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Situation du Mali : La Cedeao maintient ses sanctions

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La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(Cedeao), maintient les sanctions économiques contre le Mali. Mieux, elle somme les militaires au pouvoir la désignation d’un président et un Premier ministre civils d’ici le 15 septembre prochain pour diriger la transition.

 

C’est l’une des principales décisions issues des conclusions du 57è Sommet ordinaire des chefs d’États et gouvernements de l’institution sous régionale tenue hier lundi à Niamey, la capitale nigérienne, consacrée essentiellement à l’évolution de la situation au Mali.

Toutefois, au delà de cette mesure forte, les huit Chefs d’État présents sur les 15 membres de la Cedeao ont unanimement salué la décision du Comité militaire de permettre l’évacuation de l’ancien président de la République pour ses contrôles sanitaires.

Ilf fautretenir que cette 57è session ordinaire a aussi été consacrée à la désignation du nouveau président de la Cedeao.

Ainsi c’est le président Ghanéen, Nana Akufu-Addo qui succède au président sortant Mahamadou issoufi, président de la République du Niger.

Ce Sommet ordinaire de la Cedeao intervient à mi-chemin entre la validation des termes de référence et l’ouverture, jeudi prochain, des concertations nationales dont l’objectif est d’élaborer la feuille de route de la transition dans la plus grande inclusivité sur initiative du CNSP.

A.TRAORÉ

Source : L’ESSOR


Les suggestions de Tombouctou

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Les concertations régionales sur la transition tenues samedi dernier à Tombouctou ont regroupé les représentants de l’administration, la société civile, les partis politiques, les forces de défense et de sécurité, les élus, les autorités intérimaires, coutumières et religieuses. Après les formalités relatives à la mise en place du bureau, les participants ont été répartis entre trois groupes de travail. Il s’agit des groupes : «Projet de feuille de route de la transition», «Projet d’architecture des organes de la transition» et «Projet de charte de la transition».

 

à la fin des travaux, les participants ont recommandé la reconquête et la sécurisation du territoire, la révision de la Constitution du 25 févier 1992 et les réformes institutionnelles. En plus, ils ont proposé que la durée de la transition soit fixée à 18 mois. Ils n’ont pas pu se prononcé sur le choix du président de la transition (civil ou miliaire). Cependant, ils ont proposé un Premier ministre technocrate à la tête du gouvernement.

Par rapport au choix des membres du gouvernement, les participants ont proposé des civils et militaires d’une compétence avérée. Ils ont également demandé la mise en place d’un organe législatif/consultatif pour contrôler les actions gouvernementales. Cet organe sera composé, selon eux, de la société civile, des collectivités et des forces de défense et de sécurité. Ils ont aussi suggéré la mise en place d’une Assemblée constituante composée de militaires, des représentants des partis politiques, de la société civile, de la diaspora et des autorités religieuses et coutumières.

Bembablin DOUMBIA

Source : L’ESSOR

Phot’Art Mali : La parole aux photographes

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La 2è édition de l’Inter biennale photographique dénommée : « Phot’Art Mali » se déroulera du 1er décembre prochain au 15 janvier 2021 à Bamako. L’appel à candidatures a été lancé depuis le 19 août dernier et s’étendra jusqu’au 20 octobre prochain.

 

L’information a été donnée, la semaine dernière à la direction nationale de la bibliothèque et de la documentation, lors d’une conférence de presse, organisée par le Réseau des photographes du Mali, en collaboration avec la Maison africaine de la photographie. La conférence était animée par le président du Réseau, Seydou Camara. Il avait à ses côtés Mamadou Cissé, conseiller technique au ministère de la Culture, Tidiane Sangaré, directeur général de la Maison africaine de la photographie, et Ansoumane Diarra, membre du Syndicat national des photographes du Mali.

à l’issue de l’appel à candidatures, le jury, composé de sept personnalités du monde de l’art et de la culture, sélectionnera les 20 meilleurs projets photographiques. Ceux-ci seront exposés à Bamako et à l’intérieur du pays pendant 45 jours. Les trois meilleurs projets seront primés. Le comité d’organisation prévoit également des prix spéciaux pour encourager les photographes qui se seront illustrés par une certaine originalité dans leurs travaux.

Cette année, les photographes travailleront à leur convenance. Ils ont la latitude de choisir les thématiques et officier en fonction de leurs inspirations. En effet, cette 2è édition prévoit une grande parade de photographies du studio Malick Sidibé en passant par les studios Abdourahmane Sakaly, Mamadou Mbaye, la Galerie Médina et le Musée national du Mali. Au menu de l’événement, d’autres activités sont programmées, notamment les expositions, caravanes, manifestations folkloriques, visites guidées, mais aussi les formations et l’installation d’un marché pour la vente des photos.

Quatre sites sont retenus pour accueillir les expositions, notamment la Maison africaine de la photographie, le Parc national, l’Institut français du Mali et le Centre de formation en photographie. « Créer un cadre d’échanges entre les photographes, rapprocher la photographie du grand public », est l’objectif principal de l’inter biennale, a soutenu Seydou Camara.

L’édition de cette année est placée sous le signe de la reconnaissance de Dr Naomi Steuer, ancienne directrice générale de la Fondation Oumou Dilly, décédée le14 juillet dernier en Suisse. Autrement dit, les initiateurs de Phot’Art Mali tiennent à rendre un vibrant hommage à cette figure pour son engagement et son apport dans la réussite de la première édition de l’évènement. Pour Mamadou Cissé, l’Inter biennale est une activité de création d’emplois parce qu’elle vise à susciter l’entrepreneuriat jeunes dans le domaine de la photographie.

Il a aussi rassuré les initiateurs de l’accompagnement du gouvernement, à travers la Maison africaine de la photographie. Pour sa part, Tidiane Sangaré a expliqué que l’Inter biennale photographique est destinée à dynamiser l’espace photographique dans notre pays. Selon lui, elle permettra aux jeunes photographes de comprendre le mécanisme de préparation des Rencontres photographiques de Bamako. C’est également un outil de renforcement des capacités de nos photographes.

Au-delà de son caractère formatif, l’Inter biennale permet à notre pays de prouver qu’il est bien la Capitale de la photographie africaine. « Cet évènement permet à notre pays de justifier sa place de leader dans la promotion et le développement du secteur photographique sur l’échiquier panafricain », a-t-il expliqué, Il est utile de rappeler que le Réseau des photographes du Mali est un groupement d’associations de photographes maliens, créé pour promouvoir et dynamiser le secteur de la photographie.

A. S.

Source : L’ESSOR

Morts français au Mali: une “tragédie” mais “il faut poursuivre ce combat (Parly)

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La ministre des Armées Florence Parly a qualifié lundi soir de “tragédie” la mort de deux soldats français au Mali samedi, tout en appelant à “poursuivre ce combat”, lors d’une visite aux écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan (Morbihan).

 

 

“C’est une tragédie et en même temps il faut poursuivre ce combat. Ces deux garçons, ces deux militaires (…) n’ont pas donné leur vie pour rien. Ils ont combattu pour la France et ont mené un combat contre le terrorisme qui ne s’arrête pas, qui doit être poursuivi”, a déclaré la ministre.

”Ce n’est pas au moment où (notre) stratégie commence à porter ses fruits qu’il faut relâcher notre effort”, a affirmé Mme Parly. “Évidemment, on aimerait que ça aille plus vite mais je crois qu’il faut être obstiné, être patient et être engagé”.

Selon l’état-major, 45 soldats français sont morts au combat dans le cadre des opérations “Serval” (lancée en 2013) et “Barkhane” (depuis août 2014), qui compte quelque 5.000 militaires.

SourceAFP

Transition au Mali : Gao propose un gouvernement composé de civils et de militaires

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A l’instar des autres parties du pays, la Région de Gao a donné samedi dernier son point de vue sur les termes de référence des concertations nationales sur la transition. C’était sous la présidence du gouverneur de région, le général Sidiki Samaké. La rencontre a enregistré la présence massive de la société civile, des partiés politiques et des responsables des forces de défense et de sécurité.

 

Les travaux organisés en groupe ont porté sur trois thématiques : la feuille de route de la transition, l’architecture et l’organe de la transition et la charte de la transition. Le premier groupe qui a traité les grands axes de la feuille de route de la transition, a proposé la bonne gouvernance, la reforme de la justice et du secteur de la sécurité.

Le deuxième groupe, qui a planché sur l’architecture et les organes de la transition, a proposé un président civil à la tête de la transition et un gouvernement composé des civils et militaires d’au moins 15 à 21 membres et une Assemblée constituante de 70 membres.
Le troisième groupe, qui a abordé le sujet de la charte de la transition, a souhaité que la durée de la transition ne dépasse pas 18 mois. à l’ouverture des travaux, le général Sidiki Samaké avait déclaré que l’atelier s’inscrivait dans le cadre des concertations nationales sur la transition prévue du 10 au 12 septembre 2020 à Bamako.

Abdourhamane TOURÉ
Amap-Gao

Source : L’ESSOR

Des propositions consensuelles à Mopti

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En prélude aux assises nationales sur la mise en place de la transition, la Région de Mopti, à l’instar des autres, a organisé, le samedi 5 septembre sa propre concertation. Les cérémonies d’ouverture et de clôture étaient présidées par le chef de l’exécutif régional, le général de brigade Abdoulaye Cissé. L’objectif global de cette concertation, selon les organisateurs, est de réunir l’ensemble des forces vives de la nation pour échanger sur les modalités pratiques de la transition.

 

D’une manière spécifique, il s’agit de convenir des grands axes de la feuille de route de la transition, de définir l’architecture et les organes de la transition et d’élaborer la charte de la transition. Dans une atmosphère conviviale, les participants ont posé leur diagnostic des grands problèmes de la région et de la nation avec en toile de fond la situation sécuritaire avant de faire des propositions consensuelles sur les trois thématiques des termes de référence à savoir : le projet de feuille de route de la transition, celui de l’architecture et d’organes de la transition ainsi que le projet de charte de la transition.

En plus des propositions en lien avec les thématiques citées, les forces vives de la Région de Mopti ont recommandé de prendre en compte les résolutions et recommandations issues de la Conférence d’entente nationale et du Dialogue national inclusif; de finaliser et faire adopter la stratégie nationale de stabilisation du Centre et son plan d’actions et de veiller à l’application de la loi sur le genre, la politique nationale genre et son plan d’actions.

«La transition qui commencera bientôt doit être le point de départ de la fondation d’un nouveau Mali, le début d’une nouvelle ère où les dirigeants et les citoyens seront tenus au respect strict de leurs droits et obligations », a indiqué le gouverneur de région, tout en souhaitant que les préoccupations de Mopti soient prises en compte aux assises nationales.

Dramane COULIBALY
Amap-Mopti

Source : L’ESSOR

Koulikoro opte pour une transition de 2 ans avec un président civil

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La salle de conférence du gouvernorat de Koulikoro a abrité samedi la concertation régionale sur la transition. La cérémonie était présidée par le chef de l’exécutif régional le général Débérékoua Soara. L’objectif global de cette rencontre était de réunir l’ensemble des forces vives de la région pour échanger sur les modalités pratiques de la transition.

 

Il s’agissait aussi de convenir des grands axes de la feuille de route de la transition, de définir l’architecture et les organes de la transition et d’élaborer la charte de la transition.

«Suite à la rupture de l’ordre constitutionnel survenue le 18 août dernier, les nouvelles autorités ont manifesté leur volonté d’échanger avec toutes les forces vives de la nation pour gérer au mieux le passage transitoire du pays», a introduit le gouverneur de la région Débérékoua Soara avant d’inviter les participants à faire des contributions et propositions concrètes et de qualité afin que la région puisse apporter sa part aux réflexions en cours dans notre pays par rapport aux questions d’intérêt national.

Après des débats francs, constructifs et souvent houleux, les participants ont convenu d’une synthèse consensuelle. Ainsi, la feuille de route élaborée contient 5 axes à savoir la sécurité, l’éducation, les réformes, les élections et la justice.

S’agissant des organes de la transition les participants ont opté pour un président civil (personnalité neutre n’ayant pas une double nationalité) et un vice-président militaire pour une durée de 24 mois, un gouvernement de mission de 25 membres conformément aux conclusions du Dialogue national inclusif dirigé par un technocrate civil.

En clôturant les travaux, le gouverneur de la région le général Débérékoua Soara s’est réjoui de la participation de qualité aux débats de cette journée d’échanges qui a permis à l’ensemble des acteurs régionaux d’apporter leurs contributions aux thèmes débattus. Ont participé à cette concertation les préfets, les présidents des Conseils de cercle, le président du conseil régional, les maires, les notabilités, les représentants des partis politiques, la société civile, les chefs de service régionaux et les responsables des forces armées et de sécurité et la protection civile.

Amadou MAÏGA
Amap-Koulikoro

Source : L’ESSOR

Ségou : Forte participation des forces vives

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C’est dans une atmosphère empreinte de convivialité, que s’est tenu samedi, au gouvernorat de Ségou, l’atelier de validation des termes de référence de la concertation nationale sur la gestion de la transition. La rencontre, présidée par le directeur de cabinet du gouverneur de la région de Ségou, Siné Dembélé, a enregistré la présence du président du Conseil régional, Siaka Dembélé, du maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoum Diarra et les forces vives de la Cité des Balanzans.

 

Cette rencontre, soulignera le directeur de cabinet du gouverneur, est non seulement une occasion pour les populations de la 4è région administrative de valider les termes de référence qui vont poser les jalons de la concertation nationale, mais aussi un cadre de réflexion sur la feuille de route de la transition, son architecture, ses organes et enfin sa charte. Deux groupes ont été constitués pour le bon déroulement des travaux.

Les débats ont été houleux, mais ils se sont déroulés dans la plus grande courtoisie. à 16h, les deux groupes étaient de nouveau réunis pour la synthèse des travaux. Sur le projet de feuille de route de la transition, les participants ont préconisé la révision de la Constitution et de la loi électorale conformément à nos valeurs sociétales, l’organisation des élections générales communales transparentes et crédibles.

Ils ont également préconisé la relecture de l’Accord d’Alger, le maintien de la sécurité sur l’ensemble du territoire, l’amélioration de la gouvernance politique et administrative, la résolution de la crise scolaire, etc. S’agissant de l’architecture et les organes de transition, on retiendra la nomination d’un président de transition civil ou militaire, la création d’un organe de veille, d’une Assemblée constituante et d’un gouvernement de transition comprenant la société civile, les militaires, les politiciens, les femmes et les jeunes. Ces personnes doivent être choisies sur la base de leur probité morale.

Au niveau de la charte, l’atelier recommande la mise en place d’une transition d’une durée minimum de 12 mois à 3 ans maximum, l’interdiction aux membres des organes de transition de se présenter aux élections générales, la réduction du train de vie de l’état. Aussi, les forces vives de Ségou souhaitent que les acteurs de la transition s’impliquent pour la libération du sous-préfet de Farako et de l’honorable Soumaïla Cissé.

Mamadou SY
Amap-Ségou

Source : L’ESSOR


Entretien des routes : L’AGEROUTE fait ce qu’elle peut

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À Bamako, l’état des routes qui ont atteint leur durée de vie normale pour la plupart, se détériore à un rythme inquiétant. à défaut de leur revêtement intégral, l’entretien périodique reste le seul moyen de rallonger leur durée de vie. Cette tâche est confiée à l’Agence d’exécution des travaux d’entretien routier. L’Ageroute assure, en la matière, la gestion des travaux d’entretien routier en maîtrise d’ouvrage déléguée. Dans le cadre de l’accomplissement de ce devoir, elle a entrepris depuis un moment des travaux d’envergure sur certains axes routiers dans les six communes du District de Bamako.

 

C’est notamment le cas sur la section Ouolofobougou-Bolibana-Badialan. Là, la construction de nouveaux caniveaux est en cours. Cela, pour faciliter l’écoulement des eaux de pluies stagnantes, principales causes à l’origine de la détérioration des routes à Bamako. Le canal en cours d’exécution mesure 130 m de long, 1,5 m de large et une profondeur de 0,80 cm, précise Issacka Doumbo, contrôleur à l’Ageroute.

Rencontré non loin de là, Mamadou S. Camara, président directeur général de l’entreprise «Camara Décor» à Ouolofobougou-Bolibana, salue l’initiative. «Pendant la saison des pluies l’eau provoque des dégâts énormes dans les quartiers à cause du manque de canalisation. Si on arrive à avoir des caniveaux dans notre quartier, c’est une bonne chose. Il faut un suivi régulier des travaux afin d’atteindre les résultats escomptés», plaide l’homme d’affaire.

Notre équipe de reportage poursuit sa pérégrination en passant devant le Groupement mobile de sécurité (GMS). Des ouvriers arborant des gilets à l’effigie de l’Ageroute remplissent des nids-de-poule sur la voie conduisant à Samé-Lido. Plusieurs riverains interrogés, à l’instar du réparateur de moto Mami Coulibaly, se disent insatisfaits de la qualité des travaux et déplorent la négligence ayant conduit à cet état de décadence avancée des routes, rendant ainsi la chaussée impraticable et étroite.

Cette situation doit, selon lui, interpeller tout le monde au regard des risques auxquels les populations sont exposées. «Les camions remorques roulent de 22 heures jusqu’au lever du soleil. C’est une véritable angoisse pour nous qui sommes installés au bord de la route à Samé. Nous sommes toujours exposés aux accidents de véhicule», fait-il observer. Les caniveaux sont remplis de sables et d’ordures. Les eaux de pluie stagnent sur le bitume, ajoute le réparateur de moto. Pour qui l’élargissement de la route et le suivi régulier des travaux de réparation restent nécessaires pour maintenir les voies en bon état.

à deux doigts de là, nous rencontrons Dramane Traoré, habitant de Samé. Ce dernier qui dit s’y connaître en réparation de routes, critique les techniques utilisées par l’Ageroute, avant de décrire le calvaire des usagers. «C’est avec beaucoup de peine que nous roulons sur cette route sinueuse et accidentée, surtout pendant la nuit. Pour aller à Hamdallaye, c’est un cauchemar. La route est impraticable de Samé jusqu’à Kati», peste-t-il. Il faut construire des ponts en certains endroits pour éviter que les eaux dormantes et boueuses détruisent le goudron, suggère ce citoyen.

En Commune V, le renouvellement de la route qui traverse Baco-Djicoroni Golf a débuté. Les premières couches de base sont déjà réalisées. De quoi redonner sourire aux riverains comme le témoigne le boucher Hama Kansaye. «Cette route nous procure beaucoup d’avantages. Nos clients auront moins de peine à accéder à notre boucherie. Notre environnement de travail est sain à nouveau», se félicité-t-il.

Tous ces travaux en cours s’inscrivent dans le cadre du programme d’entretien routier au titre de 2020. Démarré le 7 mai dernier par la remise des sites aux prestataires sélectionnés à cet effet, ils intéressent l’ensemble des communes du District de Bamako pour un linéaire total de 33,62 km, selon une note d’information de l’Ageroute.

Le coût global initial était, selon le même document, estimé à 400 millions de Fcfa. Les activités à réaliser consistent, entre autres, au curage de caniveaux, à la reconstruction partielle de chaussées, au renforcement partiel de couches de revêtement, etc.

Amadou GUÉGUÉRÉ

Source : L’ESSOR

Mali: un premier témoin à la barre lors du procès du jihadiste Al-Hassan devant la CPI

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L’ex-commissaire de la police islamique de Tombouctou pendant l’occupation de 2012 est jugé à la Cour pénale internationale depuis le 14 juillet. C’est le deuxième jihadiste malien à y être jugé, quatre ans après le procès d’Ahmad Al-Faqi Al-Mahdi condamné pour des destructions de mausolées. Après presque deux mois de suspension, le procès a repris ce mardi matin avec l’audition du premier témoin.

C’est un journaliste néerlandais qui a été interrogé ce matin par le procureur puis par l’avocat des victimes et enfin par l’avocate de Al-Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, l’accusé. Ce reporter était sur place à Tombouctou où il a effectué plusieurs reportages au moment de l’occupation jihadiste.

Il a été principalement interrogé ce mardi matin sur ces photographies prises dans une des banques de Tombouctou, qui était à l’époque le siège de la police islamique et celles prises dans un hôtel qui était à l’époque le siège du tribunal islamique. Parmi ces documents se trouve notamment le code d’habillement des femmes. Le journaliste a partagé avec la Cour son étonnement d’avoir été convoqué pour témoigner.

Pour l’heure, les questions n’ont pas encore porté sur ces liens ou ces rencontres avec l’ancien commissaire de la police islamique. Al-Hassan est accusé par la CPI de crime de guerre et de crime contre l’humanité: torture, viols, persécution, esclavage sexuel. Au total, 13 chefs d’accusation sont retenus contre lui. Après cette première journée d’auditions de témoins, d’autres suivront. Il n’y a pas encore de date pour la fin du procès qui pourra durer « plusieurs années » selon la CPI.

RFI

Gao : Des élèves marchent pour dire non à l’année blanche

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La coordination régionale des élèves et étudiants de Gao a organisé lundi une marche pour réclamer leur droit à l’éducation, notamment sauver l’année en cours, après l’échec des négociations entre les gouvernants et les syndicats d’enseignants, a constaté l’AMAP.

 

Ils étaient nombreux, les élèves de toutes les classes confondues de la cité de Gao, à prendre le départ du lycée Yana Maiga pour le gouvernorat de région, avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire entre autres : « les grèves incessantes des enseignants, plus jamais ça au Mali », « Nous voulons étudier. L’éducation est un droit. Pas question d’année blanche ».

Dans le document des doléances lu par le représentant du coordinateur régional de l’AEEM de Gao, Ibrahim Ag Iwanadine, les manifestants  revendiquaient la tenue d’une rencontre urgente avec les enseignants pour avoir une solution urgente, la recherche d’une meilleure formule pour sauver l’année en cours, l’adoption des mesures de circonstance pour les élèves du Nord particulièrement ceux de la région de Gao afin qu’ils puissent avancer dans leurs cursus scolaires.

Parmi les doléances figurent également, l’application stricte de l’article 39, une concertation régionale des autorités avec les élèves, les enseignants, les autorités et les partenaires à l’école malienne et l’implication des alliés de notre pays au problème de la situation des élèves de la région et enfin la tenue des examens de fin d’année.

« Nous avons écouté avec intérêt vos doléances qui seront transmises à qui droit tout en espérant que les autorités saisissent l’occasion que nous offre la tenue de  la concertation nationale sur la transition,  pour pouvoir débattre de l’ensemble des questions importantes de la nation dont la question de l’éducation » a déclaré le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur de Gao, Alhader Amadou Bella.

AT/KM

(AMAP)

Comanav : Des messages de paix audiovisuels à bord

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Dans sa mission de promouvoir la paix, la réconciliation et le vivre ensemble entre les communautés du pays, le département en charge de la cohésion sociale avec son partenaire la MINUSMA met en place un projet de diffusion des messages de paix audiovisuels à bord des compagnies de transports terrestre et fluvial.

 

Quelque mois après la signature de convention entre le ministère de la cohésion sociale, de la paix, de la réconciliation et le Conseil Malien des transporteurs routiers (CMTR) pour la diffusion des messages de paix audiovisuels dans les cars, le même exercice vient d’être renouvelé avec le Ministère des Transports et de la Mobilité Urbaine, le vendredi 4 septembre dernier.

En effet, le Mali connaît depuis quelques années des conflits de différentes natures qui ont affecté le tissu social. Ainsi, le vivre-ensemble qui constituait un legs historique a été mis en mal dans ses différentes dimensions.

Pour permettre aux communautés en conflit de revivre comme d’antan, le ministère en charge de la cohésion sociale de la paix et la réconciliation nationale(MCSPRN), en partenariat avec la MINUSMA et le ministère des transports et de la mobilité urbaine, décident de mettre en commun leurs efforts pour consolider le processus de paix. Cela à travers la diffusion des messages de paix audiovisuels dans les compagnies de transport en commun, terrestre et fluvial, du pays.

Rappelons que le MCSPRN avec l’appui de la MINUSMA a élaboré et produit ces messages audiovisuels consacrés à la paix et au vivre-ensemble dans le centre du pays en les mettant à la disposition du ministère des transports et de la mobilité urbaine à travers la Compagnie malienne de navigation (COMANAV) pour diffusion.

Convaincu de son rôle à jouer dans la sauvegarde de la Paix dans le Centre du Pays, le Ministère des Transports et de la Mobilité Urbaine s’engage à faire diffuser à travers la COMANAV lesdits messages à bord des bateaux sur les différents trajets que la COMANAV dessert au cours de sa campagne de navigation.

Ousmane Morba

Source: L’Observatoire

Mali: le CNSP nommé “Un sans Bac” à un poste de conseiller

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Un des conseillers civils nommé, la semaine dernière, par le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), serait détenteur d’un faux Baccalauréat (Bac). Ce vrai-faux Bac a permis au nouveau conseiller du CNSP de s’inscrire dans une Université maghrébine, où il a obtenu un master. Recruté à l’ex-ENA (École nationale d’Administration) comme assistant, l’homme n’a pas tardé à montrer son vrai visage. Il a foulé au pied la pédagogie (bic rouge contre le pagne, l’argent et autres objets de valeur). Et avec les heures supplémentaires attribuées à la tête du client dans leur faculté, il a vite rattrapé son retard pécuniaire. Il se dit aujourd’hui Docteur de son État. Bon vent ‘‘Docteur’’ !

 

Il est vraiment illusoire de penser qu’avec de tels gens, on peut construire le Mali.

L’Assemblée nationale est dissoute: les députés renvoyés continuent d’utiliser les sceaux du pays

Les déshonorables renvoyés du Parlement continuent d’utiliser les macarons et les cocardes du Parlement comme s’ils sont de service. Ces effigies de la République doivent leur être retirées à ces déshonorables chassés, afin d’éviter des trafics d’influence. La Douane et autres services de répression doivent saisir tous véhicules non dédouanés appartenant à des députés chassés du Parlement dissout.
Quant à l’administration de l’Assemblée nationale, elle doit retirer ses macarons et cocardes aux députés renvoyés pour une meilleure utilisation. La loi s’appliquera à tous indélicats députés, à tous les déshonorables de la 6ème législature.

Assemblée nationale : 93 députés déchus font recours à la CEDEAO

Décidément, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) serait sur le point d’assurer l’intérim de la présidence au Mali suite à la démission de Ibrahim Boubacar Keïta. Cette organisation sous-régionale impose tout aux Maliens comme si nous étions leurs vassaux. Ainsi, quatre-vingt treize (93) députés sous l’égide de Marcellin Guinguéré du Parlement dissout, viennent de saisir la CEDEAO pour la reprise de l’action parlementaire à l’hémicycle.

Les reformes institutionnelles qui seront en cours doivent s’inspirer de l’exemple du Parlement italien: les députés élisent le président de la République. Ou encore de l’exemple Sud-africain: le président de la République est désigné par l’Assemblée nationale, en son sein, au cours d’une session présidée par le président de la Cour constitutionnelle. Il y a des imperfections majeures dans notre système politique, nous nous référons à un évènement qui s’est produit au Niger.

Le 27 janvier 1996, la nouvelle du coup d’État perpétré dans ce pays par Ibrahim Baré Mainassara n’a pas surpris grand nombre. Le putsch mettait fin à une cohabitation chaotique de trente-trois (33) mois au sommet de l’État entre le président de la République, Mahamane Ousmane et son Premier ministre, Hamma Amadou. Le Mali est-il à l’abri d’un tel scénario ?

La Constitution malienne du 25 février 1992 et la Constitution nigérienne du 26 décembre 1992 sont toutes deux (02) copies copiées de la Constitution française du 4 octobre 1958.
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Concertations Nationales organisées le CNSP: trop d’experts pour rien

Du 5 septembre au 6 septembre 2020, le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) a organisé des Concertations nationales sur une bonne partie du territoire national. L’objectif visé est d’informer et de recueillir les conseils du citoyen sur la vie et la marche du pays. Le hic de ces concertations serait le nombre élevé d’experts. Pour se parler entre nous Maliens, on n’a pas besoin d’experts pour nous dévier du bon chemin.

Comité national pour le salut du peuple (CNSP): Nettoyage des Forces armées des brebis galeuses

La première mission du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) serait de nettoyer les écuries d’Augias. S’il est un secteur qui soit pourri, c’est sans nul doute celui de nos porteurs d’uniforme: on les reconnaît par leurs propos agressifs.

Au Mali, il suffit d’être enrôlé à la police, à la gendarmerie, à la garde nationale, au génie militaire pour être dans la catégorie des intouchables. Ceux qui doivent donner le bon exemple foulent au pied les lois régaliennes. Il serait bon de retirer les cartes de profession, les uniformes, les armes aux radiés des Forces armées. Quand on sait que plusieurs armes légères (environ trois millions) circuleraient à Bamako (ville angoissée) de provenance inconnue.

Bilan des indépendances africaines: 82 pronunciamientos entre 1960 et 1989

En termes d’avancées démocratiques, les trois (03) premières décennies d’indépendance pourraient être considérées comme des décennies perdues pour l’Afrique. Le bilan est sombre: violations délibérées et flagrantes des droits de l’Homme, exercice autocratique du pouvoir par des partis uniques, putschs multiples suivis de meurtres de personnalités politiques.

Entre 1960 et 1989, quatre-vingt-deux (82) dirigeants africains ont été renversés ou tués; deux (02) seulement se sont retirés volontairement (Léopold Sedar Senghor, en 1980 et Ahmadou Ahidjo, en 1982.

Le Bénin, ancien Dahomey, a connu six (06) coups d’État en neuf (09) ans: 28 octobre 1963, puis 22 décembre 1965; 17 décembre 1967, puis 10 décembre 1969; 26 juin 1968; 26 octobre 1972, par le Commandant Mathieu Kérékou, chef d’État-major adjoint de l’Armée.

La Voix du Ganadougou

Yorosso: un garçon de 11 ans s’est noyé dans un marigot à koury

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Un garçon d’environ de 11 ans est décédé suite à une noyade dans un marigot à Koury dans le cercle de Yorosso le week-end dernier.

Selon les témoins, avant ce drame, la victime jouait avec ses camarades près du marigot. Face à cette situation, les autorités communales invitent les parents à veiller sur les enfants en cette période hivernale.

STUDIO TAMANI

Gestion de la transition : Le M5-RFP au même niveau que le CNSP ?

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L’une des propositions les plus applaudies au CICB le samedi dernier lors des propositions d’amendement des TDR des Assises de la transition a été “la mise du M5-RFP au même niveau que le CNSP dans la gestion et concertation sur la transition”. Le CNSP va-t-il l’accepter ? Le M5-RFP va-t-il se laisser faire ?

 

Ces deux entités ne cessent de se battre sur la paternité de la déchéance du président IBK depuis les premières heures de la chute du régime. La galette a plusieurs fois failli se brûler, le M5-RFP veut être associé aux premiers cercles de concertation tant disque le CNSP se le veut seul. C’est ce qui explique la marche plusieurs fois amputée au CNSP par le M5 -RFP dans plusieurs initiatives.

On se souvient tous, une première rencontre convoquée par le CNSP, a été avortée à l’initiative du M5 car ce dernier a refusé de prendre part auxdites concertations. Pour d’abord ne pas avoir été associé à l’initiative et ne pas être invité officiellement. La même nuit du communiqué via les canaux des masses médias, selon nos informateurs, une rencontre a eu lieu dans la nuit entre la personnalité morale du M5, Imam Dicko et la junte. Le lendemain la rencontre a été avortée.

La convocation aussi du samedi était pour 2 jours en guise de concertation nationale au début. Avec une sortie via les réseaux sociaux du président du comité stratégique du M5-RFP, Dr. Choguel Kokala Maïga pour montrer le mécontentement du M5, la rencontre a subi d’importantes modifications. De concertation nationale, elle devient une journée de validation de TDR entre gouverneurs de régions et autres. Après concertation interne, le M5 a fini par accepter d’y participer, alors la journée s’est élargie à toutes les forces vives de la nation afin de valider les TDR. La concertation nationale a été remise aux 10, 11 et 12 septembre prochain.

Pis, encore, dans la grande salle de conférence après ouverture des travaux, lors de la répartition des participants entre les 5 groupes de travail, là encore le M5-RFP a montré son hégémonie. Frustré du fait que la CMA (coordination du mouvement de l’Azawad) et le CNSP étaient présents dans tous les 5 groupes de travail, le M5 a fait des débats houleux pour s’imposer et prendre part dans les 5 groupes comme la CMA et le CNSP. Chose due, chose faite.

A l’annonce de cette proposition d’égalité dans la gestion de la transition entre le CNSP et le M5-RFP, la salle a vibré de salves d’ovations. La question qui se pose, le comité d’expert d’analyse et d’approbation de proposition va-t-il accepter cette doléance qui tient lieu de loi et avec foi à tous les membres du M5 et sa jeunesse ? Le temps nous en dira plus. En tout quand si les acteurs ne sont bien définis, la galette risque de brûler et le temps n’est pas en notre faveur. Le consensuel, doit remporter pour le Mali et l’avenir.

 Koureichy Cissé

Mali Tribune


Lettre à grand-père du 08 Septembre

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Cher grand-père…

Nous sommes partis encore pour un autre départ. Un retour au point de départ. On dirait 1968, 1991 ou 2012. Toujours les mêmes discours, les mêmes doléances accentuées et les mêmes réponses. Que de rêves vendus, que promesses tenues, que d’illusions. Encore une fois de plus, on fabrique des illusions et on les vend contre les fois humaines, les espoirs et les rêves.

 

Oui  cher grand-père, cette fois-ci aussi, on veut construire des châteaux en Espagne pour tous. On va changer de nouveau la tête mais le grand corps malade ne compte changer. Et l’on sait tous que “les pieds n’iront jamais là où la tête  ne veut pas aller” et de même cher grand-père, la tête n’ira jamais là où le corps refuse de se rendre. Le grand corps malade. Le peuple. Ce peuple maintenu dans l’ignorance, la corruption et la trahison. Ce peuple sur lequel d’autres ont appris à vivre et à  sucer le sang.

Oui ! Cher grand-père, le samedi j’ai écouté le discours d’un autre prétendu départ. Le même discours aurait été tenu en 1968, aussi en 1991 et en 2012. Des infrastructures sanitaires et scolaires. La santé, l’éducation et l’insécurité. L’autosuffisance alimentaire, le développement, les droits et les libertés. Encore les mêmes mots aux mêmes maux et les mêmes acteurs face à la même victime. Les gouvernants face aux gouvernés. Le népotisme, le favoritisme et l’injustice. La corruption et l’impunité. La même chose qui a fait chuter Moussa Traoré, Amadou Toumani et IBK. Encore et encore. La tête change rien ne change. N’est-il pas temps aussi de revoir aussi le corps. Que le Malien aussi change.

Oui cher grand-père, 23 ans de dictature et 29 ans de démocratie aucun changement. Le Malien va toujours étudier à l’extérieur, continue d’aller se soigner ailleurs et se construit l’avenir sur d’autres continents. Souvent va mourir dans la Méditerranée.

Cher grand-père, cette 66ème lettre que voici, n’est point une lettre d’adieu mais un simple “au revoir”, avec les doigts croisés. La distance sépare les yeux mais jamais les cœurs. Faites un bon voyage avec une bonne santé au bout. Je reste optimiste et attends. A nos revoirs ! Inch’Allah !

Cher grand-père ! Cela nous fait aujourd’hui 168 jours que Soumaïla Cissé est toujours entre les mains de ses ravisseurs. Une simple lettre de vie, oui c’est grand et espérant mais on veut plus. On veut notre Soumaïla parmi nous à nos côtés. Bientôt ou un autre vendredi, ce qui nous importe est de revoir notre Soumaïla Cissé. Convergeons nos forces et nos prières pour que nous revienne le chef de file de l’opposition sain et sauf. Amine ! Cher grand-père, le Mali devient de plus en plus nostalgique. Que personne ne se dise qu’une crise n’est assez grande ou ne la concerne pas. Un conflit est un feu de brousse. On voit où commence la flamme mais Dieu seul sait jusqu’où s’étendra son cendre. A nous tous très bientôt, tous unis autour d’un Mali en paix et sécurité. Amine ! A mardi ! Inch’Allah !

Lettre de Koureichy 

Mali Tribune

Transition/femme : Mme Dembélé Oulématou Sow de la Cafo plaide pour la loi 052

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Même dans la plus grande inconstitutionnalité, la Constitution malienne et ses lois subsistent. Oulématou Sow, femme leader au Mali plaide la cause féminine et rappelle la loi 052 qui octroie un minimum de 30 % de femmes à toutes nominations au Mali.

 

Mme Dembélé Oulématou Sow présidente de la Cafo a pris part au travail de validation des termes de référence de la concertation nationale prévue cette fin de semaine. Parmi les propositions et amendements, la leader du plus puissant regroupement de femme au Mali qu’est la Cafo, a soulevé la question de la participation de la gente féminine au futur gouvernement de transition. Elle demande l’application de la loi 052 du quota de 30 %.

Dame Oulématou va au-delà de la loi de quota et estime que l’inclusion de la femme dans la gestion du pays serait une justice sociale. “Ce serait une question de bonne foi. Il faut tenir compte de la Femme dans cette transition. Il existe des femmes capables et il faut les impliquer dans la gestion”, a lancé la présidente de la Cafo. En plus de cette loi, Oulématou Sow estime que la femme est très réduite dans ses droits au Mali. Et elle interpelle les décideurs à inclure cela dans leur programme.

Koureichy Cissé

 Encadré

La CMA fait la politique de la chaise vide

A savoir, malgré la place prépondérante offerte à la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), dans la répartition des groupes de travail qui a même failli chambouler le tout, la CMA n’a même pas pris part auxdites concertations. Elle a grandement brillé par son absence.

K. C. !

Mali Tribune

Daoudabougou : Le commerce florissant d’une proxénète

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Agée d’une trentaine d’années, Nana opère à Daoudabougou depuis 3 ans et personne ne la soupçonne d’être proxénète. Elle a des techniques efficaces pour attirer les jeunes filles. Elle choisit toujours celles qui ont le goût du luxe et qui sont attirées par l’argent facile.

 

Selon Oumou, ancienne dans le domaine, il arrive même que des parents recommandent leurs filles. “Le choix des clients se fait à travers les photos. Quand un client demande à avoir une fille, plusieurs photos lui sont envoyées selon ses critères. Et le prix dépendra de l’âge, la beauté, et le savoir-faire de la fille. Les prix varient de 30 000 F CFA à 50 000 F CFA. Nana prend toujours les 50 % de la prestation”, affirme notre interlocuteur.

La vie de luxe n’est pas donnée à tout le monde, toutes veulent avoir une belle vie sans travailler dure. Tout ce qu’elles veulent c’est une vie de rêve sans mettre la main à la pâte.

 

Sira Diarra

Mali Tribune

Mali : Cheick Modibo Diarra met les points sur les ” i ” sur sa santé

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Communiqué

J’informe mes compatriotes et mes amis qui m’apprécient et qui peinent à entendre sans pouvoir le vérifier, que je suis très malade, qu’il n’en est rien.

J’ai été malade fin 2019 et par la grâce de Dieu, je me porte très bien aujourd’hui.
Ce message de Cheick Modibo Diarra tres malade, presque mourant, se répand comme une traînée de poudre ces derniers temps.
Temps où l’atmosphère est un peu nauséabond avec des vautours qui veulent mettre sous éteignoirs tout ce qui est qualificatif.

Que Dieu aide notre patrie, le Mali.

Source : Djeliba 24

Bally Idrissa Sissoko, directeur communication EDM : “Nous facturons aux communes, pas aux abonnés”

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Le lundi 31 août via les réseaux sociaux, l’Association Libre des Consommateurs maliens (Alcom), a annoncé le dépôt d’une plainte contre l’Energie du Mali-SA (EDM). Elle accuse EDM-SA de fraudes sur la facturation de la redevance d’éclairage public à ses abonnés. Elle accuse EDM-SA d’imposer de façon illégale, 113 F CFA HT, à ses consommateurs sur une facturation variant entre 320 F CFA à 5081 F CFA HT. Bally Idrissa Sissoko balaie d’un revers de la main ces accusations et précise les faits.

 

 EDM- SA se blanchit de ces accusations. Son Directeur de la communication, M. Bally Sissoko nous fait le point sur la question de facturation.

Deux Directives, le n° 19-001/C-CREE du 23 Juillet 2019, modifiée par celle n°19-002/C-CREE du 8 août 2019, de la Commission de Régulation de l’Eau et de l’Electricité, CREE, fixent le prix de vente du kWh de l’électricité par EDM-SA.

Ainsi, au terme des directives de la CREE, EDM-SA facture l’éclairage public, aux municipalités signataires de conventions, en raison de 113 F CFA HT/KWh pour la moyenne tension et 108 F CFA HT/KWh pour la basse tension. Il faut préciser que cette facturation est adressée directement aux municipalités et ne concerne pas les abonnés. La consommation de l’éclairage public est déterminée par un compteur, installé sur les réseaux EP (Eclairage public)”, précise M. Sissoko.

Il ressort donc que le montant de 113 FCFA HT correspond au montant de facturation des consommations d’énergie enregistrées par les comptages moyenne tension placés sur le réseau d’éclairage public. Ce montant, fixé par la directive CREE, est différent du montant de facturation de la redevance d’éclairage public.

Les montants de redevance d’éclairage public, mensuellement facturés aux abonnés EDM-SA, sont des montants fixés à la suite des différentes conventions, signées entre la société EDM-SA et les municipalités. Les montants, inscrits dans les conventions des différentes communes, sont ceux facturés aux abonnés respectifs de ces communes.

Dans le District de Bamako, les abonnés sont répartis entre deux catégories, les abonnés deux fils et les abonnés quatre fils pour des montants variables suivant les ampérages des compteurs. Pour les abonnés deux fils, les montants facturés, au titre de la redevance, vont de 300 F CFA pour les compteurs de 5 ampères à 3 310 F CFA pour les compteurs de 60 ampères. En ce qui concerne les abonnés quatre fils, les montants vont de 1 500 F CFA pour les compteurs 10 ampères, à 4 760 F CFA pour les compteurs de 30 ampères et plus.

La facturation des abonnés, au titre de la redevance d’éclairage public, les montants sont donc modulés en fonction des conventions et ce sont les municipalités signataires qui en sont exclusivement bénéficiaires. Les montants prélevés par EDM-SA sont intégralement reversés aux municipalités de résidence des abonnés”.

 

Assétou dite Mani Coulibaly

(Stagiaire)

Mali Tribune

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