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Comité de Suivi de l’Accord : • L’organe a du mal à faire appliquer le document d’Alger • Des membres toucheraient 1, 4 et 2,2 millions de FCFA par mois

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L’accord de paix a été signé le 20 juin 2015 entre l’Etat malien et les séparatistes touaregs à Bamako. Pour sa mise en œuvre, le lendemain, un comité regroupant les différentes parties a été mis en place. Le Comité de Suivi de l’Accord voit ainsi le jour et tient tant bien que mal ses réunions à Bamako. Aujourd’hui encore, après 11 réunions, les différentes dispositions abordées (l’installation des autorités intérimaires, le Mécanisme Opérationnel de Coordination…)  par le comité n’ont pu être concrètement appliquées sur le terrain. Seulement la question du budget et celle de la représentativité ont été tranchées malgré l’impasse du processus de paix au Mali. Et des membres du Comité, selon nos confrères de RFI, toucheraient 1, 4 et 2,2 millions de FCFA  d’indemnités par mois.

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Le Comité de Suivi de l’Accord (CSA), mis en place dès le lendemain de la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger en 2015, chargé de la mise en place dudit accord à véritablement du mal à prendre son envol. Après la tenue de onze rencontres mensuelles, rien de concret n’a pu être effectué par ce comité pour ramener la paix tant souhaitée au Mali. En effet, ledit comité qui a du mal à faire appliquer le document issu du processus d’Alger, apparait aux yeux de certains observateurs comme une véritable structure pour s’enrichir. Selon RFI, l’indemnité de certains des membres du Csa varie entre 1,4 et 2,2 millions de francs CFA (entre 2130 et 3350 euros) par mois.

les acteurs aiment dirent très souvent qu’il y a des avancées notables dans la mise en œuvre de l’accord telles que la création des Agences de développement régionale (ADR), la fonctionnalité de la Commission vérité justice et réconciliation (Cvjr), la création du Comité national de coordination  de mise en œuvre de l’accord présidé par le premier ministre Modibo Keita…, force est de reconnaitre que rien de concret n’a été fait par le CSA depuis son installation. Les deux dispositions prisent par le CSA sont : l’adoption de son budget et la question de la représentativité qui fait d’ailleurs polémique car des communautés comme les Bellah et les peulhs ne se reconnaissent pas dedans. Un calendrier pour les patrouilles mixtes et la mise en place des autorités intérimaires avait été établit depuis août, mais jusqu’à présent rien n’est fait sur le terrain.

La mise en place des autorités intérimaires est butée à de sérieux problèmes. La marche de la jeunesse de Gao contre ces autorités intérimaires en est l’illustration parfaite. Ensuite des sites de cantonnement avaient été visités par l’ex ministre de la défense, Tieman Huber Coulibaly, mais jusqu’à présent les groupes armés (Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) et plateforme) demeurent armés et non cantonnés. Toute chose qui complique davantage la marche vers la paix. Surtout que les groupes armés continuent à s’entretuer pour le contrôle de Kidal. Lors de la dernière réunion du Comité, la médiation internationale s’est, une fois de plus, indignée des graves affrontements dans la région de Kidal entre les mouvements signataires et précise qu’ « en l’absence de toute volonté manifeste ou la persistance d’entraves à la mise en œuvre de l’Accord, ceux reconnus responsables à titre individuel ou collectif s’exposeront à des sanctions de la part de la communauté internationale ».

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

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Spéciale biennale artistique et culturelle 2016: Le président IBK signe le retour du Mali aux sources

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C’est sous le signe de la paix et de la cohésion sociale que le Chef de l’Etat, son excellence IBK, a placé cette édition spéciale de la Biennale artistique et culturelle qui aura lieu à Bamako du 14 au 31 décembre prochain. Le Mali signe ainsi son retour aux sources.

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La biennale artistique et culturelle est un espace où les jeunes Maliens expriment leurs capacités artistiques et culturelles dans diverses disciplines, telles que le chant solo, le chœur, la danse traditionnelle, le ballet, l’orchestre, l’ensemble instrumental et le théâtre. Elle est une période de réjouissance d’une jeunesse malienne unie, sans discrimination raciale, ethnique, religieuse et de sexe. Elle est désormais de retour en cette année 2016 après celle de 2010, suite à la crise multidimensionnelle que connait notre pays.

Cette manifestation culturelle rassemblera les troupes  de toutes les régions du Mali, dont le tirage au sort de l’ordre de passage a permis à la région de Koulikoro d’ouvrir le bal.

Ensuite viendront successivement Bamako, Kidal, Tombouctou, Sikasso, Ménaka, Taoudéni, Mopti, Ségou, Kayes et Gao.

Pour lui donner ses lustres, la cérémonie de lancement de l’événement a été présidée par le président en personne de la République en personne, à travers une soirée riche de couleurs, animée par Mah Kouyaté N°1 et le spectacle grand chœur par la Fadema. C’était le 21 septembre dernier au Palais de la Culture. A cet effet, le président Ibrahim Boubacar Kéïta s’est dit singulièrement requinqué par cette soirée qui lui « réchauffe le cœur ». « Le Mali n’est pas couché, le Mali ne dort pas. C’est par la Culture et l’Art que sera instaurée la paix dans notre pays et partout dans le monde », s’est réjoui le Chef de l’Etat pour qui, l’occasion sera donnée à la jeunesse pour réaffirmer sa foi en le Mali.

Un extrémisme religieux saugrenu

« Tout comme cette idée saugrenue de vouloir apprendre aux populations de Tombouctou, ce qu’est l’Islam », a dénoncé le Chef de l’Etat.

Pour ce dernier,  aucun argument ne peut justifier l’extrémisme religieux violent qui anime des  individus au point de s’en prendre cruellement à leurs semblables fidèles réunis dans les mosquées. Le président IBK fait ainsi allusion à l’occupation  en 2012 des régions du Nord dont Tombouctou où  les forces obscurantistes islamistes ont massacré des vies humaines et détruits des patrimoines religieux.

Une biennale de paix et de cohésion

Le président de la République n’a pas manqué d’inscrire la manifestation sous le signe de la paix et de la réconciliation. Raison pour laquelle, il a requis l’implication de chaque membre du gouvernement dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix.  Il s’agit en effet de recréer la dynamique de cohésion et de paix entre les jeunes afin de leur permettre d’exprimer leurs talents. « Oui, la jeunesse du Mali croit en ce Mali, en ce beau pays, ce Mali millénaire dont je dis toujours qu’il a été quand beaucoup n’étaient pas.  Vous aurez l’occasion de manifester tous vos talents, votre génie créateur pour dire votre foi en votre pays, en votre Mali. C’est par la culture et l’art que nous construisons l’image, les sons et les textes de notre société. C’est par la culture et l’art que sera instaurée la paix dans notre pays et partout dans le monde », a adressé IBK  aux jeunes.

Les devanciers à l’honneur

Comme la coutume l’exige, le Chef de l’Etat n’a pas manqué de saluer la mémoire de ses illustres devanciers qui ont légué aux générations héritières, d’innombrables richesses culturelles. Ainsi a-t-il déclaré: « Si la nation est comprise comme une communauté d’hommes historiquement constitués autour d’une langue et un espace unique, nos illustres devanciers comme Firhoun, Babemba, Soundiata et Koumbi Djossé, en sont des illustrations ».

Une mobilisation rassurante autour de l’événement

Pour cette édition spéciale de la biennale, la mobilisation est générale. Pour preuves, les familles fondatrices de Bamako, la jeunesse entière et femmes de Bamako, les représentants des associations de ressortissants de toutes les régions, ont marqué de leur présence la cérémonie du lancement. Le secteur privé, de son côté, s’est engagé à boucler le budget d’organisation de la compétition, Orange Mali a contribué à hauteur de 100 millions de FCFA. Sans toutefois, oublier la mobilisation de la communauté internationale pour la reconstruction des mausolées et sites détruits à Tombouctou et Gao lors de l’occupation jihadiste.

En ressuscitant la biennale, le président IBK signe le retour du Mali aux sources pour puiser dans sa culture millénaire la force de bâtir un présent solide et son futur promoteur.

 

Cyril ADOHOUN 

Source: L’onservatoire

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L’avenir énergétique du Mali : Explorer davantage les opportunités

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De tous les secteurs d’activités, celui de l’énergie (particulièrement de l’énergie électrique) est le plus représentatif de la situation économique et sociale d’un pays. De sa bonne et saine gestion  dans le temps comme dans l’espace, découlent moult retombées positives dont la maîtrise des coûts globaux d’énergie et l’amélioration constante de l’efficacité énergétique.

panneau solaire energie renouvelable

 Il s’agit d’un défi de développement durable qui ne peut que s’inscrire en droite ligne dans des stratégies nationales et que l’ensemble des acteurs concernés se doit de relever, dans une parfaite synergie d’actions salutaires.

La question de l’accès à une énergie électrique de qualité et à un coût de revient acceptable, la corrélation entre l’approvisionnement en électricité et le développement durable, se posent avec acuité et constituent des préoccupations majeures liées à la croissance démographique, à l’essor économique, à l’impérieuse nécessité de minimiser au mieux les coûts d’exploitation des centrales isolées de production électricité.

Comme chacun le sait, le Mali est un grand pays sahélien enclavé, confronté dans le domaine de la fourniture d’électricité d’origine thermique à des problèmes persistants en raison des variations, des incertitudes qui planent çà et là, sur le pétrole. La dégradation progressive des ressources ligneuses ne fait qu’accentuer la problématique. Nonobstant de tels handicaps endogènes et exogènes, le pays qui est un carrefour naturel, occupe, tout de même une place de choix sur la scène énergétique sous-régionale, voire régionale, compte tenu notamment du caractère sensible et porteur du secteur de l’énergie. Cela est dû au fait qu’il possède aujourd’hui des atouts sérieux, considérables pour combler les besoins croissants des populations et des différents secteurs économiques, pour réduire le déficit que présente  le rapport demande disponibilité dû à l’appel croissant de puissance surtout  en période de forte canicule, pour contribuer à satisfaire ceux d’ailleurs dans un système intégré (interconnexion systématique des réseaux électriques supranationaux).  Le potentiel national est certainement plus important que les quantités connues à l’heure actuelle tant l’exploration est encore insuffisante, notamment dans les régions du septentrion malien. La variété des ressources énergétiques est également abondante d’autant plus que le pays, destiné à être, dans  un avenir proche, une véritable puissance énergétique, regorge d’immenses sources d’énergies propres dont les énergies renouvelables, en l’occurrence  l’énergie solaire. Tout au long de l’année, chaque localité est favorisée sur le plan de l’intensité et de la disponibilité du rayonnement solaire (5 à 6 kwh par m2 et par jour, douze heures de soleil par jour).  Que le Mali possède d’énormes potentialités énergétiques est un don incontestable. D’émérites spécialistes s’accordent objectivement à le reconnaître de facto. Des intervenants, et non des moindres, ne cherchent qu’à leur exploitation, avec méthode, rationalité et surtout rigueur.  Cela est rassurant pour tous ceux qui, ont à cœur la mise en valeur du devenir du secteur énergétique de notre pays. Il est donc d’une impérieuse nécessité de chercher les voies et moyens idoines, susceptibles de permettre de substituer opportunément aux sources d’énergie classique, celles de plus en plus concurrentielles et pérennes des énergies renouvelables. L’accès à l’énergie électrique par le plus grand nombre de citoyens maliens ainsi que l’incitation à l’investissement constituent des facteurs déterminants dans cette nouvelle orientation.

La Société Energie du Mali-sa, acteur privilégié du développement du sous secteur de l’électricité au Mali, ne peut que s’en réconforter, à tous égards.  Mais la réalité est toute autre avec la persistance des problèmes de technologie, de mobilisation des crédits qui se manifestent au quotidien et constituent des freins au processus de concrétisation des ambitieux projets nationaux en gestation. C’est ainsi que l’essor de l’économie de croissance cher aux autorités politiques et administratives, aux partenaires au développement, requiert de la part des décideurs des choix difficiles en raison de la dimension sociale du secteur de l’énergie, des enjeux financiers, de la précarité de certaines ressources énergétiques et de leurs coûts d’investissement relativement élevé.

Une grande opportunité : les énergies renouvelables

Aussi, face à des objectifs nationaux d’autosuffisance électrique, de souveraineté énergétique, de la maitrise des charges de la production d’électricité, eu égard aussi à l’instabilité des produits pétroliers, l’on a souvenance que la société EDM –sa, acteur privilégié du développement et de la promotion du sous secteur électrique au Mali, avait initié, une expérience heureuse à travers l’élaboration et la réalisation, sous son égide, du projet pilote de la centrale hybride (diésel/solaire) de Ouélessébougou. Se voulant performante et se tournant vers l’avenir, elle s’est fixé une nouvelle orientation  en matière de continuité et de qualité de service électrique par la promotion des sources d’énergies renouvelables.

Des études de faisabilité ont été entreprises sur un horizon raisonnable à la lumière de l’inventaire des potentialités en énergies renouvelables de bon nombre de localités surtout du Mali profond, souffrant de pénuries constantes d’approvisionnement d’énergie électrique. C’est le prélude d’un processus irréversible d’utilisation des énergies renouvelables à grande échelle.

Les technologies les plus fiables et viables de sources d’énergies  propres ont pu être identifiées pour apprécier leur faisabilité, sur le triple plan technique, économique et financier. L’introduction des énergies renouvelables dans le système de production d’énergie électrique au Mali est ainsi scellée. Aussi, à notre avis, le Mali, toujours attaché à son image vivante de  pays phare en matière de diversification de sources d’énergie, ne peut que marquer, dans le cadre d’une coopération bilatérale ou multilatérale, fructueuse et mutuellement avantageuse, un vif intérêt pour toute opportunité de partenariat ouvert et constructif, susceptible de lui permettre de mener à bien avec l’efficacité et l’efficience requise, ses projets d’installation de sources d’énergies renouvelables, des sources capables de garantir dans la durée comme dans l’harmonie, la desserte en électrique sur l’ensemble du territoire national.

Forger le destin du 21ème siècle énergétique malien est à ce prix, dans les conditions normales de tension et de pression. Certes, le cadre d’incitation à l’investissement pour la promotion des sources d’énergies propres, d’énergies vertes est de l’ordre d’une politique énergétique nationale.  Mais, il revient à l’ensemble des acteurs, personnes morales et physiques confondues, de mettre l’accent sur le benchmarking, d’explorer davantage les opportunités et possibilités actuelles et prévisibles, de tirer parti d’un futur développement fulgurant des énergies renouvelables.

Par Chirfi Moulaye Haidara

Source : 26 Mars

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Finale du tournoi Totofa : Kadi Star, en poussins, et CSK, en pupilles, sur le podium

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Les finales du tournoi Top Foot Académie (TOTOFA) se sont jouées  le Jeudi 22 Septembre 2016 sur le terrain Cosmos de Banakabougou sous la haute présidence du parrain de la finale le ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne Amadou Koita avec à ses côtés les parrains du tournoi Boukary Daou le Directeur de publication du quotidien le Républicain et Sékou Tamboura le rédacteur en chef du journal l’Aube. C’était  en présence d’une ribambelle de journalistes dont le président de l’Association des journalistes Sportifs du Mali Oumar Baba Traoré, Chahana Takiou, Baye Coulibaly, Mahamane Hameye Touré ,Coumba Niambelé, la  présidente de l’Union des Femmes Reporters Sportives d’Afrique (UFRESA) et des parents des enfants.

coupe trophe balon foot

Lancé en grande pompe le samedi 03 Septembre 2016 sur le terrain Cosmos de Banakabougou par les Co-parrains Boukary Daou et Sékou Tamboura de l’Aube, le tournoi Top Foot Académie (TOTOFA) initié par le promoteur du centre Kadi Star Dramane Traoré dit Faras a tenu toutes ses promesses. Après des éliminatoires âpres, ce sont les poussins et pupilles du Centre Salif Keita et du Centre Kadi Star qui se sont hissés en finale du tournoi. Après le coup d’envoi du parrain de la finale, le ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne Amadou Koita accompagné par les parrains du tournoi, les poussins du Centre Salif Keita et ceux du Centre Kadi Star gratifie le public, venu nombreux, d’un football reluisant et mirobolant digne des centres de formation mais ne parviennent pas à se départager. Le temps réglementaire s’achève sur le score nul et vierge entre les deux équipes. Il a fallu faire recours aux séances des tirs aux buts pour voir les poussins du Kati Star dominés leurs homologues du Centre Salif Keita par deux buts à zéro (2-0). Si la finale des poussins fut âprement disputée, celle des pupilles entre toujours le Centre Kadi Star et le Centre Salif Keita fut dominée de la tête et des épaules par le CSK. Ils marquent un but matinal depuis la 11è seconde, un but que les jeunes de Kadi Star ne parviennent pas à égaliser malgré les quelques occasions qu’ils se sont procurés. Après la pause, le CSK marque deux autres buts et remporte le trophée sans ambages. Les meilleures joueurs ont été primés, ils ont reçus des mains des parrains Boukary Daou et Sékou Tamboura des sacs d’écoliers et 5000 FCFA chacun pour préparer la rentrée scolaire qui avance à grand pas. Les capitaines de deux équipes ont reçus leur trophée plus des jets de maillots des mains du parrain de la finale Amadou Koita non moins ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne.

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Dramane Traoré dit Faras promoteur du Centre Kadi Star

‘’Chapeau à la presse malienne pour le soutien indéfectible ’’

« Si cette huitième anniversaire du Centre Kadi Star à été une réussite c’est grâce à la presse malienne et je ne cesserai jamais de le dire. Les parrains Boukary Daou et Sékou Tamboura et à travers eux toute la presse ont été au four et au moulin pour nous permettre d’obtenir ce résultat. Chapeau à la presse malienne pour le soutien indéfectible. Nous venons d’assister à des finales dans lesquelles toutes les équipes ont montré la rage de vaincre. Des fois, on oubliait qu’on avait en face des enfants vu la qualité du spectacle »

Moussa Samba Diallo

Source : Le Républicain

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Pupilles de la République: La jeunesse au cœur des préoccupations des plus hautes autorités

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Le conseil des ministres du mercredi dernier a affiché la vision présidentielle de prêter une attention particulière à la jeunesse malienne qui fait l’avenir du pays en adoptant un projet de texte relatif aux protégés (pupilles) de la République.

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Dans le souci de préserver la jeunesse malienne et de la protéger contre les incertitudes de la vie, l’Etat malien a consenti de titanesques efforts et encore veut faire voter un autre projet de loi y afférent.

Aussi, faudra-t-il comprendre dans ce projet de loi, une volonté manifeste des pouvoirs publics de prévenir la perte certaine de beaucoup de jeunes soumis aux exigences d’un destin sans pouvoir jouir de privilège parental.

La société malienne, depuis des moments séculaires, à la charte de Kouroukanfouga jusqu’à la période contemporaine, vit dans une solidarité sociale sans égale. Aussi cela est devenu une habitude à la malienne à rendre le souffle autour de soi à tout mourant dans l’obligation, le besoin. La solidarité reste pétrie dans le quotidien du Malien, quel que soit son niveau d’aisance.

Le président de la République reste fidèle à cette empreinte de donner espoir à ceux qui en croient perdu à jamais pour eux en restant dans le sillage de cet objectif. Pour arriver à cette finalité en restant fidèle à la tradition de solidarité que chaque malien hérite de ses siens, une loi avait institué le 07 Juillet 2000.

En clair, la loi des pupilles du Mali apporte des mesures de protection sociale, spécifiques aux enfants orphelins dont les parents ont perdu la vie dans l’exercice de leur fonction, ainsi qu’au cours de mission et de services exceptionnels

Le constat est que cette première loi fut diversement interprétée et son application effective fut difficile car elle ne prenait pas en charge les enfants mineurs orphelins ou abandonnés. Et pour surmonter les difficultés rencontrées au cours de l’application de cette loi et palier les carences, une loi fut votée par les présentes hautes autorités.

Cette nouvelle mesure est accordée aux enfants mineurs abandonnés, à ceux de parents inconnus et à ceux de mère malade mentale sans substitut parental valable, aux enfants orphelins dont aucun membre de la famille ne peut être tuteur.

La qualité de pupille de la Nation et de pupille de l’Etat donne droit selon le cas à la prise en charge des frais de scolarité des cycles fondamental et secondaire, d’apprentissage ou de formation, d’actes médicaux ou de soins, à l’octroi d’une bourse d’enseignement supérieur, à l’adoption ou le cas échéant au placement en institution spécialisée et prend fin à la majorité.

La particularité est que le statut de pupille de la Nation est accordé aux enfants mineurs des personnels des forces armées et de sécurité, et autres corps paramilitaires, des fonctionnaires et agents de l’Etat et de tout autre citoyen dont l’un des parents ou tuteur légal est mort, porté disparu ou déporté à l’occasion de guerres, de conflits armés, d’opérations de maintien de la paix ou de sécurisation ou à l’occasion de l’exécution de mission ou de service commandé.

 

Sinaly M Daou

Source: L’onservatoire

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Régionalisation : Des cercles veulent leur érection en régions avant les communales

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Vu la lenteur dans la mise en place effective des autres régions, un collectif est né : Le Collectif des régions non opérationnelles (Crnp). Il entend défendre le droit des régions non opérationnelles et invite le Gouvernement malien à la diligence dans la mise en place effective de la loi 017-2012 du 2 mars 2012.  Dans cette optique, le président du Crnop, Mamba Coulibaly, en présence des ressortissants de ces cercles (Nioro, Kita, Nara, Dioila, Bougouni, Koutiala, San, Bandiagara et Douentza) qui veulent être érigé en régions, a animé le 24 septembre 2016, à la maison de la presse une conférence de presse sur l’opérationnalisation des dites régions créées par la loi n°2012-017 du 02 mars 2012 portant création de circonscriptions administratives en République du Mali avant les élections communales en préparation.

depouillement vote cartes electeurs legislative bamako urne

Traduire et transmettre la vision des populations des localités concernées ; inviter l’Etat à la diligence de la mise en place effective des régions avant la date butoir,  accompagner l’Etat dans la mise ne œuvre de la décentralisée poussée. Tels sont les objectifs visés par le Collectif des régions non opérationnelles. Selon son président, Mamba Bamba, l’article de la loi n°2012-017 donne un délai de cinq ans à l’Etat pour la mise en place échelonnée de tous les cercles érigés en régions. «Le chef de l’Etat a déjà parachevé la mise en œuvre des régions prévues dans la loi n°2012-017 du 2 mars 2012 portant création des cercles et arrondissements des régions de Taoudénit, et Ménaka, qui figurait dans la loi n° 2012-017 du 2 mars 2012. Les régions de Taoudénit et Ménaka sont désormais effectives avec la nomination de leurs gouverneurs respectifs par le président de la République. Depuis, nous attendons avec impatience la mise en œuvre effective de nos régions, qui aura pour effet bénéfique le parachèvement d’un des pans essentiels de la décentralisation, à savoir, rapprocher l’administration des administrés. C’est pourquoi, le Crnop demande aux autorités maliennes dans le cadre de la continuité de l’Etat, l’application de la loi n°2012-017 du 2 mars 2012 afin de rendre effective le fonctionnement de nos régions », déclare le président du Crnop, Mamba Coulibaly. On rappelle que notre demande de mise en œuvre de nos régions, ajoute Mamba Coulibaly, n’a aucun contenu régionaliste. «Elle s’intègre dans le cadre de la loi, celle que la république s’est souverainement donnée dans le cadre de la recherche d’une relation de confiance entre l’administration et les citoyens», dit-il.

La mise en œuvre des régions avant les élections communales et régionales

Cependant, poursuit le président du Crnop, nous constatons que le gouvernement envisage aujourd’hui de mettre  en place les autorités intérimaires dans les régions de Ménaka et Taoudénit, et s’obstine à organiser les élections communales dans nos régions en ignorant l’article 4 de la loi portant création desdites régions. Le Crnop, indique son président Mamba Coulibaly, après ses tournés, aux noms des chefs de villages, des jeunes, des femmes, des élus locaux des régions de Nioro, Bougouni, Dioila, Kita, Bandiagara, Douentza, Nara, Koutial et San, ne souhaiterait pas aller aux élections communales dans les circonscriptions comprenant les limites géographiques de ces régions sans l’application strict de l’article 4 de ladite loi. Il s’opposera avec la force de la loi et dans l’esprit de la démocratie chèrement acquis », conclu Mamba Coulibaly.

Hadama B. Fofana

Source : Le Républicain

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Riziculture au Mali : A la croisée des innovations technologiques

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Après une première phase couronnée par une conférence débat organisée, le mercredi 21 septembre dernier, par le Réseau des Journalistes Scientifiques (RJS) en partenariat avec le Centre d’Innovations Vertes pour Secteur Agro-Alimentaire du Projet d’Appui au Secteur de l’Irrigation de Proximité(PASSIP), une dizaine de journalistes étaient sur le terrain à San du vendredi 24 au samedi 24 septembre 2016 pour rencontrer les paysans de cette localité qui sont en train de révolutionner la culture du riz à travers la technique SRI (Système de Riziculture Intensif), devenant ainsi une référence nationale et même sous-régionale.

campagne agricole paysan office niger champs agriculture riziculteur

Ce sont des paysans de San très confiants et reconnaissants envers le Système de Riziculture Intensif (SRI) du projet PASSIP que nous avons rencontré, le vendredi 23 septembre dernier, dans le cadre d’une visite d’évaluation de l’impact de cette technique révolutionnaire dans la vie de ces paysans. Les 2 jours d’échanges ont permis de constater de visu le niveau d’organisation des producteurs, regroupés en association appelée « Association des Riziculteurs de la Plaine Aménagée de San Ouest (ARPASO) ». La rencontre a eu lieu au niveau de leur siège sous la présidence de Moctar Traoré, président de l’ARPASO, en présence des chefs Secteur de l’Agriculture de San, Mamadou Traoré et du Périmètre Irrigué de San, Adama Traoré, non moins adjoint au maire de la Commune urbaine de San, du conseiller Technique de CVA-Riz (SRI)Djiguiba Kouyaté. Les membres de l’association se sont fortement  mobilisés.

Après la présentation de l’association (ARPASO) dont l’historique de sa création, sa mission, sa composition, ses résultats, son utilité sur la vie des paysans etc, Moctar Traoré a tenu à remercir les responsables du projet PASSIP pour leurs soutiens à travers le système SRI. Qui selon lui a apporté un grand changement dans la production du riz à San avec des rendements nettement meilleurs contrairement à la pratique conventionnelle. Selon lui, cette pratique a beaucoup amélioré les conditions de vie, au point qu’ils sont sollicités par d’autres exploitants pour les former sur cette pratique très bénéfique pour les producteurs.. Aujourd’hui leurs collègues de la sous région viennent s’enquérir régulièrement de leurs expériences. « Le SRI a apporté une grande amélioration dans notre travail et nous permet d’avoir un rendement meilleur. C’est une technique qui consomme moins d’eau, moins d’engrais (70 contre 200kg pour la pratique conventionnelle, moins de semences dont 8kg pour le SRI contre 50 pour le système conventionnel. Il en est de même pour la durée du cycle du riz qui se réduit par rapport à l’autre pratique. Avec le SRI nous pouvons avoir plus de 10 tonnes à l’ha contrairement à la pratique conventionnelle.», se réjouit Mocar Traoré de l’ARPASO.

Cela a un effet positif également, poursuit-il, sur notre économie locale surtout les jeunes qui n’ont pas besoin d’aller à l’exode pour gagner leur vie car la potentialité existe déjà sur place. C’est pourquoi, explique Moctar Traoré, ils ont aménagé à travers leur association, 50 ha pour les jeunes de l’APEJ. Mais aussi pour les femmes à travers le fumage du riz et d’autres activités liées à la culture du riz.

Toutefois l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Nonobstant l’embellie, des difficultés subsistent, a expliqué Moctar Traoré. Il s’agit entre autres du manque de matériels de travail, notamment la repiqueuse, le semoir philippin, etc. ou encore l’insuffisance de terres aménagées (2385 ha dont 50ha récemment aménagées au profit des jeunes de l’APEJ) par rapport à la forte demande de la population.

Le Président de l’ARPASO a profité de l’occasion pour inviter l’Etat (le principal partenaire) à aménager d’autres espaces pour faire face à ce défi. Il dira que leur association depuis sa création en 1989 n’a pas aménagé plus de 200 ha au profit des paysans. Parce que les coups de réalisations sont extrêmement élevés  (plus de 3 millions par ha). Quant au Chef Secteur de l’Agriculture de San, Mamadou Traoré, répondant aux questions d’un journaliste, dira que plus de 40% des paysans utilisent la technique SRI.

Selon Djiguiba Kouyaté (spécialiste du SRI), les paysans de cette localité ont déjà dépassé la phase test de cette technique du SRI pour devenir ainsi une référence à la fois nationale et sous régionale dans la pratique du SRI. Quant à l’historique cette technique dans notre pays, il dira qu’elle date de 2007 avec un premier test sur des petites parcelles à Goundam qui a donné de bons résultats. La technique SRI fut mondialement découverte en 1990 au Madagascar selon Djiguiba Kouyaté avec des paysans qui ont utilisé cette méthode pour faire face à une pénurie d’eau et d’intrants.

Egalement présentes à cette rencontre, les femmes à travers Korotoumou Traoré ont profité de l’occasion pour exprimer leur profonde reconnaissance au projet PASSIP pour leurs appuis à travers le SRI qui a apporté un apport considérable dans leur vie en améliorant considérablement leurs productivités.

Cette rencontre a été suivie, le lendemain samedi, 26 septembre par une visite de terrain au Champs Ecole Paysannes de San ou nous (les journalistes) avons pu nous rendre compte des résultats de cette technique appliquée à certains champs comparativement à la pratique conventionnelle. Sur le terrain ont pouvait constater une nette différence nette  entre les 2 techniques au point que certains paysans se donnaient le plaisir de copier certaines techniques du SRI en les associant avec la pratique conventionnelle. Les journalistes ont eu droit à des explications sur les différentes techniques du SRI sur un même champ. Il s’agit entre autres du Placement Profond de l’Urée, la Pratique Paysanne etc pour comparer les 2 systèmes (SRI et conventionnel). Cette phase a pris fin  par la visite d’une vieille station de pompage (1970) qui fournit de l’eau aux paysans. Selon les responsables de l’ARPASO, les paysans payent de plus 16 millions par an à EDM comme redevance d’eau.

Modibo Dolo

 

Source : Tikan

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Les ambitions politiques d’Ousmane chérif Haidara : Le Prêcheur qui perturbe le sommeil d’IBK

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La question n’est évidemment plus de savoir s’il se portera candidat à la présidentielle dans son pays ou s’il donnera un consigne de vote. Mais plutôt quand ? Et c’est ce doute qui perturbe aujourd’hui le sommeil du potentiel candidat à sa propre succession, à savoir IBK, lequel a justement tenté de le dissuader par rapport 2018 par le biais d’un de ses pairs de la sous-région. Mais pour autant…

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Il est, à l’heure actuelle, l’un des personnages les plus en vue au Mali et au sein de la diaspora, drainant dans son sillage des millions de fidèles et sympathisants, dévoués et soumis. Donc, une masse électorale certaine.

Aussi, il est riche comme Crésus et ses affaires vont prospérant. Tenez : il possède une banque-Ançar, un hôpital ultra-moderne Ançar, des écoles- Ançar, des agences de voyages- Ançar, une chaîne de télévision- Ançar et désormais son propre jet privé- Ançar. Et l’on parle d’une probable acquisition d’hélico dans les mois à venir.

Influent, il l’est puisque sollicité dans son pays et ailleurs comme médiateur dans les crises. Celles au Mali n’ont pas échappé à ses bons offices. Il est en effet l’un des médiateurs non-officiels mais incontournable du conflit communautaire au Nord du pays opposant Imghads et Ifoghas. Les deux parties se sont montrées favorables à sa médiation. Elles ont même accepté des pourparlers chez lui à domicile à la veille de la fête de Tabaski.

Officiellement, il n’a pas de coloration politique, mais on le dit proche de Soumaïla Cissé, chef de file de l’Opposition. Il s’est cependant abstenu de donner une consigne de vote lors de la présidentielle de 2013. Mieux, il a invité les siens à voter pour le candidat de leur choix. Respectueux donc des règles démocratiques !

C’est surtout son influence grandissante qui inquièterait le président IBK, probable candidat à sa propre succession. De sources bien introduites, ce dernier a en effet, invité son homologue Konté de la Guinée Conakry, à le dissuader de prendre position et éventuellement à se porter lui-même candidat aux prochaines élections présidentielles. Courant 2015 en effet, il s’est rendu en Guinée où il a discrètement  rencontré le président Konté, loin des micros et caméras.  A-t-il accédé à la sollicitation ? Il faudra peut-être attendre 2018 pour le savoir.

En attendant, dans son entourage immédiat, l’on n’écarte point la perspective de sa candidature  à défaut d’une consigne de vote clair à ses millions de fidèles et sympathisants. De quoi, en tout cas, inquiété tout potentiel candidat.

B.S. Diarra

 

Source : La Sentinelle

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Les FAMa à l’heure du renouveau : Engagement, Discipline et bravoure désormais cultivés avec zèle

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Un pays, qui se définit par la communauté de destin et de territoire, ne peut tenir gaillardement débout avec une armée à terre. C’est fort de cette vérité absolue, que les autorités actuelles, à commencer par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, ont décidé de prendre le taureau par les cornes, en mettant nos Forces armées et de sécurité (FAMa) dans les bonnes dispositions guerrières afin de leur permettre d’accomplir leur mission régalienne.

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Cette volonté politique, consistant à réhabiliter notre outil de défense, sonne l’heure du renouveau pour l’Institution militaire, qui revient de loin. Abandonnée à elle-même et transformée en arrière cours politique pour certains, notre armée nationale, jadis constituée de braves hommes qui ont fait la fierté du Mali et du continent, était l’ombre d’elle-même. Comme dit-on en Bambara, quand un baobab tombe, il devient un objet de distraction pour les chèvres.

Dans un entretien à bâtons rompus sur la situation des FAMa avec un officier supérieur, qui a requis l’anonymat, il nous est revenu que les choses sont en train de changer littéralement. L’image des soldats, têtes et torses nues attendant les balles de l’ennemi est désormais révolue. Au front, tous les combattants portent un casque lourd sur la tête et gilet para balle sur la poitrine et le dos avec son fusil individuel en main toujours prêt à ouvrir le feu sur l’ennemi. Les primes sont correctement payées. Les unités sont dotées des moyens adéquats pour faire face à l’ennemi. « A le dire ainsi, l’on me rétorquera que nonobstant tout ce que je viens dire, l’armée essuie des coups et perd constamment des hommes sur le terrain. C’est un argument qui se défend bien. Mais, c’est aussi occulté la méthode de combat imposée par l’ennemi. Qui se fond dans la population pour attaquer lâchement et nuitamment. Dans ces genres de confrontations, aucune armée fut-elle la plus performante, comme celle des Américains, n’est suffisamment préparée. La preuve, jusqu’à une date récente, les Forces de l’OTAN, US army en tête, perdaient constamment des hommes en Afghanistan, malgré la supériorité astronomique des moyens. C’est vous dire que des efforts louables sont en cours pour motiver les hommes afin qu’ils donnent le meilleurs d’eux-mêmes », a révélé notre source.  La conviction de l’officier est également partagée par certains militaires, que nous avons approchés.

Selon notre interlocuteur, ces changements s’inscrivent dans une nouvelle politique réformiste, contenue dans la loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM). Il s’agissait au prime à bord de poser le diagnostic sans complaisance des maux dont souffrent la grande muette. L’état des lieux a donc abouti sur des propositions concrètes contenues dans la LOPM, dont l’objectif ultime est d’insuffler une nouvelle dynamique dans notre armée nationale.

Que dit cette loi ?

La réforme consiste à tracer un nouveau format qui convient à l’armée de notre besoin nouveau. Il s’agit pour cela d’inventer une nouvelle doctrine d’emploi, adapter l’organisation territoriale et opérationnelle de la défense. La réforme sera accompagnée par la réinstauration d’un service national des jeunes, avec comme fonction éducative et sociale à travers une formation professionnelle qualifiante et valorisante. Elle inclut aussi la mise en place d’un système logistique rationalisé et cohérent. Au-delà du verbe, la LOPM a permis de doter les Unités combattantes des moyens logistiques pour les mettre à hauteur de missions. C’est dans ce cadre que le Mécanisme opérationnel de coordination (MOC), basé à Gao, sous le commandement du colonel Rhissa a été doté d’une cinquante de véhicules.

Au niveau de l’Armée de l’Air, des commandes d’avions ont également été lancées depuis plusieurs mois. Mais, à la différence des autres marchandises, l’avion ne se vend pas comme un biscuit dans les rayons des supermarchés. Il est vendu uniquement sur commande. Et, il y a un délai entre la commande et la livraison même pour les Monarchies du Golf ou les pays du BRICS comme l’Inde, la Chine, le Brésil et l’Afrique du Sud, qui peuvent acheter par dizaine.

S’agissant de la formation et la qualité des combattants, il a été décidé de revoir le mécanisme de recrutement des hommes. Pour cela, des instructions fermes ont été données à tous pour que les nouvelles recrues viennent de tous les horizons et non plus des seuls centres urbains comme c’était le cas depuis quelques décennies. « L’armée ne servira plus de refuge pour les diplômés chômeurs. » a-t-il martelé avant d’ajouter que cette année, des purges ont continué jusque dans les Centres de formation. Des dizaines de recrues non aptes ont été simplement remerciés. A cause du niveau et du rythme élevé, certains ont abandonné d’eux-mêmes.

Le renouveau, c’est aussi la prise en charge des victimes de guerres et leur ayant droits. Désormais, la famille de tous militaires tombés sur les théâtres des opérations seraient prise en charge par la République, une loi sur les pupilles, qui donnent un statut juridique aux enfants des soldats, morts au front. C’est une première au Mali. Cette sécurité juridique rassure les militaires, qui ont conscience que mourir au front ou à la maison est du même au pareil. De toute façon, on est condamné à mourir un jour quelque soit le lieu ou le moment. La mort frappera un jour. Mais, mourir en laissant ses progénitures dans des situations incertaines en ajouterait à l’anxiété de nos hommes. Maintenant fini ce souci. C’est déjà une grande avancée par rapport à l’existant.

Toujours dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes, il a été décidé d’accorder à tous les militaires non logé dans les casernes, une indemnité compensatrice de logement (ICL) pour leur permettre de faire économie de leur maigre ressource. Cette indemnité vise à éviter aux militaires le stress de fin mois difficile pour l’éviter la honte et l’humiliation des propriétaires indélicats.  Ce sont là des petites choses, négligeables à vue d’œil, mais qui sont susceptibles de renforcer la combativité des hommes. Parce que débarrasser de ces genres de problèmes sociaux, le militaire est en même de se concentrer sur son sujet.

Autre nouveauté : la permanence des réunions du Conseil supérieur de la défense sous la supervision du Chef suprême des armées, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, dont le leadership y est en train de faire tache d’huile. Fini donc, le temps  de l’amateurisme. Toutes les décisions sont bien réfléchies et mise en œuvre avec intelligence. La liste des innovations n’est pas exhaustive, tant le chantier est vaste et la détermination de conduire à terme les projets tracés est intacte, a assuré notre interlocuteur.

M. A. Diakité

Source : Le Républicain

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Pour avoir abusé de son élève de 13 ans : Le directeur « jouisseur »Seydou MEATCHI arrêté par le commissariat du 3ème Arrondissement

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Cette histoire aussi rocambolesque que ridicule s’est déroulée la semaine dernière au quartier Hippodrome en Commune II du district de Bamako. C’est un couple, dont nous tairons les noms, vivant dans ce paisible quartier, jadis habité appelé « Million kin », qui a saisi, le lundi 19 septembre dernier aux environs de 21 heures, le Commissariat de police du 3ème Arrondissement pour porter plainte contre le présumé ‘’jouisseur’’. Il s’agit de Seydou MEATCHI, Directeur de l’école fondamentale la «Référence », situé dans le même quartier pour attentat à la pudeur et aux bonnes mœurs. Pour tout dire, détournement  de mineur à la personne de leur fille, âgée d’à peine 13 ans. Le fait, qualifiable de pédophilie, lui vaut donc aujourd’hui son incarcération à la Maison d’arrêt de Bamako après une instruction menée de main de maître par les hommes du commissaire principal, Ibrahim Soma Kéïta. Qui ont bouclé l’enquête au bout de 72 heures. Il a ainsi été placé sous mandat de dépôt depuis le mercredi 21 septembre dernier, à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako, où il médite désormais sur son sort.

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Selon nos sources, ce sont les parents de la fillette qui ont conduit le malfrat de 41ans, marié et père de 2 enfants, originaire du Togo,au Poste de police du 3èmeArrondissement. Au motif qu’il aurait abusé de leur fille de 13 ans, en classe de  8èmeannée de l’établissement, au sein de l’école ‘’Référence’’.   Dès leur arrivée, le commissaire Principal, Ibrahima Soma KEÏTA, a aussitôt instruit à son chef de la police judicaire, le commissaire Jean Marie DRABO, assisté par son adjoint, inspecteur principal Souleymane GOÏTA d’ouvrir une enquête. Au cours de leur interpellation, la maman de la victime, a affirmé qu’elle procède, depuis à l’âge de 11 ans, à un contrôle et un suivi de toilettage sur sa fille. C’est dans ce cadre qu’elle a constaté dans la nuit du 19 septembre dernier qu’il y’a eu un dérangement des parois vaginales, donc selon elle, une pénétration.

Pour connaitre les vraies raisons de cet état de fait, elle a affirmé avoir engagé un échange entre femme au cours de la quelle sa fille l’a avoué tout en dénonçant le directeur de leur établissement.  Selon la victime, il y’a environ 4 à 5 mois que le directeur la sollicite pour aller nettoyer son bureau. Et qu’à chaque fois qu’elle rentre, qu’il commence à la taper les fesses, quelques fois qu’il tente de l’embrasser.

C’est ainsi qu’un jour sans se souvenir de la date exacte, mais dans les environs de 12 heures, qu’il l’a dit de venir balayer son bureau. Une fois à l’intérieur, il l’a bouclé à clé ensuite la terrasser sur la moquette. Aussitôt, il s’est jeté sur elle. « J’ai crié mais il a fermé ma bouche avec sa main que j’ai mordue. Malgré tout, il est parvenu à me déshabiller et a fait sortir son sexe pour abuser de moi. Ensuite, il a repris la clé du bureau qu’il avait jeté quelque part pour ouvrir la porte. C’est ainsi que je suis rentrée à la maison en pleurant pour laver ma robe qui était entachée de quelques gouttes de sang. J’ai eu peur de la réaction de mon père, raison pour la quelle je n’ai pas voulu informer ma mère » a-t-elle révélé

A ses dires, elle a eu honte d’expliquer cette situation à ses copines qui peuvent même témoigner que leur directeur la faisait des attouchements. Avant de préciser qu’à part lui seul, personne d’autre ne l’a jamais fait de tels attouchements et qu’elle n’a jamais fait de rapports sexuels.

Selon toujours nos sources,  vu la gravité des faita et de l’accusation, le chef de la police judiciaire et son adjoint ont d’abord sollicité le médecin chef de l’hôpital Gabriel TOURE aux fins d’examiner les causes et la gravité de l’anomalie vaginale sur la demoiselle en question. Avantd’entendre les témoins qui ont tous déclaré que le nommé directeur en est capable.La mère d’une élève, a déclaré, qu’elle lui a surpris dans son bureau, accroupie sur une fille. Il y’a environ 6 mois lorsqu’elle était partie récupérer le bulletin de sa fille.

Parmi les camarades de classe interrogés, elles ont affirmé que la dite victime leurs disait chaque fois que le Directeur la faisait des attouchements au niveau de ses seins et de ses fesses une fois rentrer dans le bureau. Certaines d’entre elles ont même déclaré que le directeur l’appelle sa future femme et qu’il l’a même donné de l’argent à leur présence.

Elles ont affirmé également qu’elles ont l’habitude d’entendre à travers les élèves que le Directeur a une fois ouvert la porte de la toilette pendant que la victime y était. Avant de dire qu’il mène une aventure avec une élève de la 9ème Année. Une d’entre elles a eu le courage d’affirmer que, la victime de la pédophilie l’a relaté qu’une fois, qu’il a abusé d’elle. Ce jour qu’elles ont informés un boutiquier qui les a chassés.

Selon nos sources, le nommé Seydou MEATCHI est inconnu des archives judiciaires, il a été remis à la justice pour répondre de son acte.

Moussa S DIABY(Stagiaire)

Source : TIkan

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Un ministre de la jeunesse trop pressé, une interview ratée

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Trop tôt pour sortir, trop tard pour reculer. Venu il y a à peine deux mois à la tête du ministère de la jeunesse et de la construction citoyenne, Amadou KOITA a accordé une interview à l’ORTM dans le cadre de l’émission « Action gouvernementale ». Très mal préparé, peu d’actions au passé et à l’avenir à défendre, il a flotté dans l’approximation et manqué de tact à l’égard de la jeunesse malienne, qu’il est censée remobilisée autour des actions du gouvernement. Il a manqué de nous inspirer confiance en son leadership et de nous tirer vers la qualité.

amadou koita ministre jeunesse construction citoyenne ps yelen koura

A la première question des journalistes sur la définition de la jeunesse proposée par les Nations Unies, le ministre était apparemment surpris et s’est arrangé dans une approche philosophique floue et irréaliste qui inclurait dans la jeunesse (la cible principale de sa mission) même les quinquagénaires. Notre ministère doit avoir sa définition claire qui permet d’identifier qui est jeune et qui ne l’est pas. Il en va de la pertinence d’une politique spéciale à leur égard.

Dans le feu de l’interview, pour justifier ses projets de promotion de la citoyenneté, le ministre Amadou KOITA a eu la maladresse de traiter la majorité de la jeunesse malienne de mauvais citoyens et de non patriotes, sans dire mot sur les raisons de cette décadence citoyenne. En chef, on ne met pas de cette manière, en public et en face du monde, le pied dans le plat, on dit plutôt là où on veut aller pour faire comprendre que les jeunes ne sont pas encore là où ils devraient être. Manque de préparation et manque de vision sur la place publique, qui dénote peut être la légèreté avec laquelle il prend son rôle de responsabilité. Ce n’est pas pour rien que l’on paye les conseillers des cabinets ministériels quand-même.

A propos des organisations de la jeunesse, outre les difficultés qu’il a de mieux les organiser, son mauvais choix de ne pas protocolairement saluer certains de leurs leaders créent les suspicions inutiles sur leurs rapports mutuels. Notre ministre a manqué de hauteur de vue qui doit le mettre au-dessus des querelles mesquines inhérentes aux organisations juvéniles.

Sa conclusion a été charmante, puisque terminée sur une note d’espoir, l’impératif pour chacun de s’investir, particulièrement les jeunes, pour construire le Mali de nos rêves. Puisse en être ainsi ! amina !

L’utilité de ce petit moment que j’ai consacré à la rédaction de ces quelques lignes tiendra à la capacité du ministre d’intégrer les critiques en vue de mieux faire.

Pour un Mali uni et prospère !

Mahamadou KONATE

Politologue

Professeur EEMNK/EMPABB

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Marche Pacifique de la Coalition Patriotique pour le Mali (CPM) : Les jeunes accusent !

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La Coalition Patriotique pour le Mali (CPM) a organisé mercredi dernier une marche pacifique pour dénoncer la situation sécuritaire et humanitaire préoccupante du nord de notre pays et la gestion inadmissible de la question de Kidal par les forces étrangères.

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Il s’agissait pour les jeunes à travers cette marche, d’informer l’opinion nationale et internationale  que le peuple malien à travers sa jeunesse est désormais débout pour la prise en main de son destin pour une paix durable, dans la prospérité et la sécurité partagée dans un monde de justice.

 

La marche a été dirigée par Mr Fabou Kanté, président de la CPM, en présence de plusieurs membres.

En effet, Ils étaient quelques dizaines à marcher du monument de la paix à l’Ambassade de France pour exprimer leur ras-le-bol face  à la mauvaise gestion de la situation de la région de Kidal et celle sécuritaire et humanitaire dans les régions nord du Mali.

Sur les banderoles, on pouvait entre autres lire ‘’l’Association Maco soutient la CPM, rien que pour  le Mali !’’, ‘’Communauté internationale, trop, c’est trop !’’, Minusma, Barkhane, on en a marre !’’ ‘’La CPM, ensemble pour libérer Kidal !’’.

Devant l’Ambassade de France, les jeunes ont demandé à rencontrer S.E l’Ambassadeur pour  lui remettre  une déclaration de la CPM après lecture de son contenu. Refus catégorique du représentant diplomatique de la France au Mali.

Mr Fabou Kanté, président de la CPM a ainsi décidé de lire le document  après l’exécution de l’hymne nationale et un vibrant hommage rendu aux 80.000 combattants engagés lors des 2 guerres mondiales, aux 2000 militaires maliens déployés à travers le monde (en mission de maintien de la paix) et aux soldats tombés pour défendre l’intégrité de notre pays.

Il dira ensuite que, non seulement les déficits graves de fonctionnement démocratiques et Républicains internes de près d’une trentaine d’années ont porté un coup dur à la stabilité  et à la sécurité de notre pays, mais aussi depuis 2011, la souveraineté de l’Etat Malien ne s’exerce pas sur toute l’étendue du territoire. Cela, poursuivra Mr Kanté, malgré l’intervention des forces françaises,  la signature de l’accord d’Alger sous l’égide de la communauté internationale et la résolution 2085 de l’ONU qui a permis le déploiement de la Minusma avec comme mission principale de soutenir le gouvernement pour le rétablissement de son intégrité territoriale.

C’est pourquoi, le président de la CPM estime que la France en complicité avec la communauté internationale, semble être plus préoccupée par l’exploration de nos ressources et la mise sous tutelle de notre pays, plutôt que du rétablissement de notre intégrité territoriale.

Il  attirera aussi l’attention de l’opinion nationale et internationale sur la situation sécuritaire et humanitaire préoccupante du nord du Mali en général et de la gestion inadmissible de Kidal en particulier.

Pour lui, rien ne peut et ne saurait justifier les manœuvres géopolitiques pour réduire drastiquement non seulement les capacités militaires des FAMA et de la Plate-forme, mais aussi de museler  le pouvoir de décision du gouvernement Malien. «C’est pourquoi, la Coalition patriotique pour le Mali, démontre solennellement ce jour 21 septembre 2016, veille des 56 ans de l’accession à la souveraineté internationale de notre pays, que le peuple malien à travers sa jeunesse, est désormais débout pour la prise en main de son destin pour une paix durable, dans la prospérité et la sécurité partagée dans un monde de justice », conclura Mr Kanté.

 

‘’Nous soutenons les FAMA et la Plate-forme’’

 

Pour sa part, Mr Mohamed Maiga, membre de la CPM, a soutenu qu’il était temps que la jeunesse malienne prenne les choses en main et réfléchisse à sa partition à améliorer la situation du pays et comprendre le jeu de la France.  Parce que, rappelle-t-il, la France a préféré rentrer dans la ville de Kidal sans les FAMA après avoir mené tous les combats ensemble. « Certes la France nous a aidé et continue de le faire, mais jusque là, nous n’arrivons pas à comprendre cela et de savoir toujours qu’une partie du territoire échappe au contrôle de l’Etat », martelera-t-il.

Pour Mr Maiga, les jeunes  sont privés de leur liberté dans la mesure où une partie de notre pays (Kidal)  reste toujours confisquée. « C’est pourquoi, le but de cette marche est aussi d’exprimer notre soutien envers les FAMA et la Plate-forme qui sont capables aujourd’hui de planter le drapeau du Mali à Kidal, mais également de demander à la France de laisser les maliens entre eux si, elle ne peut définitivement régler le problème », a conclu Mr Maiga.

Djibril Kayentao

Source : 26 Mars

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Délinquance financière : Manger, c’est normal !

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La corruption qui gangrène tous les secteurs de la vie publique dans notre pays est de nos jours devenue un mode de fonctionnement normal.

Le mauvais exemple venant très souvent des milieux les plus nantis.

argent billet cfa corruption money

A quoi bon se bercer d’illusions ! “Au Mali, tous, nous sommes corrompus”, fait remarquer cette dame qui tient un “chantier” et un restaurant dans sa propre maison.

“Ici, c’est comme ça”, explique pour sa part cet homme d’affaires précisant même que, “c’est une spécificité malienne… Bouffer, c’est devenu normal”.

La corruption qui grippe tous les rouages de la vie du pays, et plus particulièrement l’administration, est devenue un mode de fonctionnent normal.

Ainsi, selon ce jeune fonctionnaire, géomètre chargé du relevé de terrains qui doivent être morcelés, discutant avec l’un de ses amis : “Tu sais le travail marche mal…”, se plaint-il. “Mais, s’étonne l’ami, tu es toujours fonctionnaire ?” Sa réponse est révélatrice : “Oui, mais il n’y a pas assez de clients”.

Pour lui, son travail ne consiste pas à effectuer une tâche pour laquelle il perçoit un salaire de l’Etat, mais à faire des affaires en faisant payer une certaine somme d’argent à chaque “client” qui a besoin d’un relevé.

Au Mali, en effet, dans les services publics, tout se paye et rares sont ceux qui le contestent.

Chacun sait que, pour obtenir des marchés ou certains documents administratifs, il faut payer…

Pour réussir un concours ou obtenir un diplôme, il est plus sûr, dans de très nombreux cas, d’avoir un parent pourvu de moyens suffisants pour amadouer les professeurs.

Tour à tour, corrupteurs et corrompus, chacun a sa part de responsabilité dans ce fléau qu’est la corruption.

Ainsi, ce chauffeur de taxi interrogé à propos de l’attitude des policiers de la circulation explique : “nous, on préfère payer 500 Fcfa ou 1 000 Fcfa au policier que 5 000 Fcfa au GMS”.

Dans l’administration, “bouffer, c’est devenu normal”

La crise économique et financière actuelle a étendu ces méthodes à d’autres secteurs, chacun cherchant à compléter ses fins de mois.

A qui se fier désormais ?

Aux médecins dont nombre, de mèche avec les pharmaciens de quartier touchent une commission sur les médicaments vendus et allongent sans utilité les ordonnances ?

A ceux qui prescrivent des examens de laboratoire sans rapport avec la maladie afin d’avoir leur pourcentage sur les examens effectués ?

Aux juges censés défendre les honnêtes gens, mais qui ont pris l’habitude de se renseigner auprès des avocats avant les procès pour savoir combien sont prêts à payer les uns et les autres afin d’avoir gain de cause ?

Aux journaux qui ne cessent de dénoncer les “détournements de fonds” et la corruption dont usent les partis politiques, mais qui ne sont pas à l’abri de ces pratiques ?

Nombre de Maliens sont conscients de la perversité du phénomène de la corruption et de ses conséquences néfastes sur le développement du pays.

Englués dans ce système qui n’épargne aucun secteur de la vie quotidienne, ils se sentent toutefois impuissants à le combattre.

Pour eux, rien ne bougera, si l’exemple ne vient pas d’en haut.

Or, de ce côté-là, c’est le statu quo.

Malick Camara

Source : 26 Mars

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22 Septembre 1991 – 22 Septembre 2016 : Il y a 25 ans, s’en allait le Grand

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Ni la torture, ni l’humiliation auxquelles il a été soumis par les lâches et les sbires  ne l’auront dévié toute sa vie durant  de son combat pour la liberté et la justice. Et, comme pour lui faire honneur, le destin lui a ravi son dernier soupir ce 22 Septembre 1991.

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Destin singulier et singulière performance que d’être un des hommes politiques maliens les plus importants et parvenir à préserver un quasi-anonymat.

Certes, le combat clandestin a des exigences de discrétion et de dissimulation rigoureuses, mais l’on peut penser que Abdoulaye Barry a choisi, tout au long des années de plomb, de s’effacer, de former sa personnalité, très forte par ailleurs, pour mieux se fondre dans l’ensemble de ses militants et des militants des autres organisations du Mouvement Démocratique.

Les professeurs, médecins, avocats, architectes… mais aussi les commis, les ouvriers et les paysans qu’il a conduits sur les chemins de l’honneur et de la dignité lui vouaient un respect et une amitié sans limite. Mais, il a su ne jamais se laisser aller à l’adulation béate et vaine.

Il ne se distinguait point des autres ; il se voulait le plus humble d’entre eux. Quoique reconnu “Karamoko” par tous.

Abdoulaye Barry a été toujours et partout un militant.

Toutes ses actions en tant qu’éducateur, syndicaliste, toutes les activités d’homme de culture ; d’homme de presse ont été soutendues par une volonté politique farouche et marquées du sceau de ses convictions. Mais, il s’est aussi toujours défendu avec bonheur d’être subjectif ou sectaire.

Cette ouverture d’esprit et sa propension à écouter et comprendre les autres a fortement contribué à rapprocher d’abord, et souder ensuite, les différentes composantes du Mouvement Démocratique pour affronter victorieusement le bastion de Moussa Traoré.

Pendant les journées sanglantes de Janvier et Mars 1991, on a pu voir Abdoulaye Barry au cœur de la mêlée.

Lui, le premier responsable d’un Parti clandestin qui aurait dû être sous protection ; on l’a vu faire rempart de son corps pour protéger un manifestant. Comme s’il savait que celui-ci devait, quelques mois après, présider aux destinées de notre grand Mali. Ce manifestant, c’était, Alpha Oumar Konaré.

Autant Abdoulaye Barry pouvait être grand, autant il s’est voulu humble.

Il faut espérer que nos gouvernements actuels et nos dirigeants futurs puissent lire le livre de la vie de ce militant exemplaire qui s’en est allé.

En effet, Abdoulaye Barry est décédé le 22 Septembre 1991 à Katibougou (Koulikoro) à la suite d’une longue maladie.

Enseignant de profession, syndicaliste exemplaire, Abdoulaye Barry était un spécialiste des langues nationales du Mali. Il a traduit l’hymne national du Mali en Bambara) et aussi un journaliste de talent qui a assuré (après Alpha Oumar Konaré) la direction du journal les Echos et de la Coopérative Culturelle Jamana.  Responsabilités qu’il cumulait avec la Direction de la DNAFLA depuis la chute de GMT.

Abdoulaye Barry, c’était aussi, l’homme de combat qui avait été plusieurs fois, admis pour ses convictions, dans les geôles du tyran GMT.

Mais, comme le disait Ernesto Che Guevara : “La mort n’est pas réelle, quand on a bien accompli l’œuvre de la vie”.

Une Oeuvre, qu’Abdoulaye Barry aura pleinement accomplie.

 

 Boubacar Sankaré

Source : 26 Mars

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Kidal – Vers la fin de l’hégémonie Ifoghas : «Je suis Malien et le Mali ne sera pas divisé» … Général El Hadj Gamou

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L’on est désormais en droit de parler du commencement de la fin de la suprématie des Ifoghas sur les autres composantes des régions de l’Adrar au Mali.

colonel el hadji ag gamou gao kidal tombouctou

La récente perte de ses positions à In Tachdaït, Tin Fadimata et In Halil dans la région de Kidal ne constituent en somme que le prélude à la fin d’une époque : celle de la suprématie sans partage des Ifoghas, un groupe communautaire qui règne depuis des lustres sur la majorité. Et il ne s’agit pas seulement des Ihmgads de la tribu de  Gamou.

Rappelons que déjà au mois d’Avril, la tribu doussahak à Ménaka avait annoncé la création d’un nouveau mouvement sous la houlette de Moussa Ag Acharatoumane. Ce dernier est l’un des membres fondateur du MNLA et très proche du secrétaire général du MNLA,  Bilal Ag Acherif.

Il (Moussa Ag Acharatoumane accusait alors Bilal Ag Cherif d’avoir dénaturé la lutte pour l’Azawad, procédé à des exactions et surtout déplorait la sur-présentation des Ifoghas au sein du mouvement au détriment des autres composantes.

Et suite à une réunion organisée à Tin-Fadimata (Menaka) au mois d’Août dernier avec plusieurs figures de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), le divorce fut consommé et naquit le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) lequel a rejoint le GATIA avec armes et bagages.

Les deux mouvements, (GATIA et MSA) largement majoritaires sont désormais opposés au MNLA et affidés. Aussi, ils optent pour la République du Mali. C’est, en tout cas, la position affichée du Général Gamou lequel, a réaffirmé,  à l’occasion du 22 septembre : « je suis un Malien et le Mali ne sera pas divisé ». Des propos à l’attention des séparatistes et Ifoghas de Kidal.

B.S. Diarra

Source : La Sentinelle

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Tombouctou : Un garde et son ami civil tués devant leur domicile

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Lundi 25 septembre, l’adjudant de garde nationale  Bachir Ould Rafad et son ami civil Moulaye Arbi Ould Hamoudi ont été abattus vers 18 heures dans le quartier Abaradjou au plein cœur de Tombouctou. Les assaillants non encore identifiés étaient à bord d’un véhicule 4×4 de type pick-up, selon des témoins.

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Le motif du crime reste un mystère, mais l’enquête ouverte par les autorités devrait explorer plusieurs pistes. S’agit-il d’un règlement de compte entre communautés arabes partagés entre l’Etat et les groupes armés? Ou un crime crapuleux sur fond de rivalité territoriale entre groupes narcoterroristes?

Des sources à Tombouctou estiment que les deux victimes issues de la tribu HEL- ARAWANE ont été abattues au domicile de Bachir par 2 hommes armés de teints clairs, à bord d’un  4×4 pick-up  de couleur jaune. Ce drame prolonge la liste des assassinats ciblés de personnes à Tomboucou et dans le reste des régions du Nord. A en croire des observateurs , le crime est survenu à 48 heures de la tentative d’assassinat de Moulaye Ahmed Reggani, responsable de la plate-forme à Bamako.

La rédaction

Source : Le Républicain

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Encadré: La CPI désormais compétente pour statuer sur les cas d’expropriations foncières

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L’élargissement du champ d’action de la CPI ne concerne pas que les crimes environnementaux. La juridiction internationale est aussi et désormais apte à juger les crimes liés à l’exploitation illicite de ressources naturelles et à l’appropriation illicite de terres, deux phénomènes bien connus au Mali.

Cour pénale internationale cpi juge magistrat droit homme

C’est presque une banalité au Mali de voir des pauvres et démunis spoliés de leurs terres par des plus nantis et souvent par l’Etat lui-même sur la base du seul principe, au demeurant très contesté, selon lequel la terre appartient à l’Etat. La CPI n’est désormais plus de cet avis. Elle l’a fait savoir le 15 septembre dernier par sa Procureure Fatou Bensouda. Les chefs d’entreprises et fonctionnaires véreux, les politiciens complices et les juges corrompus connaissent dorénavant  leurs limites. Et pour cause, ils peuvent être désormais assignés en justice à la Haye, aux côtés de criminels de guerre et de dictateurs et/ou cités comme complices.

Par ailleurs, le Mali, pays minier par excellence est désormais contraint de revoir sa législation, ou du moins, d’appliquer rigoureusement les textes régissant la protection de l’environnement dans la mesure où «l’exploitation illicite de ressources naturelles» ainsi que la «déforestation» s’avèrent désormais des crimes aux yeux de la CPI.

L’on constate, en tout état de cause, que les victimes d’expropriations de terre y compris de la part de l’Etat ont désormais un recours: la Cour Pénale Internationale. Et il n’y presqu’aucun un frais de procédure.  Bref, c’est gratuit !

 

B.S. Diarra  

Source: La Sentinelle

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Encadré «Troublante affaire des 9 milliards F CFA»

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Faut-il accorder du crédit aux accusations faisant cas de la Corruption d’agents publics et non des moindres ayant perçu un pot-de-vin de 9 milliards F CFA en vue d’échapper aux pelleteuses et bulldozers de l’opération «Bamako-Ville» propre ? Pourquoi pas ?

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Des accusations farfelues ? Peut-être bien ! Mais comment expliquer alors que les Stations ORYX, non contentes d’empiéter sur la voie publique en maints endroits de la capitale et constituant une menace sérieuse pour l’environnement et la santé des populations ne figurent pas sur la liste des stations d’essence concernées par l’opération de déguerpissement ?

Pour rappel, la championne autoproclamée de «Bamako-Ville propre» a mis en avant l’argument d’une ville salle qu’il fallait assainir. Elle a aujourd’hui inclut les stations et points de vente appartenant à des nationaux aux motifs qu’ils étaient anarchiques et surtout, parce qu’ils écoulaient du produit de mauvaise qualité. Et délai fut accordé aux tenanciers de déguerpir.

Les faits démontrent aujourd’hui que ce sont les Stations Oryx à Bamako qui remplissent toutes les conditions de déguerpissement unilatéralement édictée par Madame: elles sont  anarchiques parce qu’empiétant partout le domaine public et vendant du carburant frelaté préjudiciable à l’environnement et à la santé comme l’atteste le rapport de «Public Eye». Mais ces stations ne figurent pas sur la liste de destruction passive de la présumée justicière.

Et puisqu’habituée à se mettre au-devant de la scène pour un rien et à justifier ses actes, Madame la Gouverneure a cette fois-ci toutes les raisons de s’expliquer. Autrement, autant ORYX, elle répondra elle aussi, un jour de ses actes ou devant la Cour Pénale Internationale ou mieux, devant le peuple souverain du Mali.

B.S. Diarra

Source: La Sentinelle

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Commissariat au développement institutionnel : Les cadres outillés à la conduite du changement

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La Maison du partenariat a abrité le lundi 26 septembre 2016, la cérémonie d’ouverture de la session de formation en management et à la conduite du changement organisée par le Commissariat au développement institutionnel (CDI) avec l’accompagnement de l’Union Européenne. L’objectif général de cet atelier de formation de six jours vise à conforter le pilotage de la reforme de l’Etat. Et l’un des objectifs spécifiques est le renforcement des capacités des cadres de l’administration publique malienne. La cérémonie d’ouverture était présidée par le commissaire au développement institutionnel, Abraham Bengaly, en présence du formateur, le Belge Arthur Delabie et la trentaine de participants à la session de formation.

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Cette session de formation est organisée par le CDI pour préparer les cadres des différentes structures publiques maliennes à la conduite du changement. L’objectif général de la dite session vise à conforter le pilotage de la reforme de l’Etat. Les objectifs spécifiques sont non seulement d’accentuer l’appropriation des reformes au niveau sectoriel mais aussi de renforcer les capacités des cadres du CDI et des structures impliquées dans le pilotage des différentes aspects de la reforme de l’Etat en matière de conduite du changement. L’un des résultats attendus à l’issue de cette formation est la sensibilisation des cadres de l’administration publique malienne sur les enjeux et les conditions de succès d’une démarche du changement dans le cadre du programme de développement institutionnel (PDI), deuxième génération. Au cours de la cérémonie d’ouverture, le commissaire au développement institutionnel, Abraham Bengaly a fait savoir que cet atelier de formation intervient à un moment important pour le CDI car un nouveau programme dit PDI nouvelle génération vient d’être élaboré et est en attente d’être adopté officiellement par le gouvernement. Il est conçu, dit-il, dans la perspective de capitaliser les acquis du précédent programme et de tenir compte de ses insuffisances. L’une de ses insuffisances est la trop forte théorisation des réformes sans réels impacts sur le terrain d’où l’intérêt de cette session de formation. Enfin, le commissaire au développement institutionnel, Abraham Bengaly a invité les participants à suivre avec assiduité cette session de formation. Dans ses explications en technique de Management et à la conduite du changement, le formateur, Arthur Delabie a fait savoir que le changement est inévitable car le monde évolue. Mais pour le changement, poursuit-il, il faut la disponibilité des ressources.

 Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

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Propos mémorables : Feu Modibo Daba Keïta, Président de la République (19 Novembre 1968)

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“Le Mali, ce n’est pas nous, ce n’est pas non plus ceux qui viennent de prendre le pouvoir. Le Mali, c’est vous !” [NDLR : s’adressant à la jeunesse]

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Général Moussa Traoré, Président de la République : 1979

« Ce qui m’a énervé et vexé, c’est quand, Karim Dembélé est venu me présenter dans une mallette 24 millions que j’ai refusés, mais que ma femme prendra à mon insu ».

Oumar Mariko, Secrétaire général SADI (1998)

« J’entends des gens dire, si Moussa Traoré avait, c’est-à-dire, accepté l’ouverture démocratique, le 26 Mars n’aurait pas eu lieu. Une chose est sûre : ceux qui le disent, n’ont pas compris qui soutenait le mouvement estudiantin ».

Me Mountaga Tall (CNID, 1996)

« Nous œuvrons pour la réconciliation nationale. Nous ne jouerons pas à l’exclusion. Cependant, nous l’avons toujours dit : nous ne serons jamais les alliés de ceux qui ont les mains souillées de sang ou qui ont pillé les biens du pays ».

Feu Me Demba Diallo (CNDP, 1997)

« Nous avons affronté Moussa Traoré et ses armes, ce n’est pas devant une poignée de personnes que nous allons nous incliner ».

Adam Thiam, chroniqueur journal Le Républicain 1999

« Que le MPR mesure seulement l’offre de liberté dont il profite aujourd’hui par rapport à un passé pas si lointain où, il n’y avait pas d’alternative au caporalisme. Que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Et que, quelle que grande que soit la distance jusqu’au Paradis, la descente aux Enfers du pays est bien finie ».

Djiguiba Kéïta dit PPR, PARENA (2001)

« Le Mali nouveau, ce n’est pas le MPR qui peut le bâtir, c’est nous, c’est-à-dire les autres, ceux qui ont combattu le système dont le MPR se réclame ».

Alpha Oumar Konaré, Président de la République (Mars 1996)

“La grosse erreur a été de faire croire que la démocratie peut tout régler comme par un coup de baguette magique. Une démocratie se bâtit lentement avec des hommes et des femmes qui y adhèrent et auxquels, il faut donner toutes les explications qui s’imposent.”

 Ibrahima N’Diaye dit Iba, Maire du District : 2001

« Hier comme aujourd’hui, et sans doute demain, il n’y a pas eu de millionnaires, milliardaires ; il n’y en a pas ; il n’y aura pas parmi nous, sur le dos du peuple, en tout cas aussi longtemps que Bamako, les capitales régionales, le pays profond regorgeront de mendiants, d’injustement appauvris et misérabilisés qui tendront la main aux passants, toute honte bue ».

 Professeur Yoro Diakité (2002)

« Les objectifs essentiels immédiats du 26 mars étaient l’instauration du multipartisme intégral et de la liberté pour les gouvernés de choisir leurs gouvernants. Ceux-ci ont été atteints. Mais, l’espoir populaire attendait un mieux vivre et surtout devenir maître de sa propre histoire. De cela, nous en sommes loin ».

 

Rassemblés par

 Boubacar Sankaré

Source : 26 Mars

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