Deux, trois, quatre mois, l’attente se fait longue pour la dizaine de militaires nommés à des postes de conseillers à l’étranger. Relevés de leurs postes précédents, le plus souvent des cabinets ministériels, ils peinent à rejoindre leurs nouvelles affectations ? Officiellement, rien ne filtre sur les raisons d’une telle situation. L’on murmure cependant qu’ils feraient les frais de la guerre de leadership qui se livrent, dans la Grande Muette, les pro et anti Sanogo, du nom de l’ex-chef de la junte qui renversa le régime d’ATT en 2012.
Dans la même veine, l’on constate que les nouveaux Chefs militaires récemment nommés à des postes de commandement peinent, eux aussi, à s’installer. Des blocages persisteraient dans les passations de service. Il en serait ainsi du cas du nouveau Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre. Le maître de cérémonie, l’Inspecteur général des Armées, était en congés.
Sans perdre de vue que le Général Mahamane Touré, Chef d’État-Major général des Armées, devrait faire valoir ses droits à la retraite depuis l’année dernière. Pourquoi tous ces retards ?
Source: sphynx
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