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Visite du Premier ministre à Sikasso : une attention particulière au monde agricole

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Après Mopti, le Premier ministre Moctar Ouane est attendu dans la Région de Sikasso du 9 au 11 avril prochain. Pour cette visite de terrain, le chef du gouvernement sera accompagné de plusieurs membres du gouvernement, des représentants des services techniques et ceux des organisations des producteurs agricoles.

Au cours de cette visite qui regroupera le monde rural de la région, les points d’attention retenus seront, entre autres, l’état d’avancement de la campagne agricole et cotonnière 2021-2022. Le Premier ministre procédera également au lancement officiel de la campagne agricole 2021/2022.

Moctar Ouane et sa suite sillonneront la filiale Sud-CMDT dans les localités de Bougouni, Niéna, Sikasso, Kadiolo, Fana ainsi qu’une partie de la filiale Nord-Est à Koutiala. Dans chaque localité, la délégation gouvernementale s’entretiendra avec les producteurs agricoles pour mieux cerner leurs conditions de travail.

Fousseyni DIABATÉ

Source : L’ESSOR


Opération spéciale d’enrôlement : les étapes de Kayes et de Sikasso

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Le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation vient d’entreprendre une opération spéciale d’enrôlement afin de faciliter l’obtention du Numéro d’identification nationale ou la carte «NINA». Le coup d’envoi de cette opération spéciale qui doit prendre fin le 31 mai 2021, a été donné le 7 avril 2021 dans la Cité des rails par Adama Assagaidou Maïga, conseiller aux affaires économiques du gouverneur de la Région de Kayes, en présence du préfet Bernard Coulibaly et de nombreux responsables administratifs, politiques et locaux. Cette opération mobilise en ce moment deux équipes qui sont basées, chacune, à la mairie de la Commune urbaine de Kayes et à l’Amicale. Elles sont toutes équipées de valisettes et de tablettes.

 

«Nous avons de bonnes impressions ce matin par rapport au démarrage de l’opération spéciale d’enrôlement de tous ceux qui ont eu 18 ans en décembre dernier et ceux qui ont été enrôlés et dont les empreintes n’avaient pas été prélevées. Elle concerne également les nouveaux majeurs et les gens omis qui n’ont jamais été enrôlés. Cette opération vient au moment opportun parce qu’elle était réclamée par les populations depuis belle lurette», a déclaré Adama Assagaidou Maïga, conseiller aux affaires économiques du gouverneur de la Région de Kayes.

On se rappelle qu’en octobre, il y avait eu une opération ordinaire qui n’a pas eu d’effets escomptés à cause des mouvements de grève qui avaient secoué l’administration. Donc, le gouvernement a initié cette opération, qui va durer deux mois (du 1er avril au 31 mai 2021) en vue de combler ce vide.

Le gouvernement a initié cette opération pour abréger les souffrances de la population, l’aider à acquérir cette carte NINA dans de meilleures conditions. Dans certaines localités, on a même assisté à de violentes manifestations organisées par des associations pour demander à l’état l’assouplissement des conditions d’obtention de la carte NINA, un document important dans la vie du citoyen. De nos jours, le numéro d’identification nationale est indispensable pour la recherche de documents administratifs.

L’opération spéciale d’enrôlement est nécessaire pour beaucoup d’activités comme les futures échéances électorales. Il faut rappeler que le fichier électoral a été tiré à partir du fichier RAVEC (Recensement administratif à vocation d’état civil). Les autorités administratives régionales et locales entendent s’appuyer sur les médias pour mener des activités de sensibilisation afin d’inciter les populations à s’enrôler. En participant massivement à cette activité, les populations ne feront que contribuer à l’augmentation du taux de participation lors des élections générales. Il y avait de l’engouement, car certains citoyens s’étaient rendus tôt le matin à la mairie, avant l’arrivée des équipes d’enrôlement et des officielles pour se faire enrôler.

De son côté, le gouverneur sortant de la Région de Sikasso Boubacar Bakayoko, a présidé mercredi dans la capitale du Kénédougou, le lancement de l’opération spéciale d’enrôlement des nouveaux majeurs en présence des autorités locales et municipales.

Cette opération spéciale d’enrôlement qui se déroulera du 1er avril au 31 mai 2021, vise à compléter et consolider la liste des potentiels électeurs dans le cadre du Recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC). Elle concernera essentiellement des personnes âgées d’au moins 18 ans au 31 décembre 2020 n’ayant pas été enrôlées et celles enrôlées qui n’ont pas encore de données biométriques.

Le maire de la Commune urbaine de Sikasso Kalifa Sanogo a salué cette initiative du gouvernement, mais il a jugé la durée de l’opération courte pour obtenir des résultats probants à cause du nombre élevé des nouveaux majeurs dans la Région de Sikasso qui comprend les Cercles de Sikasso et de Kadiolo. La seule Commune de Sikasso compte environ 500.000 habitants et le travail sera fastidieux pour couvrir l’ensemble des communes en 2 mois. Par ailleurs, pour le choix des agents recenseurs, le maire de Sikasso a estimé qu’on devait jouer sur la proximité en recrutant dans le milieu, pour éviter des erreurs d’orthographe dans les noms et prénoms ainsi que les localités.

Le superviseur général de l’opération Mamadou Kanta a précisé que cet enrôlement est à caractère électoral et ne concernera que les enfants de 18 ans et plus. Pour les corrections des erreurs commises dans les recensements passés, il a souligné que l’administration locale s’en chargera.

Avant de procéder au lancement officiel, le chef de l’exécutif régional a rappelé le vaste programme d’enrôlement de la population en juin 2009, en vue de constituer une base de données d’état civil et l’attribution à toutes les personnes enrôlées d’une identité unique (NINA).

Selon lui, cette opération a permis la constitution d’une base de données et du fichier des électeurs potentiels, utilisé par la Délégation générale aux élections (DGE) lors des élections générales de 2013 et 2018. Le gouverneur a donc déclaré que cette opération spéciale intervenait pour compléter et consolider la liste des électeurs potentiels. La cérémonie a pris fin par une simulation d’enrôlement d’un citoyen dans les locaux de la Commune urbaine de Sikasso.

Bandé Moussa SISSOKO

Amap-Kayes

Fousseyni DIABATÉ
Amap-Sikasso

Source : L’ESSOR

Championnat de foot féminin : AS Mandé-Amazones CV, le choc de la 1ère journée

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La première journée du championnat national de foot féminin se dispute ce week-end. Le coup d’envoi de la compétition était prévue la semaine dernière, mais à cause d’un problème de licences, la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) a décidé de reporter le tournoi d’une semaine. Désormais, tout est rentré dans l’ordre, assure-t-on, du côté de la Commission ad hoc du football féminin de la FEMAFOOT et les filles seront bien présentes ce week-end sur le terrain pour la journée inaugurale. Au total, six rencontres sont au programme, dont le choc entre l’AS Mandé et les Amazones de la Commune V.

 

Cette confrontation promet une belle empoignade avec d’un côté, les Mandékas championnes du Mali en titre et qui semblent bien placées pour se succéder à elles-mêmes et de l’autre, des Communardes présentes à ce niveau depuis plus d’une décennie et capables de dialoguer d’égal à égal avec n’importe quelle équipe, lorsqu’elles jouent à leur meilleur niveau. En tout cas, s’il y a une formation capable de jouer les trouble-fête en championnat, ce sont les Amazones de la Commune V et il faudra encore compter avec cette équipe cette année.

La capitaine de l’équipe de Baco-Djicoroni annonce déjà la couleur : «Nous sommes prêtes pour démarrer le championnat national. Pour débuter, nous jouons face à une équipe de l’AS Mandé rajeunie à 85%. Cette équipe ne nous fait pas peur, au contraire, nous sommes confiantes et nous aborderons la partie en toute sérénité. Notre objectif principal est clair, être championne cette année et nous allons tout faire pour y parvenir», martèle Zeïnabou Sidibé. Réponse de la capitaine de l’AS Mandé, Salimata Traoré : «Je vois très mal les Amazones nous battre, nous croyons en nous et nous allons leur donné une petite leçon de football et envoyé un signal fort à nos prochaines adversaires».
Pour les autres matches de cette journée inaugurale, l’AS Police jouera contre Badenya de Mopti sur le terrain de l’Usfas, alors que le Réal recevra Santoro UFC dans son fief à Djicoroni-Para.

Le stade Babemba Traoré de Sikasso sera le théâtre de l’explication entre l’AS Momo locale et Super club et 24h plus tard, les Super Lionnes se frotteront à Teriya de San sur le terrain du Réal. Au stade Abdoulaye Macoro Sissoko, l’Usfas rend visite aux Tigresses de Kayes, une rencontre qui ne devrait être qu’une petite promenade de santé pour le club militaire.

Pour cette 2è édition du championnat national de foot féminin, les matches des équipes de Bamako se disputent, non pas dans les stades de la capitale, mais sur les terrains du Réal et de l’Usfas. «Les trois stades de Bamako abritent actuellement les matches du championnat national masculin, raison pour laquelle nous nous sommes rabattus sur les terrains du Réal et de l’Usfas, explique le président de la Commission ad hoc du foot féminin de la Femafoot, Me Famakan Dembélé. Au nom de la Fédération malienne de football, ajoutera-t-il, je remercie d’avance la direction de ces deux clubs pour leur collaboration. Je souhaite bonne chance aux douze équipes en lice et les invite à être fair-play».

Djènèba
BAGAYOKO
LE PROGRAMME
Samedi 10 avril au terrain de l’Usfas
16h 30 : AS Police-Badenya FC
Terrain du Réal
16h 30 : Réal-Santoro
A Sikasso
16h 30 : AS Momo-Super club
Dimanche 11 avril au stade Abdoulaye Macoro Sissoko
16h30 : Tigresses de Kayes-Usfas
Terrain de l’Usfas
16h30 : Amazones CV-AS Mandé
Terrain de Réal
16h30 : Super Lionnes-Teriya de San

Source : L’ESSOR

Ségou : la délégation de l’APEJ redynamise ses partenariats

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Dans le cadre de sa visite de travail dans la 4è région administrative, le directeur général de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ), Mamadou Ba, à la tête d’une délégation comprenant le coordinateur régional de l’APEJ-Ségou, Mahamoud Coulibaly et ses collaborateurs, a rencontré les 6 et 7 avril les partenaires stratégiques notamment l’Office riz Ségou, les Chambres régionales d’agriculture et des métiers, Lux Dev, les autorités administratives et politiques de la région ainsi que les bénéficiaires des interventions de l’agence.

 

L’objectif était non seulement de prendre contact avec le personnel de la direction régionale de l’APEJ, mais aussi de donner un nouveau souffle aux partenariats existants pour la promotion de l’emploi et l’entrepreneuriat jeunes.

Le directeur général Mamadou Ba a rendu visite aux bénéficiaires des interventions de l’APEJ. Grâce au financement qu’ils ont tous pu bénéficier, Daouda Dao, responsable d’un magasin d’alimentation, Hanine Baby, menuisier et tapissier au quartier Darsalam et Ibrahima Traoré qui développe l’élevage de poissons dans des bassins en béton ont réussi à donner du volume à leurs activités.

Ayant bénéficié d’une formation et d’un appui financier de l’APEJ, Daouda Dao parvient aujourd’hui à subvenir à ses besoins. Il estime que l’appui lui a été bénéfique et encourage les jeunes à croire en eux. Le jeune entrepreneur Hanine Baby a abondé dans le même sens.

Il a soutenu qu’il arrive à tirer son épingle du jeu dans la menuiserie et la tapisserie, avant de remercier l’APEJ pour son appui précieux. Le directeur général Mamadou Ba a aussi rencontré quelques stagiaires de l’APEJ encadrés par l’Office national des postes de Ségou et la Clinique de l’amitié.

La mission de l’APEJ, faut-il le rappeler, est de concourir à la création d’emplois pour les jeunes, en milieu rural et urbain, y compris ceux de la diaspora notamment en facilitant l’accès au marché et au crédit. L’emploi rural a toujours été la pierre angulaire des interventions du Programme emploi jeunes (PEJ).

C’est ainsi que différentes conventions ont été signées avec l’Office du Niger et l’Office riz Ségou pour l’aménagement des terres, la sélection et l’installation de jeunes sur des terres aménagées, la dotation en équipements productifs, en intrants et crédits.

Lors de son séjour dans la Cité des Balanzans, le directeur général de l’APEJ a eu des échanges fructueux avec le directeur général adjoint de l’Office riz Ségou, Amédé Kamaté sur les possibilités d’aménagement et d’installation de jeunes à Babougou, dans la Commune de Dioro. Cette rencontre a permis de passer à la loupe le partenariat signé entre les deux structures pour l’installation de 40 jeunes ruraux pour l’exploitation concomitante de parcelles de riz de 80 hectares dans la zone et de parcelles de manioc de 40 hectares par des jeunes, les obstacles rencontrés et de proposer des pistes de solution.

L’agriculture et l’artisanat sont de véritables pourvoyeurs d’emplois. En raison de leur contribution remarquable à la promotion de l’emploi des jeunes, la Chambre régionale d’agriculture de Ségou et celle des métiers ont reçu des attestations de reconnaissance de la direction générale de l’APEJ. Le président de la Conférence régionale des chambres de métiers de Ségou (CRCMS), Soumaïla Sanogo s’est réjoui de la visite du DG de l’APEJ et de cette distinction. Soumaïa Sanogo a indiqué que les échanges ont surtout permis aux deux entités de proposer des solutions pour la redynamisation du partenariat afin de promouvoir l’emploi des jeunes.

Aux termes de sa visite, le DG de l’APEJ a confié que le choix de la région administrative n’est pas fortuit. Ségou étant une région pilote et agro-sylvo-pastorale où plusieurs projets structurants ont été expérimentés, Mamadou Ba a fait savoir que cette visite de prise de contact vise aussi à impulser une nouvelle dynamique aux partenariats. Il a salué les réalisations importantes engrangées pour l’épanouissement de la couche juvénile. Mamadou Ba a prodigué des conseils aux bénéficiaires des interventions de l’APEJ et encouragé l’équipe de la coordination régionale à poursuivre la dynamique actuelle d’accompagnement et de renforcement des capacités des jeunes en entrepreneuriat.

Mamadou SY
Amap-Ségou

Source : L’ESSOR

Exploitation minière au Mali : le premier ministre reçoit une délégation Canadienne

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Le Premier ministre, Moctar Ouane, a reçu hier en audience à la Primature, une importante délégation canadienne conduite par le directeur financier de la société d’exploitation minière, B2Gold, Michael Cinnamond. Il était accompagné, entre autres, par la chargée d’affaires à l’ambassade du Canada dans notre pays, Marie Legault et le directeur pays de B2Gold, Mohamed Lamine Diarra.

 

À la fin de la rencontre, le directeur financier de B2Gold a confié à la presse que les discussions avec le chef du gouvernement ont essentiellement porté sur le renouvellement d’un des permis d’exploitation de sa société. Il s’agit précisément du permis d’exploitation de Ménankoto, une localité proche de la mine de Fékola (Région de Kayes). Selon Michael Cinnamond, il s’agissait pour sa délégation de voir quel est le statut de ce renouvellement avec les autorités maliennes.

Visiblement satisfait, le responsable minier a salué les qualités d’écoute du Premier ministre pour l’attention particulière qu’il a accordée à tous les sujets évoqués durant la rencontre.

«Nous avons toujours eu une relation très fructueuse et pleine de succès avec les autorités du Mali», s’est réjoui le directeur financier de B2Gold. Pour ce dernier, ce succès est dû en grande partie aux activités d’exploration de sa société qui souhaite continuer au Mali pour pouvoir développer l’activité minière », a-t-il annoncé, avant de souhaiter que l’or puisse davantage briller pour les Maliens.

B2Gold est une société minière aurifère canadienne implantée dans notre pays depuis plusieurs années.

Aboubacar TRAORÉ

Source : L’ESSOR

Cheick Diallo : «l’élimination du Mali m’a beaucoup touché»

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Auteur d’un doublé en neuf minutes (70è et 79è min), Cheick Diallo a été l’un des grands artisans du succès des Aigles face au Black star. Curieusement, l’ancien attaquant international ne savait pas, jusque-là, que cette victoire était la première du Mali contre le Ghana. Ainsi, s’est-il étonné quand nous lui avons posé la question de savoir ce qu’il retenait de cette première pour la sélection nationale. «Ah bon, c’était la première victoire du Mali contre le Ghana», a interrogé Cheick Diallo avant de poursuivre :

«C’était mon premier match après mon départ en France, à l’AS Cannes. L’ambiance était exceptionnelle au stade, surtout que j’étais là avec Fantamady Keïta (Stade rennais, ndlr) qui était également en France. Je me rappelle bien, depuis le matin, le stade était plein». «Les supporters n’ont pas été déçus, parce que nous avons gagné 3-1. J’ai marqué deux buts, mais c’est toute l’équipe qui a bien joué. La victoire était méritée», raconte Cheick Diallo.

Malheureusement pour le canonnier, au match retour à Accra, les Aigles ont volé en éclats, sa faisant battre sur le score sans appel de 4-0. Du coup, la sélection nationale a été éliminée de la CAN 1976. La sélection ghanéenne était dirigée à l’époque par l’ancien sélectionneur allemand du Mali, Karl-Heinz Weigang. Cheick Diallo ne faisait partie du groupe mais a été très touché par l’échec de la sélection nationale «Ça a été un très mauvais souvenir pour moi, surtout que je n’ai pas été convoqué pour le match retour. Sincèrement, je n’ai rien compris. Le match retour était prévu 15 jours après le match aller.

Le Mali avait demandé à ce que je reste, mais mon club n’a pas voulu parce qu’il y avait deux matches important de championnat entre les deux rencontres. Il a été convenu que je rejoigne l’équipe après ces deux matches, mais je n’ai plus été convoqué», raconte Cheick Diallo. «Quand j’ai appris que le Mali a perdu 4-0, j’étais vraiment malheureux. A l’époque, j’étais bien, je marquais à chaque match, j’étais le meilleur buteur du championnat français. Karl-Heinz Weigang qui me connaissait bien, était content quand on lui a dit que je ne faisais pas partie du groupe».

Boubacar THIERO

Source : L’ESSOR

MONTÉE EN PUISSANCE DES FAMAS : PEUPLE MALIEN VOTRE ÉFFORT DE GUERRE POUR VOS SOLDATS.

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La montée en puissance de l’armée malienne se précise davantage et n’a l’ombre d’aucun doute. Avec des multiples attaques, la hiérarchie militaire qui avait donné le ton d’un engagement sans faille voit ses combattants sur les différents théâtres faire une progression considération malgré la perte de certains militaires. Les officiers, les sous-officiers et les hommes de troupe en opération relèvent d’une volonté commune le défi en marchant sur les terroristes qui se hasardent sur leur chemin. Rien que la semaine écoulée ils ont pris le dessus sur l’ennemi et ont reçu les félicitations du chef d’état-major général en personne. Le général de brigade Oumar Diarra a aussitôt rendu hommage aux braves fils tombés sur le champ d’honneur et salué le courage et la détermination des militaires en opération. Tout cela au nom de ses chefs directs.

 

Toutefois, en ces jours incertains, Maliens de la Diaspora, de l’intérieur, faisons front derrière notre armée dans sa montée en puissance. Ne baissons plus les bras, faisons l’effort au quotidien en soutenant les actes vaillamment posés par nos militaires pour les renforcer dans leur conviction de vaincre nos ennemis et donner la paix à la Nation. Eux qui affrontent des terroristes sur des théâtres ensouillés, eux qui vivent dans le froid, sous la pluie, sous la tempête, sur des terrains difficiles, dans la faim et dans la soif et qui abandonnent tout pour la patrie, soutenez-les.

Ces temps-ci, des victoires de nos vaillants soldats s’alignent. Ce fait qui n’est pas nouveau, seulement il mérite la participation de tous les concitoyens comme effort de guerre. Que les marraines de guerre se préparent et prennent le flambeau en encourageant leurs fils et filles du pays pour ce sacrifice ultime.

Après tant de victoires sur l’ennemi redoutable venez les applaudir et leurs porter vos lauriers pour qu’ils comprennent que le peuple songe à leur dévouement et est de cœur avec eux pour que ce sacrifice ne reste pas vain.

Oui à Tessit malgré la lourde perte des jeunes soldats qui ont tenu les armes jusqu’au bout là-bas n’ont pas démérité.

A Diafarabé, les terroristes ont lamentablement échoué sous le feu nourri de nos combattants déterminés à vous donner la preuve de leur engagement. Attaqués le petit matin comme d’habitude la force obscurantiste a voulu marquer un coup, mais nos combattants ont maitrisé le terrain et ont renversé la tendance en faisant plus de morts et en récupérant des armes volés ou fournis par leurs soutiens. Après cette victoire les complices de ses terroristes ont levé la voix pour dire que l’armée comme d’habitude a commis des exactions.

Le vendredi 02 Avril 2021 à 5H du matin, les GAT (groupes armés terroristes) lourdement armés se sont attaqués au détachement des Famas à Diafarabé. Le bilan provisoire fait état de 3 morts, 17 blessés dont 6 graves côté ami, côté ennemi 10 corps décomptés après le ratissage de la zone.

Les blessés ont été immédiatement évacués vers Sévaré par les FAMa et la MINUSMA. La mission de renfort s’est vite transportée sur les lieux pour appuyer les Famas en place qui ont riposté et repoussé de façon vigoureuse les assaillants.

L’aviation FAMa entrée dans la danse a détruit quatre véhicules ennemis lourdement armés. La situation étant sous contrôle, toutes les dispositions ont été prises, aérienne aussi bien que terrestre pour sécuriser les populations et leurs biens.

Le Chef d’Etat-major Général des Armées a ensuite communiqué et présenté ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et souhaité prompt rétablissement aux blessés.

Il a tout juste exhorté les FAMa à la vigilance et les a encouragés à poursuivre leurs missions régaliennes.

A Mafunè, après une autre attaque, les Famas dans leur élan ont encore fait dérouter des terroristes sans crier gare. Cette attaque faitsuite à des renseignements qui précisaient la présence terroriste dans le secteur de Mafunè à une dizaine de kilomètres de Mandiakui dans la région de Ségou, une unité FAMa a alors été engagée en reconnaissance offensive.

Au cours de leur progression, l’unité a été accrochée à environ 10 km de Mafunè. Après d’intenses combats le bilan tombé a fait état, côté ennemi de 06 terroristes neutralisés et du matériel récupéré. Côté ami, les Famas ont déploré 03 blessés dont un grave.

Le Chef d’Etat-Major Général des Armé, le Général Oumar Diarra n’a pas hésité encore à féliciter et encourager la promptitude, la combativité et la vivacité de l’unité FAMa qui n’a ménagé aucun effort pour venir à bout du groupe armé terroriste dans sa retraite à Mafunè.

En moins de deux jours, Konna se voit attaqué à son tour précisément le mardi 6 Avril 2021 vers 3H du matin, des terroristes très lourdement armés s’attaquent violemment au Poste Militaire de la cité dans la Région de Mopti.

Les FAMa dans leur détermination et leur professionnalisme, ont vigoureusement riposté pour repousser l’attaque et donner un résultat à hauteur de mission.

Tout en déplorant 1 mort et 4 blessés amis, les FAMa ont récupéré sur l’ennemi : 3 PKM, 2 LRAC, 4 roquettes, 8 PM avec 15 chargeurs, 4 maillons de 7,62mm Long bien garnis, 04 motos, 6 Postes Radio et 1 téléphone portable.

Au cours du ratissage, nos forces ont retrouvé 12 corps ennemis abandonnés. Les blessés ont été immédiatement pris en charge par une équipe médicale militaire. Un renfort est arrivé sur les lieux et le ratissage de la zone s’est poursuivi.

Le Chef d’Etat-major Général des Armées félicite encore les Famas pour leur promptitude et leur abnégation face aux actions croisées des ennemis. Il les exhorte ainsi à la vigilance et les encourage à poursuivre leurs missions de lutte contre le terrorisme et la protection des personnes et de leurs biens, dans le strict respect du Droit International Humanitaire. Le Chef d’Etat-major Général des Armées a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles du militaire tombé et toute sa compassion aux blessés tout en leur souhaitant prompt rétablissement.

Nos militaires malgré leurs maigres moyens face à un ennemi hyper équipé venant de tous les fronts de conflit de l’Afghanistan au Pakistan, la Syrie en passant par le soudan la Somalie, bref des foyers vives tensions de guerre, convergent sur notre sol pour combattre nos forces armées. Ces derniers de retour des combats souvent rudes se voient exposées aux critiques de certains de leurs frères nationaux. Alors quand ils donnent de bons résultats qu’on les encourage. Oui ils sont à encourager car la crise malienne n’est pas du tout simple et n’est pas de tout repos. Pendant que d’autres viennent pour 4 mois en opération, vos hommes infatigables font 6, 8, 9 mois même toute l’armée pour maintenir la cadence sur le terrain.

Maliens, il s’agit de vous, citoyens maliens ensemble soyons avec nos braves fils, car jamais une guerre n’a été aussi sombre que celle du Mali où on met des fils d’un même pays en conflit pour bâtir d’autres Empires. Ces militaires qui se sacrifient pour nous, abandonnent tout, familles, maigres biens et vie pour nous donner le sommeil, la libre circulation et la quiétude doivent avoir une petite considération de nous tous, leurs frères et sœurs, leurs parents leurs amis et leurs concitoyens pour obtenir la force de faire à l’ennemi dans cette guerre asymétrique jamais connue nulle part dans le monde. Une crise créée de toute pièce pour nous nuire. Le Mali souffre aujourd’hui nous devons nous soutenir pour vivre dans le futur meilleur. Peuple malien ouvrons nos yeux pour notre bonheur.

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE «NOUVEL HORIZON» DU VENDREDI 09 AVRIL 2021

Source : NOUVEL HORIZON

COALITION EUROPEENNE ARMÉE CONTRE LE TERRORISME AU SAHEL : LE DANEMARK REJOINDRA BIENTOT LA TASK FORCE TAKUBA

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La force spéciale européenne  ‘takuba’’ engagée aux côtés du Mali  pour lutter contre le terrorisme  connaitra  dans quelques mois  un renfort  d’une centaine de soldats Danois. Les ministres de la Défense  et des Affaires Étrangères    du Gouvernement Danois l’ont affirmé hier à la fin d’une réunion.

 

Le Danemark connaît depuis quelques  années un afflux important  de réfugiés en  provenance d’autre pays mais aussi du Mali  à cause  des groupes  terroristes. ‘’ Maintenant, le gouvernement enverra une contribution militaire pour aider à stabiliser la région du Sahel en Afrique’’,a déclaré hier  jeudi, le ministre des Affaires étrangères  du Danemark  M.Jeppe Kofod  après une réunion du Conseil de la politique étrangère. Il a ajouté que  le gouvernement  Danois va présenter une résolution sur la contribution des forces. La résolution doit d’abord être adoptée  par le parlement  avant que les soldats ne soient déployés au début de 2022.  Selon   les informations, le gouvernement envisage spécifiquement d’envoyer de nouvelles contributions militaires à la Force d’opérations spéciales européenne au Mali appelée Task Force Takuba. La contribution comprendra, entre autres, des forces d’opérations spéciales, des chirurgiens et des (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE «NOUVEL HORIZON» DU VENDREDI 09 AVRIL 2021

Mahamane TOURÉ –

Source : NOUVEL HORIZON


PROBLÉMATIQUE DES JEUNES FILLES ET FEMMES MIGRANTES TRAVAILLEUSES DOMESTIQUES : L’ADDAD, LES SYNDICATS ET LES ORGANISATIONS DE LA SOUS-REGION SE CONCERTENT À BAMAKO

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Sur invitation de l’Association de Défense des Droits des Aides Ménagères et Domestiques (ADDAD-Mali), depuis hier jeudi 8 avril 2021, les représentantes de 8 pays et des syndicats se concertent à Bamako. Cette concertation prendra fin aujourd’hui vendredi 09 avril 2021 à la Cité des Enfants.

 

Ces Assises qui regroupent des représentantes des ADDAD du Mali, du Burkina-Faso, du Benin, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Sénégal, de la Gambie visent à : « créer une alliance sous- régionale avec les syndicats pour mieux protéger les filles migrantes,  travailleuses , domestiques ; s’approprier des expériences des uns et des autres ; renforcer les capacités des ADDAD en termes de syndicalisme ; trouver des stratégies communes pour la ratification de la convention 189 de l’OIT par les pays. 

Pendant ces deux jours, plusieurs thèmes seront développés comme : l’intervention de l’ADDAD sur le parcours et les conditions de vie des filles travailleuses domestiques ; la présentation générale sur l’ADDAD ; la communication des syndicats ; la présentation de la convention 189 de l’OIT ; l’évaluation des centres d’intérêt commun ; le rôle et les expériences des organisations participantes à la protection des filles travailleuses domestiques ; la création des alliances (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE «NOUVEL HORIZON» DU VENDREDI 09 AVRIL 2021

Mahamane TOURÉ –

Source : NOUVEL HORIZON

DR BRAHIMA FOMBA À PROPOS DES FUTURES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES : « Comment peut-on se focaliser sur la date de la présidentielle du 22 mars 2022 alors que les Maliens ne se sont pas mis d’accord sur les réformes électorales qui en sont le préalable ? »

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« Vers la certification internationale des scrutins de la transition ? »  S’interroge le constitutionnaliste malien Dr Brahima Fomba. Depuis la prise du pouvoir le 18 août 2021 par les militaires, beaucoup de maliens rêvent de grandes réformes politiques et institutionnelles de refondation de l’Etat pour le « Mali Kura ». La durée de la transition étant fixée 18 mois, beaucoup d’observateurs se demandent si ce temps imparti permettra de mettre en place des élections crédibles et transparentes sur toute l’étendue du territoire Maliens en plus de l’instabilité politique et sécuritaire qui prévaut. Alors que bon nombre de Maliens pensent que cela relève de la « mission impossible », la communauté internationale quant à elle urge les nouvelles autorités pour que ce calendrier soit exécuté en bonne et due Forme. C’est ainsi que le groupe de Soutien à la Transition composé d’amis et partenaires du Mali, a tenu sa deuxième réunion du genre à Lomé, Togo le 8 mars dernier. Au terme de ladite réunions, il a été statué que les élections présidentielles Maliennes se tiendrons en Mars 2022, soit dans un peu moins d’une année. Hormis le GST, d’autres partenaires comme les Etats-Unis et les Nations Unies exigent que ce calendrier soit scrupuleusement respecté.

 

Tout comme de nombreux observateurs, le Constitutionnaliste Malien, Dr Brahima Fomba a donné son avis sur la question qui paraît difficile à accomplir selon lui. Voici ce qu’il en pense :

« LA TRANSITION ELECTORALISTE SE PRECISE

Tout semble aujourd’hui dessiné en gros trait, le cheminement d’une Transition uniquement électoraliste, obligée de se débarrasser du fardeau insupportable des réformes institutionnelles de refondation du Mali.

Au lieu d’une Transition réformiste maximaliste, les Maliens risquent de se contenter d’une Transition électoraliste minimaliste.

La communauté internationale se dévoile chaque jour un peu plus, arc-boutée qu’elle a d’ailleurs toujours été sur cette vision minimaliste du programme de la Transition militaire. Une Transition militaire dont elles n’attendent rien d’autre que l’organisation d’élections mettant hors-jeux politiques les militaires putschistes.

DE LOMÉ A NEW YORK

C’est dans ce sens qu’à Lomé, lors de la 2ème réunion du Groupe dit de soutien à la Transition, les autorités maliennes ont fixé au 22 mars 2022 la tenue de l’élection présidentielle.

Dans la même veine, le Conseil de sécurité de l’ONU vient de se positionner lors d’une visioconférence du 6 avril 2021 consacrée au dossier malien. « La priorité absolue doit être l’organisation et la tenue d’élections libres et équitables d’ici la fin de la période de Transition », a martelé notre « parente » l’ambassadrice américaine à l’ONU Linda Thomas-Greenfield.

« Nous encourageons les autorités de Transition à accélérer les préparatifs en vue des élections de mars 2022 », a surenchérit Nathalie Broadhurst, l’ambassadrice française adjointe à l’ONU.

Le Secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix est encore plus explicite : « Ces élections représentent le test décisif de la transition actuelle et une étape nécessaire vers le retour du Mali à la règle constitutionnelle… Une plus grande participation… et le renforcement de la crédibilité des élections seront essentiels pour éviter que ce jalon du processus démocratique ne devienne à nouveau le déclencheur d’une nouvelle instabilité politique au Mali ». Lacroix est d’autant plus explicite sur le minimalisme électoral de la Transition et les conséquences implicites qui en découlent qu’il rappelle au passage comme un message codé, que « les Maliens ne se sont pas encore mis d’accord sur les réformes à mettre en œuvre, notamment sur la question de la gestion des scrutins ».

TENIR MALGRÉ TOUT LES SCRUTINS EN COMPTANT SUR LA CERTIFICATION ONUSIENNE

– Comment peut-on se focaliser sur la date unilatérale de la présidentielle du 22 mars 2022 alors que les Maliens ne se sont même pas mis d’accord sur les réformes électorales qui en sont le préalable ?

– Comment s’assurer dans ces conditions que les élections prévues soient libres et équitables et se déroulent à temps, sinon qu’à travers un parrainage international éventuel ?

– Et si la communauté internationale était déjà dans le scénario de la certification des scrutins de sortie de la Transition ?

En admettant que le Certificateur pourrait éventuellement agir dans le cadre du maintien de la paix et de la stabilité au Mali, il disposerait ainsi du pouvoir de sauvegarder les résultats par tous les moyens dont il dispose. Il est fort à craindre, dans le climat politique de méfiance généralisée qui prévaut actuellement au Mali, que l’ONU, ne voulant plus supporter davantage la Transition militaire, ne soit tentée par le système de certification internationale des scrutins de 2022, afin que malgré tout, les résultats soient respectés, acceptés et ne fassent l’objet de contestations non démocratiques.

Faudrait-il désormais s’inscrire dans cet éventuel scénario ou courir le risque de voir la Transition militaire s’éterniser sous le prétexte de réformes institutionnelles dont nul ne verra la couleur ? »

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE «NOUVEL HORIZON» DU VENDREDI 09 AVRIL 2021

Ibrehima KONE –

Source : NOUVEL HORIZON

BRUITS AUTOUR DE LA MAISON DES JEUNES DE BAMAKO : APRES UNE VISITE SUR LES LIEUX, LE MINISTRE MOSSA AG ATTAHER PROMET DE FAIRE LA LUMIÈRE SUR LA TENTATIVE D’OCCUPATION ILLÉGALE

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Après avoir été saisi par le Directeur Général de la maison des jeunes pour une tentative d’occupation et d’implantation d’un bâtiment privé au sein de l’espace public de la Maison des jeunes de Bamako par des tierces personnes, Mossa AG ATTAHER, ministre de la Jeunesse et des Sports, a effectué une descente surle terrain hier jeudi 08 avril 2021 en se rendant sur les lieux en compagnie d’une forte délégationpour venir constater de vue avant qu’il ne soit trop tard.

 

Aussitôt arrivés sur les lieux le Ministre ainsi que sa délégation ont effectué une visite guidée par le directeur général de la Maison des jeunes pour s’imprégner des faits.

L’objectif de cette visite était de faire toute la lumière sur cette affaire afin de trouver une solution définitive. Selon lui,  : «  J’ai associé toutes les structures compétentes à cette visite, notamment le représentant du maire de la commune 3, le représentant des domaines, et les jeunes eux- même», déclare-t-il.

Selon le Ministre « il y a une tierce personne qui affirme avoir une partie sur l’espace publique de la Maison (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE «NOUVEL HORIZON» DU VENDREDI 09 AVRIL 2021

ALPHA C. SOW –

Source : NOUVEL HORIZON

RAPPORT DU SECRETAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS UNIES SUR LE MALI : « 409 infractions, dont 89 violations des droits humains et 236 violations commises contre 183 enfants ont été confirmées »

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Conformément aux souhaits du Conseil de Sécurité, le secrétaire général des Nations Unies  vient de  rendre public son rapport trimestriel sur la situation malienne.  Ce  premier rapport  au titre de  l’année 2021  et qui est publié après  celui du 28 décembre 2020  décrit les faits  survenus pendant la période concernée.  Le document comprend également des informations à jour sur les mesures mises en œuvre par la Mission pour soutenir la transition politique dans le pays. Sur le chapitre   faisant  cas des violations des Droits Humains, le secrétaire  Général   a noté 409 infractions, dont 89 violations des droits humains et 320 atteintes à ces droits, soit 74 cas de moins que pendant la période précédente.

 

Le rapport  évoque  en effet, « 09 cas, d’exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, 65   meurtres, 125  cas de coups et blessures. Les actes de torture et de mauvais traitements  recensés sont au nombre de 17 cas,  ceux d’enlèvements  font 110 en plus de  83  cas, d’arrestations et de détentions illégales, y compris des détentions prolongées et des violations des garanties d’une procédure régulière ». Le rapport souligne aussi  56 cas de menaces de mort et d’intimidation, de destruction et de pillage de biens, de déplacements forcés et d’attaques contre le personnel humanitaire et médical ont été recensés. « Parmi les auteurs présumés de ces infractions, on compte des membres des forces nationales (31 cas), des agents de sécurité de l’État (7 cas), des représentants des autorités judiciaires (51 cas), des membres de groupes armés ayant signé l’Accord et y adhérant (36 cas), de groupes armés et milices communautaires (88 cas) et de groupes extrémistes violents (176 cas), ainsi que des acteurs armés non identifiés (20 cas) »  indique le rapport du secrétaire général de l’ONU .   Et de préciser que « la  plupart des violations et atteintes ont été recensées dans le centre du pays, notamment dans les (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE «NOUVEL HORIZON» DU JEUDI 08 AVRIL 2021

Mahamane TOURÉ –

Source : NOUVEL HORIZON

DR HAMADOUN TOURÉ À L’OUVERTURE DU 2EME FORUM SUR LA GOUVERNANCE DE L’INTERNET, HIER : ‘’Aujourd’hui le réseau internet est menacé dans ses contenus et services qu’il procure’’

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Le ministre de la Communication et de  l’Economie Numérique, Dr Hamadoun  Touré a présidé hier, jeudi 8 avril 2021, par visioconférence, la cérémonie d’ouverture du 2ème  forum sur la Gouvernance de l’internet au Mali. Le Forum sur la gouvernance de l’Internet a été créé selon les directives établies par l’Agenda de Tunis.  Il est programmé  dans le cadre  de ces assises qui se tiennent  à l ’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications et des Postes (AMRTP) plusieurs panels  qui seront  animés par des  spécialistes du monde de l’Internet.

 

Selon El Hadj Sékou Ascofaré, membre du Conseil de l’AMRTP et président de ce forum, de Tunis 2005 à nos jours, la question de la gouvernance d’internet n’a pas cessé d’être une actualité pressente et de s’imposer comme la volonté unique des gouvernants, des utilisateurs, des fournisseurs de service du net à aller vers une forme de gouvernance. « Si de prime à bord, l’esprit de neutralité du net doit et continue à prévaloir, la nécessité d’une forme de régulation s’avère plus  que (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE «NOUVEL HORIZON» DU VENDREDI 09 AVRIL 2021

TOUGOUNA A. TRAORE –

Source : NOUVEL HORIZON

Le général d’armée François Lecointre écouté à l’Assemblée nationale Française: Le rapport de la MINUSMA sur les frappes aériennes Bounti contesté par la commission défense

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Depuis les premières heures des frappes aériennes de Bounti ayant fait une vingtaine de morts, la France a révélé que la Force Barkhane a neutralisé des djihadistes repérés à l’avance. Si le rapport de la MINUSMA prouve le contraire, le pays d’Emmanuel Macron reste campé sur sa position. Cela a été une fois de plus réaffirmé à l’Assemblée Nationale par le Chef d’Etat-Major des Armées, le Général d’Armée François Lecointre.

Juste après les frappes aériennes de Bounti, une source militaire française avait précisé ce qui suit : “Il ne peut y avoir de doutes et d’ambiguïté, il n’y avait pas de mariage. C’est une frappe menée après un processus particulièrement (…)

TOUGOUNA A. TRAORE

Source : NOUVEL HORIZON

Programme de coopération 2020-2024 du Pnud au Mali : évaluation de la première année de mise en œuvre

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Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Mali a procédé hier à la revue annuelle 2020 de Programme de coopération de développement (PCD) 2020-2024 en vigueur dans notre pays. L’ouverture de ces travaux qui a eu lieu dans un hôtel de la place, a été présidée par le représentant résidant par intérim du Pnup au Mali, Alfredo Teixeira. C’était en présence de l’ambassadeur directeur de la Coopération multilatérale, Seydou Coulibaly.

 

Organisée en étroite coordination avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, cette rencontre de deux jours constitue une opportunité pour évaluer les acquis du programme de coopération en cours, analyser les défis et définir les orientations stratégiques pour le futur.
Il s’agit de faire le bilan de la mise en œuvre du CPD 2020-2024 et de dégager les perspectives pour une mise en œuvre efficace et efficiente durant le cycle.

Elle offre l’occasion pour le gouvernement du Mali, à travers le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Pnud et l’ensemble des parties prenantes de s’accorder sur les arrangements de gestion et les modalités de mise en œuvre du cycle du Programme (CPD 2020-2024).

Pour ce faire, le Programme pays du Pnud 2020-2024 est aligné sur des priorités nationales déclinées dans le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (Creed 2019-2023). Il est également aligné et mis en œuvre dans le cadre de la coopération des Nations-unies pour un développement durable au Mali (UNSDCF 2020-2024).

En la matière, le Programme est focalisé sur trois piliers à savoir, une gouvernance inclusive et la consolidation de la paix, une croissance inclusive et la promotion du secteur privé et une durabilité environnementale et résilience aux effets néfastes du changement climatique, a expliqué le représentant résidant par intérim de l’Agence onisienne. Sur la base de ces piliers, Alfredo Teixeira a expliqué que le nouveau programme pays du Pnud (CPD) pour la période 2020-2024, est décliné en trois composantes et mis en œuvre selon une approche par portefeuille.

L’objectif est de faire en sorte que d’ici 2024, les citoyens vivent dans un État régi par l’État de droit, dans un climat de paix et de redevabilité. Cela grâce à des institutions publiques fortes, aux médias et à la sociétés civile exerçant leurs rôles et responsabilités pour une gouvernance efficace. Également les populations maliennes, particulièrement les plus vulnérables, doivent pouvoir participer à l’économie et bénéficier des fruits d’une croissance forte, inclusive, résiliente et créatrice d’emplois décents. Le but est également de permettre aux communautés de gérer les ressources naturelles et l’environnement de manière durable et équitable, et soient plus résilientes aux effets du changement climatique, selon les termes de références.

Pour parvenir à réaliser ce programme, le gouvernement et le Pnud Mali conduisent cette revue de programme afin de s’assurer d’un engagement commun, d’une discussion stratégique et d’une programmation continue. «Nous sommes persuadés, qu’il est important de faire un bilan de la mise en œuvre de nos progrès, de nos résultats, d’identifier des bonnes pratiques et leçons apprises, afin de faire le suivi de la performance de notre offre de développement. Nous voulons garantir la qualité des résultats obtenus, rendre compte des activités, des résultats et de l’utilisation des ressources, toute en renforçant l’appropriation nationale et l’alignement sur les processus nationaux», a précisé Alfredo Teixeira.

Pour sa part, l’ambassadeur directeur de la coopération multilatérale a expliqué que cette revue est consacrée à l’évaluation du document de programme de coopération en cours, se rapportant à la première année de mise en œuvre du programme 2020-2024. À cet effet, Seydou Coulibaly a rassuré les représentants des organisations de la société civile et du secteur privé de l’accompagnement du gouvernement pour prendre en compte les recommandations et conclusions proposées au terme de cette revue.

Fadi CISSÉ

Source : L’ESSOR


Prix consensuel du pain : le protocole d’accord

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Le Cadre de concertation de la filière pain et le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Investissements ont signé, le 30 mars dernier, un protocole d’accord fixant le prix de la miche de pain de 300 g à 250 Fcfa et la baguette de 150 g à 125 Fcfa aux consommateurs. En contrepartie, le prix indicatif plafond du sac de farine de 50 kg a été fixé à 20.000 Fcfa aux boulangers.

 

Si certaines boulangeries et revendeurs respectent les termes de cette convention, c’est loin d’être le cas pour d’autres. Ces derniers continuent de vendre la miche de pain de 300 g à 300 Fca et celle de 150 g à 150 Fcfa au grand dam des consommateurs.

C’est le cas à Kalabancoro Adeken, où notre équipe de reportage s’est rendue mercredi dernier. Ici, les consommateursdu pain doivent débourser 300 Fcfa pour avoir une grosse baguette dans les boutiques. C’est le même constat dans d’autres quartiers de la capitale.

Cependant, il faut reconnaître que beaucoup de boulangers et revendeurs respectent le protocole d’accord signé avec le gouvernement. C’est le cas à la boulangerie Ba Djélika à l’ACI-2000, en Commune IV du District de Bamako. «Je vends le pain de 300 g à 250 Fcfa aux consommateurs et à 200 Fcfa aux revendeurs. Ces derniers cèdent la même miche au boutiquier du quartier à 225 Fcfa qui, à son tour, la revend à 250 Fcfa», confie le gérant qui a préféré rester anonyme. Toutefois, il estime que le prix de la farine reste encore élevé. Le sac de 50 kg, d’après notre interlocuteur, est passé de 19.750 Fcfa à 19.500 Fcfa cette semaine, soit une baisse de 250 Fcfa. Ce prix est en deçà du prix indicatif plafond convenu qui est de 20.000 Fcfa.

Joint par téléphone à ce propos, le président du Cadre de concertation de la filière pain affirme que 70 à 75% des boulangers respectent l’accord. «Il y a toujours des gens qui ne le respectent pas. Nous sommes en train de prendre des dispositions pour son application stricte», assure Mamadou Haïdara. Il assure qu’une rencontre est prévue avec les différents comités créés dans toutes les communes. Ils superviseront afin de dénoncer les boulangers récalcitrants qui seront amendés, menace-t-il.

Dans un communiqué publié lundi sur sa page Facebook, la direction générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DGCC) constate : «Il nous revient que malgré la signature d’un accord avec tous les acteurs de la filière pain en vue de ramener le prix du pain de 300 g à 250 Fcfa sur toute l’étendue du territoire, certains continuent à ne pas respecter cet engagement collectif en vendant le pain de 300 g à 300 Fcfa». Elle annonce que des équipes de contrôle de la DGCC seront sur le terrain pour veiller à son application par tous.

Interrogé par la presse, le président de la Coordination des associations et groupements des commerçants détaillants du Mali, Harber Maïga, déplore la non implication de son organisation à la signature du protocole d’accord du 30 mars dernier. Toute chose qui pourrait expliquer le non respect dudit accord par des boulangeries et revendeurs de pain.

Amadou GUÉGUÉRÉ

Source : L’ESSOR

Office malien de l’habitat : en quête de financement adapté

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Les administrateurs de l’Office malien de l’Habitat (OMH) ont examiné hier le rapport d’activités et d’exécution du budget 2020, avant d’analyser les projets de programme d’activités et de budget 2021. La 44ème session ordinaire du conseil d’administration tenue, à cet effet, a été présidée par le ministre des Affaires foncière, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Dionké Diarra. C’était en présence du directeur général de l’OMH, Sékou Demba.

 

Concernant le programme d’activités 2021, l’accent sera mis essentiellement sur la recherche de solution à l’endettement de l’OMH, la poursuite de la cession directe de 1.200 logements suivant de nouvelles approches plus efficaces, la recherche de solutions innovantes et pérennes au financement des logements sociaux afin de limiter la pression sur les ressources publiques, a annoncé le ministre, président dudit Conseil. Pour Diarra, la modernisation, la digitalisation des activités à travers la formalisation des processus, seront également au cœur des activités à réaliser en 2021.

Au plan budgétaire, le projet de budget 2021 est équilibré en recettes et en dépenses à 22,197 milliards de Fcfa, contre 37,110 milliards de Fcfa en 2020, soit une baisse de 40,19 %. Cette réduction est liée essentiellement à la nouvelle stratégie adoptée dans le cadre de la cession directe des 1.200 logements.

De l’analyse des documents soumis aux administrateurs, il ressort que sur une prévision de 37,110 milliards de Fcfa, l’Office a pu générer 16,060 milliards de Fcfa de recettes au 31 décembre 2020, contre 15,958 milliards de Fcfa pour les dépenses.

Pour le ministre des Affaires foncière, de l’Urbanisme et de l’Habitat, ces résultats qui sont largement en deçà des attentes, s’expliquent essentiellement, entre autres, par la baisse des recettes de la Taxe de logement (TL). Cela suite aux réductions d’impôt accordées par l’état aux entreprises du secteur privé dans le cadre des mesures d’accompagnement visant à atténuer les conséquences de la Covid-19.
L’application de cette mesure implique, selon lui, la renonciation au produit de la TL pendant la période d’avril à décembre 2020. S’y ajoutent la non mise à disposition de la totalité de la subvention de l’état, le report de la date du démarrage des prélèvements des mensualités de la première tranche des 5.928 logements sociaux réalisés et la vente timide des 1.200 logements en cession directe, a noté Dionkè Diarra.

Toutefois, a constaté le ministre en charge des Logements, des chantiers se rapportant notamment au renforcement des dispositifs de contrôle, à l’amélioration de l’efficacité opérationnelle et la relance des activités, comme l’opérationnalisation du dispositif du prêt acquéreur, ont été amorcés. Il a exhorté la direction générale de l’OMH à accélérer les actions pour l’élargissement et la diversification de l’offre de logements à travers notamment la rénovation du tissu ancien de notre capitale ainsi que l’implémentation du dispositif du prêt acquéreur.

 

A. G

Source : L’ESSOR

LES NUAGES SE DISSIPENT DANS L’AFFAIRE RAS BATH ET CO-ACCUSÉS : DES EXPERTS DE L’ONU EXHORTENT LES AUTORITÉS À « ABANDONNER IMMEDIATEMENT LES POURSUITES »

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Depuis le dernier rebondissement au niveau de la Cour d’Appel de Bamako, c’est la Cour Suprême devant statuer sur le dossier de déstabilisation des Institutions de la République, le 19 avril prochain, qui focalise les attentions. En attendant,  pour l’une des rares fois, des experts de l’ONU sont sortis de leur silence afin de demander l’abandon des poursuites engagées contre Ras Bath et ses coaccusés.

 

Il ressort des constats que cette sortie des experts de l’ONU composés de M. Alioune Tine, expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali, Mme Irene Khan, rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, M. Diego García-Sayán,  rapporteur spécial sur l’indépendance des juges et des avocats, donnera probablement un coup d’accélérateur à ce dossier que les avocats ont toujours estimé vide.

Ces derniers mois, ce sont deux dossiers judiciaires qui faisaient l’actualité dans notre pays. Celui de Amadou HAya Sanogo et co-accusés dans l’affaire de disparition des bérets rouges et le second relatif à l’affaire dite « déstabilisation des Institutions de la République » concernant le journaliste Youssouf Mohamed Bathily dit Ras Bath et d’autres personnalités du pays. En droite ligne de la Loi d’Entente Nationale, les poursuites engagées contre Amadou HAya Sanogo et ses co-accusés ont été abandonnées. La question qui se pose est la suivante : Tel sera t-il le cas dans l’affaire dite de déstabilisation des Institutions de la transition ?

Dans cette affaire, si Dr Boubou Cissé est introuvable, le journaliste Youssouf Mohamed Bathily dit Ras Bath, Vital Robert Diop, Souleymane Kansaye, Mahamadou Koné et Aguibou Macky Tall, tous travaillant pour des institutions publiques et parapubliques

sont toujours détenus.

Si la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Bamako avait donné une suite favorable à la requête en annulation de la procédure de déstabilisation des Institutions de la transition contre Ras Bath et co-accusés, M. Idrissa (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE «NOUVEL HORIZON» DU VENDREDI 09 AVRIL 2021

TOUGOUNA A. TRAORE –

Source: NOUVEL HORIZON

INAUGURATION DE LA PLACE DES VICTIMES DU TERRORISME : LE FONDS AU PROFIT DES VICTIMES IMMORTALISE LES HOMMES ET FEMMES TOMBES A TOMBOUCTOU

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En vue d’immortaliser et réparer les préjudices subis par les victimes tombées sur le champ de l’honneur à Tombouctou, après la remise d’un euro symbolique remis au président de la République ainsi qu’au secrétaire général adjoint de l’UNESCO ; En marge de cette cérémonie le Président de la transition SEM Bah N`DAW et le Premier Ministre Moctar OUANE en compagnie du Ministre de la culture ont procédé à l`inauguration de la place des victimes du terrorisme au musée national à Bamako jeudi dernier .

 

En effet l’inauguration de cette  Stèle et l’autre tableau au musée national sont  une occasion pour les autorités maliennes sous l’égide du Ministère de la culture, de l’artisanat et du Tourisme,  de rendre hommage aux victimes des crimes commis à Tombouctou. Cette cérémonie fut courte mais pleine de signification.

Mme le Ministre de la culture, Mme Kadiatou Konaré, a estimé qu’il fallait donner une dimension culturelle à la cérémonie de remise de l’euro symbolique. Au-delà, «c’est aussi une façon pour nous de témoigner de l’engagement des artistes contre toutes formes d’extrémisme violent».

Pour elle, cette stèle véhicule un message d’union, de fraternité, de paix et appelle à préserver la mémoire des victimes, « à ne jamais oublier ce qui s’est passé… ». Il faut préciser que le ministère a bénéficié de l’accompagnement du Fonds au profit des victimes.

Faut-il rappeler que la stèle a été (…)

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LE « NOUVEL HORIZON » DU MARDI 06 AVRIL 2021

ALPHA C. SOW

Source : NOUVEL HORIZON

The Achoura : Aucun Danger Lié À Sa Consommation Selon Les Analyses

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Jeudi 1er Avril 2021 à la Maison de la presse, les avocats de la Société Houma, ont apporté des précisions de taille sur la fiabilité du Thé Achoura. Les résultats de plusieurs analyses convergent tous dans le même sens ; le Thé Achoura ne souffre d’aucun défaut, il est sain et fiable selon les résultats obtenus à partir de plusieurs tests effectués dans différents laboratoires.

 

Suite au résultat de l’INSP qui avait signalé la présence d’un produit nocif pour la santé dans le thé Achoura, celui-ci a vu sa cote de popularité chuter en en clin d’œil. Pour démontrer sa fiabilité, le promoteur de cette entreprise a fait examiner son produit dans plusieurs différents laboratoires y compris de la sous région et de l’occident pour démontrer la qualité et le caractère non nocif de ce thé prisé au Mali et ailleurs. Ainsi dans un courrier  émis par l’INSP en date du 30 mars 2021 on peut lire ‘’ Il nous revient que malgré l’information conjointe au grand public réalisé par les trois structures concernées (INSP, DNA, DGCC) le Thé Achoura continue d’être victime de mauvaise presse et de désinformation des consommateurs, ce qui constitue une entrave grave à l’information saine des consommateurs et à la libre concurrence’’. La société Houma a aussitôt réagi en organisant cette conférence de presse pour éclairer la lanterne des consommateurs sur les résultats obtenus après les analyses minutieuses effectuées sur le Thé Achoura.

Cheick Oumar Konaré, avocat de l’entreprise qui importe le thé Achoura avait dénoncé dans une sortie médiatique ce qu’il qualifie de cabale qui avait été enclenché contre l’image du thé Achoura. L’avocat a rappelé que sur 5 cartons de thé, des agents de l’Etat avaient retrouvé un seul paquet dans un magasin qui vendait un peu de tout, contenant deux résidus de pesticides. Ainsi, après l’établissement d’un rapport établi par ces agents sur cette découverte minime qui ne peut en aucun cas affecter la santé, les ennemis du thé Achoura se sont emparés de cette information pour ternir son image. « Heureusement avec notre sortie, avec le soutien de toute la population malienne, la cabale s’est éteinte ». Se réjouit-il.

Suite à la sortie médiatique des avocats de la société, le directeur de l’INSP et d’autres services ont laissé entendre que le thé dans son ensemble ne souffrait d’aucun reproche et ne contenait aucun pesticide. Ces agents de l’Etat très haut placés ont confirmé que c’était un seul lot qui était concerné et de surcroît ce lot n’était plus en circulation du fait de l’écoulement très rapide du thé achoura. Toujours selon lui, suite au bruit créé par la cabale contre son client, Houma Ag Andakane, l’importateur du thé avait pu retrouver une partie du lot qui était  incriminé. Pour rappelle selon l’avocat, c’était un seul lot de thé sur des millions qui avait fait l’objet de cette polémique. Me Konaré a précisé que c’était le lot N° JX4031246 qui était concerné.

Des assurances

Toujours selon Me Konaré, pour rassurer l’opinion publique, en coordination avec les services de l’Etat, l’entreprise a envoyé des échantillons issus de ce lot dont les références sont citées pour analyse dans divers laboratoires à l’étranger. Ainsi, poursuit-il ; des laboratoires officiellement connus au monde ont eu à analyser ces échantillons. Parmi ces labos, certains sont Sénégalais, Ivoirien, et un établi en France. Ainsi, après analyse dans la plus grande transparence, les résultats obtenus confirment à l’unanimité que l’échantillon incriminé par l’INSP ne contenait plus résidus des pesticides. « Le SERECO, laboratoire français atteste qu’au lieu de six produits pesticides recherchés ordinairement dans le thé, ce labo français a recherché plus de 100 produits pesticides. Aucun de ces 100 produits pesticides n’a été retrouvé dans le thé Achoura N° JX4031246 qui avait fait l’objet d’une controverse » affirme l’avocat.  En se fondant sur ces déclarations et les résultats obtenus des laboratoires, on peut aisément comprendre que le thé Achoura ne représente aucun danger pour les consommateurs. « Le directeur général de l’INSP, chargé de contrôler la qualité des produits alimentaires, a donc adressé à la douane, à la DNCC, à la direction nationale de l’agriculture un courrier en date du 20 mars 2021 pour attester de la bonne qualité du thé Achoura » précise l’avocat.

Toujours dans sa déclaration, Me Konaré affirme que dans certains villages du Mali, des agents de l’agriculture se sont permis d’aller dépouiller des boutiquiers en confisquant des thés achoura qui se trouvent chez ces derniers sous peine de payer une amende de 250 f par sachet. Sachant qu’un sachet ne coûte pas plus de 100f, ces boutiquiers ciblés ont été obligés de remettre tous leurs stocks de thé à ces agents. Il qualifie ce geste de nouveau stratagème des ennemis du thé Achoura. « Terroriser les vendeurs et les boutiques qui vendent le thé achoura à l’intérieur du pays et répandre le bruit que ce thé est atteint d’une quelconque contamination » déclare t-il. Cette stratégie, avec l’aide de certain agents véreux de la direction de l’agriculture est un acte que nous dénonçons avec force puisque dans les villages, on n’a pas accès aux documents c’est dans ce cadre que cette conférence est tenue pour informer tout le monde de la possession des documents qui attestent la qualité du thé Achoura poursuit l’avocat. « Ce sont des documents officiels, émis par des services officiels du Mali qui attestent que le thé qui a fait l’objet de cette calomnie ne contient aucun produit pesticide » conclut-il.

Une cabale qui ne passe pas !

Par ailleurs, Me Konaré affirme que les personnes qui se livrent à cette cabale sont des concurrents qui se cachent et qui ne peuvent pas avouer leur forfait mais qui luttent contre le thé Achoura et contribuent à l’effondrement de l’économie nationale. Il a cité un cas qui s’était produit récemment où un produit d’un opérateur économique de la sous avait été incriminé par les autorités sanitaires maliennes. Après la propagation de la rumeur, poursuit-il, le ministre de ce pays voisin accompagné des directeurs nationaux des services sanitaires se sont rendus à Bamako pour défendre la qualité du produit de leur opérateur économique. Il s’étonne qu’au Mali, cela n’ait pas été le cas avec Houma. « Nous sommes victimes des agents de notre propre pays » déclare l’avocat. Si le thé achoura quitte le marché, ce sont ses concurrents qui vont en profiter et sur les 124 qualités de thé qui sont au Mali, seuls 30 sont commercialisés par des opérateurs maliens. L’avocat regrette le fait que des agents des services sanitaires du Mali s’attaquent à une société qui travaille en toute légalité dans le seul dessein de contribuer à sa chute. Alors, il sollicite l’implication de tous pour blanchir la réputation du thé achoura qui avait fait l’objet d’un complot.

Cyril Adohoun

Source : L’Observatoire

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