Tenue en échec en toute fin de match par la Russie lors de son entrée en matière dans l’Euro 2016, l’Angleterre a déjà la pression au moment de retrouver le Pays de Galles, aujourd’hui à Lens. «En foot, il n’y a pas une grande rivalité, vu qu’ils s’affrontent rarement, seulement 4 fois depuis 1984, toujours conclues par une victoire anglaise», rappelle Tom Williams, journaliste gallois qui suit les deux pays durant cet Euro. L’Angleterre et le Pays de Galles se sont affrontés 103 fois (68 victoires anglaises, 14 galloises et 21 matches nuls). Les Trois Lions (Three Lions) n’ont pas pris de but contre les Gallois depuis trois matches. La dernière victoire galloise contre leurs voisins remonte en mai 1984.
Historiquement, il n’y a pas match entre les deux sélections. D’un côté, l’Angleterre, championne du monde en 1966, qui participe pour la neuvième fois à l’Euro et de l’autre, le Pays de Galles, novice de la compétition. Mais Gareth Bale a tout changé, ou presque. Fort de la présence de la star du Réal Madrid, les Gallois peuvent espérer faire déjouer le collectif de l’Angleterre emmené par Rooney, Sterling ou encore Cahill. Les joueurs des deux côtés se connaissent parfaitement. Les Gallois jouent tous en Angleterre, en Premier league pour beaucoup. L’avantage pour le Pays de Galles est qu’il sera l’outsider et n’aura rien à perdre. Les Anglais seront attendus, ils doivent gagner ce match. « Les chiffres en tout cas ne laissent pas beaucoup d’espoir aux Dragons gallois. Ces derniers vivent en France le premier Euro de leur histoire et ne comptaient jusqu’ici qu’une unique participation dans un grand tournoi, lors de la Coupe du monde 1958.
Inutile de préciser que la formation des Three Lions domine outrageusement leur face-à-face. Il faut remonter au 2 mai 1984 pour trouver la trace du dernier succès gallois face à son prestigieux voisin. Des chiffres éloquents, certes, mais qui ne restent que des chiffres. Si l’attaquant du Réal Madrid, Gareth Bale constitue sans conteste l’atout numéro un des Dragons, il serait faux de croire que tous les espoirs gallois reposent sur ses seules épaules.
« Cette équipe galloise a un état d’esprit formidable et un sélectionneur, Chris Coleman, très intelligent, qui sait construire son équipe autour d’un axe central très intéressant et expérimenté, souligne Darren Tulett. Derrière Bale, il y a Aaron Ramsey, qui est très brillant avec Arsenal et Ashlee Williams (Swansea), qui est l’un des meilleurs à son poste en dehors des grands clubs de Premier league », ajoute l’Anglais.
Source: Essor
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