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Championnat national : Le Djoliba ne lâche rien

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Invaincus depuis le début du championnat, les Rouges ont prolongé la série, en dominant le Sonni de Gao 3-0, dimanche au compte de la 18è journée. De son côté, le COB s’est imposé 1-0 devant le CSK

éliminé de la coupe CAF il y a quelques jours, le Djoliba était de retour aux affaires domestiques, dimanche au stade du 26 Mars. Les Rouges ont affronté le Sonni de Gao au compte de la 18è journée du championnat national et sans surprise, ils se sont largement imposés 3-0. Jérôme Banou (11è min), Barou Sanogo (22è min) et Hamidou Sinayoko (55è min) ont été les bourreaux des joueurs de la cité des Askias. Grâce à ce succès, le leader de la poule A (42 points) conforte sa position en tête du classement et prolonge sa série d’invincibilité, tout comme son grand rival stadiste dans la poule B.
Déjà au match aller, le Djoliba avait dominé le Sonni à Gao (2-1) et ce deuxième acte n’a été qu’une petite promenade de santé pour les joueurs du Complexe sportif Karounga Keïta qui ont maîtrisé leurs adversaires de bout en bout. Une dizaine de minutes (11 pour être précis) a suffi au Djoliba pour trouver la faille dans la défense des visiteurs (but de Jérôme Banou sur un service d’Oumar Camara) et à la 22è minute, le tableau électronique affichait déjà 2-0 (réalisation Barou Sanogo)
Le score aurait pu être lourd avant la mi-temps, si Jérôme Banou n’avait perdu son face-face avec le keeper du Sonni, Ousmane Yattara (31è min). Une première période au cours de laquelle les visiteurs ne réussiront pas à inquiéter une seule fois le gardien Aboubacar Doumbia.
Au retour des vestiaires, les hommes de Bakari Diallo mettent du cœur et se montrent plus agressifs. Mais, l’engagement et l’enthousiasme du Sonni ne suffiront pas pour changer le cours des événements. Au contraire, c’est le Djoliba qui doublera la mise par Hamidou Sinayoko, dix minutes seulement après la reprise (3-0, 55è min). Le match était plié et rien de grave ne pouvait plus arriver aux Djolibistes qui se permettront même de rater un penalty à la dernière minute du temps réglementaire. La panenka de Hamidou Sinayokoa été repoussé par le gardien Ousmane Yattara (90è min +3). Score final : 3-0 pour le Djoliba. «Je pense que les joueurs ont vite oublié l’élimination prématurée de la coupe CAF.
Ils savent qu’ils pouvaient disputer les quarts de finale, mais malheureusement, ça n’a pas marché. Ils ont terminé à égalité de points avec le deuxième, mais ce n’était pas suffisant. Le football est étrange, il y’a toujours des choses qui nous surprennent. On va continuer à travailler pour le championnat et la coupe du Mali», a réagi l’entraîneur du Djoliba, Georges Kouadio. «Aujourd’hui (dimanche, ndlr) l’équipe pouvait marquer 5 à 6 buts et personne n’allait crier au scandale», a ajouté le technicien ivoirien. Quant à l’entraîneur du Sonni Bakari Diallo, il se contentera de dire que son objectif est le maintien et qu’il lui reste encore «suffisamment de matches pour permettre à l’équipe de se maintenir en première division.»
En deuxième heure, le COB, 2è de la poule B, accueillait le CSK, 9è avec 13 points. Les choses se sont vite compliquées pour les Centristes avec l’ouverture du score par Souleymane Meïté, dès la 5è minute. Le joueur du COB transformait, ainsi, un penalty consécutif à une faute de main de Bourama Coulibaly dans la surface de réparation (1-0, 5è min). Cueillis à froid, les Boys du CSK tentent de réagir, mais ne parviennent pas à trouver la faille dans la défense adverse.
Au fil des minutes, le match se durcit et il fallait attendre la demie heure pour voir les partenaires de Bourama Coulibaly sortir la tête de l’eau et porter le danger dans le camp des Verts. Lancé en profondeur, Malick Coulibaly voit son tir s’écraser sur la transversale (38è min) alors que Malick Koumaré bute sur le gardien Abdoulaye Samaké qui avait bien fermé son angle. La deuxième période sera à l’image de la première et rien ne bougera au tableau d’affichage jusqu’au coup de sifflet final du référé central, Abdoulaye Keïta.
Boubacar KANTÉ

Dimanche 9 février au stade du 26 Mars
Djoliba-Sonni AC : 3-0
Buts de Jérôme Banou (11è min), Barou Sanogo( 22è min) et Hamidou Sinayoko (55è min).
Arbitrage d’ Abdoulaye KeÏta, assisté de Drissa Niaré et Bamory Traoré.
Djoliba : Aboubacar Doumbia, Seydou Diallo, El Charet Abdoul K Hardidine, Zoumana Coulibaly, Youssouf Maïga, Barou Sanogo (Mamadou Cissé, 77è min), Oumar Camara, Talatou B. Djibo, Jérôme Banou (Labass Diallo, 88è min), Edgar M. Nganinga (Ousmane Coulibaly 65è min), Hamidou Sinayoko.

Entraîneur : Georges Kouadio.
Sonni AC : Ousmane Yattara, Mamadou Alousseini, Yacouba Issoufi, Souleymane Idrissa, Atikou Maïga, Abdoulaye Ouedrago, Almami Maiga, Larabi Cissé, Zoubeirou Alassane (Lassana Diallo, 46è min), Abdramane Aklinine. Entraîneur : Bakari Diallo.

Source: Journal l’Essor-Mali

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Elections législatives : La date limite du dépôt des candidatures est fixée au jeudi 13 février 2020

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La date limite du dépôt des candidatures pour l’élection des députés à l’Assemblée Nationale du Mali est fixée au jeudi 13 février 2020, a appris l’AMAP de source officielle.

L’information a été donnée lundi par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation dans un communiqué rendu public jeudi à Bamako.

« Le ministère de l’Administration et de la Décentralisation a l’honneur de rappeler aux partis politiques, groupements de partis politiques, candidats indépendants et à l’ensemble des citoyens maliens que la date limite de dépôts de candidatures  à l’élection des députés à l’Assemblée Nationale auprès des Préfets et du Gouverneur du District de Bamako est fixée au jeudi 13 février 2020 à minuit, conformément  à la loi électorale » précise le communiqué.

KM (AMAP)

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Plus de 800 maliens répartis dans 26 provinces de la Chine: » Aucun d’entre eux n’a été contaminé par le coronavirus » rassure le HCME

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Les locaux du ministère en charge des Maliens de l’extérieur a abrité, le vendredi 7 février, une audience accordée par le chef du département Amadou Koïta à une délégation des Maliens venant de Chine. C’était en présence des responsables du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur conduits par leur président Habib Sylla. L’objectif de la rencontre était d’évoquer la situation des Maliens présents en Chine, dont certains sont confinés à cause de la propagation de l’épidémie  » Coronovirus  » qui a déjà atteint la barre des 800 victimes dans l’Empire du milieu.

A noter que cette délégation des Maliens de la Chine était conduite par Younous Thiam, président du conseil de base des Maliens vivant dans ce pays et se réclamant du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur. A l’entame de ses propos, le président du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur, Habib Sylla a indiqué que les membres de cette délégation ont pris en charge leurs propres frais de transport de la Chine au Mali.

Avant d’ajouter qu’ils sont venus au Mali afin de rencontrer les autorités pour s’enquérir des conduites à tenir pour porter secours aux Maliens établis en Chine. Notamment ceux vivant dans l’épicentre même de l’épidémie, à savoir la ville de Wuhan. Déjà, Habib Sylla a tenu à rappeler que les Maliens vivant dans ce pays bénéficient aussi d’une solidarité de leurs compatriotes. Avant d’assurer qu’à ce jour, aucun Malien n’est atteint par cette épidémie.

Lui succédant, Younous Thiam a rappelé la présence d’environ 800 Maliens répartis dans 26 provinces chinoises. Parmi ceux-ci on dénombre plus de 300 étudiants qui sont aujourd’hui confinés dans différents secteurs. A l’en croire, à Wuhan, ville considérée comme l’épicentre de l’épidémie de  » coronavirus  » on compte environ une cinquantaine d’étudiants maliens. C’est ainsi qu’il a demandé aux autorités à intervenir en faveur de ces compatriotes qui vivent dans la détresse du fait de cette quarantaine.

Saluant le déplacement effectué à leurs propres frais par les membres de cette délégation au Mali, le ministre des Maliens de l’extérieur a indiqué que cela prouve leur sens élevé du patriotisme, la noblesse de leur action et surtout leur responsabilité vis-à-vis de leur pays. Pour le ministre Amadou Koïta, le monde aujourd’hui se trouve dans l’impasse du fait qu’aucun remède n’a encore été trouvé pour stopper la propagation de cette maladie. Toutefois, il a salué l’initiative de cette délégation indiquant que mieux vaut prévenir que guérir. Il a assuré que les plus hautes autorités du pays sont solidaires avec la Chine pour venir à bout de cette épidémie. Annonçant qu’une coordination regroupant plusieurs départements ministériels a vu le jour pour contribuer à la lutte contre l’épidémie.

Signalons aussi que cette délégation des Maliens de Chine avait d’autres doléances à soumettre au ministre telles que la promotion des investissements, la protection sociale, l’accès aux logements sociaux.

Massiré DIOP

Source : l’Indépendant

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EN UN MOT : La guerre pour les prisonniers

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On assiste depuis plusieurs semaines à un harcèlement des Forces armées et sécuritaires par les terroristes dans les régions de Kayes, Koulikoro et Ségou. En 2 semaines, elles ont mené des attaques violentes contre Sokolo, Diabaly, Niono et Diéma hier matin. La plupart de ces localités abritent des prisons dans lesquelles sont détenus des combattants jihadistes dont le nombre augmente de semaine en semaine.

A partir de là, les organisations terroristes connaissent une réduction drastique de leurs combattants sur le terrain, un affaiblissement de leurs forces de frappe même si elles continuent à faire des victimes militaires et civils.  Visiblement, la pression est aussi forte sur elles et le temps joue contre elles à moins qu’elles ne recrutent de nouveaux combattants. Ce qui est loin d’être désormais facile pour Iyad Ag Ghaly, Hamadou Kouffa et autres qui perdent du terrain avec la nouvelle offensive des FAMa et des alliés français. 

DAK

Source: l’indicateur du renouveau

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MAMADOU SINSY COULIBALY : “Nous devons aller à la digitalisation de l’assiette fiscale”

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Le Conseil national du patronat du Mali a organisé, le lundi 10 février 2020, à son siège une conférence de presse. L’objectif de cette conférence de presse était d’informer sur les inquiétudes du secteur privé par rapport à la fiscalité dans notre pays.

La conférence de presse était animée par Serge Lepoultier, expert-comptable et membre du Conseil des investisseurs européens au Mali en présence du président du Conseil national du patronat du Mali, Mamadou Sinsy Coulibaly.

Selon Serge Lepoultier, l’impôt sur les traitements et salaires (ITS) est trop élevé sur les entreprises au Mali, ce qui, dira-t-il décourage les investisseurs à venir investir au Mali. “Il faut baisser l’impôt sur les traitements et salaires de 40 % pour permettre aux entreprises de créer plus d’emploi. Aujourd’hui, le niveau de l’ITS pousse des investisseurs à quitter le Mali. Il faut former les inspecteurs des impôts pour leurs permettre de maitriser les règlementations en vigueur”, déclare-t-il.

Il a aussi préconisé la création par l’Etat d’une taxe sur le foncier afin de taxer tous les grands immeubles au Mali. Une taxe qui, selon lui, permettra à l’Etat de gagner plus d’argent pour la construction d’infrastructures routières, scolaires et de santé.

Aux dires du président du Conseil national du patronat du Mali, Mamadou Sinsy Coulibaly, les contrôles fiscaux au niveau des entreprises doivent être mutualisés. “Aujourd’hui, une entreprise peut faire l’objet de 3 à 4 contrôles fiscaux par an. La pression fiscale est trop lourde sur les entreprises. Il faut qu’on empêche le B to B. Nous devons aller à la digitalisation de l’assiette fiscale. Si l’Etat n’a pas les moyens, il peut s’adosser au secteur privé en faisant appel à un prestataire privé. Nous ne voulons pas gérer à la place de l’Etat. Mais nous pourrons mettre à la disposition de l’Etat les outils modernes pour la digitalisation de l’assiette fiscale. La création de richesse passe par le secteur privé”, ajoute Mamadou Sinsy Coulibaly. Lire la suite sur aumali…

 

Abdrahamane Diamouténé

Source: l’indicateur du renouveau

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ASSASSINAT DU CHEF D’ETAT-MAJOR DU MAA : Le spectre de la vengeance

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Suite à l’assassinat du chef d’état-major du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) progouvernemental, les membres du mouvement sont dans la logique de venger la mort de leur chef. Plusieurs colonnes de véhicules lourdement armés ont quitté tardivement la ville de Gao dans la nuit de dimanche à lundi 10 février 2020, destination Ansongo pour traquer les auteurs.

Au moment où l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale prend une tournure positive avec l’arrivée imminente de l’armée malienne dans la ville de Kidal, un autre fait inopiné vient de porter un coup de canif au processus.

Le général Yoro Ould Daha Al-Mehri, chef d’état-major du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), qui se battait pour l’unité du pays, a été sauvagement assassiné le dimanche 9 février 2020 par des individus non identifiés dans la localité de Tamkoukat entre Gao et Ansongo.

Cet assassinat a été condamné par les groupes armés dans le Nord du Mali à savoir la Plateforme des mouvements du 14 juin d’Alger et la Coordination des mouvements armés (CMA). Si l’option d’un règlement de compte entre les groupes armés n’est pas à écarter, il est fort possible que ces assassinats ciblés soient la signature des terroristes.

Malheureusement, l’acte intervient au moment où l’armée malienne s’apprête à faire son entrée dans la ville de Kidal. Une étape importante dans le processus de l’application de l’accord. L’incident a eu raison du redéploiement de l’armée reconstituée qui a été reporté à une date ultérieure.

Selon les sources locales, les membres du MAA ne comptent pas rester indifférents face à cette situation. Ils veulent venger leur mentor. Plusieurs colonnes de véhicules lourdement armées ont quitté la ville de Gao dans la nuit de dimanche à lundi 10 février 2020 pour se diriger vers Ansongo. L’objectif est clair : démasquer les auteurs et les punir.

Ces mouvements vont sûrement violer les dispositions souhaitées par le CSA récemment dans plusieurs zones, notamment l’interdiction de mouvement avec des armes lourdes. Lire la suite sur aumali…

  1. Doumbia

Source: l’indicateur du renouveau

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ARMÉE RECONSTITUÉE: 72 heures pour rentrer à Kidal

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Le bataillon des Forces Armées Reconstituées a pris hier  la route vers 14 heures pour Kidal.  Le départ  a été donné  devant le siège du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) en présence du Chef d’Etat-Major Général des Armées, le général de Division Abdoulaye Coulibaly, les membres des parties signataires de l’Accord pour la paix et les partenaires du Mali.

C’est le général de Division Abdoulaye Coulibaly très enthousiaste qui a ainsi donné à l’armée malienne reconstituée le départ officiel. Occasion pour lui de saluer l’engagement et la détermination des autorités maliennes, partenaires nationaux et internationaux pour leur volonté sans cesse de rétablir le mieux vivre et la paix d’antan. Il a rappelé aux troupes les qualités et les missions d’un soldat. ”Le Chef Suprême des Armées et le peuple malien vous soutiennent et comptent sur vous”, a-t-il dit. Lire la suite sur aumali…

 

A.D.

Source: l’indicateur du renouveau

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ATTAQUE DE LA VILLE DE DIEMA: Le ministre de l’Elevage et de la Pêche échappe de justesse

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Malgré l’insistance des éléments de la sécurité d’aller dormir dans un hôtel, le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Mme Rokia Maguiraga a préféré une villa dans la ville. Cet entêtement a failli coûter cher au ministre qui a échappé de justesse à une attaque terroriste déroulée à quelques mètres de son domicile.

En mission dans la région de Kayes, le ministre  de l’Elevage et de la Pêche, Mme Rokia Maguiraga et sa délégation ont passé la nuit de dimanche à lundi 10 janvier 2020 dans la ville de Diéma. Selon nos sources, les éléments de la sécurité qui escortaient le ministre ont insisté pour que la délégation dorme dans un hôtel de la place. Le ministre aurait refusé cette option. Selon elle, les hôtels seraient les cibles favorites des terroristes.

C’est dans ce contexte que le ministre est parti choisir une villa non loin de la brigade territoriale de Diéma. Malheureusement, vers 4 heures du matin, les terroristes sont passés à l’attaque.  Visiblement informés de la présence de la délégation ministérielle, la BT était d’abord dans leur ligne de mire  avant les loges du ministre et sa délégation. Lire la suite sur aumali….

 

  1. Y.Doumbia

Source: l’indicateur du renouveau

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Pr. Clément s’entretient avec la jeunesse de Kati : « Il faut un cimetière militaire au Mali .Qu‘on arrête d’enterrer nos parents soldats tombés sur les champs de l’honneur dans les fausses communes », dixit Mme Diallo Nasa Koné, femme militaire.

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La salle de délibération de la mairie de Kati a servi de cadre à la conférence-débat, organisée par la jeunesse de Kati et animée par le Pr .Clément Dembélé. C’était la semaine dernière en présence d’un parterre de jeunes et des responsables politiques et administratifs du cercle de Kati.

La corruption a atteint son paroxysme dans notre pays au point que la nation entière  va tout droit au mur avec la dégradation de nos valeurs sociale, sociétale, et l’ensemble du tissu social vilipendé par des prédateurs.

Cette conférence-débat portait sur la corruption au sein de l’armée et surtout sur les magouilles lors des différents recrutements et concours au Mali.

Le conférencier Clément Dembélé a saisi l’occasion pour  dénoncer l’organisation de miss ORTM en ce moment précis, fut-il, en soutien aux FAMA.

‘’Au même moment où  notre pays enterre vingt des leurs. Sept ans de guerre dans lequel notre pays est engagé, il n’y a jamais eu un seul général tué ce sont toujours des pauvres soldats qui sont massacrés en masse. Nous sommes en guerre, nous voulons nos généraux nos colonels sur le front au lieu de les décorer de manière démesurée. Le recrutement dans la police en est l’illustration parfaite de la manifestation de la fraude au Mali. Quand une seule personne s’accapare de la part de cent personnes. Comment comprendre que le pays s’en sort à ce rythme’’, a-t-il dénoncé.

Quant à la présidente nationale des veuves militaires du Mali, Mme Keïta Djenne Keita, déplore que le centre militaire de l’action sociale attende que les militaires morts sur le champs de guerre atteignent un certain nombre élèvé pour informer les parents de ces victimes sinon un deux ou trois militaires tués ne suffisent pas pour informer les parents de leur décès ,Cela est inique, dit-elle.

A son tour Mme Diallo Nasa Koné, femme militaire, a elle aussi dénoncé le manque criard de cimetière militaire au Mali. Lire la suite sur aumali…

Awa Sogodogo

Source: l’indicateur du renouveau

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LEGISLATIVES A SIKASSO: Bocary Tréta prépare la défaite du RPM

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A quelques semaines des législatives de mars et avril prochains, le choix des candidats et des alliances vont bon train. A Sikasso, le choix de la tête de liste du RPM divise en la personne de Mamadou Tangara.

Après les primaires organisés au sein de la section RPM de Sikasso, Mamadou Tangara, ancien maire de Sikasso et ancien pensionnaire de la MCA, est arrivé premier suivi de Awa Traoré, Chaka Traoré, les députés Salia Togola, Rokia Traoré, Mamadou Dembéle, et de Coumba Traoré. Au delà de ces choix, le parti cherche désespérément une alliance pour l’accompagner aux législatives du 29 mars prochain. Le Bureau politique national aurait sollicité les deux grandes formations politiques de la ville de Sikasso ; à savoir l’Adéma-PASJ et la Codem du ministre Housseini Amion Guido, leader politique de la ville de Sikasso. La désolation fut grande, l’Adema et la CODEM auraient posé un niet.  Ces deux formations politiques ne seraient pas prêtes à s’allier avec la liste RPM « tant que Mamadou Tangara  est tête de liste». Ils proposent le remplacement de ce dernier comme condition pour la formation de l’alliance.

Selon les mêmes sources, l’ex-maire de la commune urbaine de Sikasso, Mamadou Tangara qui est actuellement en liberté provisoire, aurait été auditionné la semaine dernière par le pôle économique de Bamako. Toute chose qui ne rassure ni les militants RPM ni leurs futurs alliés pour les prochaines élections législatives. Ce choix de Tangara serait imposé par le président du parti, Bocary Treta, au détriment de l’ancien ministre Ousmane Koné qui était pressenti tête de liste. Il faut noter que ces primaires ont été supervisés par Tréta lui-même tout ça pour pouvoir écarté le forgeron du RPM à Sikasso. Mais mal lui a pris, la liste des tisserands est en passe d’être boudée par les partis politiques de la ville de Kénédougou. Lire la suite sur aumali…

 

O.D.

Source: l’indicateur du renouveau

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Afrique : la FIFA veut enquêter sur les transactions financières de la CAF

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La Fifa, l’instance dirigeante du football mondial veut ouvrir une session d’enquêtes sur une série de transactions financières effectuées par la Confédération africaine de football (Caf) avec ses partenaires à la suite d’un audit de l’organe directeur du continent.

Les différentes transactions financières menées par l’instance suprême du football africain ont été découvertes. Et, elles soulèvent un vent de doutes sur l’institution. L’organisation mère, la FIFA, veut lever le voile sur les contrats suspects qu’aurait signés la CAF avec certains partenaires. Ce qui est mis en question peut se traduire par des soupçons de détournements de fonds.

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Un groupe de travail conjoint Caf-Fifa “estime que davantage d’informations sont nécessaires et recommande des enquêtes plus approfondies” dans plusieurs domaines, y compris les transactions de la Caf avec la société française Tactical Steel.

L’accord de 2017 avec Tactical Steel a été remarquable, puisque la Caf a annulé une commande d’un peu moins de 250 000 dollars avec l’entreprise de vêtements de sport Puma pour prendre une commande alternative quatre fois plus chère avec Tactical Steel, une entreprise ayant des liens avec un proche associé du président du Caf, Ahmad.

Les recommandations de la Task Force arrivent après que le mandat de six mois de la Secrétaire générale de la Fifa, Fatma Samoura, en tant que Délégué général pour l’Afrique, a pris fin au début de ce mois.

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Pourrissement de la situation sécuritaire au Mali : 3 gendarmes tués à Niono, le camp de la gendarmerie de Diema attaqué

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Le dimanche 9 février dernier, trois gendarmes maliens ont été tués et plusieurs autres blessés dans l’attaque du camp de Alatona, dans le cercle de Niono, région de Ségou. Les assaillants, qui ont brulé le poste, ont aussi emporté  deux véhicules. A peine une journée après, hier lundi 10 février 2020, la gendarmerie de Diéma, dans la région de Kayes, a été attaquée par des hommes armés. Le bilan provisoire de l’attaque fait état de 1 gendarme mort et deux autres blessés. Deux assaillants ont été aussi tués au cours de l’attaque.

Le jeudi 6 février, aux environs de 7 heures, les Famas ont repoussé une attaque terroriste contre un poste militaire à Dinangourou, dans le cercle de Koro, région de Mopti. Lors de l’attaque, six soldats maliens ont été blessés et deux de leurs engins brûlés, la riposte de l’armée malienne a causé la mort de plusieurs assaillants qui ont été calcinés et une  vingtaine de leurs motos ont été brûlées. Pour sécuriser les régions du centre et du nord du pays, l’Etat du Mali a lancé, le jeudi 30 janvier dernier, l’opération militaire « Maliko ».  Selon les autorités maliennes, l’objectif est de «  rétablir l’Etat du Mali dans ses fonctions régaliennes dans le centre et le Nord du pays. Cette décision a été prise moins d’une semaine après l’attaque meurtrière contre un camp de militaires malien à Sokolo qui a fait une vingtaine de morts au sein de l’armée. Le pourrissement de la situation sécuritaire dans le centre et le nord, en plus de faire des morts et des déplacés civils, a fait, selon l’ONU, entre octobre et décembre, 193 morts dans les rangs de l’armée malienne.

Source:  Le Républicain

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Pratiques de l’esclavage au Mali : Studio Tamani renforce les connaissances de ces journalistes et radios partenaires sur le traitement de la question

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Studio Tamani,  avec  le soutien  financier  de  l’Ambassade du Royaume Uni au Mali, organise du 10 au 12 février 2020, à la Maison de  la Presse de Bamako, dans  le cadre  du projet « Studio Kalangou ET Studio Tamani : traitement journalistique du phénomène  de l’esclavage moderne », un atelier  de formation des journalistes  de studio Tamani et des journalistes  des radios partenaires des zones concernées par  le phénomène,  sur le thème préoccupant : « Pratique  de l’esclavage moderne au Mali : connaissances de base  sur les concepts  et cadres juridiques  relatifs  à l’esclavage moderne, la réalité  quotidienne de l’exploitation  des  enfants, l’exploitation des adultes  et les différentes réalités  des groupes socioculturels au Mali ».

L’ouverture  des travaux de cette importante session formation dont l’objectif est des sensibiliser les journalistes  de studio Tamani aux différentes formes  d’esclavage moderne au Mali et à la manière  de traiter  ces thématiques  dans le respect    des personnes  concernées, a été faite  par Me Kadidia Traoré Doucouré de la Commission  Nationale  des Droits  des Humains (CNDH), en présence  de Mme Jenny Jones, de l’Ambassade du Royaume Uni au Mali et du président  de la Fondation Hirondelle, Martin Faye. Près d’une vingtaine  de correspondants  radios partenaires  et des journalistes  de Studio Tamani  prennent part à la formation.

De manière spécifique, il s’agit  de fournir  aux journalistes  et correspondants  les connaissances  de base  leur permettant  d’avoir un esprit  critique  sur les concepts  et cadres juridiques  relatifs  à l’esclavage moderne  mais également  des informations factuelles  sur les réalités quotidiennes  de l’exploitation  des enfants, l’exploitation  des adultes  et les différentes  réalités des groupes  socioculturels présents au Mali ; mettre  en pratique  ces initiations  à travers  la réalisation  de magazine  pour  la rédaction.  « Il s’agit  à travers  cette formation de développer  une campagne  de masse chez les hommes  de médias  pour sensibiliser les Maliens  sur les questions liées à l’esclavage familial. Lancée en décembre dernier pour prendre fin en pars prochain, il s’agit durant les trois jours, de voir comment  insérer dans les programmes la question afin de diffuser  dans  les langues nationales. Autrement dit, vous permettre de mieux cerner, maitriser les concepts  pour convaincre  les populations », a déclaré Martin Faye, président  de  la Fondation Hirondelle.

Mme Jenny Jones de l’Ambassade du Royaume  Uni au Mali, d’ajouter qu’il s’agit  à travers  cette formation de lutter  contre une pratique  ancrée  au Mali et au Niger. C’est un sujet sensible, dit-elle, mais qui mérite  d’être  traité  car les questions  de droit  de l’homme  s’appliquent à tous.

Me Kadidia Traoré Doucouré,  d’indiquer  que l’organisation de cet atelier  répond à l’i préparatif  de sensibiliser les journalistes  de studio Tamani  et des ceux   des radios partenaires  de l’intérieur concernées par  la problématique  de l’esclavage  sur la question.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain

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Gaz butane au Mali : Fin de la pénurie

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Exonéré par le gouvernement, ne disposant d’installations répondant aux normes, le Groupement des professionnels du gaz butane au Mali s’est permis de pénaliser des millions de citoyens en provoquant une pénurie pour se faire une fortune durant quelques semaines. Heureusement, les plus avisés ont vite compris la stratégie.

Dans sa politique de baisser le prix du gaz pour les citoyens maliens, le gouvernement a subventionné le gaz domestique en acceptant d’endosser une partie des charges afin de permettre aux populations d’avoir du gaz à moindre coût. C’est dans ce cadre qu’un accord a été conclu entre le gouvernement et le groupement des professionnels du gaz domestique au Mali. À travers cet accord, le gouvernement du Mali   s’est engagé à subventionner le gaz pour soulager les citoyens.

Partant de cet engagement, le gouvernement accorde beaucoup de faveurs aux différentes sociétés qui importent du gaz au Mali, notamment SODIGAZ, FASOGAZ et SIGAZ… Parmi ces faveurs on peut citer entre autres l’exonération, l’assouplissement de certaines exigences dans le cadre du contrôle.

Malgré ces nombreux avantages accordés par l’Etat, ces sociétés font de ce partenariat une véritable mine d’or dont les citoyens payent le prix fort. Pour rappel, le groupement a suspendu l’approvisionnement du marché en gaz le 05 octobre 2018 durant des semaines. Il a fallu un accord avec le gouvernement pour éviter la rupture totale.

Cette année encore, le même groupement est revenu à la charge au motif du non-paiement d’arriérés de subventions que l’Etat doit verser. Les importateurs réclament une somme de 7 milliards au gouvernement.

Et pourtant, durant leur suspension de livraison de gaz, les importateurs vendaient du gaz au prix de leur choix. Ce prix varie de 8000 à 20 000 FCFA pour une bouteille de 6 kg. Après avoir ruiné les simples citoyens durant des mois, le même groupement a finalement décidé de reprendre la distribution du gaz, car la majorité des Maliens a compris son petit jeu.

Faute de clients, ils ont fait un demi-tour. Selon des sources proches du gouvernement, des mesures draconiennes seront prises contre les sociétés de destruction de gaz au Mali concernant le respect des normes et surtout le respect du poids.

Y. Doumbia

Source: Le Débat

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L’Imam Mahamoud Dicko se confie à L’Enquêteur : « Je suis un talibé, un guaribou… je n’ai pas un agenda particulier… Le mouvement CMAS n’est pas religieux. »

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Dix mois après son départ de la tête du Haut conseil islamique du Mali, le leader religieux le plus charismatique et le plus populaire du pays, l’Imam Mahamoud Dicko brise le silence en prenant le taureau par les cornes. Dans cette interview qu’il nous a accordée, Mahmoud Dicko évoque ses relations avec l’ancien Premier ministre Boubèye Maïga, le Premier ministre Boubou Cissé et avec les animateurs de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahamoud Dicko (CMAS). L’ancien président du Haut Conseil Islamique se prononce aussi sur les missions du Haut Représentant du chef de l’Etat pour les régions du Centre, Dioncounda Traoré mais aussi sur ses propres ambitions politiques.

Salam Imam Dicko. Comment occupez-vous vos journées après votre départ de la tête du Haut conseil islamique du Mali ?
Mes journées sont malheureusement encore toujours chargées. J’ai souhaité vraiment me libérer et vider aussi ma tête. Etre vraiment tranquille et prendre mes livres et les lire. Mais je n’y arrive pas. J’ai beaucoup de visites. Je reçois beaucoup de gens, de jour comme de nuit. Si je ne suis pas à la mosquée, je suis en train de recevoir des gens. De temps à temps, je vais au siège de la CMAS où je reçois des gens pour un peu dégager mon domicile. Mes journées sont toujours assez chargées.

Vos relations avec le Premier Ministre Soumeylou Boubeye Maïga étaient particulièrement tendues. Vous aviez exigé et obtenu sa démission. Entre autres points de discorde entre vous, un projet de manuel scolaire par le truchement duquel le gouvernement aurait tenté d’introduire l’homosexualité à l’école. Depuis, vous que certains voyaient comme l’opposant le plus redoutable du régime, vous êtes muré dans une sorte de mutisme. Pourquoi ?
J’aimerai dire que les relations entre mon frère Soumeylou et moi n’ont jamais été tendues. Soumeylou est un frère avec lequel j’ai eu des relations très cordiales. Nous avons beaucoup d’estime réciproque. Il n’y a jamais eu de problème entre nous. Ma position de Président du Haut Conseil Islamique m’a certainement obligé à avoir une position par rapport à l’introduction d’un manuel scolaire relatif à l’ « Education sexuelle complète » dans notre système éducatif. Sur cela,nous avons eu des réserves. Nous les avons exprimées. Donc, dans la démarche, on ne s’était pas compris le département en charge de l’éducation à l’époque et moi. C’est par ce truchement peut être qu’on a été opposés. Sinon, personnellement entre Soumeylou et moi, il n’y a jamais eu une situation conflictuelle. C’est toujours la cordialité et la convivialité entre nous. Même si demain on se rencontre, c’est la même chose. Nous allons quitter ces choses-là, nous resterons frères. Moi, je ne suis plus Président du Haut Conseil Islamique, lui n’est plus Premier ministre. Ces postes sont conjoncturels (sic) mais nos relations sont humaines et éternelles.

D’aucuns vous reprochent aussi de fermer l’œil sur des questions comme la présence des forces étrangères, notamment française et qui continuent de diviser les Maliens mais qui semblaient motiver votre virulence envers le régime. Que s’est-il passé depuis ?

« Aujourd’hui, je ne suis pas président du Haut conseil islamique. »

Moi, j’accepte que les gens aient leurs opinions sur ma modeste personne. Qu’ils disent de moi ce qu’ils pensent. Parce que moi, je me permets de dire ce que je pense par rapport aux autres. Si les autres disent de moi ce qu’ils pensent,c’est tout à fait normal. Mais seulement aujourd’hui, je suis dans une position que les gens doivent comprendre. Avant, j’étais le Président du Haut Conseil Islamique du Mali. A ce titre, je parlais au nom de toute la communauté musulmane du Mali. Le Haut conseil sert d’interface entre la communauté musulmane et les autorités publiques. J’étais alors le porte-voix des musulmans. A ce titre tout ce qui concerne la vie de la nation, que cela soit dans le domaine spirituel ou social,je me permets d’avoir un avis et donner mon avis. Aujourd’hui, je ne suis pas Président du Haut Conseil Islamique. Je suis citoyen lambda comme tout un chacun. Je peux avoir mon opinion, mais je ne peux pas m’arroger le titre (sic) de parler au nom de tous les musulmans ou chaque fois de faire des sorties. Je pense que ce n’est pas très respectueux de ma part, si je me comportais ainsi. Pendant que j’étais Président du Haut Conseil, tout le monde m’a accompagné. Si on met quelqu’un aujourd’hui à la tête de cette institution, ce qui serait bien, c’est de l’accompagner sans le gêner et mettre mon expérience à son service. Ce n’est pas de venir prendre chaque fois des positions par rapport à des situations qu’eux doivent prendre en tant qu’animateurs de cet organe fédérateur qui parle au nom de l’ensemble des musulmans du Mali. Je pense que c’est cela la raison. Beaucoup de gens me reprochent de ne pas parler, de ne rien dire. Je ne peux pas parler aujourd’hui comme j’ai parlé à l’époque où j’étais le premier responsable du Haut Conseil Islamique. Aujourd’hui, il y a d’autres qui ont cette responsabilité. Je dois les aider et les accompagner mais ne pas me substituer à eux. C’est pour toutes ces raisons que je fais preuve de beaucoup de retenue.

Avec le Premier Ministre actuel, Boubou Cissé, vos rapports semblent les plus cordiaux. Quelle garantie vous a-t-il donnée, sur la question sécuritaire par exemple ?

Comme je vous l’avais dit, celui qui était là est mon frère et ami et celui qui est là actuellement est mon fils. Maintenant s’il y a garantie, ce n’est pas à moi qu’il donne cette garantie. Cette garantie doit être donnée au peuple malien. Parce qu’il n’est pas seulement à moi, mon seul Premier ministre. Il est le Premier ministre du Mali. Donc, s’il y a des garanties à donner sur le plan sécuritaire, c’est à tout le peuple malien qu’il les doit.

« Ce n’est pas aller dialoguer qui est difficile …»
Justement quelle est votre lecture de la situation sécuritaire du pays ?

Bon, le problème sécuritaire, il est séculaire. Tout le monde le voit. Ce n’est pas notre souhait que ça reste ainsi. Je pense que chacun de nous doit réfléchir et voir ce qu’il faut faire ce qu’il faut dire.Parce que moi, je le dis souvent, nous, on est confus. Il y a eu récemment un dialogue inclusif national ici où le président de la République s’est engagé à mettre en œuvre toutes les recommandations formulées lors de ces assises. Il l’a dit solennellement. Aujourd’hui, nous sommes là, nous regardons et nous observons. Ce n’est pas aller dialoguer qui est difficile, mais plutôt la mise en application des recommandations. C’est là tout le problème. C’est ce qui doit être aujourd’hui la priorité. Sur le problème sécuritaire, beaucoup de choses ont été dites et faites. Mais ce n’est pas suffisant. On continue de subir beaucoup de situations malheureuses aujourd’hui. Beaucoup de jeunes gens sont en train de perdre la vie. Je profite d’ailleurs pour saluer leurs mémoires, formuler des prières à leur endroit. A tous ces enfants qui perdent leurs vies, en essayant de défendre la patrie. Je ne suis pas un stratège militaire pour donner mon avis par rapport à la sécurité.

Un commentaire sur les démarches que le représentant du chef de l’Etat pour le centre, Pr Dioncounda Traoré entreprend avec Iyad et Kouffa surtout que vous l’avez toujours recommandé ?
Le président Dioncounda est un homme pour qui j’ai beaucoup de respect. C’est un homme pondéré, un homme qui a beaucoup de retenue. Je pense que c’est quelqu’un qui peut faire quelque chose. Bien que beaucoup de gens pensent que le centre n’est pas tellement son domaine. C’est un terrain qui est difficile. Qui demande beaucoup de doigté (sic) et beaucoup de savoir-faire. Il est avisé. Je le sais. C’est un homme d’expérience. C’est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup de respect, beaucoup d’estime. Je sais que c’est un professeur, un enseignant de formation. Les enseignants ont le savoir-faire quel que soit le domaine. Il a aussi besoin d’être aidé par le peuple pour la réussite de sa mission. Nous allons faire tout ce qui nous est possible pour l’aider chaque fois qu’on est consulté ou sollicité. C’est un problème qui concerne toute la nation. C’est tout le Mali qui doit avoir aujourd’hui une seule vision. Il faut avoir une stratégie pour faire face à cette situation. Il y a trop de divisions internes. Quand il y a des tiraillements face à un problème, il est difficile de trouver une solution. Le problème du terrorisme ou de l’insécurité nous commande aujourd’hui de nous mettre ensemble de ne pas nous disperser, de ne pas nous distraire. Mais de nous mettre ensemble. Parce que cette crise n’est pas ni la crise de la France, ni de l’Occident. C’est notre crise, c’est notre guerre. C’est à nous qu’une guerre a été imposée, c’est à nous d’inventer la réponse nécessaire pour préserver notre pays. Ça, on ne peut pas le faire dans le tiraillement. Il faut nécessairement qu’on fasse preuve de dépassement de soi. Converger vers le même but pour la préservation de notre pays. La restauration certainement de la sécurité et de la paix dans notre patrie.

« Les enseignants sont des personnes respectables, honorables »

Depuis quelques temps, les enfants ne vont pas à l’école. Avez-vous un message à l’endroit de nos autorités et des enseignants grévistes pour une reprise des cours ?
C’est vraiment regrettable, un pays qui est dans cette situation et qui se met dans une situation qui nous régresse, qui fait régresser le pays et qui nous tire vers l’arrière. Parce que quand vous parlez sur le champ de l’éducation, vous parlez de tout. C’est l’avenir du pays, c’est l’avenir de nos enfants. C’est l’émergence du pays qui est remise en question. Sachons raison garder. Quand nos autorités acceptent vraiment quand elles prennent des engagements signés au nom de l’Etat, qu’elles prennent l’habitude de les honorer. C’est vrai que le pays est en guerre, c’est difficile. Mais les enseignants aussi vivent des situations extrêmement difficiles. Quand les enseignants observent comme tout le monde le train de vie de l’Etat qui n’a pas changé et on a l’impression aussi que chaque jour ça augmente. Vous ne pouvez pas demander aux autres de faire des sacrifices. Pourquoi vous ne le faites pas ? Parce que c’est difficile ? C’est ma façon de voir les choses. Il faut que le gouvernement fasse encore un effort pour essayer de trouver une solution à ce problème. Demander aussi à nos collègues, ce sont nos collègues. Moi, je suis enseignant comme eux, je sais ce que les enseignent endurent et le sacrifice qu’ils font pour le pays. Le fondement même de l’Etat, c’est l’enseignement et l’éducation. Les enseignants, l’avenir de ce pays dépend de leur attitude. Je leur demande vraiment, pour ce qui nous unit, de trouver une solution ensemble. Aujourd’hui j’ai reçu une centaine de femmes, qui sont venues me voir, me demandant de m’impliquer vraiment pour que l’école retrouve ses noblesses. J’ai pris l’engagement que,Inch’Allah, je vais m’impliquer comme personne-ressource pour la reprise des cours. Parce que ce sont mes collègues. On va jouer le rôle de facilitateur entre le gouvernement et les différents syndicats. Ce n’est pas raisonnable aujourd’hui de chercher à aller à un bras de faire. Ce n’est pas bon pour le pays. L’éducation des enfants incombe à tout le monde mais à l’Etat d’abord. C’est son rôle et c’est sa responsabilité. Il faut que le gouvernement fasse preuve de dépassement de soi à l’égard de ses enseignants qui sont des personnes respectables, honorables qui ont un métier (c’est vrai qu’on essaye de dévaloriser mais que personne ne peut le dévaloriser). C’est le métier le plus noble. Enseigner les hommes, vous savez, c’est une profession prophétique. Le rôle des prophètes c’est d’éveiller les consciences. Enseigner, c’est éclairer. C’est ça l’enseignement donc l’enseignement c’est quelque chose de valorisant. Que personne ne peut dévaloriser.

« Le mouvement CMAS n’est pas religieux. »

La naissance d’un nouveau mouvement politico-religieux sur l’échiquier national dénommé CMAS se revendiquant de vous défraie la chronique. En êtes-vous à l’origine ?
Il y a un mouvement politique. Mais je ne sais pas pourquoi les gens tiennent à faire de ce mouvement un mouvement politico-religieux (Rire). Je ne suis pas le président de ce mouvement. Je suis un parrain du CMAS. Parrainage en français, tout le monde sait ce que ça veut dire. L’initiative ne vient pas de moi. Ce sont des jeunes gens qui étaient avec moi et d’autres. Qui n’ont pas été avec moi au Haut Conseil. Qui m’ont observé dans la vie, qui ont de l’estime pour moi. Qui pensent que ma façon de faire et mes prises de positions, ils se reconnaissent dans ça. Ils ont mis en place un mouvement. Le mouvement CMAS n’est pas religieux. Les statuts et les règlements que nous avons n’ont rien de religieux. Ce sont des documents qui sont conformes à la législation malienne. Nous ne pouvons être en porte-à-faux avec la loi. Ce n’est pas possible. Si nous, on se le permet, la loi est là et aussi, on n’aurait pas obtenu un récépissé. C’est le fait qu’on parle de l’Imam Dicko que les gens veulent coûte que coûte faire de ce mouvement un mouvement politico-religieux. Non ! C’est moi qui suis religieux. Mais, je peux militer dans un parti politique. Aucun texte au Mali n’interdit à un évêque ou à un imam de militer dans un parti politique, s’il le veut. Mais le fait de la présence d’un évêque, d’un prêcheur, d’un imam dans un mouvement ou parti ne peut nullement en faire un mouvement ou parti politico-religieux. Pourquoi ? Il y a un mouvement politique effectivement qui se revendique de moi. C’est de bonne guerre, mais des gens se revendiquent de beaucoup de gens comme par exemple de Gandhi, de Mandela… Je suis heureux de voir qu’il y a des gens qui se revendiquent de moi pendant que je suis vivant. Vous voulez que je leur dise non parce que moi je n’ai rien de politique ? Non ! Ce sont des gens que je cherche à conseiller et à orienter s’il le faut par rapport à ma façon de voir les choses. Je ne me mêle pas de leurs débats ni de leur organisation interne.

« Je suis un talibé, un Guéribou… je n’ai pas un agenda particulier. »

Quelles sont vos ambitions politiques ? Rêvez-vous de la Présidence de la République ; de la succession d’IBK ?
Pourquoi les gens me collent ça. Qu’est-ce que j’ai posé comme acte, qui fait que les gens pensent que je rêve d’être président, que je veux succéder à IBK. Moi, je ne comprends rien. En dehors du Haut Conseil Islamique et ma mosquée : qu’est-ce que j’ai posé comme acte, qui me vaut d’être qualifié de quelqu’un qui veut être président ? Ils veulent la sensation. Les gens sont libres d’avoir leur opinion sur moi, c’est leur droit. Je n’ai jamais dit à quelqu’un que je veux être ceci ou cela. Même quand on m’a demandé : « pourquoi tu dis que tu n’es pas faiseur de roi. »Je leur ai répondu que moi je suis un croyant. Pour moi, c’est Dieu qui fait le roi. Ce ne sont pas les hommes. Je ne peux pas m’arroger le droit de dire que je suis faiseur de roi. Non ! C’est même un blasphème. Le pouvoir, c’est Dieu qui donne à qui il veut. Même si j’en rêve je ne peux pas m’attribuer ça. Et je n’en rêve pas. Ça n’a jamais été mon rêve et je n’ai jamais pensé à ça. Vous savez, je suis un talibé, un guéribou qui est venu à Bamako. Je n’ai jamais pensé, dans ma tête, qu’un jour, je serai un homme même à la tête du Haut Conseil Islamique du Mali. C’est Dieu qui a amené tout ça. Vraiment ce n’est pas le cas. Je suis un croyant et je sais que c’est le bon Dieu qui décide s’il est écrit ou s’il est destiné que je sois quelque chose, je le serai. Ceux qui ont été présidents ce n’est pas eux qui l’ont fait c’est le bon Dieu qui a fait ça. Moi je n’ai pas un agenda particulier, je n’ai pas d’ambition pour dire il faut que je sois. Non !
Pourquoi alors avoir demandé aux animateurs du CMAS de suspendre leur participation aux législatives de mars 2020 ?

C’est une décision qu’ils ont prise souverainement. Je n’ai jamais participé à leurs réunions si ce n’est le jour où je suis allé leur dire vraiment de surseoir à leur participation aux législatives de mars 2020. Je respecte leur autonomie, je sais que ce sont des gens responsables. S’ils ont des ambitions, c’est légitime qu’ils aient leurs ambitions, qu’ils cherchent à être ceci ou cela. Mais c’est un mouvement qui se réclame de moi. Donc, il ya mon nom là-dedans. Je ne peux pas dire aujourd’hui : « non ça ne me regarde pas ! » Il y va vraiment de ma crédibilité et de mon prestige parce qu’on parle de l’imam Mahamoud Dicko. A ce titre, je pense que je dois avoir mon mot à dire. J’ai dit tant qu’il y a mon nom là-dedans, j’ai un droit de regard là-dessus. Dans mon expérience, dans ma façon de voir les choses, je pense que c’est trop tôt. Notre priorité aujourd’hui n’est pas la course vers les places. Nos préoccupations doivent être aujourd’hui de nous mettre ensemble pour apporter notre pierre à l’édifice national pour l’apaisement, pour la paix, la réconciliation. On ne doit participer aujourd’hui à aucune situation de crise ou enflammer la scène politique dans notre pays. Des propos tenus par certains animateurs du mouvement n’étaient pas de nature à apaiser le climat politique. Nous n’avons pas d’ennemis et toutes les formations politiques sont égales à mon sens. Raison de plus. J’ai demandé aux responsables du mouvement de surseoir à toutes les démarches pour participer au scrutin législatif de mars au nom du mouvement. Nous contribuerons à l’apaisement. Pas à envenimer la situation du pays. Ce n’est pas digne de nous. Si ça commence à déraper, je pense que ce n’est pas une bonne chose. Il faut vraiment arrêter cela, le temps de continuer l’implantation à travers le pays et de partager notre vision. C’est ça qui est prioritaire. A notre insu, il ya même des gens que nous ne connaissons même pas, se sont autoproclamés candidats à la députation. Là, ce n’est pas prudent. On ne doit pas faire les mêmes fautes et les mêmes erreurs que les autres. On reproche aux autres de ne chercher que de la place. Nous, à peine nés, on court vers les places. Ce n’est pas sage. Ceux qui sont venus seulement au CMAS parce qu’ils veulent être députés, ils vont se retirer. Ce qui sont sincères et partagent réellement nos idéaux, vont rester.

De quels moyens financiers et humains disposez-vous pour vous imposer sur l’échiquier politique malien ?
C’est vrai que l’implantation demande beaucoup de moyens. Moyens humains d’abord. Je pense nous nous avons l’adhésion de la population. C’est les gens qui viennent vers nous pour nous demander. Nous, on veut mettre en place un bureau chez nous. Donc ce n’est pas nous qui forçons. Dans tout le Mali aujourd’hui, il est rare de trouver une localité où les gens ne sont pas venus nous voir. Il y en a même qui ne demandent que l’autorisation. Sans demander beaucoup de moyens financiers. Nous, on ne va pas donner de l’argent à des gens pour qu’ils soient notre cellule ou notre point focal. Non ! Nous allons leur donner certainement la confiance pour qu’ils soient nos représentants. Pour ça, nous tenons à que ce soit des personnes dont la moralité est acceptable.

Avez-vous un dernier message ?
Mon dernier mot est de souhaiter pour le pays beaucoup de paix. Je pense que le Mali est aujourd’hui à un tournant qui nous commande de nous mettre tous ensemble pour essayer de trouver une solution, une sortie de crise définitive très prochainement.

Réalisée par Aliou Badara Diarra source L’ENQUÊTEUR

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Mali : 3 gendarmes tués à Niono, le camp de la gendarmerie de Diema attaqué

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Le dimanche 9 février dernier, trois gendarmes maliens ont été tués et plusieurs autres blessés dans l’attaque du camp de Alatona, dans le cercle de Niono, région de Ségou. Les assaillants, qui ont brulé le poste, ont aussi emporté  deux véhicules.

A peine une journée après, hier lundi 10 février 2020, la gendarmerie de Diéma, dans la région de Kayes, a été attaquée par des hommes armés. Le bilan provisoire de l’attaque fait état de 1 gendarme mort et deux autres blessés. Deux assaillants ont été aussi tués au cours de l’attaque.

Le jeudi 6 février, aux environs de 7 heures, les Famas ont repoussé une attaque terroriste contre un poste militaire à Dinangourou, dans le cercle de Koro, région de Mopti. Lors de l’attaque, six soldats maliens ont été blessés et deux de leurs engins brûlés, la riposte de l’armée malienne a causé la mort de plusieurs assaillants qui ont été calcinés et une  vingtaine de leurs motos ont été brûlées.

Pour sécuriser les régions du centre et du nord du pays, l’Etat du Mali a lancé, le jeudi 30 janvier dernier, l’opération militaire « Maliko ».  Selon les autorités maliennes, l’objectif est de «  rétablir l’Etat du Mali dans ses fonctions régaliennes dans le centre et le Nord du pays.

Cette décision a été prise moins d’une semaine après l’attaque meurtrière contre un camp de militaires malien à Sokolo qui a fait une vingtaine de morts au sein de l’armée. Le pourrissement de la situation sécuritaire dans le centre et le nord, en plus de faire des morts et des déplacés civils, a fait, selon l’ONU, entre octobre et décembre, 193 morts dans les rangs de l’armée malienne.

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Crise scolaire : Le gouvernement sommé d’aller droit au but

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Face à l’impasse entre le gouvernement et le collectif des syndicats de l’éducation, le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) somme le gouvernement d’arrêter tout bras de fer ou lynchage médiatique des syndicats et poursuivre avec eux un dialogue responsable.

Le bras de fer se poursuit entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation depuis plusieurs mois. Les enseignants exigent l’application de l’article 39 avant de rejoindre les classes. Le gouvernement se dit dans l’impossibilité de faire face à cette situation. Du coup, le blocage demeure et l’année scolaire 2019-2020 est sérieusement menacée.

Dans un communiqué, le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) annonce suivre avec gravité l’évolution de la situation scolaire qui, en raison de la gestion hasardeuse et chaotique du gouvernement, s’achemine vers une impasse avec un risque croissant d’une année blanche ou tronquée.

« Le FSD estime qu’après avoir reconnu la légalité et la légitimité des revendications des enseignants, le gouvernement doit arrêter tout bras de fer ou lynchage médiatique des syndicats et poursuivre avec eux un dialogue responsable » renchérit le communiqué.

Cependant, le Front souhaite que le gouvernement renonce à toute velléité de remplacer les enseignants grévistes par d’autres personnes dans des circonstances telles que les apprenants seront nécessairement pénalisés.

Pour le FSD : « les recrutements envisagés sont bienvenus et doivent être même amplifiés non pas pour espérer ‘casser une grève’ mais de façon plus pérenne et plus utile pour combler le gap réel qui existe dans les effectifs des enseignants ».

Par conséquent, le Front pour la sauvegarde de la démocratie tient le gouvernement responsable de toute éventuelle dégradation de l’indispensable harmonie entre enseignants dans l’espace scolaire et des conséquences d’éventuels affrontements dont les graines sont ainsi semées.

 Wassolo

Source: Le Débat

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Accessibilité rurale dans la région de Koulikoro : Le département des Infrastructures et de l’Equipement dirigé par Mme la ministre Seynabou Diop a accompli un travail pharaonique dans le Bélédougou.

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Conformément aux visions du Président de la République, IBK, Madame le Ministre des infrastructures et de l’Equipement, Traoré Seynabou Diop en compagnie de ses proches collaborateurs, a  supervisé les activités du Projet d’amélioration de l’accessibilité rurale  (PAAR) dans le cercle de Kati, dans la région de Koulikoro. C’était le samedi 8 février 2020. Au cours de cette visite de chantier, elle a procédé à la remise officielle des clés des infrastructures dont les travaux sont terminés. L’objectif de ce projet est d’améliorer et de pérenniser l’accès routier des communautés paysannes aux marchés et aux services de base dans la zone d’intervention du projet, pour une enveloppe financière d’environ 6 milliards pour la région de Koulikoro. Cette première visite a concerné 93 kilomètres de piste rurale allant de Kati Drale à Bassabougou.

 Dans le Bélédougou, le gouvernement avec l’appui financier de la Banque Mondiale réalise  un travail pharaonique. Le samedi dernier, Mme le ministre Seynabou Diop a effectué une tournée dans les zones d’interventions du projet PAAR, notamment dans les régions de Koulikoro et de Sikasso. Cette visite de supervisons des chantiers avait pour objectif de constater de visu les réalisations  des chantiers en cours et échanger directement avec les bénéficiaires pour insuffler une bonne dynamique à la mise en œuvre du projet. Pour l’étape du cercle de Kati, en plus des autorités locales de la 2ème région administrative du pays, Mme Traoré était accompagnée par M. Koffi Nouve, manager des Opérations de la Représentation de la Banque Mondiale au Mali, de M. Pierre Bonneau, Chargé des programmes Infrastructures de la Banque Mondiale, de M. Tiémoko Yoro Koné, Coordinateur de l’Unité nationale de coordination  du dit projet et les membres de son cabinet et services techniques.

Après l’accueil de la délégation ministérielle par les autorités administratives du cercle de Kati, cette visite a commencé sur le tronçon de Kati Drale, en passant par la visite  d’une école où trois salles de classes ont été réalisées dans le cadre du projet PAAR, dans le village Fanafiécoro dans la commune de Kambila en présence du maire de ladite commune Georges Kané qui a beaucoup salué cette donation qui va permettre d’accueillir beaucoup d’élèves et décongestionner les salles de classes dont les enfants sont en surnombre. « C’est une demande du village que le projet PAAR  a réalisé pour nous’’ nous confie le maire Kané. Après cette étape, Mme le ministre et sa délégation ont entamé la visite le long de la piste rurale de Kati Drale en passant par la commune de Torodo, Faladié et de la bretelle Zéala-Bassabougou-Faladié. Au cours du trajet, la délégation a visité les Hangars construits au marché de Kalifabougou et le chantier des salles de classes en cours de construction, ainsi que le centre de santé rénové de Niamana et la clôture de l’école fondamentale de Bassabougou et du périmètre maraicher des femmes de Zéala. Toutes ces infrastructures ont été réalisées ou rénovées avec l’appui financier de la Banque Mondiale. Après la visite des équipements, Mme Seynabou Diop a procédé dans l’après-midi dans le village de Kalifabougou à la  remise officielle des clés des salles de classes aux bénéficiaires  à travers une cérémonie organisée à cet effet. Ainsi le maire de la commune de Guihoyo dont trois villages ont bénéficié de classes, a reçu ses clés de la main du Représentant de la Banque Mondiale

« Le projet a été réalisé en 10 mois, chose rare. »

Avec Daban et Faladié, quatre villages ont bénéficié  de la générosité du projet dont la clé a été remise au maire par Mme le ministre Zeynabou Diop et les clés des communes de Kalifabougou, Diago et Kambila avec cinq villages bénéficiaires, ont été remises par le président du Conseil Régional, M. Zalé.

« Je peux considérer aujourd’hui que je suis un ministre heureux. Parce que quand nous commençons les travaux,  nous sommes inquiets, inquiets de ne pas les voir finir. Mais quand nous voyons les travaux finis, nous ne pouvons qu’être heureux. »   Le projet dont nous venons de finir la première phase pour l’amélioration de l’accessibilité rurale, est un projet qui a été initié grâce à la vision du président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta et sur  instruction claire du Premier ministre, Dr Boubou Cissé, de le réaliser avec le partenariat de la Banque Mondiale. Le projet a été réalisé à peine 10 mois de son démarrage, chose rare. Vous venez d’entendre que les populations sont très satisfaites de la réalisation de ces projets. » ; a confié Mme le ministre à la presse.

Un geste salué à juste titre par le président du Conseil Régional de Koulikoro, qui a remercié le gouvernement et la Banque mondiale pour la dotation de sa localité en infrastructures et équipements de qualité. Tout en formulant d’autres doléances pour les zones qui n’ont pas été prises en compte dans la première phase du projet.

Les bénéficiaires par la voix du maire de Kalifabougou ont tout simplement remercié le gouvernement et ses partenaires, tout en les rassurant de faire bon usage des équipements réceptionnés mais par ailleurs, ils ont rappelé à la délégation du ministre de veiller à l’entretien périodique de la piste rurale qui est d’une importance capitale pour le désenclavement de la localité de Bélédougou et une source de revenus pour les populations de ladite localité.  La ministre a pris bonne note des doléances formulées par les bénéficiaires et a promis de les remonter à qui de droit.

A noter que Le gouvernement du Mali a initié le Projet d’Amélioration de l’Accessibilité Rurale (PAAR), avec l’appui de la Banque Mondiale pour un montant total de 45. 281. 248. 000 F CFA dont 3. 300. 000. 000 F CFA de contrepartie nationale.

 

L’objectif de développement du projet est d’améliorer et de pérenniser l’accès routier des communautés paysannes aux marchés et aux services de base dans la zone d’intervention du projet, par l’aménagement et la maintenance de 1 700 km de pistes rurales.

En ce qui concerne la région de Koulikoro, la première phase du projet s’est achevée et a porté sur l’aménagement de 204 km de pistes rurales dans les cercles de Kati, Kolokani et Kangaba. Il s’agit des pistes : Kati drale-Torodo–Faladié – Daban – Marakadougou – Siracoro–Rivière Bla et bretelle Zeala–Bassabougou – Faladié longues de 93,33 Km ;

La deuxième partie concerne la Rivière Bla – Fassa – Tentelma – Sido – Kolokani et la bretelle Fassa – Guihoyo-Tentelma distante de 55,19 Km et la troisième Kangaba – Karan – Nougani  et la bretelle Tobrila – Djoungoula avec une longueur de 55,6 Km.

En plus des pistes aménagées, 36 aménagements connexes ont été réalisés dans les villages traversés dans la région de Koulikoro. Ils se composent de :

33 salles de classe équipées, 06 points d’eau (forages équipés de PMH), 01 centre de santé réhabilité, 05 périmètres maraichers, 2 marchés fournis en hangars  et de blocs de toilettes, 02 magasins de stockage et 08 clôtures d’école et de CSCOM.

ABD, Envoyé spécial

Source:  L’Enquêteur

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Crise scolaire : Avons-nous décidé d’abandonner nos enfants ?

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Le bras de fer entre le gouvernement et les syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 continue, avec comme victimes expiatoire de pauvres enfants condamnés à fréquenter les rues en lieu et place des salles de classe. En cause, la non-application de l’article 39 de la Loi portant statut du personnel enseignant.

Ledit article stipule que « Toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du statut général des fonctionnaires s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’enseignement fondamental, secondaire, de l’éducation préscolaire et spéciale ». Une revendication qui fait suite à la majoration de 20 % octroyée aux fonctionnaires régis par le statut général et autres contractuels de l’Etat.

Nous l’avons pourtant souligné dans une précédente édition, le statut en question émane d’une loi votée à l’Assemblée Nationale et promulguée par le Président de la République. « Tout étant question de droit, peut-on vraiment en vouloir aux enseignants, les autres fonctionnaires ayant bénéficié de l’augmentation dont il est question ? N’est-ce pas que c’est bien un engagement auquel le gouvernement a souscrit ? Dès lors, comment peut-on exiger aux enseignants de faire face à leur devoir, quand on n’est pas soi-même capable de faire face à ses devoirs ? ». Voici entre autres questions que nous-nous sommes posés ! Des questions qui mettent à nu un paradoxe qui confond le gouvernement de Dr Boubou Cissé et légitime l’action des enseignants au sein de l’opinion !

 

En effet, le gouvernement, bien que les principes républicains lui imposant le devoir de s’assumer, jase dans des argumentaires selon lesquels l’application de l’article 39 du statut de l’enseignant engendrerait une incidence financière de près de 60 milliards de FCFA. Une somme pourtant pas assez pour les enseignants qui sont loin d’être des citoyens de second zone, pas assez pour la restauration de la crédibilité de l’Etat du Mali, qui passe désormais pour être un « Etat qui ne respecte ses engagements », et pas assez pour l’avenir de millions d’enfants maliens qui se voient ainsi spoliés d’un de leur droit constitutionnel, le droit à l’éducation !

 

Le comble de l’insolence à un si haut niveau aura été la volonté du gouvernement de recruter 15.000 enseignants volontaires sortants des IFM pour suppléer les enseignants grévistes, le temps de pouvoir parvenir à un compromis avec ces derniers ! A vrai dire, il s’agit là d’un stratagème visant à mettre de côté les enseignants grévistes durant le reste de l’année, sinon les contraindre par l’usure et par la diète à reprendre la craie, histoire de gagner du temps.

 

A l’intransigeance des syndicalistes et à l’irresponsabilité du gouvernement, vienne se greffer l’indifférence des Maliens… Ainsi peut-on schématiser la situation qui prévaut actuellement sur l’espace scolaire malien ! Oui, comme le dirait le doyen Aly Nouhoum Diallo, où est donc passée la capacité d’indignation des Maliens ?

 

La question se pose, car à ce jour encore, aucune organisation de la société civile, aucun parti politique, aucun parent d’élève n’a en réalité pris à bras-le-corps la situation des millions d’enfants maliens privés de l’école ! En effet, à part quelques actions isolées, somme toute, des déclarations sommaires du bout de lèvres venant de quelques responsables politiques de l’opposition, nous semblons tous être complètement désintéressés de l’avenir de nos enfants, de l’avenir du Mali !

 

Quelques actions courageuses, il y en a aussi, comme celle venant du député Moussa Diarra, un élu du parti présidentiel qui s’indigne de la situation qu’il qualifie de « faux débat » : « Le problème opposant les enseignants au gouvernement est un faux débat. Pour moi, on ne doit même pas parler de cette affaire. Tout le monde sait comment une loi est prise à l’Assemblée nationale. Soit le gouvernement fait un projet de loi, soit l’Assemblée fait une proposition de loi. C’est le gouvernement qui a amené le projet de loi du statut particulier des enseignants à l’Assemblée nationale. Au moment où les députés votaient la loi à l’Assemblée, le gouvernement a défendu le dossier, montrant que cela serait une bonne chose pour la revalorisation du corps enseignant. Maintenant que la loi est votée, et que le statut est en vigueur, il faudra l’appliquer… Tout le monde sait que le gouvernement n’a pas raison ».

En voilà une qui est très claire ! Mais quid donc des leaders religieux, les Mahmoud Dicko, les chérif, Bouillé Haidara, les « Ya bani » du Banconi… Somme toute des « faiseurs de roi » qui peuvent, en un claquement de doigt, faire ce que nul ne peut imaginer ! La preuve : il aura suffi qu’ils toussent pour que la République s’éternue, et que le Président IBK consente à se défaire de son Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maiga s’entend, celui-là même qu’il croit pourtant tout devoir ! De quoi devons-nous être fiers encore, quand l’avenir de nos enfants, et partant celui de notre pays, devient un simple fait banal digne de mépris pour nous ? Réveillons-nous !

Salif Diallo

Source: Le Matinal

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En marge du sommet des chefs d’Etat Addis-Abeba : Le Président IBK brille de tous feux

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Dans la capitale Ethiopienne où il a pris part aux côtés de ses pairs africains au 33ème Sommet de l’Union Africaine (UA) dont les assises se sont tenues du 9 et 10 février 2020, avec à son menu des sujets comme la crise libyenne, la crise au Sahel et la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale (Zlec), et avec comme thème principal : « Faire taire les armes crée des conditions propices au développement de l’Afrique », le Président IBK, en sa qualité de Coordinateur de l’Union Africaine pour les arts, la culture et le patrimoine, a offert en marge du sommet un petit déjeuner au collège des pairs qu’il a mis en place pour l’aider à mener à bien sa mission de Leader de l’Union africaine pour les arts, la culture et le patrimoine.

 

Le collège des pairs est composé de 12 chefs d’Etat choisis dans chacune des régions et des grandes aires culturelles de l’Afrique :
Cap Vert, Ghana, Nigeria, Guinée Equatoriale, Congo, République Démocratique du Congo, Maroc, Egypte, Kenya, Ethiopie, Afrique du Sud, et la Namibie. Les Chefs d’Etat du Burkina Faso, de la Guinée et du Rwanda et l’ancien président Alpha Oumar Konaré ont également répondu à l’invitation du Président IBK.

 Lors de la réunion, le Chef de l’Etat a magnifié le rôle des arts, de la culture et du patrimoine dans le développement de l’Afrique et l’affirmation de son identité. Grace à son dynamisme, ses pairs ont fait du président malien, le leader de l’Union Africaine pour les arts, la culture et le patrimoine pour renforcer les échanges intercommunautaires, et interculturels sur le Continent, mais aussi au niveau mondial. Il a donc invité ses Pairs à œuvrer avec lui pour que l’Afrique se dote d’un plan d’action continental qui sera élaboré courant 2020.

Il a également suggéré que l’année 2021 soit déclarée par l’Union Africaine année des Arts, de la Culture et du Patrimoine. Le Président IBK s’est attelé à cette tâche en s’impliquant personnellement, et en multipliant les rencontres en tête à tête avec ses pairs africains, ce qui a permis de créer une large convergence de vue. Les propositions du Chef de l’Etat ont toutes reçu un écho favorable auprès de ses pairs.

O.O

Source: Le Matinal

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