planification ? C’est ce gouvernement qui a rappelé au bon souvenir des Maliens que les droits ne se donnent pas, mais qu’ils s’arrachent. Partout au Mali, les populations chercheront désormais à arracher leurs droits.

L’obsession
INTOX
Dans son obsession névrotique de prendre le contrôle des esprits, le Nain se lance dans une rescousse pathétique : « nous sommes un pays en guerre, fragilisé ».
DÉSINTOX
La répétition lancinante de ce même lamento devient lassante. Il faut arrêter une bonne fois de gloser inutilement et à l’infini sur ce sujet. La sempiternelle rengaine de la guerre participe de ces manières hilarantes de se foutre de la gueule des Maliens qui sont loin d’être des oies sauvages.
Parce que quand le Vérificateur général constatait : ‘’le montant total des irrégularités financières s’élève à 28 549 901 190 FCFA dont 12 422 063 092 FCFA au titre de la fraude’’, quand il dénonçait au Procureur de la République des faits relativement :
‘’-au détournement et complicité de détournement de fonds publics par l’engagement irrégulier des finances publiques ;
-à l’utilisation frauduleuse et au détournement de deniers publics d’un montant de 9 350 120 750 FCFA ;
-au délit de favoritisme ;
-au faux et usage de faux ;
-au trafic d’influence ;
-aux fraudes fiscales portant sur le non-paiement des droits d’enregistrement et des redevances de régulation, en l’absence de toute autorisation légale d’exemption’’, le Mali était déjà un pays en guerre.
Quand le Président du MPR, Choguel Kokalla MAIGA, révélait plateau de notre confrère Énergie TV le chiffre record de 190 milliards volatilisés au niveau seulement de deux services, en 2018, à savoir la Douane et les impôts, un montant astronomique qui bat le record qui était de 108 milliards établi par le rapport 2006 du BVG, le Mali était déjà un pays en guerre.
Pourtant, dans ce pays en guerre, fragilisé, des milliards ont été soufflés sans qu’une poule n’en soit incommodée. Quand il y a des « revendications citoyennes » à la légitimité incontestable, ce ministre comme beaucoup de ses semblables se mettent à seriner des inepties du genre le pays est en guerre. Pendant qu’on y est, pourquoi la mission argotique du gouvernement n’a pas emprunté les routes cabossées pour se rendre à Tombouctou ? Non, le vol d’oiseau est certainement plus confortable. Entre ceux qui pillent impunément les ressources de l’État et ceux qui ne demandent qu’à rentrer dans leur droit, qui doit savoir raison garder ? Un peu de respect pour l’intelligence des Maliens.

La tyrannie
INTOX
« Nous avons un problème avec la citoyenneté, les gens en abusent… »
DÉSINTOX
Le comble ! Mais, le nain se croit au royaume de Toundourou où la moindre revendication est assimilée à une sédition et traitée comme tel. Le dictateur en puissance tapi dans les rangs de l’Opposition révèle son vrai visage. Faire des « revendications citoyennes » n’a jamais fait de quelqu’un un apatride nulle part.
En fait, c’est Toundourou qui a un problème avec sa citoyenneté dont il ne maîtrise pas les contours. Selon une définition simple, la citoyenneté est l’état ou la qualité de citoyen. Elle permet à un individu d’être reconnu comme membre d’une société, d’une cité dans l’Antiquité, ou d’un État aujourd’hui, et de participer à la vie politique. La citoyenneté est le statut juridique qui permet à un individu de devenir citoyen. Un citoyen : c’est une personne qui habite dans un État et possède donc des droits garantis par l’État et des devoirs envers l’État et les autres citoyens.
Outre un statut juridique et des rôles sociaux, la citoyenneté se définit aussi par des valeurs. De façon plus générale, le civisme est lié à un comportement actif du citoyen dans la vie quotidienne et publique. C’est agir pour que l’intérêt général l’emporte sur les intérêts particuliers.
À l’aune de cette définition, difficile, voire impossible, de dénier la qualité de citoyen aux manifestants de Tombouctou. Ils sont reconnus membres de l’État malien ; ils ont des droits censés être garantis par l’État et des devoirs envers l’État ; ils agissent dans l’intérêt général. Il n’a jamais été dit qu’il fallait saborder ses droits au profit de ses devoirs. Si c’est qu’attend Le Nain national, alors il a tiré à terre. « (…) On participe à la faiblesse de l’autorité de l’État (…) ». Ce sont au contraire des ministres avec de vagues notions de citoyenneté et de civisme qui sapent l’autorité de l’État. Entre nous, quand l’Etat sous-traite la sécurité, qu’il est incapable de répondre à la demande sociale sous laquelle il croule, est-ce la faute à ceux qui revendiquent ? Quand l’État est faible, il l’est ; point besoin de chercher des poux sur un crâne dégarni.

Source:  Info-Matin

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Sans Tabou: ANPE, le DG entre dictature et manipulation

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Pour son respect aux syndicalistes et responsables d’associations bénéficiant d’un mandat électif, le général Moussa Traoré, au plus fort de sa dictature, a pris soin de les protéger contre certains abus. C’est sous son règne qu’un décret voit le jour pour les protéger contre certains abus. Mais, à l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), le DG, Ibrahim AG NOCK qui se moque de cette disposition, vient de mettre à la porte un syndicaliste de sa boîte. Pour non-respect des textes de la structure ou pour avoir osé s’opposer au tout puissant secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé ? Les commentaires vont bon train.

Par décision N° 19-0202/ANPE, le directeur général de l’ANPE a décidé de licencier M. Khéfing Kanté, à compter du 5 septembre 2019. M. Kanté pour refus d’obtempérer à sa décision d’affectation par son DG Nock, à Mopti, a tout simplement été viré par ce dernier. Si ce motif se confirmait, il s’agira d’une injustice et d’une violation grave des textes et lois protégeant un syndicaliste au Mali. En effet, Khéfing Kanté est un syndicaliste bon teint.
Il est opposé à Yacouba Katilé dans la mise en place des instances de base de l’UNTM dans les services concernés. Aussi, Khéfing, semble-t-il, perturbe le sommeil au DG pour son opposition à certaines de ses pratiques abusives. Et pour cause, ce 6 juin 2019, il avait mobilisé les travailleurs de l’ANPE pour sit-in devant le portail principal de la structure. À travers cette manifestation, les responsables du CS-ANPE entendaient dénoncer ce qu’ils qualifient de violation des libertés syndicales de la part de la direction. Sur les pancartes des manifestants, on pouvait lire des slogans tels : « Non à l’entrave à la liberté syndicale !!! » ; « Non aux mutations arbitraires des syndicalistes !!! » ; « Non à l’ingérence de la direction dans la gestion syndicale ».
Les responsables du comité syndical reprochaient au DG de la boîte la nomination d’un délégué du personnel, en la personne de Drissa SIDIBE, par une note de service en violation de l’Accord d’établissement de l’ANPE, notamment en son article 9 qui stipule : « les délégués du personnel sont élus dans les conditions fixées par le Code du travail ».
Au cours de ce sit-in, Khéfing Kanté a soutenu que le directeur de l’ANPE, Ibrahim AG NOCK, serait en complicité avec ‘’le puissant secrétaire général de l’UNTM, Yacouba KATILE, pour tenter de déstabiliser son bureau’’. Au passage, il regrette que Yacouba Katilé soit devenu un empereur dans nos administrations sous le régime d’IBK.
« Il nomme qui il veut et met fin à l’exercice de fonction de celui qu’il ne veut pas au Mali », a-t-il déploré.
Pour beaucoup d’ailleurs, c’est pour garder son poste que Katilé s’est servi de cette centrale syndicale pour menacer le gouvernement d’une grève générale. Les partisans de Khéfing sont aujourd’hui convaincus que c’est dans ce contexte que Katilé a été installé sur du faux en complicité avec des hauts placés au sommet de l’État. Alors renforcé dans cette bataille, Katilé aurait exigé la liquidation professionnelle de son ennemi syndical, Khéfing Kanté. Le DG de l’ANPE qui cherche sa tête a pris une décision en mutant injustement Khéfing Kanté à Mopti. Ce qui est de l’arbitraire aux yeux de ce dernier et de ses partisans. Pour le moment, malgré tous les arguments avancés dans sa décision de licenciement, Ibrahim AG NOCK aura du mal à convaincre sur sa neutralité dans cette affaire. Certains de ses soutiens arguent que le problème Khefing/Katilé a été réglé au niveau du SYNTADE et que le patron de l’ANPE n’a rien à voir dedans. Ils pensent que Khéfing peut user des moyens judiciaires nécessaires pour faire valoir ses droits.

Par Sidi DAO

Source: info-matin

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Présidence du CNJ: Gousno se lance dans la course

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Le prochain congrès du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ), qui est prévu du 26 au 28 novembre à Ménaka, commence à créer déjà de l’engouement. Ce jeudi 12 septembre 2019, l’un des sérieux prétendants au poste de la présidence du CNJ-Mali, Ousmane Diarra dit Gousno, a procédé au lancement de sa candidature devant ses partisans, à Bamako et promet le changement.

Nombreux étaient des jeunes venus écouter le discours de déclaration de candidature, au Carrefour des jeunes de Bamako, de l’ex-leader estudiantin, Gousno, au poste de président du CNJ. Membre du bureau sortant, ce jeune diplômé en droit privé, à l’école normale d’administration du Mali, veut imprimer une nouvelle dynamique à la plus grande organisation faitière des jeunes du pays. Il se dit porteur d’un programme pour l’émergence et l’épanouissement de la jeunesse.
« Pour que les jeunes bénéficient des dividendes politiques des dirigeants, des programmes et des politiques de développements, il faut des organisations de jeunesse fortes », martèle le candidat, qui promet de travailler à unir tous les jeunes atours d’un projet commun inclusif et participatif.
Ousmane Diarra a déclaré inscrire sa candidature dans la reconstruction d’un nouveau modèle de Jeune responsable et engagé, résolument tournée vers la recherche de solutions durables au profit du développement du Mali.
« Nous encouragerons la promotion de l’exemplarité et de l’excellence en milieu jeune », a-t-il insister.
Pour lui, le chômage et la problématique de l’emploi demeurent les principaux défis à la jeunesse malienne. Cette situation précaire, soutient-il, a insisté beaucoup jeunes à opter pour l’immigration avec ses conséquences dramatiques et l’enrôlement de certains dans les groupes armés à la recherche de profit. Le candidat du changement promet de pallier cette précarité en prévoyant une politique de plaidoyer pour la formation et la promotion de l’entrepreneuriat.
S’agissant de la consolidation de la paix, la réconciliation et la coexistence pacifique, Gousno dit inscrire son programme dans le cadre de la mise en œuvre des efforts consentis par le gouvernement pour garantir la paix et le vivre ensemble en milieu jeune.
« Le CNJ-Mali doit collaborer avec les autorités du pays pour élaborer un plan d’action en faveur des jeunes pour leur émergence », a-t-il proposé. Avant de clore que la paix, la stabilité et la sécurité sont des conditions clés pour l’épanouissement de la jeunesse et les autres couches du pays. Pour ce faire, il annonce que son équipe va accentuer ses efforts sur la consolidation de la paix, le vivre ensemble et la lutte contre l’extrémisme violent. Interrogé sur ses chances d’être élu président du CNJ, Gousno réplique qu’il bénéficie du soutien d’une large majorité des délégués pour avoir sillonné tous les cercles du Mali pour expliquer son projet.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source: info-matin

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La fao appuie sécurité sanitaire des aliments

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Au Mali, à travers le projet Fonds Fiduciaire 2 FAO/OMS du Codex alimentaire, la FAO vient d’allouer d’une somme de 150 000 dollars, soit plus de 80 millions de francs CFA, pour assurer la sécurité sanitaire des aliments. Le lancement dudit Fonds fiduciaire a eu lieu, ce jeudi 12 septembre 2019, au CICB.

La cérémonie de lancement était présidée par, le Dr Sékou Oumar Dembélé, conseiller technique au ministère de la Santé, en présence de BRUNO TELEMANS, représentant adjoint de FAO ; du Dr Gaoussou Keita, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (ANSSA) ; de M. Gérard Dembélé, représentant de la mairie de la C III de Bamako ainsi que des participants. L’événement était placé sous leparrainage du ministre de la Santé et des affaires sociales, Michel Sidibé.
Dans son discours d’ouverture,le Dr Sékou Oumar DEMBELE, conseiller technique du ministère de la Santé et égalementreprésentant du ministre, a fait savoir que ce projet initié par l’ANSSA en collaboration avec ses partenaires était préparé pour répondre à un besoin urgent en renforcement des capacités techniques et organisationnelles du comité national du Codex (CNC).
Le Dr DEMBELE a informé que les estimations mondiales, chaque année, étaient près de 600 millions de personnes, soit près d’une personne sur dix dans le monde qui tombe malade après avoir consommé des aliments contaminés. Parmi ces personnes, selon le Dr DEMBELE, 420 000 en meurent, dont 125 000 enfants de moins de cinq ans.
S’agissant de l’Afrique, le représentant du ministre de la Santé a fait savoir que c’est la Région africaine qui était proportionnellement la plus confrontée à la plus forte charge de maladies d’origine alimentaires. Selon le Dr Sékou Oumar Dembélé, on estime chaque année à plus de 91 millions, le nombre de victimes d’insécurité sanitaire alimentaireet à 137 000 celui des décès. Pour le conseiller technique, ces résultats prouvent à suffisance la nécessité de renforcer la sécurité sanitaire des aliments. Car selon lui, l’accès à des aliments sains et nutritifs en quantité suffisante est essentiel pour maintenir en vie les populations et de promouvoir leur bonne santé.
De son côté, BRUNO TELEMANS, représentant adjoint de la FAO pour l’Afrique,a ajouté que ce projet vise à protéger la santé des consommateurs et la promotion des pratiques équitables dans le commerce de produits alimentaires.Pour le lancement du Fonds fiduciaire 2, le représentant adjoint de la FAO a dit que le cas du Mali était particulier. Il a rappelé que ce fonds était à sa quatrième année d’existence et grâce a la contribution des donateurs qui aident maintenant 14 pays en Afrique à mettre en place des systèmes nationaux Codex, solide et durable.
BRUNO TELEMANS de la FAO a informé que le Mali a obtenu le financement de ce projet, depuis 2018 avec des objectifs visant au renforcement de la structure ; à la sensibilisation à l’importance pour la protection de santé publique et le développement du commerce. Aider à éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition en améliorant la sécurité sanitaire des aliments tels sont entre autres les objectifs clés de la FAO en Afrique, a-t-il conclu.
Signalons que ce projet est le fruit de la coopération entre le ministère de la Santé et des affaires sociales, à travers l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (ANSSA), la FAO et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

PAR SABA BALLO

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TDR-DPI: les 9 péchés capitaux

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Après avoir pris part à l’Atelier national de réflexion portant sur la contribution de la société civile au Dialogue Politique Inclusif tenu les 7 et 8 septembre, au CICB, la Plateforme ‘’Anw Ko Mali Dron’’ rend son verdict. Pour 9 constats qu’elle agrée et érige en péchés capitaux, ‘’Anw Ko Mali Dron’’ décide de ne pas participer à l’Atelier de validation de ces TDR prévu ce samedi et dimanche 14 et 15 septembre 2019 et de ne pas cautionner le lancement d’un ‘’dialogue politique inclusif’’ administré. L’information est donnée par sa présidente Mme SY Kadiatou SOW dans un communiqué rendu public ce jeudi. Lisez plutôt le communiqué.

Communiqué de la Plate-forme Anw Ko Mali Dron sur l’Atélier de validation du Projet de Termes de référence du « Dialogue politique Inclusif » du Comité national d’organisation
Anw Ko Mali Dron (AKMD) à travers nombre de ses membres, a participé aux écoutes organisées par le «Triumvirat » et le Comité d’organisation du «dialogue politique inclusif » unilatéralement mis en place. La plate-forme leur a fait part de ses propositions et a aussi développé et rendu public sa compréhension du Dialogue National Inclusif ( DNI) à travers trois documents : Déclaration relative à la Sécurité, au Dialogue national et à la Prorogation du mandat des députés (juin 2019); le texte de la conférence-débats (juillet 2019) et le document « Pour un Dialogue National Inclusif (août 2019)
Durant les différentes écoutes, le « Triumvirat » a tenté de rassurer sur leur qualité de facilitateur, leur indépendance et leur volonté de conduire un processus participatif et inclusif. Dans cet esprit, il aurait été indiqué que le «Triumvirat » dresse un rapport de synthèse des écoutes et documents remis par les uns et les autres, sur l’état du pays, les convergences et les divergences sur l’essentiel du dialogue et qu’il soumette ce Rapport à une Rencontre des Forces politiques et sociales. Cela aurait créé un compromis dynamique autour du processus, grâce à un consensus sur le diagnostic de la situation nationale, la compréhension et la dénomination du Dialogue, le but principal, les principes directeurs du Dialogue national, l’architecture institutionnelle et organisationnelle, le déroulé des différentes phases et les règlements y afférents.
Malheureusement, au lieu de légitimer ainsi le processus, le « Triumvirat » par les TDR proposés, porte un dialogue politique inclusif « formaté », en ligne directe de l’Accord politique de gouvernance, processus ni inclusif ni participatif ni autonome. Ce qui n’est pas conforme à notre vision du Dialogue national inclusif.
Aussi, ANW KO MALI DRON constatant que :
1. Les TDR vont à l’encontre de l’exercice hautement démocratique et participatif en ne redonnant pas véritablement la parole au citoyen qui se trouve évincé de tous les niveaux du processus. Ces TDR n’optent pas pour le « Dialogue National Inclusif » qui prend en compte toutes les dimensions du Mali en crise, la globalité, la profondeur de la crise et se veut le conducteur pertinent pour une véritable union sacrée.
2. Les TDR montrent bien que le Dialogue est ancré dans l’Accord politique de gouvernance (APG) : par la référence à l’APG dans le « contexte », la consécration du concept de Dialogue politique inclusif et son contenu ; et à travers différents compartiments on retrouve des objectifs de l’APG que sont l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger (APR) et la révision constitutionnelle.
3. La validation des TDR par un Atelier regroupant ceux qui auraient répondu ou formulé des propositions concrètes de contenu et de format à la lettre du Président de la République ou auprès du « Triumvirat » et non à une Rencontre des forces politiques et sociales, est non inclusive et n’a donc aucune légitimité.
4. L’autonomie du Dialogue national inclusif est compromise car les différents actes poses montrent qu’en lien avec le Gouvernement, le «Triumvirat» et le Comité travaillent à un «dialogue politique inclusif» administré. Les autorités administratives doivent être strictement cantonnées aux aspects logistiques et sécuritaires en appui aux Comités régionaux et locaux autonomes. Il n’est pas acceptable que « ..le secrétariat de la concertation …soit assuré par les services déconcentrés de l’Etat sous l’autorité du Sous-préfet ou du préfet… » ou que le niveau régional et du district de Bamako serve « … également de cadre de compilation et de synthèse des conclusions des différents cercles par les Gouverneurs de région et du District de Bamako pour les communes du District…».
5. Les TDR occultent tout diagnostic du Mali en crise avec un contexte et des justificatifs bien lissés. Sans un état des lieux complet et partagé, de quoi va-t-on parler et pour quelles solutions ? Quel projet commun ?
6.Le processus ascendant, du local au sommet, est biaisé par une liste des participants déséquilibrée au profit des officiels, semi-officiels et para-officiels, au détriment des citoyens, le monde rural est ignoré de même que le tissu urbain, et le monde universitaire, le secteur privé dans sa diversité… il n’y a pas de Délégués des communes à la rencontre du Cercle, ni de ceux des cercles à la Concertation régionale et pas de délégués des régions à la rencontre nationale de synthèse.
7. Le caractère souverain du Dialogue national inclusif n’est nulle part affirmé comme un préalable et la liberté des sujets à débattre sans tabou, n’est pas un principe posé par les TDR.
8. Les thématiques au nombre de 4 et leur éclatement ne répondent pas au Mali en crise, parce qu’elles ne sont pas significatives pour un traitement de fond de l’ensemble des causalités ayant engendré et alimenté la grave crise que connaît le pays depuis quelques années.
9. Le temps utile à un Dialogue national inclusif, ouvrant la voie à une sortie de crise endogène et durable, est sacrifié au profit d’une course contre la montre qui cale toute la partie active du processus du dialogue entre fin août et fin septembre 2019 pour répondre à on ne sait quel agenda.
Décide:
– que les organisations membres de ANW KO MALI DRON, ne participeront pas à l’Atelier de validation de ces TDR les 14 et 15 septembre 2019 ;
– de ne pas cautionner le lancement d’un «dialogue politique inclusif» administré.
Bamako le 12 septembre 2019
P/La Coordination de la Plateforme Anw Ko Mali Dron

La Présidente
Mme Sy Kadiatou Sow

Source: info-matin

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Insécurité alimentaire au Mali: un concours d’œuvre médiatique pour alerter

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L’hôtel Sheraton de Bamako a servi de cadre, ce mardi 10 septembre 2019, au lancement officiel du concours d’œuvres médiatique sur la sécurité alimentaire initié par ICCO Coopération Mali, une ONG hollandaise. C’était dans le cadre d’une conférence de presse animée par Kouassi Sébastien DOHOU, chargé de programme à l’AEC ; et Mme Diabaté Kadiatou KANTE, de l’ONG OMAES.

Ce programme couvre le Bénin et le Mali en Afrique l’Ouest et ce concours de production d’œuvres médiatiques sur l’insécurité alimentaire au Mali sélectionne et récompense les meilleures productions d’œuvres médiatiques sur la problématique de l’insécurité alimentaire au Mali. Il vise à rendre plus audibles et visibles les dysfonctionnements dans les choix de politiques et des stratégies. Il s’agit aussi de rendre plus sensibles les décideurs gouvernementaux aux cris des victimes et aux risques associés.
L’organisation du concours repose sur deux catégories de Production d’œuvres médiatiques : catégorie de production audio et audiovisuelle et catégorie de production presse écrite. Les distinctions attribuées dans chaque catégorie de production sont constituées de 3 prix faits à la fois de lettres et de récompenses en nature (matériels à usage dans les média), suivant un processus de sélection.
Le dépôt des œuvres devant également être effectué au plus tard le jeudi 31 octobre 2019 à 14 heures au siège de ICCO Coopération, sis à l’adresse ci-après : ICCO Coopération Mali.

En prenant la parole, le chargé de programme de l’Alliance pour l’Engagement Citoyen (AEC), Kouassi Sébastien Dohou, a axé son intervention sur la présentation du programme et les grands axes pour l’Afrique. « C’est un programme essentiellement orienté sur le plaidoyer et lobbying, et à travers ce concours nous voulons apprécier l’engagement des hommes de médias sur les questions d’insécurité alimentaire », a-t-il soutenu.
Selon lui, le programme de l’engagement citoyen (AEC) est axé sur une approche participative qui est le lobbying, plaidoyer, et le dialogue. Il s’agit aussi d’amener la Société civile malienne à porter sa voix à propos des questions d’insécurité alimentaire.
En prenant la parole, Mme Kadidiatou Kanté, représentante du consortium chargé de la mise en œuvre du projet a touché du doigt la problématique de la sécurité alimentaire qu’elle présente un phénomène global.
Et cette insécurité, poursuit-elle, a toujours des impacts sur la population.
Elle n’a pas manqué de demander aux hommes de médias de participer à ce Concours pour donner l’alerte et impulser un changement de comportement au sein de la société et une prise de conscience des décideurs.
Selon les données des Nations unies, la crise humanitaire affecte 7,2 millions de personnes au Mali, dont environ 50 % de femmes, 19 % des enfants de moins de 5 ans et 3,5 % des personnes âgées de 60 ans et plus. Ces chocs récurrents et successifs empêchent 3,2 millions de personnes parmi les plus vulnérables d’assurer leur sécurité alimentaire, d’accéder aux soins de santé et de nutrition et d’être protégées contre les effets des conflits.
Notons que plus de 220 000 enfants n’ont pas accès à l’école du fait du conflit et de l’insécurité.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source: info-matin

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Développement des communautés soninkés: la FESO lance ses activités le 28 septembre prochain

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La Fédération des Soninkés du Mali (FESO) lancera ses activités, le 28 septembre prochain, au Centre international de conférence de Bamako (CICB). En prélude à l’événement, la présidente de la FESO, Maye NIARE, a animé une conférence de presse, le mercredi dernier, pour présenter leur regroupement, ses missions et ses objectifs focalisés essentiellement sur le développement du pays en général.

La conférence s’est déroulée au siège de la FESO, sis à Korofina. Elle était animée par la présidente, Maye NIARE, entourée de plusieurs membres de l’organisation.
Créée en mars dernier, la FESO vise à identifier et à réfléchir sur des stratégies de développement économique, social et culturel ; de promouvoir la culture soninké à travers une exposition d’œuvres d’art ; de réunir les partenaires multinationaux, les donateurs internationaux et même la diaspora autour des défis des associations et communautés.
À ce jour, membre composé de 17 associations, la FESO se prépare à lancer ses activités au CICB, sous le haut parrainage de l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi MAIGA. L’invité spécial de la rencontre sera le président du Haut conseil Islamique du Mali, Ousmane Chérif Madani HAIDARA.
Pour la présidente, cet événement prévu, le 28 septembre prochain, sera marqué par des actions culturelles et surtout des messages de plaidoyer pour la paix, l’unité et le développement du pays en général.
Également pour atteindre ses objectifs, la FESO a mis en place le concept de l’intronisation du ‘’chef coutumier’’ qui sera donné à une localité qui s’est fait distinguer par son unité, sa cohésion sociale et l’entente…
L’objectif de ce concept est de créer une saine émulation entre les communautés dans le cadre du renforcement de l’unité, de la paix, de la cohésion sociale. Cette année, ce titre du ‘’chef coutumier’’ sera donné au cercle de Banamba, dans la région de Koulikoro, lors du lancement des activités.
La fédération ne sera pas uniquement un cadre de promotion de culture soninké, a précisé la présidente Maye NIARE. Pour elle, des volets importants seront consacrés à l’éducation, à la santé et au développement local.
« Nous avons créé la fédération pour mettre nos actions ensemble. C’est dans l’union que nous sommes en mesure d’apporter du changement tout en développant nos communautés. À travers la FESO, nous allons créer une synergie d’actions », a soutenu la présidente Maye NIARE, avant de relever que les communautés soninkés, à l’instar des autres, sont confrontées à de nombreux défis de développement et surtout de disparité.
Aussi, estime-t-elle, la FESO est un outil qui permettra de recenser les problèmes des Maliens vivant au bercail et ailleurs afin d’y trouver des solutions.
« Nous avons levé des fonds auprès des partenaires pour aider des communautés », a-t-elle ajouté.
Parmi les actions envisagées, une série d’initiatives sera consacrée à l’immigration. Très rependues au sein de la communauté soninké, ces initiatives ne visent pas à interdire la pratique, mais il s’agit, selon elle, d’informer, de sensibiliser et de former des jeunes potentiels candidats à l’aventure.
Après le lancement des activités, Maye NIARE a annoncé que la FESO lèvera très prochainement une mission à l’intérieur du pays au contact des associations afin qu’elles puissent intégrer la fédération.

Par Sikou BAH

Source: info-matin

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Mariage précoce: l‘Afad ouvre le débat

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L’Association des femmes pour des actions du développement a organisé successivement en VI et III du district de Bamako, les 11 et 12 septembre, une conférence-débat sur le thème : ‘’Les mariages des enfants compromettent le bien-être de la fille, protégeons les filles’’.

L’étape de la commune VI était présidée par la conseillère municipale, Mme Aminata Traoré, accompagnée de son adjoint Abdallah Diarra. Outre ces personnalités politiques communales, il y avait également des responsables d’associations de femmes ainsi que des leaders religieux.
L’objectif de cette journée d’échanges avec des leaders, les pères éducateurs étaient de sensibiliser les participants sur les conséquences du mariage précoce.
« Nous sommes ce soir avec les leaders politiques pour leur faire part de ces résultats. Que faut-il faire pour aider les jeunes », a expliqué Yoro Diakité, consultant. Dans son intervention, M. Diakité a insisté à rappeler que l’objectif de la rencontre n’est nullement pas contre le mariage. Pour lui, il s’agit de trouver un mécanisme de protéger les filles qui n’ont pas l’âge de se marier.
« Une fille mariée précocement est confrontée à une diminution de sa capacité physique et biologique. Il joue également sur l’évolution de sa mentalité. C’est pourquoi nous devons faire extrêmement attention. Nous voulons que les filles aient les mêmes chances que les garçons », a soutenu le consultant devant l’assistance avant de plaider pour le respect de certains principes sociaux éducatifs dans nos écoles. Selon ses constats, les établissements d’enseignement deviennent de plus en plus des lieux de déperdition sociale.
De son côté, l’ancienne ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Sangaré Oumou Bah, a ajouté qu’au-delà de la sensibilisation sur les méfaits du mariage des enfants, l’association œuvre pour la formation des femmes pour leur épanouissement, leur émancipation.
« On aide les femmes à faire des activités génératrices de revenus, à suivre des formations sur les droits des femmes et également sur les droits des enfants. Donc, ce projet est un petit projet à court terme, mais très important, en matière de sensibilisation, d’information et d’éducation. Un appui que nous avons eu avec le CISP et qui s’occupe des questions de mariage précoce, de grossesses précoces, d’abandons scolaires », a détaillé l’ancienne ministre également membre de ladite association.
Pour sa part, la présidente de l’Association, Oumou Diallo, a rappelé les objectifs de leur association qui vise, entre autres, à sensibiliser, à faire comprendre, à échanger avec la population dans le respect mutuel sur le mariage précoce de la fille dans notre société.
« Nous échangeons avec nos cibles, cherchons à connaitre leur avis sur le mariage précoce de la jeune fille dans la société », a affirmé la présidente de l’association.
Au cours des débats, les participants étaient divisés à propos des raisons du mariage des enfants et de la dépravation de nos mœurs. Si certains pensent que c’est l’éducation en général qui a échoué, d’autres, par contre, estiment que le problème est beaucoup plus lié à la mondialisation qu’à la pauvreté.
À l’issue des échanges, les acteurs et participants ont formulé des recommandations, à savoir : renforcer la communication entre les parents et les enfants sur tous les sujets, de trouver une meilleure stratégie pour l’éducation de l’enfant, de mettre en place des stratégies pour lutter contre le mariage précoce, tout en combattant la dépravation des mœurs chez les enfants ; d’impliquer davantage l’autorité dans la gestion de l’école ; de donner plus de force à l’école.
Hier jeudi, l’Association a tenu le même cadre d’échanges en CIII du District de Bamako.
Pour rappel, cette association a été créée en 2002. L’exécution de ce projet a été rendue possible grâce au soutien financier de la commission de l’Union européenne.

Par Bossouan DEMBELE
(Stagiaire)

Source: info-matin

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SBM à Paris: la folie du pouvoir

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Le pouvoir, du latin ‘’potere’’, désigne étymologiquement la capacité de faire, la capacité de faire faire, la capacité d’empêcher de faire. Il désigne donc la capacité légale de faire et d’agir en vertu d’un mandat. C’est ce qui implique pour son détenteur la capacité d’appliquer, de faire exécuter ou d’imposer, éventuellement par la force, des décisions.

Réceptacles de l’autorité au sein d’un Etat (pouvoir législatif, pouvoir exécutif, pouvoir judiciaire), il désigne in fine l’autorité souveraine, le gouvernement d’un État. C’est la puissance politique qui gouverne un État, autorité à laquelle est soumis chaque citoyen.
En dépit de son caractère absolu en démocratie (‘’pouvoir du peuple’’), le pouvoir est un processus relatif, c’est-à-dire qu’il se cherche, s’acquiert, se conserve et se perd. Malheureusement, Jupiter rend fous ceux qu’ils veulent perdre, dit-on.
La perte du pouvoir rend fous beaucoup de ceux qui l’ont détenu, surtout ceux qui ont acquis dans son exercice l’expérience de la dégustation à la table présidentielle : les majordomes, la dynastie des courtiers, les vils flatteurs, tous ces hommes dégradés et de Cour.
Alors, il arrive que tous unis dans une communauté d’infortune de destin, ils décident de le récupérer par tous les moyens. Et pour ce faire, ils sont capables de toutes les bassesses possibles.
Par la réduction, voire la destruction de la capacité d’agir, du pouvoir –faire, ressentie comme une atteinte à l’intégrité de soi, sans suivre un déchaînement de haines, de rages, de mépris, de violences. Comme dit le poète : ‘’une messe noire devant l’idole abattue, un procès où le mort était condamné à la torture et torturé’’.
En politique rien n’est pire que les passions et les bons sentiments. Voici venir le temps des illusions, il faut préparer le recours. Le déploiement de la propagande, le truquage délibéré de l’information, le degré d’équité bafoué, l’abus des moyens de la puissance publique aussi flagrant, l’érosion des capacités d’étonnement et d’indignation de l’opinion devant de tels excès ne sauraient faire oublier que conçues dans le pêché, la stratégie allait naître dans le mensonge.
Parti piteusement, le prince de l’ambiguïté veut faire monter et baisser la pression alternativement jusqu’à l’instant décisif. Le meilleur des courtisans éconduit comme un malpropre.
Fidèle à son tempérament, comme à sa méthode, il guette le moment où la situation sera telle qu’il apparaîtra sous les traits du sauveur.
L’ancien potentat aux fréquentations douteuses, réduit au rôle de spectateur, et de voyeur… après d’étranges gesticulations qui font accroître les inimitiés à travers des saillies.
Crime de lèse-majesté, une longue litanie de reproches et de remarques blessantes à l’égard du président IBK et de son système, déclarations perpétuelles et maladroites…, SBM n’est plus qu’un faisceau de doutes et d’angoisses, il ne suscite plus ni révérence ni consternation.
La cassure morale est consommée. Dès lors, l’homme n’a aucune qualité humaine incontestable, son seul génie est de s’être fait une tête de traître et de fourbe.
Jadis client de la fermeté et de l’autoritarisme flagrant envers les opposants, aujourd’hui il se rallie à eux pour déstabiliser le régime à travers les radios de l’abaissement et les plumes de la vindicte.
Accointance jugée compromettante pour Son Excellence le sérénissime, le licencieux pour conjurer les démons de l’attente, veut susciter une adhésion à bon compte peut-être n’a-t-il été jamais plus habile, plus cynique, plus froidement calculateur que maintenant.
Le seul espoir qu’il puisse nourrir pour le Mali, celui d’un coup de torchon salvateur, c’est le profond désir que l’ami caresse et ressasse.
C’est pourquoi « ISME » pardon SBM, l’éternel insoumis, « grand homme », « toujours debout ! », impétueux, hautain, pénétré du sentiment de son importance et de sa supériorité sur les autres mortels a cru bon de faire le déplacement en France en marge de la visite officielle de son prédécesseur le Dr Boubou Cissé.
Même si l’invitation a été lancée par son homologue français Édouard Philippe lorsqu’il était Premier ministre, SBM devrait savoir que l’État est une continuité comme on le dit « le Roi est mort vive le Roi. »
Mais mal lui a en pris car l’homme qui faisait la fierté et l’honneur de son temps a reçu un refus poli à sa demande : Desidero videre vos ‘’je brûle du désir de vous voir’’.
Salut Monsieur, tu resteras la référence mais saches que la véritable primatie est d’être maître chez soi et de n’avoir jamais la ridicule prétention de l’être chez les autres. Pour rappeler le Général De Gaulle : ‘’la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts’’.
Vous êtes un homme politique M. Maiga c’est bien, il en faut. Mais en certaines circonstances, les hommes politiques doivent savoir se hausser au niveau des hommes d’État. Vous devez prendre conscience de l’ampleur de la faillite, la vôtre. Car vos choix se sont révélés particulièrement malheureux….
Eh oui SBM est un dirigeant tragi-comique. Tout ce qu’il sait faire c’est de cracher de la bile et de pisser du vinaigre, avec cela, aucune audience véritable dans l’opinion et maintenant il veut scier la branche sur laquelle tout le monde est accroché.
Cet homme redoutable et flamboyant, perdu par la passion démesurée qu’il entretenait pour la chair, est en train de sombrer dans l’orgueil et le contentement.
Aujourd’hui Il veut tellement apparaître qu’Il suffit de dérouler un tapis rouge sous ses pas pour qu’il marche dessus, quelle que soit la direction où il mène. Comme disait Talleyrand : ‘’on presse l’orange et on en jette l’écorce. Je vois bien qu’on a pressé l’orange, il faut penser à sauver l’écorce’’.
Comment vouliez-vous sauver ce marchand d’illusions et de nostalgie qui prétend être à la proue des reformes, à la limite s’il n’incarne même pas le Mali ? RAS NON VERBA : ‘’les actes plutôt que des paroles’’.
Cet exercice parait difficile car quand l’homme choisit le bien matériel au détriment de la noblesse, il perd toute ou une partie de sa dignité et la place dont il a normalement droit parmi ses pairs.
La tentation eut été grande de renoncer à la critique et à la raillerie. Lorsque l’exercice apparaîtrait comme un pensum ridicule, votre serviteur, tel que ce fourbe de SBM, sans complaisance aucune, voudrait s’acquitter ici de sa tâche en croquant comme il se doit notre premier ministre le Dr Boubou Cissé.
SBM sait bien que quiconque qu’en laissant en paix son l’illustre prédécesseur, le très charismatique premier ministre Dr Boubou Cissé, un homme intelligent, talentueux et qui a conscience des enjeux internationaux que s’en est fini pour ses ambitions présidentielles.
Alors il charge, quid à trahir son propre pays. Comme disait Victor Hugo : ‘’les traîtres trahissent ! Ceux qui ont trahi trahiront’’.
Le Dr Cissé veut juste refaire l’unité nationale, rétablir l’autorité de l’État et de mettre les pouvoirs publics à la hauteur de leurs devoirs.
Aujourd’hui vu la situation de notre pays, chaque malien et malienne a l’obligation et le devoir de défendre l’honneur du Mali, de ce que cet honneur commande, de ce que cet honneur refuse.
Et l’honneur du Mali refuse aujourd’hui qu’on le dénigre auprès de ses partenaires.
SBM doit savoir pardonner pour le Mali. Comme on le dit : ‘’le pardon ne change pas le passé, mais il élargit l’avenir’’.
En définitive, les démocraties meurent des vérités que l’on tait et des mensonges qu’on laisse s’installer ‘’une nation fatiguée consent volontiers qu’on la dupe, pourvu qu’on la repose’’. (TOCQUEVILLE).
Mais ceux qui dupent le Mali d’aujourd’hui ne cherchent pas à le reposer, au contraire ils veulent le brûler !!! Ils sont atteints par la maladie du pouvoir.
De toute façon peu importe la direction du vent, le soleil va toujours là où il doit aller.
Sibiri SAMAKE
SOURCE : Maliba Break News (Facebook)

Source: info-matin

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Crise malienne: le parjure de la France mis à nu

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La crise multidimensionnelle que traverse notre pays alimente les réflexions à plusieurs niveaux. De l’analyse de Kibili Demba Dembélé Spécialiste de la France, ce pays est la cause de tous les malheurs qui s’abattent sur le Mali au nom d’intérêts sordides inavoués qui sont les siens. Il démontre dans cette critique que nous vous livrons in extenso.

Je ne cesse de le répéter, la crise du nord du Mali de façon immédiate résulte de l’intervention de la France en Libye.
La France républicaine, fidèle à sa politique néocolonialiste d’exploitation et d’ingérence dans les affaires intérieures des états souverains a sollicité au nom de l’OTAN, sous Nicolas Sarkozy, une résolution des nations unies lui permettant d’intervenir en Libye en proie à une insurrection. Au soutien de sa requête, elle évoque une fallacieuse extermination des insurgés par le régime de Kadhafi. Une fois la résolution votée, la France dans sa mise en œuvre a violé son esprit et sa lettre en armant lourdement les dissidents libyens et les djihadistes venus d’ailleurs et en détruisant la capacité de défense de la Libye.
Par cette intervention, Sarkozy avait donc des intérêts supérieurs inavoués à défendre :
1) renverser le régime de Kadhafi devenu trop gênant et trop compromettant pour lui et son pays afin de s’accaparer de son pétrole;
2) aider la rébellion armée du Mali MNLA, incapable seule de faire face à l’armée malienne, par les insurgés et djihadistes venus de la Libye pour trouver un point stratégique et s’accaparer des ressources minières et énergétiques du Mali
C’est ainsi qu’après la mort de Kadhafi et la mise en chaos de la Libye au vu et au su de l’Union africaine ; ils se sont déferlés, avec le lourd arsenal militaire que Sarkozy leur a livré, au Mali ,qui était déjà le maillon faible de la bande sahélo saharienne car les présidents Alpha oumar Konaré et Amadou Toumani Touré n’ont jamais fait de la défense du territoire national leur priorité, laissant notre armée pour compte, les militaires ne sont pas recrutés pour la défense de la patrie, mais l’armée est plutôt un moyen de résorption du chômage et les chefs militaires vivaient dans le luxe total, menaient une vie mondaine toute chose qui leur enlève tout esprit de combativité, de courage. Entre temps la rébellion armée se prépare, sous ATT plus d’une centaine de militaires maliens ont été égorgés à Aguelhok sans compter les morts quotidiennes, ce sont les parents des militaires directement affectés qui ont interpellé le président en son palais, compte tenu de l’ampleur de cette affaire. Voilà donc les circonstances qui ont amené Sanogo à faire le coup d’état bien avant le coup d’état. Il faut rappeler que notre armée était effritée et que le rapport de force était nettement en faveur de la coalition rebello- djihadistes, donc que le coup ait lieu ou pas le Mali ne pouvait plus rien sur le plan militaire. Ce coup d’état a fait l’objet d’une liesse populaire sans précédent, pour le peuple c’était l’occasion de faire table rase de ces dirigeants malhonnêtes et incapables qui s’accrochaient au pouvoir pour des raisons personnelles en enfonçant davantage le pays dans le pétrin. Mais certains dirigeants politiques ne partageaient pas cette extase populaire car ils tenaient coute que coute à la future présidentielle, ils vont jusqu’à demander à la communauté internationale de sanctionner et d’isoler le Mali agonisant, c’est ainsi que tous les partenaires financiers du Mali ont arrêté leur coopération et la CEDEAO, lors de l’investiture de Macky Sall, va jusqu’à décréter pour la première fois de son existence un embargo contre un pays membre, le Mali mourant ,sous la présidence de Allassane Ouattara président aux mains ensanglantées qui a marché sur les cadavres de ses compatriotes tombés sous les coups des balles de l’armée française pour parvenir au pouvoir ;cet embargo aussitôt décrété, aussitôt observé par la Côte-D’ivoire au grand plaisir de certains responsables politiques maliens mais c’est sans compter que les produits ivoiriens n’ont d’autres débouchés que le marché malien c’est ainsi que les commerçants ivoiriens ont décidé de boycotter l’embargo. La communauté internationale (il faut entendre par là la France) est rentrée dans une logique d’asphyxier le Mali économiquement, la pression était tellement forte que Sanogo malgré ses bonnes intentions pour le Mali a cédé à l’installation du président intérimaire Djouncounda Traoré et à la nomination du premier ministre Cheick Modibo Diarra. La crise du nord battait son plein, la progression djihadiste est au bord du centre du Mali, le président intérimaire ,acculé n’avait d’autre choix que demander à la France d’intervenir militairement, cette intervention ne s’est pas faite attendre avec un discours historique du président Hollande à Bamako, ce discours a donné plein d’espoir au peuple malien car il mentionnait son engagement de recouvrer l’intégrité territoriale du Mali, mais sur le plan de la gouvernance des difficultés subsistent entre le président intérimaire et le premier ministre, le putschiste Sanogo atteint d’amaurose a fait partir le premier ministre de la manière la plus insolente, une erreur monumentale dont il paie le prix aujourd’hui. Le pays est ainsi livré aux mains de son prédateur (la France), et certains responsables politiques maliens). L’opération serval a stoppé net les djihadistes dans leur progression et a libéré les régions nord du Mali, elle a permis à l’armée malienne de rentrer à Tombouctou et à Gao par contre elle a refusé l’accès de Kidal à l’armée malienne tout en allant chercher les rebelles armés du MNLA au Burkina pour mieux les armer et les installer à Kidal. C’est en ces moments que les maliens ont compris l’implication de la France au côté de la rébellion armée, je me suis posé la question si la France ne s’est pas servie des djihadistes pour renforcer la position du MNLA au nord du Mali. C’est dans cet imbroglio que la MISMA a remplacé l’opération militaire française serval avant d’être remplacée à son tour par la MINUSMA. La France a poussé le Mali a organisé une présidentielle malgré l’état de guerre qui prévalait, cette présidentielle fut remportée par IBK, un président qui n’arrive pas à faire sortir le Mali des cordes de la France, ce régime s’est montré incapable de faire bouger les lignes.
De ce qui précède, il ressort clairement que :
1) La France, ayant des desseins historiques vis-à-vis du nord et comptant sur ses ressources stratégiques, énergétiques et minières, est à l’origine de la création du MNLA ;
2) en pleine crise, le MNLA a fui Kidal, l’armée française l’a ramené tout en empêchant à l’armée malienne d’y entrer ;
3) la France intervient militairement chaque fois que le MNLA est mis en déroute par les groupes armés d’auto-défense ; La France et la Minusma désarment même les groupes d’autodéfense pour les terroristes de la CMA. Cas de Intillit, Menaka.
4) la France a pesé de tout son poids auprès des présidents africains pour rendre inefficace l’action de la MISMA (mission internationale de soutien au Mali) sous conduite africaine, cette mission est venue au Mali avec la ferme volonté de combattre au côté de nos forces armées mais la France a tout fait pour dissuader certains présidents de ne pas doter cette mission de moyens d’action
5) la France influe sur la MINUSMA tant au siège des Nations Unions que sur le terrain des opérations. On est tenté de considérer la MINUSMA comme un bataillon français, nous avons tous à l’esprit le carnage de la MINUSMA sur la population de Gao ; cette Minusma qui n’arrive pas à se sécuriser elle-même dans sa propre base, pourra t’elle sécuriser une mouche ?
6) la France empêche par tous les moyens au Mali de s’armer.
7) Kidal étant la plaque tournante du narcotrafic, les militaires français de l’opération BARKHANE s’y adonnent avec plaisir car tout se passe sous leurs yeux.
Dans ces conditions, l’engagement de la France d’aider le Mali à recouvrer l’intégrité territoriale était un pur mensonge.
Les Maliens ont compris.
Le mal dans tout ça c’est l’attitude de ce régime moribond de IBK qui fait semblant d’ignorer toutes ces vérités et lie je ne sais quel rapport avec cette France qui est à la base de tous nos maux.
J’en appelle à tous les citoyens maliens à une mobilisation sans précédent pour exprimer par tous les moyens notre mécontentement, notre refus d’accepter la politique d’ingérence de la France dans nos affaires intérieures.
Répondez Massivement à toute mobilisation sous toute forme contre la France 🇫🇷 au Mali.
NB : Notre camarade Kemi SEBA est ici chez nous, il y aura un grand meeting devant la Bourse du Travail ce samedi à 16h. Venez massivement
Pour un sursaut national, vive le Mali.

Kibili Demba Dembélé
Spécialiste de la France

Source: info-matin

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LE COLONEL BOUBACAR NIANSARY SANOGO PREND LE COMMANDEMENT DE LA 5ème ZONE DE DEFENSE (TOMBOUCTOU)

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La passation de commandement entre le colonel Boubacar Nianssary Sanogo et son prédécesseur le colonel-major Abass Dembélé s’est déroulée  au camp fort Cheick Sidi Bekaye de Tombouctou, le jeudi 12 septembre 2019. Le colonel Sanogo devient ainsi le commandant du secteur 3 de l’Opération ‘’DAMBE’’.

C’était  en présence  du Gouverneur de la région de Tombouctou, Ahmadou Ag Koina, de plusieurs autorités administratives, politiques et coutumières ainsi que des commandants des Forces partenaires. L’événement a été présidé par le chef d’état-major adjoint de l’Armée de Terre, le colonel-major Oumar Diarra.

Le colonel Nianssary Sanogo a souligné que son objectif est d’assurer la préparation opérationnelle, l’instruction  et la formation des hommes, conformément à la vision du chef d’état-major de l’Armée de Terre.  Selon lui, sa mission est de participer  à la création d’un environnement sécurisé pour le retour des déplacés et réfugiés tout en réduisant au maximum les activités terroristes dans la région. Il ambitionne de regagner le cœur et l’esprit de la population de Tombouctou en vue de renforcer les liens entre l’armée et la Nation.

Source : FAMA

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