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Fête de l’indépendance du Mali : Le 59ème anniversaire commémoré

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22 septembre 1960 – 22 septembre 2019 : cela fait 59 ans que notre pays a accédé à la souveraineté nationale et internationale. La République du Mali est un pays d’Afrique de l’Ouest, frontalier de la Mauritanie et de l’Algérie au nord, du Niger à l’est, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire au sud, de la Guinée au sud-ouest et du Sénégal à l’ouest.

Ancienne colonie française du Soudan français, le Mali est devenu indépendant le 22 septembre 1960, après l’éclatement de la fédération du Mali regroupant le Sénégal et la République soudanaise. Sa devise est « un peuple, un but, une foi » et son drapeau est constitué de trois bandes verticales verte, jaune et rouge.

La république du Mali a conservé les frontières héritées de la colonisation, celles du Soudan français. Antérieurement, plusieurs royaumes et empires se sont succédé, englobant une partie plus ou moins importante du Mali actuel et des pays limitrophes.

Avec 15 millions de résidents, la population malienne est constituée de différentes ethnies, dont les principales sont les Bambaras, les Bobos, les Bozos, les Dogons, les Khassonkés, les Malinkés, les Miniankas, les Peuls, les Sénoufos, les Soninkés (ou Sarakolés), les Sonrhaïs, les Touaregs, les Toucouleurs. Le français est la langue officielle, mais la population parle majoritairement les langues nationales, le bambara étant la plus utilisée et servant, parallèlement au français, de langue véhiculaire.

Avec une économie encore essentiellement rurale, le Mali, pays enclavé, fait partie des 48 pays les moins avancés (PMA) sur le plan du développement socio-économique4.

Le pays fait partie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine. Depuis 2012, le Mali est la cible d’attaques djihadistes et est confronté à des conflits communautaires.

Bamako, ville située au sud-ouest et qui comptait 1 809 106 habitants en 2009, est la capitale du pays. La république du Mali tient son nom de l’ancien empire du Mali fondé par Soundiata Keïta au XIIIe siècle et qui a connu son apogée au XIVe siècle.

En 1959, les deux colonies françaises du Soudan français et du Sénégal fondent la fédération du Mali qui obtient son indépendance. Lors de l’éclatement de cette fédération, les Soudanais conduits par Modibo Keïta, déclarent leur indépendance et donnent à leur pays le nom de république du Mali.

En 1968, Modibo Keïta fut renversé par un coup d’État conduit par un groupe d’officiers ayant à leur tête le lieutenant Moussa Traoré, qui instaura une dictature. Le 26 mars 1991, celui-ci fut renversé à son tour par le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré. Après une période de transition, ce dernier instaura la démocratie avec l’élection d’Alpha Oumar Konaré en 1992, qui sera réélu en 1997.

En 2002, le général Amadou Toumani Touré, qui avait pris sa retraite de l’armée pour se présenter, fut élu président de la République du Mali, et réélu en 2007. Le 22 mars 2012 Amadou Toumani Touré fut renversé par un putsch, mené par le capitaine Amadou Haya Sanogo. Après une transition, Ibrahim Boubacar Keïta fut élu président de la République en septembre 2013 après une élection présidentielle. La situation sécuritaire reste très précaire, avec de nombreuses attaques djihadistes. Les conflits communautaires persistent, occasionnant des centaines de morts, particulièrement dans la région de Mopti.

MBG

SourceLe Rayon

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59 ans d’indépendance : Le Mali n’est toujours pas un pays souverain

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Le Mali vient de souffler les 59 bougies de son accession à la souveraineté internationale. Cela fait, en effet, 59 ans que le Mali s’est libéré du joug colonial français, qu’il a pris en mains son propre destin. A l’époque, l’idée d’un grand Mali respectable et respecté partout dans le monde, faisait rêver. Mais que reste-t-il aujourd’hui du Maliba tant rêvé ? En tout cas, pas grand-chose à l’heure du bilan.

 

Sous nos tropiques, la commémoration de l’indépendance rime habituellement avec flonflon et ripaille. Mais ce n’est pas toujours le cas. Car de quelle indépendance peut-on parler au Mali quand plus d’un demi-siècle après, notre État reste économiquement sous perfusion de l’aide publique ou privée en provenance des pays du Nord ?

On peut épiloguer à souhait sur les raisons d’une telle situation. Mais la réalité est bien têtue, surtout quant aux questions purement économiques s’ajoutent des velléités séparatistes dans le Nord de notre pays qui a fêté le dimanche dernier le 59e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale.

En fait de gâteau d’anniversaire, c’est la soupe à la grimace qui a été servie, avec la crise centrifuge qui sévit dans le Centre et le Nord malien, même si la mise en œuvre de l’accord signé entre le gouvernement central et les mouvements armés du Nord, se poursuivent. Les pourparlers, en effet, sont en cours, mais semblent achopper malheureusement sur le refus fort compréhensible de Bamako de discuter du statut de l’Azawad. Par ailleurs, la proposition des autorités de Bamako pour la paix serait une décentralisation poussée, une régionalisation, voire un nouveau pacte national. Au vu de tout cela, c’est sûr que c’est avec un certain goût d’inachevé que le président IBK dans son message, a souhaité un bon anniversaire à ses compatriotes, car il ne saurait savourer dans toute sa plénitude un tel anniversaire, pendant qu’une partie du Mali est en proie à une insécurité qu’on a du mal à juguler.

La souveraineté est un vocable creux

À l’instar de bon nombre de pays africains, l’indépendance du Mali s’est révélée très vite une désillusion. Aujourd’hui, l’État malien ne détient pas les attributs de sa souveraineté qu’il était censé avoir acquis avec l’avènement de l’indépendance.  On en veut pour preuve le recours du Mali  à la France, lors de l’attaque djihadiste, pour éviter la « disparition » de l’État. On a découvert à l’occasion, une armée en lambeaux. Cela n’est pas digne du Grand Mali.

Également, au plan économique et financier, le Mali dépend encore de la générosité et du bon vouloir des bailleurs de fonds extérieurs. On ne parle même pas des problèmes de l’arrimage du francs CFA à l’euro à travers la Banque de France, qui traduit une dépendance certaine. Mais la particularité du Mali tient, entre autres, au fait qu’en plus de ces problèmes qu’il a en commun avec les autres États africains qui ont été sous domination française, il traîne depuis les 59 ans, l’épineuse question de l’indépendance touarègue comme un boulet au pied. On aura tout essayé ou presque. La répression des indépendantistes avec Modibo Kéita et Moussa Traoré, l’effort de dialogue avec eux sous Alpha Omar Konaré et Amadou Toumani Touré. Toutes ces solutions n’ont visiblement pas été à la hauteur, car elles ont échoué à éradiquer les velléités indépendantistes des Touaregs du Nord du Mali. Aujourd’hui, plus que jamais, la question de l’Azawad se pose avec acuité. Les divergences de points de vue s’étalent au grand jour. Les Touaregs, avec le Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) en tête, ne démordent pas à l’idée de se séparer du reste du Mali. Pour ce faire, ils ont travaillé à donner beaucoup d’écho à leur cause. Ils ont mis beaucoup de soin à convaincre l’opinion internationale de la justesse de leur cause. Ces indépendantistes ont plus conscience de leur besoin d’indépendance que les autorités de Bamako n’en ont de la nécessité de sauver l’intégrité territoriale du pays. En tout cas,  il n’est pas exagéré de dire qu’aujourd’hui, on est plus proche d’une partition du Mali que de son unité.

Les efforts de développement du Mali laminés par le problème de l’insécurité

Comment peut-on expliquer cette manie de faire des dépenses somptuaires au moment où le Mali est menacé dans son unité comme dans ses valeurs ? Comment peut-on comprendre que le président IBK, dès son entrée en fonction, n’ait pas eu de feuille de route claire sur cette question de l’insécurité qu’il aurait pu s’efforcer de mettre en branle ? À la décharge d’IBK, on peut bien admettre que ses prédécesseurs n’ont pas vraiment posé les jalons d’une résolution définitive de ce problème. Pourtant, le Niger aussi qui avait un problème touareg, a pu le résoudre. Cela montre que c’est possible de parvenir à une solution durable à propos de cette question. Encore faut-il que le président malien se convainque qu’il a une lourde responsabilité dans cette affaire. C’est à lui qu’incombe la responsabilité d’amener les acteurs à trouver des solutions satisfaisantes. Mais cela exige de sa part des préalables au nombre desquels la nécessité d’un comportement exemplaire en matière de gouvernance et la capacité à convaincre les partenaires et soutiens que les rebelles  défendent une mauvaise cause. Cela devait faire partie intégrante des priorités de son action. La question est sensible et IBK serait bien inspiré de ne pas oublier que, comme le dit en substance un adage, il faut savoir tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Surtout sur des questions aussi controversées. Le président malien doit rapidement revoir sa copie si tant est qu’il ne veuille pas que les Maliens regrettent de lui avoir fait confiance.   

L’heure n’est donc pas à la fête. Il faudra une réelle prise de conscience collective et la contribution de tous les enfants du Mali, pour résoudre la question de l’insécurité. Il faut espérer que les discussions pour l’application de l’accord puissent se poursuivre dans un bon esprit, en vue d’un compromis historique et salutaire pour le Mali. Quant à la communauté internationale, il serait bien qu’elle continue, comme l’avait fait le Fonds monétaire international (FMI) au sujet de l’achat de l’avion présidentiel par IBK, à mettre la nécessaire pression sur ce président qui a jusque-là envoyé de trop nombreux signaux négatifs, pour qu’il améliore la qualité de sa gouvernance. C’est une condition sine qua non pour un retour des choses à la normale au Mali et cela constitue, pour le pays, un passage obligé pour espérer un jour parvenir à l’indépendance effective tant souhaitée.

Jean Pierre James

Nouveau Réveil

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Braquage en commune IV de Bamako : La Bande de Kadoba mis aux arrêts !

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Les éléments du Commissaire Divisionnaire Kadiatou dite Kady TOUNKARA, en charge du commissariat du 14ème arrondissement ont mis la main sur une bande de braquage à main armée, en commune IV du district de Bamako.

Suite à de multiples plaintes enregistrées dans le bureau de la Brigade des Recherches du 14ème Arrondissement, pour braquages à mains armées, suivies de dépossession de biens, commis généralement dans le secteur de Kalabambougou, après avoir rassemblé les pièces du puzzle, le 12 septembre 2019 aux environs de 20 heures, une équipe choc conduite par le Commissaire Adjoint, Commissaire de Police Yacouba S. SYLLA a appâté et mis le grappin sur trois individus, que sont M. SAMAKÉ alias Kadoba, B. TRAORÉ, et B. COULIBALY.

Selon les investigations menées de fil à aiguille, le nommé M. SAMAKÉ est le cerveau de ce trio infernal, qui coupait le sommeil aux paisibles populations de la Commune IV du District de Bamako, notamment Sébénikoro et Kalabambougou et son nom est également cité dans l’assassinat du fils d’un fonctionnaire de Police, perpétré dans cette même zone.

Sans désemparer, une perquisition effectuée au domicile a permis de retrouver un révolver sept (07) coups, cinq (05) cartouches calibre 9mm, deux (02) motos Djakarta, deux (02) façades et autres accessoires de motos.

 

En attendant leur déferrement devant Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de grande Instance de la Commune IV du District de Bamako, aux fins de droit, l’enquête continue en vue de démasquer d’éventuels complices de ce gang.

Une fois de plus, bravo et félicitations au Commissaire Divisionnaire Kady TOUNKARA, qui depuis sa nomination à la tête du Commissariat du 14ème Arrondissement mène inlassablement une lutte impeccable contre la recrudescence de l’insécurité dans sa sphère d’action, en tandem avec ses braves hommes. Comme pour dire : “La reconnaissance est une vertu prospective, plutôt que rétrospective.”

 MBG

SourceLe Rayon

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Mauvaise gouvernance : IBK protège les siens !

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L’arrestation de Bakary Togola et du Président du Conseil Régional de Kayes, serait un bon signal si toutefois, le régime IBK commençait par le sommet, une lutte incolore et inodore contre la corruption et la délinquance financière. 

 

Comme le disait le 32ème président américain Roosevelt, « en politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon ».
Lorsque le très influent chérif de Nioro, Bouyé Haïdara, par l’intermédiaire de l’imam Dicko a dénoncé la mauvaise gouvernance du mandat du président Ibrahim Boubacar Keita, à la faveur du meeting de lancement de la CMAS, il fallait s’attendre à une réaction de la part du régime. Connaissant bien la mentalité des maliens, au lieu de s’en prendre à un général milliardaire, à un député milliardaire ou un fonctionnaire milliardaire, c’est le paysan Bakary Togola qui a été sacrifié pour protéger le “clan mafieux“.
Pour des politologues, la justice ne fera pas son travail car le premier magistrat de ce pays c’est le président de la république. IBK veut juste divertir encore pour sauver sa tête et sauver la tête de ses “proches“. Une justice sélective ne fera qu’aggraver la situation dans ce pays.
Ces experts en politique estiment que « certes Bakary Togola doit répondre de ses actes devant la justice mais qu’il faudra que les magistrats du Pôle Économique  disent également aux maliens :
comment ont été utilisés les 1230 milliards de la loi de programmation militaire ? Comment les compagnies minières qui opèrent au Mali sont gérées (impôts, taxes…) par l’État malien ? Comment les recettes des Domaines, des Impôts et des Douanes sont reparties ? Comment l’argent des péages et autres taxes sur les infrastructures routières sont utilisés ? Comment les bâtiments publics et les entreprises publiques ont été bradés ?

En attendant, il y a nécessité de trouver une solution sérieuse  au problème de la corruption au Mali. Pour être plus concret, le régime doit procéder  dans les jours à venir à l’arrestation d’autres bandits à col blancs.

JPJ

Nouveau Réveil

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Délinquance financière: Le Ministre Baber Gano continue de piller l’Office du Niger

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Le Mali de l’impunité et du vol organisé. Comment le ministre Baber Gano en fonction pille et vole l’état malien ?

 

Sur la table du Pôle Économique se trouve, depuis le 21 Mai 2019 une plainte de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics et des Délégations de Service Public (ARMDS, pour détournement de deniers publics, contre Me Baber Gano, Ministre du gouvernement et le PDG de l’Office du Niger, Mamadou M’baré Coulibaly, portant sur un montant de 401 millions de F CFA. Et le Syndicat Autonome de l’Office du Niger (SAON) est partie civile.

En dépit de cette plainte, le Ministre Baber Gano, profitant de ce cabinet dont ses larbins voulaient faire croire qu’il y a une différence entre lui et son entreprise, se vire personnellement de nos jours des millions de FCFA d’une entreprise publique dans son compte personnel.

En voilà une preuve du SAON qui vient d’occasionner une nouvelle plainte au pôle économique, car non seulement, le virement en tant qu’intitue persone (en considération de la personne) est un délit mais en plus, l’article 58 de la constitution malienne interdit à tout ministre en fonction, une activité lucrative. Mais le faux est que le même jour c’est à dire le 9 Août 2019, Baber Gano se vire un montant de 5 millions et son cabinet se voit offrir un chèque de 150.000F.

Face à cette situation, le Dr. Boubou Cissé, Ministre de l’Économie et des Finances reste de marbre et s’assoit tranquillement avec un détourneur de fonds publics et faussaire notoire.

A. Diallo

SourceLe Nouveau Réveil

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AGICIF-Mali: Du foncier à l’escroquerie en bande organisée

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L’Agence de Gestion Immobilière, de Conseil et d’Intermédiation Foncière (AGICIF-Mali) est de plus en plus décriée par ses clients qui ne cessent de se plaindre de ses responsables qui ont fait de l’escroquerie en bande organisée et de l’abus de confiance, leurs sports favoris. Et le cas de Mme Youma Aïcha Cissé, l’une des victimes de cette supercherie en est la parfaite illustration. Lisez plutôt !

 

À Bamako, les désirs de l’AGICIF-Mali sont des ordres. Elle continue de multiplier ses victimes. Et son Directeur Général, Mamadou Coulibaly, qui abuse de la confiance des clients s’en moquent, car ils disent tenir la justice par le chéquier et les forces de l’ordre par le cordon de la bourse.

En effet, le sort subit par la dame Youma Aïcha Cissé, est le cas qui jette le froid dans le dos de plus d’un et ne laisse d’ailleurs personne indifférent. C’est une affaire qui remonte en 2016 ou la bonne dame a procédé auprès du DG de l’AGICF-Mali, Mamadou Coulibaly à l’achat de la parcelle N°49 du lotissement de Manankoroni. Comme tout autre client, elle ne s’attendait pas à une éventuelle escroquerie de la part de l’AGICIF-Mali en qui, elle faisait entièrement confiance. Elle n’avait jamais imaginé que son rêve d’être propriétaire d’une parcelle allait se transformer en cauchemar. Malheureusement, c’est le pire qui lui est arrivé, car après avoir payé tout ce qu’elle doit à l’AGICIF-Mali, elle n’a jamais vu sa parcelle de ses yeux. Et jusque-là, elle multiplie les démarches auprès de l’Agence, mais sans suite.

Une année après, elle a été informée de l’annulation dudit lotissement et les responsables lui ont proposé une autre parcelle à Manankoroni 2. Chose qu’elle a acceptée. Mais au-delà  du recasement, elle a acheté deux autres lots, c’est-à-dire le N°186 et 188. Et sa surprise fut grande encore lorsqu’elle s’est rendue compte que le DG de l’AGICIF-Mali, Mamadou Coulibaly, lui a vendu des parcelles fantômes.

« Il y a trois ans de cela que je suis dans cette situation. Je n’ai jamais vu mes parcelles dont Je détiens les documents nécessaires y compris le permis d’occuper. L’agence aussi ne parle jamais du remboursement des sommes  que j’ai versées. Je ne sais plus à quel saint me vouer. Je suis dépassée », a déclaré la victime dans un état désespéré.

Selon les informations, Youma Aïcha Cissé ne serait pas la première ni la dernière victime de l’AGICIF-Mali qui perd de plus en plus sa crédibilité. Nous y reviendrons !

Adama Coulibaly

SourceLe Nouveau Réveil

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73e Assemblée générale de l’ONU: le Mali va-t-il rater le coche ?

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Alors que l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger devait être au programme des débats de la 73e session de l’Assemblée générale de l’ONU ouverte ce 24 septembre, l’annulation de la tenue du 38e CSA à Kidal constitue toujours un point de discorde entre le Gouvernement et la CMA qui attend toujours une réponse à son exigence ‘’de rencontrer le gouvernement malien dans un pays neutre’’. Pendant ce temps, les jihadistes et autres trafiquants de stupéfiants et d’armes tissent leur toile à la grande douleur des populations.

 

Ce mardi 24 septembre2019, à New York, s’est ouverte officiellement l’Assemblée générale de l’ONU, la réunion annuelle des chefs d’État et de gouvernement. Il s’agit d’une occasion pour les dirigeants du monde entier de livrer leur vision de la situation, mais aussi de rencontrer leurs homologues pour des entretiens privés. Selon des sources diplomatiques, c’est la Libye et surtout le Sahel qui sont deux importants dossiers africains les plus attendus dans les débats.

Déjà, au regard de la profondeur des divergences entre le gouvernement et une des parties signataires de l’Accord pour la paix, la CMA, notre pays risque de rater le coche. Et pour cause ? Le Mali devait faire le point de la mise en œuvre de l’Accord à l’aune de la 38e session du Comité de suivi de l’Accord qui devrait se tenir, ce 17 septembre 2019, à Kidal, et qui malheureusement été reportée à une autre date. Depuis, la Coordination des mouvements armés refuse de se réunir avec le gouvernement du Mali si ce n’est dans un pays ‘’neutre’’. Pour, dit-elle, aplanir les différends dans la mise en œuvre de l’Accord. Les ex-rebelles de Kidal ont donc suspendu leur participation au processus de paix qui est dans l’impasse actuellement.

Les ex-rebelles qui reprochent aux autorités nationales de décider unilatéralement l’annulation de la tenue de la réunion de Kidal demandent : « une réunion urgente et avant toute autre étape avec la communauté́ internationale et les autres parties de l’accord dans un lieu neutre pour clarifier l’ensemble des questions pendantes notamment la « raison d’État impérative » qui a motivé́ l’annulation de la 38e session du CSA, afin de procéder à une évaluation transparente de la situation actuelle et de la gouvernance de l’accord gouvernement ».

Le gouvernement qui n’entend pas les choses de cette manière est à la recherche d’un terrain d’entente avec les ex-rebelles, mettant le processus de paix dans une nouvelle impasse. Du coup, cette situation risque de bousculer le programme du Mali à cette session de l’Assemblée générale de l’ONU que devrait aussi débattre des conclusions du 38e CSA.

Pour rappel, la dernière session du CSA remonte au 19 août 2019 au cours de laquelle, les participants ont apprécié la question de la formation des éléments du MOC qui ont été déclarés aptes à l’intégration. A ce propos, Ahmed Boutache a confié qu’il y a déjà 1 005 éléments qui ont rejoint le centre de formation et que 295 autres les rejoindront bientôt.

Il a été convenu, à ce sujet, que le processus du DDR accéléré, notamment dans son volet screening, doit être parachevé avant le 31 décembre de l’année en cours. Il a aussi été question de la décentralisation, notamment la création de la zone de développement du Nord qui fut créée et que la base légale pour son fonctionnement et sa gestion sera mise en œuvre sans délai.

Ainsi, quatre ans après la signature de l’Accord pour la paix issu du processus de paix, en 2015, très peu d’avancées sont notables au point que la question de Kidal divise de plus en plus les voisins du Mali. Ainsi, le 7 septembre dernier, au cours d’une « visite d’amitié et de travail » à Bamako, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, également président en exercice de la CEDEAO, n’a pas mâché ses mots. Pour lui, Kidal est un « sanctuaire pour les terroristes ». Une accusation injustifiée pour les membres du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA). Sous prétexte que Kidal abrite de multiples représentants de la communauté internationale, mais surtout des soldats français du dispositif Barkhane et des militaires de la Minusma, la force des Nations unies, qui savent tout ce qui s’y passe. Côté français, on marche sur des œufs. Barkhane ne veut pas être accusée de mettre en péril le processus de paix. D’autant plus que d’ex-rebelles ont parfois servi de supplétifs pour traquer des terroristes issus de clans en général rivaux, ou sur le coup d’une vendetta.

Le temps semble donner raison à l’ancien ambassadeur de France au Mali, Nicolas Normand, pour qui les maîtres actuels de Kidal se plaisent dans l’anarchie actuelle qui y prévaut. Et pour cause : ‘’ Les Ifoghas ne veulent pas non plus d’élection. Ils ont déjà refusé les élections municipales de 2016. Pour eux, le contrôle de Kidal est non négociable et une élection les mettrait sous la dépendance de leurs vassaux imghads. Ils préfèrent de loin le statu quo des actuelles « autorités intérimaires » négocié avec eux’’.

 

Par Sidi DAO

Source : Info-Matin

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Commissariat de Kalaban-Coro : Une bande de braqueurs nigérians mise au gnouf

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C’est un véritable coup de filet du commissaire principal Mamadou Mounkoro et ses éléments du commissariat de KALABAN-CORO. Suite à des plaintes et dénonciations, les limiers du Commissaire Principal viennent de mettre hors d’état de nuire, neuf (09) braqueurs, tous de nationalité nigériane. Cet empire criminel avait pour spécialité de braquer les personnes ayant fait des retraits de somme d’argent dans les banques.

 

Ces motos de marque apache (en images) leur appartiennent et leur mode opératoire consistait à cibler une proie et le suivre à califourchon sur ces motos, pour plus de mobilité. Arrivés à côté de ce dernier, l’un lui retire son sac contenant de l’argent. Leur second modus-operandi consistait également à casser la vitre de la voiture de leur cible, pour s’emparer de son argent.

La Police ayant fini d’accomplir sa mission, ces braqueurs ont tous été mis à la disposition de la justice, aux fins de droit. Un ouf de soulagement pour les populations de Kalaban-Coro et ceux de la Commune V du District de Bamako et environnants.

*Pape Cinq Étoiles KONÉ*

Le Rayon

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Clément Dembélé : L’imposteur donneur de leçon

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Venu de je ne sais où à l’orée des élections s présidentielles de 2018, le jeune Clément avait suscité beaucoup d’espoirs chez les maliens. Tous s’étaient dit que notre soif du changement générationnelle serait étanchée au regard des  actions qu’il menait à travers ses activités de formation, de coaching et de consulting. Ses sorties médiatiques ne laissaient personne indiffèrent. Le temps étant le meilleur juge, a permis aux maliens de connaitre la nature de l’homme.

 

N’ayant pas pu engranger la moindre signature lors de la campagne et en court de millions pour financer et ou verser sa caution, la malin Clément a voulu se jouer de la convention des bâtisseurs pour s’ériger en candidat unique des barons le constituant. Son jeu n’ayant pas marché, il a couru derrière Mountaga Tall tout en lorgnant Modibo Koné du Mouvement Mali Kanu(MMK) qu’il a suivi jusqu’à Ségou pendant le lancement de ce dernier. Les résultats du 1er tour des présidentielles ont versé les ambitions démesurées du « professeur en je ne sais quoi ».

Après cet échec, il se fait construire une image de catholique austère aux allures rassurantes et notaires de sainte famille. Une image faite de sérieux, de sérénité affichée, de probité revendiquée sur laquelle il s’appuyait pour jeter son discrédit sur la gouvernance actuelle du président IBK.  Ce bel édifice de moralité qui avait fait de Clément le « Monsieur Sauveur » s’est écroulé le jour où il a décidé de suivre le patron des patrons Mamadou Sinsy Coulibaly lequel selon des indiscrétions serait son bailleur, dans son combat de lutte contre la corruption au Mali. Que de sorties ratées pour dit-il,  lutter contre la corruption au Mali. Toutes les occasions lui étaient opportunes pour s’afficher devant un petit écran ou sur un plateau télé et tenir ses discours de tous les jours (fôli sen kelen, dôn sen kelen). Dans son extravagance, il annonça être l’homme le plus instruit au Mali. Une déclaration qui mit la puce à l’oreille des maliens sur la vraie nature et les vraies ambitions de l’homme. Pour enfoncer le clou, notre professeur au chômage enchaina les meetings de lutte contre la corruption et de soutiens à nos forces armées et de sécurités qui n’arrivent pas à regrouper 100 personnes.

Son imposture a alors atteint son apogée le jour où il a affirmé être l’acteur de la plainte contre le président de l’APCAM Bakary Togola qui répond actuellement au chef d’accusation dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds public à la confédération Syndicale des producteurs de cotons pour laquelle 3 autres personnes ont été déjà mis en examen. Au même moment, rappelons-le, le procureur du pôle économique annonçait qu’il s’agit d’une dénonciation anonyme.

Clémént Dembélé endosse sans vergogne le costume de chevalier blanc de la lutte contre la corruption au Mali. Et voilà que ce dessine le portait de l’homme qui se fait chrétien à l’église et musulman à la mosquée. Son appellation Clémént Mamadou Dembélé en est une parfaite illustration.

Nous y reviendrons…

La Rédaction

Le Rayon

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Malversations autour des hélicoptères « Puma » au Mali: Les caciques du régime se paient le luxe de dealer à 2 milliards de FCFA la sécurité du pays

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L’affaire remonte à 2015. Pris dans la tourmente du fait de la multiplication des attaques terroristes, l’État malien avait pris la décision d’augmenter la puissance de feu des Forces armées maliennes (FAMA) en les dotant de deux hélicoptères de manœuvre « Puma » dans le cadre de la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation militaire.

Mais très vite, le scénario a tourné court. En effet, quelque temps après leur  acquisition, les appareils sont cloués au sol. Si le chef de l’État, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), justifie cette brusque atrophie des hélices des « Puma »  par des problèmes  de maintenance, des organisations de la société civile, elles, évoquent des malversations financières. C’est cette dernière version qui a été  plutôt accréditée par le chef de file de l’opposition parlementaire, Soumaïla Cissé, qui n’écarte cependant pas la thèse avancée du président.  « Les hélicoptères, pour sécuriser les populations et les forces armées, ont été achetés dans des conditions très discutables avec de la corruption, avec de la mauvaise maintenance. De l’argent dilapidé, du matériel qui aurait pu sauver les gens. Et ceci s’est traduit par des morts d’hommes et des villages détruits », affirme-t-il.

Les deals dans les affaires publiques, sont difficilement compatibles avec les exigences de la bonne gouvernance

Il a, de ce fait, saisi l’Assemblée Nationale sur la question aux fins de diligenter une enquête parlementaire pour que les responsabilités soient situées. Et voilà la gouvernance de l’homme qui se faisait appeler « Kankélétigui », à nouveau remise en cause. En effet, l’on garde encore bien présents dans la mémoire, les scandales liés à l’acquisition de l’avion présidentiel et  à la fourniture d’équipements militaires, pour ne citer que ceux-là. Même si, de par l’histoire, les Mandingues ont une forte  tradition marchande et  ont développé, de ce fait, la sulfureuse réputation d’affairistes, les deals dans les affaires publiques, il faut le dire, sont difficilement compatibles avec les exigences de la bonne gouvernance, qui doivent caractériser l’époque actuelle et surtout le Mali d’aujourd’hui pris dans les filets de la pieuvre terroriste. Ce qui heurte donc le plus les consciences, c’est que ces malversations endémiques n’épargnent même pas le domaine de la sécurité où l’État malien lui-même  joue sa propre survie. Cela dit, l’on peut comprendre pourquoi les généraux de l’armée malienne sont classés parmi les plus riches de l’État du Mali avec des fortunes à faire pâlir de jalousie Crésus lui-même,  alors que leurs troupes engagées sur le terrain dans la lutte contre les bandes armées qui écument le pays, servent de chair à canon, par manque d’équipements.  L’on ne peut donc que s’étonner de la maigreur des résultats engrangés dans la lutte contre le terrorisme.  C’est dire si ce nouvel épisode dans le feuilleton des scandales de la République dont les éclaboussures jaillissent jusqu’au haut sommet de l’État, ne vient pas pour arranger l’image de notre pays qui vit sous perfusion de la communauté internationale. Bien au contraire, il confirme que la guerre au Mali demeure une industrie, pas seulement pour les groupes armés du Nord qui vivent du trafic de tous genres,  mais aussi pour les hiérarques du régime à Bamako qui se paient le luxe de  dealer à coups de milliards de FCFA la sécurité du pays.

En effet, pour la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation militaire 2015-2016, le Ministère de la Défense et des Anciens Combattants (MDAC) a passé en  2015, 13 contrats pour un montant total de 236,332 milliards de FCFA. Et c’est avec clarté qu’un rapport d’audit révèle que les prix de trois de ces marchés ont été surévalués.

S’agissant du marché de fourniture des 06 Avions Super TUCANO avec EMBRAER SA Brésil, il  ressort du rapprochement des auditeurs, un écart de 1,562 milliards de FCFA. Un montant qui selon les enquêteurs et une surévaluation de la dette fournisseur. La valeur recalculée du marché se chiffre exactement à 51,682 milliards de FCFA  au lieu de 53,247 milliards identifiés comme étant la valeur du contrat en date du 09/10/2015. Il en est de même pour le marché de fourniture d’aéronefs avec China National Aéro-technology Import & Export Corporation (CATIC) qui a subi une surévaluation de 118 millions de FCFA, soit une valeur recalculée de 20, 903 milliards au lieu de 21,021 milliards identifiés comme étant la valeur du marché en date du 07/08/2015.  Enfin, il y a une surfacturation de 450 millions de FCFA sur le marché de fourniture de Véhicules blindés Maraudeurs et pièces de rechange passé avec le Groupe Paramount LTD Afrique du Sud. La valeur réelle recalculée de ce contrat par les enquêteurs s’élève à 34,948 milliards de FCFA  au lieu de 35,399 milliards identifiés comme étant la valeur du marché signé le 02/10/2015. Du coup, il y a une surfacturation totale de 2 milliards 130 millions de FCFA (2,130 milliards FCFA) sur les trois marchés.

L’État malien devrait faire attention à ne pas scier la branche sur laquelle il est assis.

La question que l’on peut même se poser est la suivante : si les responsables Maliens peuvent se permettre des malversations de ce genre dans un domaine aussi sensible et crucial qu’est la sécurité dans notre pays, comment se comporteraient-ils dans les autres secteurs de la vie de la Nation où les enjeux sont moindres mais où sont aussi  injectés des milliards de FCFA de la part de la communauté internationale au nom de la lutte contre le terrorisme ? Cela dit, l’État malien devrait faire attention à ne pas scier la branche sur laquelle il est assis. Car les donateurs et les pays pourvoyeurs de troupes et d’équipements militaires qui veillent à la sécurité du territoire malien, peuvent s’en trouver agacés du fait de ces scandales à répétition dans le pays. Mais dans notre Mali qui pue l’immoralité dans la gestion de la chose publique, il faut saluer la vigilance de la société civile et de l’opposition qui jouent leur rôle de contre-pouvoir et de sentinelle.    Toutefois, dans cet océan de suspicions qui assombrit la ligne de l’horizon au Mali, pointe une lueur d’espoir. En effet, dans le cadre du processus désarmement-démobilisation-réinsertion (DDR) prévu par l’Accord d’Alger signé en 2015, environ 1000 anciens rebelles ont rejoint les rangs de l’armée du Mali. Même si ce nombre peut paraître insignifiant dans la masse des 74 000 Maliens qui ont pris les armes contre leur pays, l’on peut déjà se réjouir que le processus qui a mis du temps à se concrétiser à cause de la mauvaise foi de certains protagonistes qui ont parfois négocié avec le poignard dans le dos, ait pu faire ses premiers pas et cela dans la bonne direction. Il reste cependant à espérer que ce retour dans les rangs des FAMA, soit le fait d’un sincère repentir et non pas un jeu de dupes. L’on peut aussi espérer qu’il ne s’agit pas là d’un effet d’annonce de la part de Bamako pour ramener les autres groupes rebelles dans le giron de la République.

Jean Pierre James

SourceLe Nouveau Réveil

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Dialogue National Inclusif : L’onction du CSDM acquise sur les termes de référence

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Le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) a tenu un point de presse, le mardi 17 septembre 2019 en son siège. Le but est d’informé la Diaspora ainsi que l’opinion nationale et internationale sur la participation du CSDM à l’atelier de validation des termes de référence du Dialogue politique inclusif  désormais Dialogue National Inclusif.

 

Au cours du point de presse le Président HAÏDARA  Chérif Mohamed a souligné le rôle essentiel joué par le CSDM dans l’apaisement du climat politique qui a donné naissance au Dialogue politique Inclusif désormais Dialogue National Inclusif et l’importance de la Diaspora malienne dans la vie socio-économique du Mali. Le Président HAÏDARA Chérif Mohamed appel la Diaspora malienne à prendre part au Dialogue National Inclusif qui est un cadre de concertation entre les fils et filles du Mali pour débattre des grandes questions qui minent le Mali.

Le CSDM, dans sa mission de défense des intérêts de la Diaspora, a instruis des propositions concrètes pour le bonheur du Mali. Le CSDM demande :

1) la représentation de la Diaspora malienne dans l’assemblée nationale en permettant à la Diaspora d’avoir des Députés qui vont les défendre,

2) la création d’un Bank d’Investissement avec un capital de 100 à 200 milliards qui favorisera l’environnement entrepreneurial gage de création d’emploi et de lutte contre la fuite des cerveaux,

3) la création d’une usine de fabrication de bazin au Mali pour créer de l’emploi et retenir les 60 à 65 milliards de Fcfa que le Mali débourse pour l’importation du bazin surtout que le Mali est le 1er producteur de Cotton en Afrique.

4) de changer la politique de gestion des ressources naturelles par exemple Kéniéba qui produit une quantité énorme d’or chaque année mais avec un niveau de développement bas,

5) la création d’un code d’Investissement pour la Diaspora afin d’attirer la Diaspora à venir investir au Mali et les protéger dans ce processus,

6) de prendre des mesures d’accompagnement pour l’accueil et l’insertion des maliens de la Diaspora après leurs retour,

7) de faire participer la Diaspora dans la prise des décisions concernant la gestion du pays.

Le Président HAÏDARA Chérif Mohamed n’a pas manqué de remercier le Président de la République, Ibrahim Boubakar Keïta, et l’Honorable Soumaïla Cissé d’avoir accepté la médiation du CSDM pour décrisper le climat politique soldé par l’accord politique qui a contribué à la création du gouvernement Boubou Cissé et de nous amener là où nous sommes aujourd’hui. Aussi, il a remercié les membres du Triumvirat et de tous ceux et celles qui contribuent au Dialogue.

Il a remercié la presse pour son rôle dans tout le processus. Le Président HAÏDARA Chérif Mohamed prie pour paix et la cohésion sociale au Mali.

MBG

Le Rayon

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Pour assouvir sa soif de militants : La CDTM sert de caution à l’indiscipline au sein de la Protection civile

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C’est un secret de polichinelle que la Protection civile du Mali, un service qui fait aujourd’hui la fierté de notre pays, est sous tous les projecteurs à travers des critiques vierges et totalement infondés. Le comble c’est que la Centrale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM), un syndicat en perte de vitesse, sert de couverture et de caution morale à cette campagne de déstabilisation.

 

Gagnée par une quête effrénée aux militants surtout à l’orée des élections professionnelles annoncées par les plus hautes autorités, la CDTM s’emploie à soutenir, bec et oncles, les éléments fautifs dans l’indiscipline et dans l’insubordination en violation de tous les textes qui régissent la Protection civile malienne.

Selon des sources proches du dossier, tout est parti de la fameuse histoire qui avait défrayé la chronique en son temps. Il s’agit bien sûr de l’affaire des 22 recrues de la Protection civile remerciées, car déclarées inaptes à l’issue des visites d’arrivée. Et de poursuivre qu’à la suite de celle-ci, l’incompréhension de la hiérarchie a été tellement grande qu’elle a diligenté une enquête afin de connaitre les dessous de cette affaire qui avait pris une tournure inhabituelle.

Selon nos sources, les enquêtes ont révélés clairement qu’il s’agissait effectivement d’une campagne de déstabilisation soigneusement concoctée par l’ancien directeur général adjoint, le Lieutenant-colonel Hamada Lamine Yattara qui avait même été pointé du doigt par les syndicats dans une correspondance adressée au ministre de tutelle. Et d’ajouter que les enquêtes ont également révélé que plusieurs autres cadres étaient impliqués dont l’ancien directeur régional de la Protection civile du district de Bamako, le Lieutenant-colonel Bakary Dao.

Après une telle faute, naturellement les sanctions administratives doivent normalement tombées. C’est ainsi que tous ceux étaient impliqués dans cette affaire, de la conception à l’exécution, ont subi des sanctions administrations au prorata de leur niveau de responsabilité, cela conformément aux dispositions en vigueur.

A en croire nos sources, pour mettre de l’ordre dans le commandement et toujours dans la logique des sanctions administratives, la hiérarchie a décidé de relever tous les cadres impliqués dans cette affaire. Dans la même foulée, il a été décidé également de procéder à la mutation de tous les éléments qui ont joué un rôle dans cette aventure. Après la publication de la décision de mutation des officiers, le 5 août dernier, certains sous-officiers de la Protection civile concernés par cette affaire ont été conseillés de contacter la Centrale démocratie des travailleurs du Mali (CDTM) pour échapper aux sanctions administratives. Ainsi, le lendemain c’est-à-dire le 6 août, quelques éléments se sont présentés à la CDTM sous le prétexte fallacieux qu’ils ont créé un syndicat et qu’ils souhaitent affilier à ladite centrale. Le hic c’est que le syndicat dont-ils font mention n’a pour le moment pas de nom parce que dans certaines correspondances ils parlent du Syndicat des sapeurs-pompiers, dans d’autres de la Section syndicale des sapeurs-pompiers ou du Syndicat libre de la Protection civile. Pire, dans certains cas, deux des trois noms sont utilisés dans la même correspondance.

Aux dires de nos sources, décidée à mettre de l’ordre, la hiérarchie à procéder à la mutation de ces éléments, le 19 août dernier. Et le 20 août, contre toute attente, la CDTM a saisi par une correspondance le ministère de la Sécurité et de la Protection civile avec comme ampliateur la Direction générale de la Protection civile notifiant qu’il existe au sein du service un syndicat des sapeurs-pompiers qui serait affilié à sa centrale dont le secrétaire général serait un certain Karim Guilavogui. Tenez-vous bien ce dernier n’est autre que le beau-frère de l’ancien directeur régional de la Protection civile du district de Bamako, le Lieutenant-colonel Bakary Dao qui avait été relevé pour son implication dans l’affaire dite des 22 recrues.

Et d’ajouter que plusieurs démarches ont été entreprises auprès de la secrétaire générale de la CDTM, Sidibé Dédéou Ousmane afin de lui faire comprendre que cette posture de Karim Guilavogui et ses camarades est une véritable imposture pour échapper à une sanction administration. Malgré, ses missions de bons offices, la bonne dame pour ses ambitions démesurées et sa quête effrénée aux militants est en train de servir de caution à l’indiscipline et à l’insubordination au sein de la Protection civile, car ces éléments refusent toujours de regagner leur lieu d’affectation. Nos sources précisent que l’étonnement c’est que le mari de la secrétaire générale de la CDTM n’est autre que le Général Souleymane Sidibé dit Bebel qui a pourtant été l’un des artisans de la Protection civile du Mali.

La hiérarchie n’entend pas se laisser faire, car il nous revient que les contrevenants seront frappés par d’autres sanctions conformément à la loi qui peuvent aller de la suspension des salaires pour abandon de poste à la radiation. Car, force doit rester à la seule loi.

Nous y reviendrons !
Par IKC

Le Rayon

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Détournement du dénier public : Le Président du Conseil Régional de Kayes et ses présumés complices en prison : les charges qui pèsent contre eux

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C’est à la suite d’une dénonciation de la Plateforme de Lutte contre la Corruption et le Chômage (PLCC) que le président de l’Assemblée Régionale de Kayes, M. Bandiougou Diawara et quatre de ses collaborateurs ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt, le samedi 21 septembre dernier,  par le Pôle économique et financier de la première région.

 

L’affaire de malversation financière à l’Assemblée régionale de Kayes a pris une nouvelle tournure. Selon des sources concordantes, le président du Conseil Régional, Bandiougou Diawara, son deuxième vice-président, Michel Dansoko, son Secrétaire général, Founéka Sissoko et son comptable matière sont désormais sous mandats de dépôt. Et leur arrestation, selon les mêmes sources,  serait due, à un présumé détournement de plus de vingt milliards de francs CFA.

La preuve des épreuves

Après le président de l’APCAM, Bakary Togola et ses présumés complices, c’est autour de Bandiougou Diawara et compagnie d’être incarcérés par la Justice. Pour l’instant, celle-ci n’a fait aucun commentaire.

Toutefois, le président de la plateforme anticorruption PCC, le Dr Clément Dembélé, dans une interview publiée le vendredi dernier, a déclaré qu’en 2016,  plusieurs millions de FCFA ont été mis à la disposition de l’Assemblée Régionale de Kayes pour ses activités dans le cadre d’un projet conjoint. Ces fonds ont disparu et le responsable de cette ONG a tout fait, mais sans entrer en possession des sous. Par la même occasion, il a signalé qu’il y a d’autres cas similaires.

À en croire des sources concordantes, la gestion du Conseil Régional de Kayes de 2016 à nos jours est comparable à celle d’une épicerie. Et le président du Conseil, Bandiougou Diawara, un cadre de l’Adema PASJ élu en 2009, est cité comme un requin des finances de l’État. L’homme bouffe à deux mains et sans contrôle. En 3 ans, indiquent des documents, l’entretien de son seul véhicule V8 a coûté plus d’une trentaine de millions de francs CFA, sans compter les frais de carburants. Et les mêmes dépenses reviennent systématiquement chaque année.

En bloc, ce qui s’est passé au Conseil Régional de Kayes est plus que scandaleux. En effet, son président, Bandiougou Diawara, tel un charognard, s’est livré à un détournement inimaginable des deniers publics et même des fonds d’appui de certains partenaires, compromettant, du coup, le développement et l’avenir de toute une région.

La région de Kayes a la réputation de disposer de la plus forte recette douanière du Mali avec un fort potentiel de recettes minières (au moins trois mines opérationnelles) et une diaspora la mieux organisée de la sous-région qui fait référence en matière d’investissement socio-économique au niveau de son territoire. Cette diaspora, à travers sa coordination, a su nouer des coopérations décentralisées bien avant l’avènement de la décentralisation avec des régions françaises. Aujourd’hui, toutes ces initiatives sont inscrites à l’article de la mort du fait de la malversation et du détournement, par le président du Conseil Régional, M. Bandiougou Diawara et ses complices, des fonds de coopération pour la réalisation de divers projets dans la région de Kayes. Notamment les projets PAIDEL dont la faîtière en charge de la mise en œuvre (l’ONG GRDR) attend depuis fin 2016 une partie de son financement (18.000 euros, soit 11 808 000 FCFA) viré sur le Compte BMS du Conseil Régional de Kayes, le projet d’électrification solaire de 24 CSCOM dont la première partie de la quote-part du partenaire de la Région Île De France, environ 28 millions FCFA a miraculeusement disparu sur le compte bancaire du Conseil Régional de Kayes.

D’après des sources, les relevés bancaires confirment des retraits effectués par des chauffeurs du Conseil Régional, sans motifs et des versements sur le même compte par des opérateurs économiques de la place, sans justificatifs non plus. Un flot magistral.

Le détournement des fonds publics et ceux des partenaires, devenu le jeu favori du président du Conseil Régional de Kayes, Monsieur Bandiougou Diawara, constitue une hémorragie financière qui a annihilé tous les efforts de développement de la première région.
Quelques séquences suffisent pour avoir un aperçu de la magouille, de la corruption et du détournement des fonds par Bandiougou Diawara et son clan.

D’embrouilles en magouilles

En 2016, la fourniture en matériels informatiques pour le fonctionnement du service a coûté 96.861.880 FCFA. Au même moment, l’entretien du parc automobile, qui ne compte que trois véhicules fonctionnels, a coûté près de 36 millions de nos francs. Pour leur fonctionnement, ces trois véhicules auraient consommé d’après M. Bandiougou Diawara  71 867 090 FCFA de carburant. Ce qui fait une quantité consommée par véhicule de plus de 100 litres par jour du lundi au dimanche, du 1er  au 31 et de janvier à décembre. Appréciez la supercherie.
Rien que pour l’entretien du bâtiment administratif, le président a soutiré la bagatelle de 16 834090 FCFA. Pour l’achat et l’entretien des climatiseurs, le Conseil Régional a été soulagé de 20 687 560 FCFA. Et pour des prétendues études de faisabilité (les études n’ont en réalité jamais été faites), le président et ses hommes ont frauduleusement soustrait la somme faramineuse de 236 millions de FCFA des caisses du Conseil. Et ce n’est pas tout. Loin s’en faut.

En 2017, la somme de 70 279 314 FCFA a été détournée par le biais de l’achat de matériels informatiques pour le fonctionnement du service. Pour le matériel didactique destiné au fonctionnement du service, 61 845 869 FCFA ont été décaissés. Malgré que le programme PADRE-GIZ assurait l’entretien des trois véhicules fonctionnels, le président du Conseil, M. Bandiougou Diawara, a réussi à soustraire 24 324 814 FCFA pour, dit-il, le même entretien. La même année 2017, le président Bandiougou Diawara parvient à faire consommer par ces mêmes véhicules  60 590 980 FCFA de carburant. Ayant pris goût à l’argent frais et facile de la retro commission, il fait l’entretien et la réparation du bâtiment administratif à 129 929 004 FCFA. Et comble de la ‘’mangecratie’’ au Conseil Régional de Kayes, les climatiseurs achetés à 20 millions en 2016 ont été entretenus à 25 365 480 FCFA en 2017.

Également en 2018, les mêmes rubriques de dépense sont systématiquement reconduites depuis l’exercice 2016. Il s’agit de l’achat de matériels informatiques pour 111 412 865 FCFA ; la fourniture de matériels et mobiliers de bureau pour 103 689 381 FCFA, l’achat de matériels didactiques pour 9 080500 FCFA et l’achat de carburant pour 47 622 700 FCFA. S’y ajoutent, l’entretien du parc automobile à 64 millions FCFA. L’entretien et la réparation du bâtiment administratif a coûté la bagatelle de 66 438 850 FCFA.

Et comme si cela ne suffisait pas, le Président Bandiougou Diawara, s’offre le luxe de subventionner avec de l’argent public des entreprises privées qui bénéficient en même temps de contrats de prestation pour le Conseil Régional. Un véritable conflit d’intérêt.

Aussi, des sources révèlent que le président du Conseil Régional de Kayes a mis en place un puissant empire de corruption et de détournement avec des entreprises et bureaux, notamment NSAUD, Perfect Service, HTB Consulting, New Firm, appartenant tous à Hassane Tata Bagayoko, un opérateur économique à la réputation sulfureuse. À travers ses quatre entreprises, Hassane Tata Bagayoko bénéficie depuis des années, tous les marchés du Conseil Régional de Kayes. Et ce, en violation flagrante des procédures en la matière. Du coup, l’entretien et le nettoyage des locaux du Conseil Régional se chiffrent à 6 millions FCFA ; l’élaboration des TDR à 21 millions FCFA ; l’étude de faisabilité à 200 millions FCFA ; la fourniture d’équipement audiovisuel à 40 millions ; l’aménagement des espaces pastoraux à 500 millions ; la réalisation et le suivi-contrôle de l’espace culturel et touristique à plus de 100 millions FCFA ; la réalisation et suivi-contrôle de l’unité de transformation de fruits et légumes à plus de 100 millions FCFA. S’y ajoutent, la fourniture d’équipements solaires pour 24 CSCOM à 100 millions ; l’étude géophysique et technique à 3 millions ; l’achat de moteurs pour les véhicules du Conseil Régional à 20 millions de nos francs.

Au tant de fraudes et de mauvaises gestions du dénier public qui ont conduit en prison, le président du Conseil Régional de Kayes, Monsieur Bandiougou Diawara ; son deuxième vice-président, Michel Dansoko ; son Secrétaire général, Founéka Sissoko et son comptable matière. C’était, le samedi 21 septembre dernier, à la suite d’un mandat de dépôt du Pôle économique et financier.

En attendant, ils risquent gros. Et même très gros. Accablant.

Dossier à suivre et à poursuivre, donc !

Arouna Traoré

 Nouveau Réveil

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Lutte contre la corruption et transparence: Ce que le Végal ne dit pas

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Face au tribunal de l’opinion publique, lorsqu’on n’est pas obligé de tout dire, de tout relever, la sagesse recommande qu’on ne lâche aucun bout. Désobligé et outré par l’article de notre confrère de Mali-Tribune intitulé ‘’Affaire Bakary Togola : 60 millions de FCFA au BVG pour ne rien voir’’, le Vérificateur général a, dans un communiqué publié ce lundi, réfuté les accusations de dessous de table (60 millions) reçus pour fermer les yeux sur une magouille à la Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton (C-SCPC).

En réponse à l’accusation portée, le Vérificateur Général affirme que de son entrée en fonction, le 24 avril 2018 à ce 23 septembre 2019, il n’a procédé à aucune vérification de la Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton (C- SCPC), contrairement à ce qu’avance le journal Mali-Tribune.

Se portant en victime d’une (ignoble) cabale de la part de certains responsables des entités vérifiées depuis sa décision, en date du 07 août 2019, de publier les rapports individuels de vérification, le Vérificateur Général affirme qu’il n’est nullement ébranlé par ces pratiques et que sa détermination reste à jamais intacte à lutter contre la corruption et à poursuivre la publication des rapports sur tous les voleurs et autres aigrefins.

C’est pourquoi, «au regard de la gravité de cette allégation, le Vérificateur Général a décidé de saisir le Procureur de la République compétent pour élucider cette affaire ». Saisine sur établir la véracité des faits allégués ou requête en diffamation contre Mali-Tribune ?

En attendant de savoir à quelle sauce notre confrère sera mangé, le Vérificateur général, dans son démenti, lève plusieurs lièvres, mais laisse planer une sérieuse impasse quant à la glasnost qu’il prétend défendre.

Primo, le Vérificateur Général ne dit pas, n’explicite pas quelles sont ces impératives et surement très secrètes «raisons stratégiques liées au monde rural dans le cadre de la relance économique » qui l’ont amené à abandonner (par Lettre confidentielle n°01 15/2016/BVG du 09 septembre 2016) la mission de « vérification financière des opérations de passation, d’exécution et de règlement des marchés d’intrants agricoles et appareils de traitement effectués par le GIE Approvisionnement en Intrants et Appareils de traitement au titre des campagnes agricoles 2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016 ».

Selon l’article 11 de la loi N°2012-009 du 8 février 2012 abrogeant et remplaçant la loi N°03-30 du 25 août 2003 instituant le Vérificateur général, « dans l’exercice de ses missions, le Vérificateur Général ne reçoit d’instruction d’aucune autorité́. Il arrête son programme de travail… ». Étant à l’abri donc des pressions politiques et administratives, comment et pourquoi le Vérificateur général a-t-il pu se mettre sous la dictature de circonstances et des raisons étrangères à ses missions telles que défini par l’article de 2 de cette même loi.

N’étant ni le ministre chargé du monde rural ni celui en charge de la relance économique, le Vérificateur est-il resté dans son rôle en abandonnant une mission qu’il s’est lui-même choisie ? La glasnost dans le communiqué y perd un peu son latin.

Secundo . En brandissant « une cabale de la part de certains responsables des entités vérifiées…depuis sa décision, en date du 07 août 2019, de publier les rapports individuels de vérification », le Bureau du Vérificateur Général ne prend-il pas les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, s’il ne les prend pas simplement comme des nigauds et des benêts ?

Le Vérificateur général veut-il faire avaler aux Maliens que ces voleurs et aigrefins qu’il a épinglés et déculottés en mettant sur la place publique, à travers la publication de ses rapports sur leurs crimes, se sont ligués, comme dans la Cosa Nostra, pour planifier une cabale contre lui ? Le Vérificateur général veut-il que les Maliens comprennent que l’institution au-dessus de tout soupçon, à l’abri de toute pression et chantage, se trouve incommodée, paniquée, effrayée… au point d’appeler les pompiers à la simple vue d’un mégot de cigarette ?

Pourquoi crier tant au scandale et à la cabale, si le Vérificateur général n’a rien dans ses placards qui puisse intéresser et aiguiser l’opinion malienne ? En vérité, entre le Vérificateur général et ceux qu’il appelle «responsables des entités vérifiées », l’affaire ressemble, à s’y méprendre, à un examen de Bougouni très bien traduit par les paroles du chanteur : ni ye nta fo, n’fana be i ta fo (tu me dénonces, je te dénonce) !

En effet, selon l’article 20 de la loi N°2012-009 du 8 février 2012 abrogeant et remplaçant la loi N°03-30 du 25 août 2003 instituant le Vérificateur général, «le Bureau du Vérificateur Général est soumis à un contrôle externe.

Une vérification est effectuée tous les trois (03) ans par un cabinet indépendant recruté par le Premier ministre sur la base d’un appel à concurrence. Elle porte sur les comptes et la gestion du Bureau du Vérificateur général.

Le rapport de vérification est transmis par le Premier ministre au Président de la République, au Parlement, à la juridiction supérieure de contrôle des finances publiques et au Vérificateur Général.

Il est rendu public et publié au Journal officiel ».

Cabale pour cabale ?

L’administration est une continuité. A moins que le BVG dise aux Maliens qu’en fait depuis sa création, au moins depuis 2012, il n’y a jamais eu le concernant de contrôle externe par un cabinet indépendant recruté par le Premier ministre sur la base d’un appel à concurrence. Ce qui serait synonyme d’aveu de violation de la loi et passible de poursuite judiciaire pour entorse à la loi. Et discréditerait totalement une structure chargée de contrôler les structures et qui refuserait de se plier à la transparence.

Comme ce n’est pas le cas et audit il y en a bel et bien eu sur la gestion interne du Bureau du Vérificateur, qu’il est regrettable de constater que ce rapport qui circulerait sous les manteaux à Bamako (et dont on dit très explosif) n’ait jamais été rendu public, à notre connaissance, tel que la loi l’exige.

Sur la base de quelle transparence à géométrie variable le Vérificateur qui se porte en champion de la glasnost se permet-il de publier les rapports individuels concernant les structures contrôlées et garde secret dans un coffre-fort, hyper-sécurisé le rapport d’audit le concernant (la gestion de son prédécesseur) ?

Cabale pour cabale : n’est-ce pas une attaque contre la transparence que de ne pas publier les rapports concernant la gestion du BVG lui-même ? Avant de publier pour les autres, publiez d’abord pour le BVG lui-même. Transparence à double vitesse, quand tu nous tiens.

PAR BERTIN DAKOUO

SourceInfo Matin

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Sans Tabou: révision de l’Accord de Paix, le pari risqué d’IBK

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Dans son adresse à la nation à l’adresse, à l’occasion du 59e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, le président IBK, tout en réaffirmant l’adhésion du Gouvernement à sa mise en œuvre, a annoncé sa volonté de réviser certaines dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, en raison des difficultés pour le Mali de les mettre en œuvre. Comment cet appel du Chef de l’État va être accueilli par les parties signataires ?

 

Cette question mérite son pesant d’or quand on sait que cette annonce intervient au moment où la confiance entre les parties signataires de l’Accord (CMA, Plateforme, gouvernement) a été mise en mal ces derniers temps par un certain nombre d’événements. À commencer par ceux du 17 juillet dernier à Kidal où des manifestants ont brûlé le drapeau national pour protester contre la visite d’une délégation de députés au camp militaire du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC). Aussi, depuis quelques jours, le Comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation fait face à des difficultés. Et des dissensions entre parties signataires ont empêché la tenue de la 38e session du CSA initialement prévu le 17 septembre 2019 à Kidal.
En ces temps de crise, il n’est pas évident que l’invitation du président à cet exercice de révision puisse être favorablement accueillie par toutes les parties.
Or, dans le contexte actuel du processus de mise en œuvre de l’Accord où la tendance est à la méfiance des acteurs, on se demande si le président IBK n’est pas en train de prendre le risque d’ouvrir la boite à pandore. Car en cas d’échec, le président donnera ainsi l’occasion à des acteurs, dont certains sont connus pour leur mauvaise foi, de se mettre en marge du processus et de crier à la violation de l’Accord qui les lie au Mali. De toute évidence, en cas de rejet de la décision du président par une partie des signataires, cela ébranlerait davantage la confiance. Mais, à supposer qu’on procède à la révision et que l’une des parties ne se reconnaisse pas dans la version révisée, cela ouvrait la porte à d’autres négociations qui risquent d’aboutir à une impasse.
Et en cas de crise née de cette tentative de relecture des dispositions de l’Accord, le Mali se verrait rappeler à l’ordre par la médiation qui va s’appuyer sur les dispositions de l’article2 qui stipule : « Les Parties s’engagent à mettre en œuvre, intégralement et de bonne foi, les dispositions du présent Accord en reconnaissant leur responsabilité première à cet égard » et de l’article 52 qui fait d’elle le garant politique de l’Accord et du respect de ses dispositions par les Parties.
Certes, certaines réformes demandées dans l’Accord sont difficiles à mettre en œuvre ; mais, comme on le dit, ‘’l’arbre ne doit pas cacher la forêt’’. Des différents rapports de l’ONU et du Centre Carter (Observateur indépendant) il ressort que les retards accusés dans la mise en œuvre de l’Accord sont essentiellement liés à la mauvaise foi des parties et notamment du manque de leadership du gouvernement. Des obstacles qu’aucune réforme ne peut en réalité lever. D’ailleurs, IBK, lui-même, a appelé à juste titre les groupes armés du nord “à plus de raison, pour que nos efforts, les efforts de toutes les parties, ne tendent plus que vers la paix’’. Comme s’intitule d’ailleurs le document négocié à Alger et signé à Bamako en 2015 : ‘’Accord pour la Paix’’ et non ‘’l’Accord de Paix’’. Cette œuvre est un cadre de dialogue entre les acteurs dans la mise en œuvre de l’Accord à tous les niveaux du processus.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source : Info-Matin

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Changement climatique: MALI-METEO renforce les capacités des producteurs

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Les techniques et les bonnes pratiques agro météorologiques ont fait l’objet d’une session de formation au bénéfice des producteurs, sur l’initiative de l’Agence nationale de la météorologie (MALI-METEO), ce jeudi 19 septembre 2019, au centre DIAM-CISS, à Banankoro, dans la commune rurale de Sanankoroba.

Au présidium de la cérémonie d’ouverture de cet atelier, on notait la présence de Mme Mariam Coulibaly, 1re adjointe au maire de Sanankoroba ; M. Mohamed Ould Mamouny, chargé de mission au ministère des Transports et de la mobilité urbaine ; des représentants des services rattachés ainsi des producteurs venus des différentes localités du Pays.
Les travaux étaient présidés par Djibrilla Maïga, directeur général de MALI-METEO. Cette formation d’un jour portait sur les techniques et les bonnes pratiques agro météorologiques.
Dans son discours d’ouverture, M. Djibrilla MAIGA, directeur général de MALI-METEO, a fait savoir que les changements climatiques constituaient l’un des défis majeurs du vingt-unième siècle pour le développement économique, social et environnemental. Ensuite, M. Maïga a rappelé que ces dernières années, dans notre Pays, les événements météorologiques étaient parfaitement des illustrations. À cet effet, le patron de Malimétéo a cité le démarrage tardif et une fin précoce de l’hivernage. À cela s’ajoute selon le DG de MALI-METEO, des séchasses prolongées, des pluies intenses, des fortes chaleurs ayant occasionné des pertes en vies humaines ainsi que des impacts négatifs sur les activités sociales et économiques.
Concernant les objectifs de la formation, le président de la séance a dit qu’il s’agissait d’informer et de former les services d’encadrement ruraux et les producteurs ruraux sur les meilleures pratiques et techniques météorologiques. Aussi, cet atelier vise-t-il à réunir les producteurs et les utilisateurs desdites informations en vue de renforcer la collaboration entre l’institution des services météorologiques et climatiques…
Pour Djibrilla MAIGA de MALI-METEO, les décideurs et les usagers des secteurs sensibles au climat ont besoin des produits et outils appropriés afin de renforcer leurs capacités de résilience face aux impacts actuels et projetés des phénomènes météorologiques extrêmes sur les routes, les consommations d’électricité et d’eau. Parmi ces impacts météorologiques figure, selon DG MAIGA, la propagation des maladies et épidémies et de l’assainissement des différentes villes. Il a informé que c’est dans ce contexte que la banque africaine de développement, à travers son Fonds spécial pour le développement climatique, a appuyé le gouvernement du Mali pour améliorer le réseau d’observations météorologiques pour renforcer la résilience de notre Pays face au changement climatique.
S’agissant du but de l’atelier, Djibrilla Maïga a fait savoir qu’il s’agissait de renforcer les capacités de MALI-METEO à fournir aux utilisateurs des secteurs socio-économiques des informations et services météorologiques et climatologiques de bonne qualité susceptibles pour une meilleure prise de décision afin de gérer les risques climatiques. Pourque ces informations contribuent au renforcement des capacités selon lui, il faut des mécanismes nationaux et locaux de suivi et d’alerte précoce afin de prévenir les risques de catastrophes, sauver des vies humaines et préserver les moyens de subsistance… L’information et la sensibilisation permettent aux utilisateurs à se préparer à faire face aux phénomènes météorologiques et les climatiques extrêmes afin de soutenir le développement durable, la prévention des risques de catastrophes et l’adaptation aux changements climatiques et à la réduction de la pauvreté.

PAR SABA BALLO

Source : Info-Matin

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Affaire des 60 millions: la défense poussive du BVG

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Dans un communiqué signé le 23 septembre, le Bureau de Vérificateur général réagit à l’article de presse de notre confrère de Mali-Tribune intitulé ‘’AFFAIRE BAKARY TOGOLA: 60 millions de FCFA au BVG pour ne rien voir’’. Pour sa défense, le BVG nie les accusations, tout en affirmant qu’à ce jour, il n’a procédé à aucune vérification de cette structure. Au regard de la gravité de cette allégation, le Vérificateur Général a décidé de saisir le Procureur de la République compétent pour élucider cette affaire. Lisez plutôt le communiqué.

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COMMUNIQUE DU BUREAU VERIFICATEUR GENERAL :

Suite à la publication par des mass-médias et sur les réseaux sociaux, de l’article intitulé « AFFAIRE BAKARY TOGOLA: 60 millions de FCFA au BVG pour ne rien voir », au cours d’une éventuelle vérification à la Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton (C-SCPC), le Vérificateur Général porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale ce qui suit :

En 2015, le Bureau du Vérificateur Général a, Sur Saisine du Ministre de l’Economie et des Finances, procédé à la vérification financière de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) au titre des exercices allant de 2011 au 1er trimestre 2015. Cette vérification a été Sanctionnée par un rapport ayant relevé des irrégularités financières d’un montant total de 253.927.828 FCFA Le Vérificateur Général a transmis, par Lettre confidentielle n°0189/2017/BVG du 25 Septembre 2017, ledit dossier au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la

Commune Ill du District de Bamako chargé du Pôle Economique et Financier :

Le 15 mars 2016, le Vérificateur Général a initié la vérification financière des opérations de passation, d’exécution et de règlement des marchés d’intrants agricoles et appareils de traitement effectués par le GIE Approvisionnement en Intrants et Appareils de traitement au titre des campagnes agricoles 2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016. Pour des raisons stratégiques liées au monde rural dans le cadre de la relance économique, cette mission a été abandonnée par Lettre confidentielle n°0115/2016/BVG du 09 septembre 2016 ;

En septembre 2018, le Vérificateur Général a entrepris la mission de vérification de performance de la gestion de la subvention d’intrants coton pour les campagnes agricoles 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018 auprès du Ministère de l’Economie et des Finances, du Ministère de l’Agriculture, du GIE Approvisionnement en Intrants et Appareils de traitement composé de la CMDT, de l’OHVN et de l’Union Nationale des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton (UN-SCPC). Le rapport provisoire y afférent, dans le cadre du contradictoire, a été transmis aux entités concernées le 30août 2019 pour recueillir leurs observations écrites.

S’agissant de la Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton (C- SCPC) évoquée dans le journal, le vérificateur Général qui a pris fonction le 24 avril 2018, n’a, à ce jour, procédé à aucune vérification de cette structure. Au regard de la gravité de cette allégation, le Vérificateur Général a décidé de saisir le Procureur de la République compétent pour élucider cette affaire.
Par ailleurs, le Vérificateur Général constate, avec amertume, une cabale de la part de certains responsables des entités vérifiées, dirigée contre le Bureau du Vérificateur Général et Son personnel depuis sa décision, en date du 07 août 2019, de publier les rapports individuels de vérification. Ces pratiques n’entament en rien sa détermination de lutter contre la corruption et de poursuivre la publication desdits rapports.
Le Vérificateur Général sait compter sur la bonne compréhension de tous.
Fait à Bamako le 23 septembre 2019

Source : Info-Matin

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Le jeu trouble du Végal

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‘’Qui se justifie, s’accuse’’, dit l’adage. Depuis, quelques heures, le Bureau du Vérificateur général tente de se justifier par rapport à un article presse paru dans les colonnes de nos confrères Mali-Tribune intitulé ‘’AFFAIRE BAKARY TOGOLA : 60 millions de FCFA au BVG pour ne rien voir’’. C’est ainsi que ladite réaction fait vibrer les réseaux sociaux. Les internautes ébahis par l’ampleur de la corruption au Mali dénoncent le budget colossal mobilisé pour une structure qui donne très peu de résultats. Votre Facebookan du jour !

 

Churchillian : ce communiqué loin de les blanchir, les enfonce davantage. L’administration est une continuité, mais le BVG donne l’impression que son travail a commencé avec l’actuel Vgal. Ils oublient que d’autres l’ont précédé. En outre, pourquoi ont-ils abandonné leur mission du 15 mars 2016 ?

Moiso : Le BVG doit être purement et simplement fermé. Cette trouvaille d’ATT ne sert à rien dans la lutte contre la corruption. Une structure budgétivore qui engloutit des milliards pour son fonctionnement, mais n’est pas capable de freiner la délinquance financière dans le pays.

Alou DIARRA : mais il me semble que le bureau VG a mal interprété non ? L’article ne semblait pas dire que le Vérificateur général a reçu 30 millions. Le chef a été nommé, il n’y a pas longtemps. Mais le bureau est là depuis très longtemps. Ça concerne peut-être des collaborateurs du vérificateur général. Et cette information aussi mérite d’être creusée, au lieu de se concentrer sur le chef.
De plus, cette réponse donne une information cruciale : une mission de vérification a été abandonnée sur instruction ! On doit avoir ces détails au lieu de se contenter de «raisons stratégiques» du monde rural !!! Il faut oser jusqu’au bout.

Seydou : Le BVG ne traduit pas en justice, car ce n’est pas la justice. Mais les gens sont traduits en justice selon les rapports du BVG. Et ces rapports dorment dans les tiroirs, depuis 10 Ans au moins. Soit, ces rapports sont mal faits, soit cela sent la corruption pure comme les 60 millions…. ou tout simplement le manque de volonté politique de lutter contre la corruption.
Quand le peuple, à travers CPP, met la pression, la volonté politique viendra. Depuis sa création, le BVG a traduit qui en justice ? Que PCC remplace le BVG. Ou que le PCC contrôle le BVG. Qu’a fait le BVG jusque-là ? Ils ont traduit qui en justice ? Les petits bonnets bien sûr. Car le BVG est trop lie au gouvernement, au pouvoir. Or, la corruption vient des personnes liées au pouvoir aux partis politiques, a la Famille.

Ousmane Diabate : Mon VG comprenez, les petits hommes ne savent pas qu’il y a des grands hommes. Votre bureau ne traduit pas les suspects en justice, mais vous faites des rapports et les présentez à qui de droit. Malheureusement, au Mali, certains font exprès de mentir sur les personnalités, vos rapports commencent à faire effet.

Souleymane Diallo : Il faut faire correctement la part des choses. Rien n’a changé, c’est toujours les mêmes têtes dans ce gouvernement.

Mel Masseda : Parlant de compréhension, aidez-nous à comprendre pourquoi la mission du 15 mars 2016 a été abandonnée pour que les responsabilités soient situées.

Momo Sissoko : Courage, les Maliens, mais l’histoire jugera chacun de nous. Continuons sur le mensonge. Soit, c’est nous-mêmes qui verrons, soit ce sont nos enfants et petits fils qui ramasseront les pots cassés. Combien de jeunes partent se faire tuer dans la mer et dans le désert à la recherche du bien-être dans les pays développés qui n’ont pas bâti leur pays sur le mensonge, mais sur le travail, la vérité, la justice et la défense de l’intérêt général. Et sachez qu’on ne va jamais se développer tant qu’on n’emprunte pas le chemin que ces pays développés ont suivi pour se développer. Nous ne sommes pas les seules créatures d’ALLAH et nous ne pouvons pas par conséquent prétendre être les plus aimés par LUI. Le Mali ressemble à site d’orpaillage où chacun cherche son petit intérêt avant la fermeture du site et tant pis pour l’intérêt général. Mais sachez que l’intérêt général est le garant de l’intérêt individuel. Le problème du nord en est un exemple. Combien de gens ont perdu leurs emplois à cause de ces abrutis et soi-disant djihadistes, combien de filles et de femmes ont été violées ? Tout cela à cause du manque de rigueur dans la gestion des affaires publiques particulièrement l’armée. Nous allons encore plus souffrir tant que nous resterons sur cette lancée. Le Mali fait peur, car il y a trop d’hypocrites. La politique de «Amadouer pour gagner sa vie

Massa Souleymane Diakite : je suis vraiment déboussolé, par la gouvernance de mon pays. Dans la liste des pays les plus corrompus, le Mali fait partie. Exemple, le prix de l’avion présidentiel. Il y a le prix de PM et le ministre de l’Économie, jusqu’à présent, ce dossier reste sombre.
Kané Sidiki : Bravo la Cour conditionnelle d’avoir donné la volonté de vérifier leurs archives. Mais les félicitations, c’est après les résultats donnés par le vérificateur général.

Isaac Togo : ceux qui dissent que la corruption a repris sous le mandant d’IBK, je suis désolé de dire, mais ces gens-là ne comprennent pas le Français. Donc, je les renvoie au dictionnaire pour vérifier le sens réel de ce mot.
Daouda Coulibaly : Dans ce pays, on ne sait plus qui est griot et qui est noble. Il y’a trop d’individus immoraux prêts à défendre le diable.

Seyba Mohamed Diarra : Initiative novatrice et encourageante. Cependant, on doit motiver et encourager les citoyens à la délation. Elle doit être encadrée et réglementée tout en garantissant surtout l’anonymat et la confidentialité des uns et des autres, gage de bonnes pratiques. Malheureusement, Facebook n’est ni approprié, ni un domaine national apte à assurer la confidentialité et la crédibilité d’une délation efficiente. Encore bravo pour le rapport 2013 que nous espérons voir en ligne (pourquoi pas un site BVG à cet effet ainsi qu’un numéro vert vu que peu de Maliens ont accès à internet ?) et bonne continuation tout en marquant la rupture d’avec les anciennes obscénités rudérales. Vive le Mali !

Source : Info-Matin

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Aboubacar Sidiki FOMBA: ‘’l’objectif caché du DNI c’est la révision…’’

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Dans un poste sur sa page Facebook, Aboubacar Sidiki FOMBA, décortique des passages de l’Adresse à la Nation du Président Ibrahim Boubacar KEITA, lors du 59e anniversaire de l’indépendance de notre pays. Le Chef de l’État, selon l’homme politique malien, fait un déni de réalité en affirmant que ‘’notre Maliba avance», qu’il est en marche. Aussi, pour FOMBA, le Président IBK cache son impuissance face certains sujets dont l’Accord pour la paix. Voici son décryptage.

 

Le discours de culpabilité, d’impuissance et d’orgueil dans le dérapage du Président de la République, lors de son adresse à la Nation Malienne le 22 Septembre 2019.
Le Président de la République affirme sa culpabilité en ces termes : « les pères de l’indépendance ont fondé la république et fait du MALI un pays respecté sur l’échiquier africain et dans le monde «, où en sommes-nous pour aujourd’hui ?
Un discours d’impuissance quand il réaffirme sa volonté de relecture de certaines dispositions de l’accord, tout en gardant l’esprit et donne son quitus pour le changement du dialogue politique inclusif en dialogue national inclusif.
La relecture des dispositions d’un seul mot de l’accord d’Alger ne respecte pas la seule volonté du président de la république, mais de l’ensemble des signataires avec la bénédiction du comité de suivi de l’accord conformément à l’article 65.
Donc, le président a émis ses vœux pour une relecture tout comme la plateforme lors du débat sur Africable télévision. Les vœux du président expriment son impuissance face à la pression.
Pour dire que ses vœux ne constituent en rien pour une adhésion à ce dialogue de mise en scène.
L’acceptation du changement de nom est une arnaque, car l’esprit du dialogue demeure qui n’est autre que la révision constitutionnelle pour appliquer l’accord d’Alger de partition du MALI.
Aussi, l’annonce de l’organisation des conférences régionales pour le développement signe la mort du dialogue inclusif national et cela démontre que le but du dialogue national inclusif n’est pas la résolution des problèmes du MALI, mais plutôt la révision constitutionnelle.
Un discours d’orgueil dans le dérapage quand le Président de la République affirme que c’est l’État qui a le monopole de la violence pendant que c’est cet État sous son régime est responsable de ces violences et incapable de jouer son rôle régalien.
Et malgré les délinquances financières à outrance, les avions cloués au sol, les morts en centaine, le Président de la République réaffirme que «notre Maliba avance» est en marche.
Ceux-ci constituent une insulte grave à la mémoire des disparus et un orgueil dans le dérapage.
Dans tous les cas, les Maliens veulent un dialogue national inclusif et souverain pour discuter de toutes les questions relatives à la vie de la nation malienne puisque le Président de la République a montré son incompétence et son incapacité à gérer le Mali.

*Le titre et le chapeau sont de la rédaction

Source : Info-Matin

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Tribune: quelle sacrée leçon !

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Retour sur la grande mobilisation des jeunes de la région de Kayes. (Le Front d’Action pour la région de Kayes et le Mouvement « Sirako »)

 

Les jeunes de Kayes, la première région du Mali, ont manifesté massivement le 23 août dernier pour exprimer leur colère face au calvaire que vivent les populations depuis de trop nombreuses années :
•État de dégradation poussée (pour ne pas dire état de décomposition avancée) de la Route Nationale1 avec de très nombreux accidents mortels et l’allongement de la durée du trajet (trois fois plus de temps) pour relier Bamako à la capitale du Rail.
•L’arrêt du trafic ferroviaire depuis des années avec pour conséquences, l’aggravation de la pauvreté des travailleurs de la Régie de Chemin de fer du Mali et aussi et surtout la misère accentuée pour les milliers de personnes qui vivaient de petits commerces au passage des trains. Des villages entiers se meurent.
•L’aéroport neuf « Kayes Dag Dag » construit avec les fonds publics ne sert plus qu’à parquer ânes et autres troupeaux.
Le 23 août, puis pendant 5 jours, le pays a tremblé alors que s’exprimait la souffrance de toute une région face aux autorités du pays et des élus locaux.
La RN1 est l’axe stratégique d’approvisionnement du Mali en produit de première nécessité en provenance du Sénégal et de la Mauritanie. Le trafic sur cette route a doublé depuis 2012.

En dressant des barricades sur la route, avec le blocage du pont de Kayes, les jeunes du collectif « Sirako » et ceux du FARK, par leur mobilisation responsable, leur détermination, ont contraint les autorités du pays à réagir avec le lancement, le 2 septembre dernier, des travaux de réhabilitation de la Route Bamako – Kati – Diéma – Kayes – Diboli.
Quelle sacrée leçon pour les élus de la première région (députés, maires, conseillers nationaux, conseillers de cercles) qui sont restés sans réaction face au calvaire des populations et la dégradation d’une route qu’ils empruntent eux-mêmes.
La fin du mouvement de colère des jeunes n’est intervenue qu’avec l’entrée en scène du Général Moussa Diawara, Directeur Général de la Sécurité d’État (SE).
La situation de la RN1 interpelle plus d’un, en particulier :
•Les élus de la région de Kayes pour le respect des engagements des autorités.
•L’Union européenne qui a financé cette route avec les fonds publics des citoyens de l’Europe.
Les jeunes ont montré la voie. La victoire, leur victoire, constitue un exemple à suivre pour nos luttes et nos actions futures, collectives et individuelles, pour l’amélioration des conditions de vie des Maliennes et des Maliens.

Un grand Homme visionnaire, le Président Modibo Keita lançait à la jeunesse malienne : « l’avenir de la Nation est entre vos mains. » J’ajoute qu’il faut rompre avec le fatalisme et refuser l’attentisme.

Il est temps que les forces politiques et sociales de gauche maliennes se rassemblent et se mobilisent pour construire une nouvelle alternative sociale, économique, politique et démocratique. Je réitère mon appel du 20 juillet dernier pour la formation d’un Conseil National de la Résistance.
« Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on y arrive » affirmait le grand leader Nelson Mandela.
Les jeunes de la région de Kayes y sont arrivés. Cette victoire en appelle d’autres. Il faut maintenir la pression. Et quel enseignement principal tirer de ces actions autour de la RN1 ? Seule la lutte paie. Rien ne nous sera donné sur un plateau d’argent.
Dans un pays comme la France, un pays que je connais un peu, toutes les conquêtes sociales et démocratiques ont été obtenues de haute lutte. Les grandes réformes sociales, les nationalisations des grandes sociétés capitalistes, la sécurité sociale, la retraite, les congés payés ne sont pas tombés miraculeusement du ciel : elles ont été arrachées par l’action des travailleurs. Ce devrait être pour nous une source d’inspiration.

Bamako, le 23 Septembre 2019
Bassirou Diarra
Officier de l’Ordre National du Mali
Chevalier de la Légion d’Honneur de France.

Source : Info-Matin

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