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MANIFESTATION D’ENVERGURE CE VENDREDI À BAMAKO: LES FORCES VIVES DE LA NATION DEMANDERONT LE DÉPART DES ARMÉES DE LA FRANCE

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Cinq nouveaux militaires maliens sont encore morts au centre ce lundi 06 janvier, suite à l’explosion d’une bombe dite artisanale sur leur passage. Cette triste nouvelle a galvanisé les activistes qui préparent une vaste manifestation pour réclamer le départ de toutes les troupes françaises en opération au Mali. C’est pour ce vendredi 10 janvier, à quelques trois petits jours donc du sommet devant réunir à Pau (France), le 13 janvier, les chefs d’État des pays impliqués dans le G5 Sahel autour d’Emmanuel Macron. 

Un pied de nez à IBK qui rame à contre-courant de l’opinion nationale malienne largement contre la présence militaire française jugée inefficace, voire inutile depuis 2013; mais aussi une sorte de réponse du berger à la bergère destinée à Macron qui, on s’en souvient, a sans ambiguïté conditionné le maintien de l’opération Barkhane à une clarification des pays du Sahel. Indexant les chefs d’État sahéliens, le président français avait en effet martelé haut et fort : « J’attends d’eux qu’ils clarifient et formalisent leurs demandes à l’égard de la France et de la communauté internationale… Souhaitent-ils notre présence et ont-ils besoin de nous? Je veux des réponses claires et assumées sur ces questions… » Macron a même persisté et signé en annonçant dans la foulée, avec une verve pour le moins tonique : « Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français sur quelque sol du Sahel que ce soit alors même que l’ambiguïté persiste à l’égard de mouvement anti-français, parfois portée par des responsables politiques… »Pour cette raison, le président français avait invité à Pau, d’une manière jugée au moins cavalière et colonialiste par l’écrasante majorité des Africains, les cinq chefs d’État sahéliens pour le 16 décembre.

Des contingences douloureuses, notamment le massacre des soldats nigériens par une horde criminelle lourdement armée. Le rendez-vous sera reporté en conséquence à ce 13 janvier.Dans l’intervalle entre les deux dates, les chefs d’État sahéliens ont laissé entendre tout de même leurs points de vue, qui sont en fait leurs décisions : ils iront tous à Pau, c’est certain, mais ils vont bien au-delà qu’ils ont exprimé. Pour Mahamadou Issoufi du Niger, il faut plus de Barkhane pour parvenir à bout du terrorisme dans le Sahel. Les propos tenus par IBK dans le même sens sont plus nombreux et autrement plus expressifs.On peut donc dire que la manifestation de ce vendredi, qui se veut d’envergure, va consacrer le hiatus indéniable entre les chefs d’État et leurs opinions nationales.

Emmanuel Macron avait bien perçu que l’ambiguïté persiste à l’égard de la France et qu’elle est même portée par des responsables politiques. En effet, les organisateurs de la manifestation de ce 13 janvier ne sont pas des anonymes. Ce sont des gens qui ont pignon sur rue, des parlementaires, des responsables d’organisations de la société civile parmi les plus considérées et, derrière tout, des politiciens fort actifs. Cerise sur le gâteau, si l’expression peut être ici valable, sera à Bamako pour la circonstance l’activiste franco-béninois Kémi Séba, éloquent pourfendeur des dérives de la FrançAfrique, dont le franc Cfa dont la fin a été annoncée, mais dont le remplaçant va naître sur une table de suspicions. Assurément, le tribunal populaire prononcera ce vendredi le divorce entre les forces vives de la nation et les gouvernants.

 LE COMBAT Karfala M. Doumbia

 

Source: LE COMBAT

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Commissariat du 1er arrondissement de Ségou : Arrestation de l’assassin de la nigériane Ido Beauté dans la nuit du 17 au 18 décembre passé au ‘’SIKA motel ‘’ de Ségou.

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Le commissariat du 1er arrondissement de Ségou fait parler de lui encore en mettant aux arrêt l’assassin de la fille Nigériane nommée Ido Beauté qui dont le corps sans vie à été retrouvé dans la nuit du 17 au 18 décembre 2019 dans le maquis ‘’Sika motel” à l’auto gare de Ségou.

En effet le corps sans vie de la nigériane Ido Beauté âgée de 22 ans native de Ike Pené au Nigeria dans sa chambre de bar et ses téléphones étaient introuvables aussi.
L’équipe de brigade de recherche du commissariat du 1er arrondissement de Ségou sous la houlette du Major de police Abdramane Kondo à vite saisi le dossier et vu leur expérience est tombée sur le nommé Modibo Traoré âgé de 20 ans qui est passé par là chambre de la victime dans la nuit de son assassinat .Interpellé après plusieurs recherches le jeune Modibo a avoué les faits.


Selon le jeune Modibo dans la nuit du 17 au 18 décembre 2019 il s’est rendu à sika motel et est tombé sur Ido Beauté. Après un accord ils sont entrés dans la chambre de la fille pour saistisfaire son besogne. Après un premier temps record Modibo Traoré a fait un rajout sur sa proposition mais avant de se satisfaire sa cliente lui a interrompu en le tenant par le cou. Sans se disputé Modibo s’est relevé alors. Au moment où la fille lui faisait dos donc lui aussi lui a donné un coup de coude à la nuque et du coup la fille est tombée sur son lit. Lui il était sorti mais après il est rentré prendre les téléphones de la fille et autre chose peut être.Selon lui la fille s’était évanouie et non morte.
Modibo Traoré va devoir répondre de ses actes devant les juges.


Félicitations aux hommes du commissaire divisionnaire de police Ousmane Sow pour leur expérience et détermination de sécurisation des personnes et leurs biens.

Ben Abdoulaye

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Mali : les syndicats d’enseignants du public entament une grève de 5 jours pour réclamer l’application d’une loi de janvier 2018

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Une grève de cinq jours a débuté ce lundi au Mali à l’appel du collectif des syndicats d’enseignants du public, réclamant l’application d’une la loi de janvier 2018 portant statut du personnel enseignant, ont affirmé les syndicalistes.

Les établissements publics n’ont pas ouvert lundi à Bamako et dans presque tout le pays en raison de la grève, selon les mêmes sources.

D’après les enseignants grévistes, le mouvement pourrait être reconduit à partir du 21 janvier 2020 pour deux semaines avec rétention de notes.

L’Association des parents d’élèves (APE) par la voix de son président, se dit inquiète de la multiplication des grèves. Les responsables de l’APE estiment que les autorités scolaires et les enseignants grévistes doivent tout faire pour trouver un terrain d’entente afin d’éviter une mauvaise année scolaire.

Pour rappel, le collectif des syndicats de l’éducation avait décrété 120 heures de grève du 16 au 20 décembre dernier sur toute l’étendue du territoire.

Source: Agence de presse Xinhua

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Joueur Africain de l’année : une stat pas rassurante du tout pour Mahrez

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Vainqueur de la CAN 2019 avec l’Algérie mais pas titulaire indiscutable en club avec Manchester City, Riyad Mahrez peut-il créer la surprise et remporter le titre de Joueur Africain de l’année au nez et à la barbe de Sadio Mané, grand favori annoncé, mardi soir lors de la cérémonie des CAF Awards ?

Il ne faut jamais dire jamais mais les chances de l’ailier de Manchester City sont minces. En effet, pour ce prix, la tendance est de privilégier la saison en club plus que les performances durant la CAN, ce qui avait conduit Yaya Touré en 2015 et Vincent Aboubakar en 2017 à pousser un coup de gueule.

Pour trouver trace d’un joueur ayant remporté la CAN et ayant remporté le Ballon d’Or africain la même année, il faut remonter à… Patrick Mboma en 2000 ! Très clairement, cette statistique n’incite pas à l’optimisme pour Mahrez… Pris par le derby en League Cup contre Manchester United qui aura lieu au même moment, l’ailier de Manchester City devrait d’ailleurs manquer la cérémonie.

Le palmarès du prix de Joueur Africain de l’Année

1992 Abedi AYEW PELE (Ghana)

1993 Rashidi YEKINI (Nigeria)

1994 Emmanuel AMUNIKE (Nigeria)

1995 George WEAH (Liberia)

1996 Nwankwo KANU (Nigeria)

1997 Victor IKPEBA (Nigeria)

1998 Mustapha HADJI (Maroc)

1999 Nwankwo KANU (Nigeria)

2000 Patrick MBOMA (Cameroun)

2001 El-Hadji DIOUF (Sénégal)

2002 El Hadji DIOUF (Sénégal)

2003 Samuel ETO’O (Cameroun)

2004 Samuel ETO’O (Cameroun)

2005 Samuel ETO’O (Cameroun)

2006 Didier DROGBA (Côte d’Ivoire)

2007 Frederic KANOUTE (Mali)

2008 Emmanuel ADEBAYOR (Togo)

2009 Didier DROGBA (Côte d’Ivoire)

2010 Samuel ETO’O (Cameroun)

2011 Yaya TOURE (Côte d’Ivoire)

2012 Yaya TOURE (Côte d’Ivoire)

2013 Yaya TOURE (Côte d’Ivoire)

2014 Yaya TOURE (Côte d’Ivoire)

2015 Pierre-Emerick AUBAMEYANG (Gabon)

2016 Riyad MAHREZ (Algérie)

2017 Mohamed SALAH (Egypte)

2018 Mohamed SALAH (Egypte)

Source: afrik-foot

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Cinq soldats maliens tués dans une embuscade dans le centre du Mali

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Cinq éléments des Forces armées maliennes (FAMa) ont trouvé la mort lundi dans une embuscade à Alatona (commune de Diabaly, cercle de Niono région de Ségou) dans le centre du pays, a annoncé le ministre malien de la Communication sur son Tweeter.

« Une mission des FAMa est tombée dans une embuscade à l’engin explosif lundi sur la bretelle reliant le goudron à la Base de Alatona. Le bilan provisoire est de 5 soldats morts et 4 véhicules détruits », a indiqué le ministre.

Par ailleurs, a indiqué un élu local, des individus lourdement armés, circulant à bord d’une Toyota, ont attaqué lundi la brigade de la gendarmerie de Léré (Niafunké/Tombouctou), au nord du pays.

« Mais, l’attaque qui a eu lieu vers 2h du matin, a été repoussée et aucune victime n’a été signalée », a précisé l’élu local qui a gardé l’anonymat.

Source: Agence de presse Xinhua

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Livre : « La ronde des crocodiles » ou l’enfer de la corruption

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Le dernier roman de N’Diaye Bah, La ronde des crocodiles, met en scène un pays miné par le règne de la corruption, lève le voile sur le syncrétisme religieux et le fléau de la mendicité.

« Regarde cette nouvelle race d’hommes sortis des entrailles d’une société gangrenée par la vermine de la corruption, elle ressemble à des sauriens à l’étroit dans leur bassin, avides d’espace vital, de pouvoir et d’argent sale… Ils veulent tout pour eux et rien pour les autres, c’est la ronde des crocodiles. » Ainsi s’ouvre le dernier roman de N’Diaye Bah dont les premières scènes se déroulent dans bar malfamé de la ville où se situe l’intrigue.

Le titre La ronde des crocodiles est une parabole utilisée par l’auteur pour décrire les corrompus. Le crocodile est porteur de plusieurs symboles dont la rapacité, la trahison (il attaque toujours dans le dos), le sang (il suce le sang et est violent). Quant à la ronde, elle a une connotation festive. Les corrompus sont toujours organisés en bande et narguent la société par des festivités. Chacun veut étaler les signes de sa richesse. Aussi, le crocodile a une longue vie. Ce qui signifie que la lutte contre la corruption est de longue haleine.

Homme de confiance

Le personnage principal, Warablen, était un incompris, marginalisé par les siens et stigmatisé. Il a eu ce sobriquet en raison de son teint basané et ses cheveux de cuivre. Les mauvaises langues le considéraient comme la source de tous les malheurs de sa famille. Malgré tous ces stéréotypes et de nombreuses difficultés, Warablen, très brillant à l’école, finira par devenir un ponte dans l’appareil étatique : il était un homme de confiance de son ami président. Mais, malheureusement, il trempera dans des affaires de corruption. L’auteur, ancien ministre malien du Tourisme et de l’Artisanat (2002-2011), pointe les conséquences néfastes de la corruption dans notre société : ce sont plusieurs écoles, hôpitaux et des routes qui ne sont pas construites.

Dans le roman de N’Diaye Bah, la corruption règne partout : la petite corruption côtoie la grande corruption. « La corruption touche malheureusement tous les segments de la société, du citoyen lambda aux plus hautes sphères de l’administration publique et privée. Tout s’achète, se négocie et se monnaye aujourd’hui et à tous les niveaux », regrette-t-il.

La corruption au sein de la police est incarnée dans le roman par un commissaire « ripou », qui va arrêter des arabes riches venus réclamer leurs dettes aux gangsters redoutés, Findiougou et Krato, devenus des magnas de l’hydrocarbure. Le commissaire, soudoyé, procédera à l’arrestation des deux arabes sur de fausses accusations suite à la dissimulation dans leurs chambres d’hôtel de quelques kilogrammes de cocaïne. Mais les deux rois de l’hydrocarbure seront assassinés par leurs créanciers qu’ils refusaient de rembourser. Comme pour dire que les mauvais choix finiront toujours par rattraper dans la vie.

Apparence trompeuse

Aussi, l’auteur nous interpelle sur la foi religieuse, qui ne semble pas suffisante pour de nombreux pratiquants quand ils sont confrontés à des difficultés dans leur vie. A travers le personnage Fangatigui, le père de Warablen, la pratique religieuse apparaît comme une apparence trompeuse. Musulman et même pilier de mosquée, Fangatigui s’adonne à des pratiques fétichistes auxquelles il croit « réellement » pour conjurer des sorts qui seraient jetés à son fils Warablen.

Ainsi il fera des sacrifices au grand fétiche dans la forêt sacrée du village en pleine nuit noire. Plus tard, il rentre faire ses ablutions pour la prière de l’aube à la mosquée. « Cela est malheureusement l’essence de notre société, explique N’Diaye Bah. Nous sommes musulmans, chrétiens, mais nous n’avons pas abandonné nos pratiques fétichistes.»

La force des réseaux sociaux

Dans le roman, la gouvernance défectueuse a conduit à une prise de conscience entrainant une révolte populaire qui va mettre fin au règne du pouvoir en place, poussant le président et sa famille sur le chemin de l’exil. Le succès de cette révolte populaire est lié aux réseaux sociaux, qui ont été d’une grande capacité de mobilisation. « Le roman commence dans un bar malfamé de la ville et se termine dans une décharge publique et au cimetière. C’est pour dire à mes lecteurs que le bien mal acquis ne profite guère », résume l’auteur.

La mendicité est également l’un des thèmes abordé dans le roman à travers le couple  Sadia et Gnina (handicapés) qui, confrontés à la concurrence de mendiants « gaillards valides à la carrure de lutteurs », vont  louer des jumeaux pour s’attirer plus la compassion des passants. Des actes assez interpellateurs dans notre société.

 

N’Diaye Bah, La ronde des crocodiles, L’Harmattan, 2019, 123 pages.

Source: Benbere

 

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Le gouvernement malien réaffirme son soutien à la MINUSMA

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Le ministre malien des Affaires étrangère et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, s’est rendu ce lundi dans les locaux de la MINUSMA (mission de l’ONU) pour lui réaffirmer le soutien du gouvernement, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Accompagné de hauts responsables du ministère, M. Dramé a été reçu par Joanne Adamson, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations unies (RSASG) et Cheffe de la MINUSMA par intérim.

« La MINUSMA est là (au Mali) à la demande du gouvernement et s’acquitte de son mandat à la satisfaction du gouvernement », a déclaré le ministre.

Quant à la RSASG, elle a rappelé que le rôle de la MINUSMA dans le centre du Mali, est un « soutien à la stratégie gouvernementale ». Elle a exprimé « la frustration des Casques bleus sur le terrain qui veulent sauver des vies et qui en sont empêchés alors que pendant ce temps les populations subissent des attaques ».

Dans un premier communiqué publié le 3 janvier, le gouvernement a appelé les populations à « la retenue » et les a invité à ne pas « tomber dans le piège des ennemis de la paix ».

Ce communiqué faisait suite à des manifestations contre des éléments de la mission onusienne à Bandiagara et à Bankass, au centre du Mali.

Des partis politiques et des organisations de la société civile prévoient une grande marche vendredi prochain pour exiger le retrait des forces étrangères, notamment de l’opération anti-terroriste française Barkhane.

Source: Agence de presse Xinhua

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Pour un sursaut de cohésion, les gendarmes autour des « repas de corps » !

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Dans les rives gauche et droite de Bamako, les gendarmes s’étaient, pour un sursaut de cohésion, retrouvés autour des repas appelés « repas de corps ». Par l’organisation de tel évènement, les gendarmes espèrent esquisser l’année 2020 avec l’esprit de cohésion, de coopération, d’engagement et de plus de détermination pour leur mission de sauvegarde nationale.

En effet, les responsables du corps ont ainsi jugé utile la tenue de cet évènement à la fois au camp 2 de Bamako qu’au sein de l’école de gendarmerie de Faladiè. L’une comme l’autre, les cérémonies se tenaient sous la présidence du directeur général de la Gendarmerie, le colonel-major Boukary Kodio, en compagnie de son adjoint, le colonel Amadou Camara.

Source: Le Pays

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Championnat national de judo : Aliou Badra Haïdara, la surprise du chef

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Si Aliou Badra Haïdara ne figure pas parmi les combattants qui ont remporté la médaille d’or, force est d’admettre qu’il a été l’une des attractions de la 21è édition du championnat national de judo et ji jutsu qui s’est déroulée le 21 décembre dernier au Palais des sports Salamatou Maïga. En effet, le judoka de 30 ans qui participait pour la première fois au championnat national, a crevé l’écran, en se hissant en finale de la catégorie reine, c’est-à-dire des lourds. Aliou Badra a, ensuite, chuté sur la dernière marche, face à l’expérimenté Karounga Soumano, le champion du Mali en titre.


à l’issue du combat, la salle du Palais des sports a réservé un long standing ovation à Aliou Badra Haïdara que l’on n’attendait pas à pareille fête.
«Je suis déçu du résultat, mais je dois avouer que Karounga a été meilleur. Je dois encore travailler dur pour améliorer mon niveau», a confié Aliou Badra Haïdara, après sa défaite.
Le natif de Bamako a commencé sa carrière de judoka, il y a seulement 2 ans au Centre René Canvel. «Dès mes débuts au centre, raconte-t-il, tout le monde m’a adopté, mon intégration a été facile. Je n’ai eu aucun problème, les autres combattants, mes entraîneurs, tout le monde s’est occupé de moi. Dès lors, vous comprendrez pourquoi ma progression a été rapide», a déclaré le pensionnaire de René Canvel qui rêve de devenir champion du Mali dans la catégorie des lourds. «Mon objectif est de remporter le titre de champion du Mali dans un bref délai. Sans minimiser la valeur des autres, je pense que cela ne devrait plus tarder. En tout cas, je suis prêt à tous les sacrifices pour atteindre mon objectif», dira-t-il celui que l’on appelle familièrement Badra.
L’entraîneur du judoka et actuel Directeur technique national de la FMJJ, Abdoul Aziz Théra, ceinture noire, 4è dan s’est dit surpris des progrès réalisés en deux ans par son protégé. Pour lui, Badra a tout l’avenir devant lui et il ne doute pas un seul instant de la capacité à se hisser un jour sur la plus haute marche du podium du championnat. «Aliou Badra Haïdara est un bon athlète, il a tout ce dont un entraîneur recherche chez un combattant. Je le félicite et l’exhorte à continuer sur cette lancée. Il a toutes les qualités pour réussir et devenir champion du Mali, pourquoi pas champion d’Afrique dans les années à venir», soulignera le technicien qui espère que Badra évoluera sous les couleurs du Centre Réné Canvel le plus longtemps possible.

Djènèba
BAGAYOKO

Source: Journal l’Essor-Mali

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Émission Mémoire de l’ORTM : Les anciens footballeurs à l’honneur

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Les anciens footballeurs Mamadou Kaloga, Cheick Fantamady Diallo, Soumaïla Coulibaly étaient les invités du premier numéro 2020 de l’émission «Mémoire» de l’ORTM. Aminée par notre consœur Fatoumata Coulibaly «FC» qui était accompagné sur le plateau par Abdoul Karim Kaba, l’émission a été enregistrée, vendredi dernier, dans un grand hôtel de la place. «Mémoire» est une émission qui s’intéresse à tous les domaines. Elle a été lancée il y a deux ans par «FC», mais c’est la première fois que l’animatrice invite d’anciens footballeurs sur le plateau. Plusieurs sujets ont été abordés dans ce premier numéro de 2020, comme le lancement du football au Mali, les deux premières éditions de la défunte Coupe d’Afrique des clubs champions, l’évolution du football…


Concernant le premier sujet, Mamadou Kaloga, ancien footballeur et journaliste sportif, dira que le football a bien été lancé au Mali avant l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale. «L’indépendance a changé beaucoup dans le football malien. Plusieurs clubs ont fusionné. Le Djoliba, le Stade malien, le Réal et le COB ont été créés en 1960. Mais cela ne veut pas dire que les joueurs qui animaient ces clubs ont commencé à jouer au football en 1960. Les joueurs se connaissaient tous avant cette date, parce qu’ils s’entraînaient ensemble à Bagadadji. La Jeanne d’Arc a remporté deux fois la Coupe d’Afrique-occidentale français (1953 et 1956) et le Foyer a été finaliste en 1954», a ainsi précisé Mamadou Kaloga.
Selon l’ancien sociétaire du Djoliba, la pratique du football au Mali peut être divisé en trois phases : avant l’indépendance, après l’indépendance et après le coup d’état de 1968. «à notre époque, soulignera Mamadou Kaloga, les joueurs jouaient avant tout pour l’image du pays et ont grandi dans le patriotisme. La prime de match était de 20.000F. Pour les premiers Jeux africains, par exemple, la sélection a effectué sa préparation au Camp militaire de Kati», se souvient Mamadou Kaloga.


Cheick Fantamady Diallo est venu de son Mopti natal pour rejoindre l’équipe nationale en 1970. «J’étais le plus jeune de la sélection nationale. Les plus âgés comme Salif Keïta, Bakary Traoré «Alliance», Sadia Cissé, Karounga Keïta étaient tous du Djoliba ou du Réal. Mais quand on se retrouvait en équipe nationale, les plus âgés nous aidaient, nous conseillaient. Nous avons eu cette chance, voilà pourquoi nous avons pu progresser et embrasser une carrière professionnelle», a expliqué l’ancien joueur du Stade malien. Et de renchérir : «J’ai quitté Mopti pour l’équipe nationale, mais à mon arrivée à Bamako, j’ai été contacté par le Djoliba, le Stade et le Réal. Ces trois clubs me voulaient chacun, mais j’ai choisi le Stade malien. J’ai joué pendant 4 ans dans ce club avant d’aller en France. Notre génération était l’une des meilleures en Afrique. à chaque compétition, le Mali était super favori. Personnellement, j’ai réussi dans le football, mais j’ai beaucoup de regrets, parce qu’aucun joueur de notre génération n’est devenu champion d’Afrique alors qu’il y avait de la place pour remporter la coupe d’Afrique. Souvent je suis très triste en pensant à cela».
Pour Soumaïla Coulibaly qui a porté le brassard de capitaine des Aigles pendant plusieurs années, il y a des explications à l’échec du Mali sur l’échiquier international. «Le problème du football malien, c’est la finition d’abord. Ensuite, ajoutera l’ancien international, il y a le problème d’organisation. Il y a trop de tâtonnement, au sein des clubs et des sélections. Le haut niveau exige beaucoup de choses, malheureusement au Mali, nous sommes encore loin du compte», a fait remarquer Soumaïla Coulibaly.
Ladji M. DIABY

Source: Journal l’Essor-Mali

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Organisations syndicales : Oui à la trêve sociale, mais…

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Dans son discours à la nation à l’occasion du nouvel an, le président de la République a demandé avec insistance une trêve sociale, tout en précisant qu’il ne s’agit nullement de remettre en cause la légitimité ni la légalité des revendications matérielles des organisations syndicales. Ibrahim Boubacar Keïta a cité nommément les syndicats de l’éducation qu’il considère comme essentiels dans la vie de la nation. L’appel à la trêve du chef de l’État est motivé par le fait que l’État est actuellement pris à la gorge par l’effort de guerre.  Afin de lutter contre le terrorisme qui ébranle le pays dans ses fondements, 24% des ressources budgétaires sont consacrées à l’équipement, au recrutement, à la formation et la montée en puissance de nos forces de sécurité et de défense. Une trêve sociale, selon le président Keïta, est donc indispensable. Si cela doit passer par une conférence sociale ou par l’adoption consensuelle d’un nouveau pacte de croissance et de solidarité, il s’est dit favorable.
Dans les lignes qui suivent, nous avons recueilli les réactions de certains syndicalistes

Yacouba Katilé, secrétaire général de l’UNTM : «NOUS TENONS COMPTE DE LA SITUATION DU PAYS»

Le patron de la principale centrale syndicale explique qu’il est déjà dans la logique d’une trêve sociale. « Depuis un bon bout de temps, nous pouvions réagir par rapport à certains événements, mais nous ne l’avons pas fait compte tenu de la situation du pays », indique le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali. Pour lui, l’esprit de la trêve sociale, c’est surtout de comprendre que chaque année, un bon syndicat doit logiquement pouvoir faire l’évaluation de ses actions. « C’est ce que nous faisons. Cela nous permet de nous projeter dans l’avenir, en faisant souvent l’élaboration des cahiers de doléances pour présenter de nouvelles revendications par rapport à la situation des travailleurs. Nous avons décidé au niveau de l’UNTM de surseoir à tout cela, compte tenu de la situation du pays que nous sommes en train de vivre », souligne Yacouba Katilé, qui précise que pour autant sa centrale ne va pas renoncer à ce qui a fait déjà l’objet d’accord entre le gouvernement, le patronat et l’UNTM et dont la mise en œuvre a déjà commencé. Il exige donc la poursuite de la mise en œuvre intégrale de cet accord. « En refusant de continuer la mise en œuvre de cet accord, c’est comme s’il y a une trahison de notre part vis-à-vis de nos militants », fait remarquer le syndicaliste.
Yacouba Katilé rappelle qu’aujourd’hui, il y a principalement la situation des compressés et celle des partants volontaires à la retraite. « Il faut vraiment qu’on puisse finir carrément avec ces situations », dit-il, tout en saluant le gouvernement par rapport à la mise en œuvre de certains éléments importants, notamment l’âge de départ à la retraite et la grille indiciaire. « Nous n’allons pas déposer de nouveaux cahiers de doléances compte tenu de la situation du pays. Pour autant, nous devons travailler pour finir avec la mise en œuvre des accords que nous avons avec le gouvernement », conclut le secrétaire général de l’UNTM.

 

Hammadoun Amion Guindo, secrétaire général de la CSTM : «LA CONFÉRENCE SOCIALE EST LE CADRE POUR PARLER D’UNE TRÊVE»

Le leader de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali rappelle que le gouvernement avait prévu en février 2019 d’aller à une conférence sociale, qui n’a pas eu lieu. Hammadoun Amion Guindo croit savoir que le ministre du Dialogue social et du Travail se prépare depuis 2 ou 3 mois pour réaliser effectivement cette conférence sociale. « J’estime que la conférence sociale est le cadre le mieux indiqué pour le gouvernement, les employeurs et les organisations syndicales de mettre tout sur la table, discuter et voir si l’environnement ou les engagements actuels permettent d’aller à une trêve sociale.  Nous ne pensons pas que ce soit à une organisation syndicale de répondre à une déclaration du chef de l’État, alors que nos partenaires sont effectivement le Conseil national du patronat et le gouvernement », objecte le secrétaire général de la CSTM.
Le chef de l’État est au-dessus de tout cela, estime-t-il, ajoutant que c’est après normalement cette conférence sociale que le ministre du Dialogue social doit rapporter au chef de l’État, sinon au Premier ministre ce qui a été arrêté avec les organisations syndicales. « Le président doit faire une déclaration par apport à cela, mais a priori ça ne relève pas de lui », relève Hammadoun Amion Guindo.
« Je suis d’accord qu’aujourd’hui, tout le peuple malien souhaite la paix, la réconciliation, la sécurité et une cohésion nationale. Chacun a sa petite pierre à apporter là-dessus. Mais une trêve relève de la responsabilité première du ministre du Dialogue social, du Conseil national du patronat et des organisations syndicales », fait remarquer le leader syndical.

 

Mary Doumbia, secrétaire aux revendications du Snec : «NOUS RÉCLAMONS L’APPLICATION DE L’ARTICLE 39»

Le responsable syndical apprécie le souhait du président de la République à sa juste valeur. Seulement, il estime qu’une trêve sociale a des préalables qu’il ne faut pas oublier. « Au moment où on demande une trêve sociale, au même moment on devrait avoir le point de tous les accords avec les partenaires sociaux. C’est quand on aura épuisé ces points d’accord qu’on peut parler de trêve sociale », soutient le secrétaire aux revendications du Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec).
Pour lui, tant qu’il y a un seul point d’accord qui n’est pas appliqué, on ne peut pas parler de trêve sociale. Le leader syndical estime qu’au niveau des syndicats de l’éducation, on ne peut pas parler de trêve tant que l’article 39 du statut des enseignants n’est pas appliqué. « Cet article nous accorde 180 points d’indice », souligne-t-il.
En effet, le 26 janvier 2019, le gouvernement a signé un accord avec l’UNTM et le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) qui octroie 180 points d’augmentation aux fonctionnaires relevant du statut général. Le statut des enseignants arraché en 2018, dans son article 39, dit que lorsqu’il y a une augmentation sur le statut général, les enseignants régis par le statut particulier bénéficient également de la même augmentation.
« À partir de janvier 2019, les fonctionnaires régis par le statut général ont bénéficié d’une majoration de 180 points d’indice. Donc aujourd’hui, nous réclamons l’application de cette augmentation et cela à compter du 1er janvier 2019. Nous avons droit à cette augmentation au même tire que les fonctionnaires du statut général », soutient notre interlocuteur. Quand le gouvernement sera dans la dynamique de nous accorder cela et également les autres points qui ont été accordés l’année passée et qui ne sont pas encore épuisés, dit-il, nous pourrons parler de trêve.

 

Mme Sidibé Dédéou Ousmane, secrétaire générale de la CDTM: «IL EST DANS L’INTÊRET DE TOUT LE MONDE QU’IL Y AIT UNE TRÊVE SOCIALE»

Pour elle, les syndicats sont les plus concernés par cette demande de trêve sociale. La secrétaire générale de la CDTM rappelle que l’année 2019 a été marquée par des grèves à tous les niveaux qui ont affecté les entreprises et, surtout, le secteur très sensible de l’éducation. « Jusqu’à présent, il y a des préavis déposés sur la table du gouvernement qui tente d’y trouver des solutions », souligne-t-elle, ajoutant qu’il est dans l’intérêt de tout le monde qu’il y ait une trêve sociale.  « Je crois que tout citoyen, tout Malien aujourd’hui a besoin de quiétude, de tranquillité et de justice sociale », dit Mme Sidibé Dédéou Ousmane qui fait remarquer cependant que la trêve sociale ne peut pas être une réalité tant qu’il n’y a pas une justice sociale.
Elle rappelle à ce propos que des engagements ont été pris par l’État. « Jusqu’à présent, nous ne pouvons pas dire que nous sommes satisfaits du traitement réservé à toutes nos doléances », déplore la patronne de la CDTM, rappelant avoir signé avec le gouvernement, depuis bientôt 3 ans, un procès-verbal de conciliation portant sur 33 points. « Il y a eu accord sur les 30 points, un point a été retiré et les 2 autres sont en suspens à la date d’aujourd’hui. Mais la mise en œuvre des points d’accord n’est pas encore effective », souligne la responsable syndicale.

Bembablin DOUMBIA
et Alou Badra DOUMBIA

Source: Journal l’Essor-Mali

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Kayes : Mamadou Bathily Dramé tire sa révérence

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Le monde du sport, de l’éducation et de la culture de Kayes vient de perdre une grande figure. Il s’agit de Mamadou Bathily Dramé, ancien joueur et ancien 1er vice-président du bureau de la ligue régionale de football de Kayes. Il est décédé le 2 janvier dans sa famille à Kayes-Khasso, des suites d’une longue maladie. 24h plus tard, Mamadou Bathily Dramé a été conduit à sa dernière demeure au cimetière de Kayes N’Di par une foule composée de parents, d’amis, de joueurs, supporters et de responsables sportifs.


On notait également la présence du gouverneur de Kayes, Mahamadou Zoumana Sidibé. Qui était ce griot, ancien footballeur et porte-parole des notabilités de la ville de Kayes ? Mamadou Bathily Dramé est né en 1932 à Kayes. Comme tous ses camarades d’enfance, il a commencé à taper dans le ballon dans la rue, avant de rejoindre la sélection régionale, d’abord comme joueur, puis comme entraîneur. Il a ainsi effectué des stages d’entraîneur en ex-URSS (Union des Républiques Soviétiques et Socialistes), au Centre Fédéral de Dakar, à Leipzig (ex-RDA) et à Cotonou au Bénin.


Enseignant de formation, Bathily, comme on l’appelait à Kayes, a servi au Groupe scolaire Khasso A et était très apprécié par les élèves, dont votre serviteur. L’ancien directeur du Stade Abdoulaye Makoro Sissoko de Kayes, Fatamba Sissoko connaissait bien l’illustre disparu, pour lui, Bathily restera comme l’un des grands artisans du développement du football de Kayes.
«Il a été l’un des plus grands dirigeants de l’histoire du football de Kayes. Quel courage et quel appétit d’apprendre et de toujours servir», a confié Fatamba Sissoko, larmes aux yeux. «Sur le plan social, ajoutera notre interlocuteur, Bathily Dramé partageait les bonheurs et les malheurs de toute sa communauté. Il est parti, mais il restera toujours dans nos mémoires».


En mars 2018, lors des funérailles de Dioncounda Coulibaly dit Antonio, entraîneur de l’équipe du Sigui, vainqueur de la coupe du Mali (victoire 2-1 face au Réal, ndlr), Mamadou Bathily Dramé avait indiqué avoir été coéquipier du technicien en 1965 au Racing Club de Kayes. L’ancien 1er vice-président de la ligue de football de Kayes était marié et père de 8 enfants.
Dors en paix doyen !

Bandé Moussa
SISSOKO
Amap-Kayes

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Vivre ensemble, paix et cohésion sociale Les mouvements armés s’engagent à «redoubler d’efforts pour accélérer la mise en œuvre de l’Accord»

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La localité de Tabankort, située à environ 260 km, au nord de Gao, a abrité, du 27 au 29 décembre dernier, un important forum sur le vivre ensemble, la paix et la cohésion sociale.

 

Cette rencontre, qui regroupait essentiellement les responsables des mouvements armés de la Plateforme et de la CMA, a vu la participation d’environ 5 000 personnes, dont certaines en provenance de pays voisins tels l’Algérie, la Mauritanie, Le Niger, etc.

Les échanges ont porté sur l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord, l’application des recommandations du Dialogue National Inclusif, entre autres.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

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CAF Awards : Sans Ryad Mahrez et Mohamed Salah

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Aujourd’hui, sera décerné le titre de footballeur africain de l’année 2019 lors de la cérémonie des CAF Awards. Alors que Sadio Mané, Riyad Mahrez et Mohamed Salah sont les 3 finalistes pour remporter le trophée, seul le Sénégalais sera au Caire pour assister à cette cérémonie. En effet, d’après la presse algérienne, ni Mahrez, ni Salah ne seront présents. Les mêmes médias précisent que Riyad Mahrez aurait déjà notifié à la CAF qu’il ne sera pas présent à la cérémonie. La raison est toute simple, ce mardi 7, jour de l’attribution du trophée, son équipe, Manchester City, rencontre son voisin de United pour la demi-finale de la League Cup. Cependant, concernant Mohamed Salah, les raisons de son absence sont inconnues. Selon toute vraisemblance, il aurait décidé de boycotter la cérémonie, sachant que Liverpool ne rejoue que samedi prochain. Alors qu’il a remporté le titre l’année dernière, certains le critiquent déjà, remettant en cause son « fair-play ».


Si la cérémonie sera riche en couleurs avec le défilé des stars du football africain, l’instance continentale n’a pas lésiné sur les moyens pour le cadre qui devra l’abriter. L’évènement sera fait à l’hôtel Albatros Citadel Sahl Hasheesh de Hurgada aux pays des Pharaons. Cette enceinte attise les convoitises puisqu’elle est située sur les rives de la mer rouge. C’est dans ce lieu formidable que Sadio Mané, Mohamed Salah ou encore Riyad Mahrez sera sacré Joueur africain de l’année. En plus de ce prestigieux trophée, d’autres distinctions seront aussi attendues à l’instar de la Joueuse de l’année, du meilleur espoir africain, de l’entraîneur de l’année…

Source: Journal l’Essor-Mali

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Championnat national : Le stade malien poursuit son cavalier seul

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Invaincus depuis le début du championnat, les Blancs ont prolongé la série, en dominant Yeelen Olympique 2-0, dimanche au compte de la 13è journée. Mahamadou Traoré «Capi» et Mamadou Coulibaly sont passés par là

Le Stade malien poursuit sa série d’invincibilité. Dimanche, les Blancs ont signé leur 11è victoire, en dominant 2-0 Yeelen Olympique, au compte de la 13è journée du championnat national. Du coup, le leader de la poule B conforte sa position, en tête du classement avec 34 points, loin devant son poursuivant immédiat, l’USC Kita (25 points).
Les Onze Créateurs (23 points) complètent le podium. à la 4è place, on retrouve le COB, qui affiche 21 points au compteur, soit deux unités de plus que Yeelen olympique (5è, 19 points). L’Usfas (16 points), l’AS Black Star (13 points) et l’ASOM (11 points) occupent respectivement les 6è, 7è et 8è places, alors que le CSK (9 points) et l’AS Sabana (7 points) complètent le Top 10. Quant à l’US Bougouni (6 points), elle occupe la queue du peloton.
Pour revenir à la rencontre Yeelen Olympique-Stade malien qui était l’une des affiches de cette 13è journée, elle a démarré sans round d’observation. D’entrée de jeu, les protégés de Djibril Dramé ont pris la bonne direction de marche, en ouvrant le score après seulement deux petites minutes de jeu. à la réception d’un centre en retrait de Samou Sidibé, le briscard Mahamadou Coulibaly trompe le gardien Kalilou Traoré du plat du pied (2è min, 0-1). Dans la foulée, Mahamadou Traoré «Capi» réalise le break pour les siens. Suite à un exploit personnel, le capitaine des Blancs s’infiltre dans la surface adverse avant d’expédier un puissant tir qui fait mouche (4è min, 0-2). En l’espace de deux minutes, les Stadistes venaient de tuer le suspense et les protégés de Djibril Dramé auraient pu alourdir le score avant la mi-temps, s’ils n’avaient buté sur un grand Kalilou Traoré.

La deuxième période sera moins animée que la première. Ainsi, le public du stade du 26 Mars n’aura que deux occasions à se mettre sous la dent après la reprise. D’un côté, les Blancs se sont contentés de faire courir leurs adversaires derrière le ballon et de l’autre, les Olympiens semblaient résignés. «Ça été un grand match sur le plan technique et tactique. Je connais la philosophie de jeu de Yeelen Olympique pour avoir travaillé avec cette formation pendant 6 ans. Yeelen olympique regorge de jeunes talents qui jouent bien au ballon. Pour nous, la première période a été parfaite, en cinq minutes, nous avons marqué deux buts. On aurait pu marquer plus de buts, avant la mi-temps, mais ce n’est pas grave. Le plus important était de gagner et l’équipe l’a fait. Je suis content pour les jeunes qui sont dans une bonne dynamique et qui font montre de régularité depuis le début du championnat», a réagi le technicien du Stade malien, Djibril Dramé.
Pour l’entraîneur de Yeelen olympique, Bourama N’Diaye, c’est l’expérience du Stade malien qui a fait la différence. «On a perdu face à une équipe qui est plus expérimentée que nous. Le Stade malien évolue en première division depuis plusieurs années, c’est notre première expérience en première division, nous sommes là pour apprendre. Donc si on perd contre le Stade malien, je pense que c’est logique. Nous allons continuer à travailler d’avantage pour atteindre notre objectif qui est le maintien», a déclaré le technicien de Yeelen.
Pour la deuxième rencontre, il n’y a pas eu de vainqueur, ni de vaincu entre le COB et l’AS Black Star. Les deux équipes se sont quittées dos à dos (1-1), aux termes d’une partie plutôt plaisante. Tout s’est joué en première période. L’AS Black Star a ouvert le score après seulement six minutes de jeu par Mahamadou H. Camara mais, à une minute de la mi-temps, le COB fera la jonction au tableau d’affichage, suite à un penalty provoqué et transformé par Fily Traoré (44è min, 1-1). Pour les autres matches de la poule, l’USC Kita a surclassé Sabana de Mopti 3-0, alors que l’Usfas a dominé l’Asom 2-0. Quant aux Onze Créateurs, ils ont obtenu le nul 0-0 au stade Moussa Diakité, face à l’US Bougouni.
Dans la poule A, le Réal s’est promené 4-0 devant Sonni de Gao, alors que l’AS Police et l’AS Bakaridjan ont battu, respectivement le Mamahira de Kati (3-1) et le CSD (1-0).
La 13è journée s’achève cet après-midi, avec les rencontres AS Performance-LC. BA au stade Vincent Traoré de Kati et Nianan-Djoliba au stade Mamadou Diarra H. de Koulikoro.

Boubacar THIERO

Dimanche 5 janvier au stade du 26 Mars
Yeelen olympique-Stade malien : 0-2.
Buts de Mahamadou Coulibaly (2è min) et Mahamadou Traoré (4è min).
Arbitrage de Gaoussou Kané assisté de Baba Yamboliba et Amadou B. Guissé
Yeelen olympique : Kalilou Traoré (cap), Mahamadou Traoré, Mahamadou Y. Diaby, Boubacar Doumbia, Yaya Sangaré, Mahamadou Sangaré (Mahamadou Coulibaly, 73è min), Mohamed Z. Bah (Arama Konta, 80è min), Ibrahim S. Koné, Diadié Samadiaré (Oumar Maïga, 80è min), Siaka Tiéla, Bassekou Diabaté. Entraîneur : Bourama N’Diaye.
Stade malien : Amadou Tembely, Issiaka Samaké, Mahamadou Doumbia, Yacouba Doumbia, Demou Sidibé, Aly Dessé Sissoko, Bourama Doumbia, Demba Diallo (Souleymane Coulibaly, 90è+2 min), Oumar Traoré (Lassana Sylla, 49è min), Mahamadou Traoré (cap), Mahamadou Coulibaly (Saouty Traoré, 62è min). Entraîneur : Djibril Dramé.
COB-Black Star : 1-1.
Buts de Mamadou H. Camara (6è min) pour Black Star ; de Fily Traoré (42è min s.p). pour le COB.
Arbitrage d’Abdoulaye Sangaré assisté de Sidi B. Coulibaly et Lamine Sangaré.
COB : Abdoulaye Samaké (cap), Diouka Samaké, Idrissa Sangaré, Chiaka Guindo, Labasse Traoré, Souleymane Meïté, Idrissa Amari Diarra, Djibril Coulibaly, Modibo Traoré, Abdramane Traoré, Fily Traoré. Entraîneur : Ismaël Diané.
Black Star : Assane Agodo, Alou Doumbia, Lassa Traoré, Bourama Mara, Djigui Tiréra, Bourama Dabo, Daouda Fané, Chaka Ballo, Mamadou H. Camara (cap), Bassirou Bah, Abdoulaye Faye. Entraîneur : Moussa Diallo.
LES RÉSULTATS
Yeelen olympique-Stade malien : 0-2
COB-Black star : 1-1
Réal-Sonni AC : 4-0
AS Police-Mamahira : 3-1
Avenir AC-ASB : 1-0
US Bougouni-Onze créateurs : 0-0
USC Kita-Sabana de Mopti : 3-0
Bakaridjan-CSD : 1-0
LE PROGRAMME
Aujourd’hui au stade Vincent Traoré de Kati
15h 30 : AS Performance-LC. BA
Au stade Mamadou Diarra. H
15h 30 : Nianan-Djoliba

Source: Journal l’Essor-Mali

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Nouvelle vague de violence dans le centre du pays Au moins 6 personnes tuées dont 5 militaires dans une embuscade

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Un convoi d’escorte administrative de l’armée, en provenance de Diabaly, a été la cible d’une embuscade au niveau de la localité d’Alatona, hier, lundi 6 janvier.

 

Le bilan provisoire fait état de six morts, dont cinq militaires et une fillette. Il n’est pas exclu que ce chiffre soit revu à la hausse en raison de la complexité de l’attaque. L’armée déplore également la destruction de quatre véhicules militaires.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

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La société civile demande le financement public

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Après les autorités traditionnelles de Bamako, les chefs religieux musulmans et chrétiens, c’était le tour de la société civile d’adresser ses vœux de nouvel an au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Le président du Conseil national de la société civile, Boureima Allaye Touré, après avoir souhaité bonne et heureuse année au chef de l’État, à sa famille et ses collaborateurs, a formé les vœux que 2020 soit une année de cohésion sociale, de paix retrouvée, de réconciliation des cœurs et des esprits et d’application soutenue des recommandations et résolutions du Dialogue national inclusif (DNI). Le premier responsable de la société civile a fait savoir que lors des assises du DNI, les maux qui minent notre pays ont été diagnostiqués par l’ensemble des Maliens, ajoutant que les forces vives de la nation attendent avec impatience l’application des recommandations et résolutions qui en sont issues.


«Les forces vives de la nation estiment avoir leur place dans le dispositif de suivi de la mise en œuvre des recommandations et résolutions du Dialogue national inclusif», a indiqué Boureima Allaye Touré. Il a demandé au président de la République d’accorder le financement public à la société civile à l’instar des partis politiques qui en reçoivent pour l’animation de l’échiquier politique.
À l’entame de son intervention, le chef de l’État a, à son tour, exprimé ses vœux les meilleurs à l’ensemble des forces vives de la nation. Pour le président de la République, tout ce qui a été dit a un sens et tout ce qui a été dit est compris. «Ce que nous fûmes a été rappelé et de fort belle façon. Ce que nous sommes en train, si nous ne prenions garde, de devenir a été indiqué également à souhait avec inquiétude», a indiqué Ibrahim Boubacar Keïta.

Dieudonné DIAMA

Source: Journal l’Essor-Mali

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Mali, Entretien routier : L’expertise de l’AGEROUTE au service du développement local

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L’Agence d’exécution des travaux d’entretien routier (Ageroute) va mettre son expérience et son expertise acquises en matière d’entretien routier à la disposition des Agences de développement régionales (ADR), des Collectivités territoriales et du District de Bamako. Les trois organismes ont signé un accord tripartite à cet effet, hier dans un hôtel de la place, visant la mutualisation de leurs efforts dans le cadre d’actions liées à leurs activités respectives.


L’objectif visé en signant cette convention est de favoriser et améliorer les capacités de ces différentes agences afin de permettre un développement local harmonieux.
En favorisant non seulement l’entretien et la réhabilitation des routes, mais aussi en permettant le développement de petites entreprises locales, a confié le directeur général de l’Ageroute, Mohamed Attaher Ag Hamani, interrogé après la séance de signature des accords de partenariat.
Cette convention signée marque, selon lui, un départ pour une valorisation et une opérationnalisation des différentes ADR mises en place depuis 2013-2014 dont la plupart sont opérationnelles depuis 2016. Rappelant que «notre pays compte aujourd’hui huit Agences de développement régional opérationnelles et deux nouvelles en cours d’opérationnalisation, notamment celles de Taoudeni et de Ménaka». Le dirigeant a ajouté que ces pactes permettront d’accélérer la phase d’opérationnalisation de ces deux nouvelles régions.
Une coopération participative qui semble susciter un intérêt réel auprès des responsables d’Agences de développement régionales présents à cette cérémonie de signature et qui paraît adapter aux besoins des parties prenantes. C’est du moins ce que laisse penser le directeur général de l’ADR de Bamako. La signature de cette convention, dira Mahamoudou Wadidié, intervient à un moment où notre pays s’est engagé véritablement sur la voie du développement avec comme pierre angulaire la régionalisation. Selon lui, il fallait doter les collectivités d’outils techniques pour les accompagner sur les questions de développement local et régional. Afin, dira-t-il, de pouvoir travailler dans l’identification, la mise en œuvre et la gestion des infrastructures routières qui ont besoin d’aménagement, d’entretien ou d’une mise à niveau. «L’un des enjeux de cette convention est de ne pas répéter la même chose. Nous avons alors défini une convention annuelle qui peut aller vers une tacite reconduction. Pour l’année 2020, chaque ADR a demandé à ses collectivités d’identifier les besoins en termes d’entretien. Ces besoins ont été transmis à l’Ageroute», précisera le directeur général de l’ADR de Bamako.
Abondant dans le même sens, Séga Sow, directeur général de l’ADR de Kayes, a déclaré : «Cette convention est très importante, dans la mesure où la gestion des routes locales et régionales est confiée aux collectivités territoriales».
Ainsi, a-t-il expliqué, grâce à cette convention notre collaboration avec l’Ageroute sera très facile. Elle (la convention) permettra, à l’en croire, à l’Agence de pouvoir s’intéresser au désenclavement intérieur et extérieur de notre zone.

Babba B.
COULIBALY

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Mali, Grève des enseignants : Un nouvel arrêt de travail de 120 heures

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Les écoles publiques de notre pays sont paralysées, depuis hier, par une nouvelle grève de cinq jours, soit 120 heures. Un deuxième épisode qui vient donner à nos élèves un véritable coup de cafard pour cette nouvelle année. Hier matin, le long des routes, l’on pouvait voir des groupes de mômes, sacs accrochés au dos, regagnant leurs domiciles. Les plus petits se chahutaient joyeusement, inconscients des désavantages de ces débrayages constants, dont ils sont les premières victimes.


Dans les parages de l’école «Le camp des gardes D», à Darsalam, notre équipe de reportage a croisé une motocycliste, arborant la tenue du lycée Ba Aminata Diallo. Accompagnée d’une de ses camarades de classe, la jeune fille du nom de Djessou Diabaté raconte qu’elle est arrivée à 7 heures dans son établissement espérant que les cours reprendront correctement. Au lycée Ba Aminata Diallo, précise notre interlocutrice, les élèves étaient venus nombreux. «Pour l’instant, nous ne sommes pas encore découragées. Notre souhait ardent est d’étudier normalement», confient à l’unisson les deux jeunes élèves de la 11ème lettre.
À l’école fondamentale «Le camp des gardes D», un silence de cimetière nous accueille. Les classes sont fermées comme si elles n’avaient jamais été ouvertes. La direction fait face à l’entrée principale de cette école primaire. La directrice, Mme Ouattara Kadiatou Coulibaly, est seule dans son bureau. «Aucun enseignant n’est venu ce matin. Les élèves étaient présents, je les ai donc libérés», explique-t-elle tristement. Comme pour témoigner de la motivation des gosses, leur directrice nous fait savoir qu’ils ont même demandé s’ils pouvaient revenir le lendemain. La responsable de l’école leur a conseillé de s’informer auprès de leurs parents sur la fin de la grève. Par ailleurs, Mme Ouattara a invité les grévistes et le gouvernement à trouver un terrain d’entente pour le bien des élèves. Selon elle, ces interruptions ont des répercussions nuisibles sur tous les domaines professionnels notamment dansl’administration.
Oumar Diarra et Oumou Konaté sont en 10è au lycée Askia Mohamed. Les deux élèves rentrent chez eux à Koulouba à pieds. Ils craignent l’impact de cette grève sur le trimestre qui est prévu le 21 janvier prochain. «Nous n’avons même pas fait la moitié du programme. En histoire, on a fait une seule leçon», regrette Oumou Konaté, exhortant le gouvernement à trouver des solutions définitives à cette crise qui met sérieusement en péril leur avenir.

Au lycée Alfred Garçon, le mot d’ordre de grève est bien suivi. Lassina Cissé est censeur par intérim de cet établissement secondaire. Devant son ordinateur, travaillant sur la liste provisoire des candidats au baccalauréat, il explique qu’après une heure d’attente dans la cour, les élèves se sont finalement dispersés. «En ce temps de grève, nous faisons aussi le rapport journalier de la situation pour l’envoyer à l’Académie», indique notre interlocuteur. Son établissement a déjà fait les évaluations du premier trimestre. Cela a coïncidé, rappelle-t-il, avec le premier épisode de la grève qui a duré 120 heures. L’administration était obligée de recourir à des agents non enseignants pour surveiller les élèves. Pour le censeur par intérim, le gouvernement doit respecter ses engagements. Quant aux pédagogues, ils doivent mettre un peu d’eau dans leur vin après tous les efforts consentis l’année dernière en leur faveur.
À la Maison de l’enseignant, Yacouba Traoré, membre du bureau exécutif du Syndicat national des enseignants et fonctionnaires des collectivités territoriales (SYNEFCT) nous accueille. Il rappelle que les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobres observent cette grève pour exiger l’application immédiate de l’article 39 de la loi n° 2018-007 du 16 janvier 2018 portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale. Cet article stipule que «toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du statut général des fonctionnaires s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale».
M. Traoré précise que la grève prendra fin le vendredi prochain si aucune solution n’est trouvée. Dans ce cas, le syndicaliste ajoute qu’un nouveau préavis de grève de 336 heures, soit 14 jours a été adressé au ministère du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique le 2 janvier dernier. Dans un document de communication pour les assemblées générales communes datant du 3 janvier 2020, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre envisagent de mener plusieurs activités dans le but d’atteindre leur objectif. Au nombre desquelles, il y a les assemblées générales communes, le dépôt d’un autre préavis de grève et une marche nationale.
Mohamed D.
DIAWARA

Source: Journal l’Essor-Mali

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San : Des braqueurs dévalisent deux boutiques

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Quatre individus armés non identifiés ont dévalisé lundi à San, deux boutiques au centre ville et au quartier Farakolo, en apportant les biens et une importante somme d’argent,  a appris l’AMAP de sources locales concordantes.

 

Les braqueurs sont arrivés entre 19 H et 20 H à l’Immeuble Bakoroba Berthé au Centre ville en menaçant avec une arme automatique le propriétaire de la boutique, répondant au nom de Asseye Maïga, de mettre un terme à sa vie, avant de s’approprier de la somme d’argent dont il disposait.

Les mêmes sources précisent que les malfrats se sont ensuite dirigés vers la boutique d’un certain Badjan, au quartier Farako, en tirant en l’air, avant de le maîtriser et emporter ses biens et une importante somme d’argent.

Nos sources qui ne précisent pas l’identité des assaillants, encore moins les moyens de transport qu’ils utilisent ou encore la direction prise après leur forfait,  soulignent cependant  que les éléments du commissariat de police de la ville  et les chasseurs sont à pied d’œuvre pour les traquer.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie afin de déterminer les circonstances exactes du cambriolage, l’identité des assaillants et éventuellement leurs complices.

NC/KM

(AMAP)

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