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Un an après la signature de l’accord de paix d’Alger : La situation toujours stationnaire

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La dernière session du Comité de Suivi de l’Accord( CSA) tenu le lundi 25 avril passé a démontré les difficultés dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger. En effet, une année après sa signature, aucune avancée significative n’est notée dans son application. En plus de ne pas être compris par une grande frange de la population malienne, le bilan de l’accord de paix est négatif : les régions nord du Mali sont en passe de devenir un no man’s land à cause de l’insécurité généralisée et du terrorisme, le MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) n’est pas toujours opérationnel, le cantonnement et le DDR ne sont toujours pas effectifs, le retour des refugiés n’est pas encore à l’ordre du jour, les mécanismes de mise en place des autorités intérimaires continuent à diviser les membres du CSA … Pas plus tard qu’avant-hier, jour d’anniversaire de la signature de l’accord, des affrontements entre le Gatia et Ganda Iso, deux groupes armés du Nord, se sont soldés par trois morts.

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Dans un entretien accordé à l’APS, Ramtane Lamamra le ministre des affaires étrangères de l’Algérie, chef de file de la médiation internationale, à l’occasion du premier anniversaire de la cérémonie de signature de l’accord, s’est réjoui « des acquis significatifs du processus sur différents plans ». Au compte de ces acquis, le diplomate algérien a noté, entre autres, la mise en place et l’installation des Agences de Développement Régional (ADR), la nomination et l’installation des gouverneurs des deux régions nouvellement créées, Taoudénit et Ménaka, l’adoption en cours par l’Assemblée Nationale malienne des projets de textes relatifs aux autorités intérimaires, conformément aux dispositions y afférentes de l’Accord, la validation par la Cour constitutionnelle de la loi relative aux autorités intérimaires contribuera à faciliter la mise en place des autorités intérimaires et à favoriser l’avancement du processus de mise en œuvre de l’Accord, l’amorce de la révision constitutionnelle, à travers l’élaboration de projets de décrets destinés à prendre en charge les dispositions de l’Accord relatives à la création de la deuxième chambre du parlement.  Le ministre Lamamra n’a pas manqué, cependant, de rappeler «  que le processus de mise en œuvre de l’Accord est confronté à des difficultés qui freinent le rythme de son avancement et amoindrissent ses résultats. » Ces difficultés sont, selon lui, l’indisponibilité de tout le financement nécessaire à la réalisation des projets et programmes prévus à l’annexe 3 de l’Accord, la persistance de l’insécurité ambiante qui freine la relance des actions de développement, en particulier, au Nord du Mali, les menaces liées à la persistance du terrorisme et du narcotrafic, la complexité des procédures de décaissement du financement déjà acquis et, d’une manière générale, certaines lenteurs dans le processus décisionnel pour la concrétisation des mesures stipulées dans l’Accord. « Au regard de ces difficultés sérieuses dont le risque est grand de les voir hypothéquer ou, à tout le moins, continuer à retarder l’aboutissement du processus de paix et de réconciliation nationale, tous les partenaires du Mali sont, aujourd’hui, fortement interpellés pour apporter à ce pays, dans les meilleurs délais, toute l’aide et toute l’assistance, particulièrement dans les domaines financier et de la lutte contre le terrorisme et le narcotrafic, dont il a un besoin urgent et vital. », a indiqué le ministre algérien.

L’impasse 

L’accord de paix d’Alger, concrètement, une année après sa signature, est confronté à d’énormes problèmes. Dans les régions nord du Mali, les bandits armés et les jihadistes dictent leur loi. Cette recrudescence de la violence n’épargne aucune partie du territoire national. Lesmécanismes sécuritaires dont l’opérationnalisation du Mécanisme Opérationnel de Coordination (Moc) ne sont pas effectifs, les sites de cantonnement, aussi, ne le sont pas, les réfugiés ne sont pas encore de retour. En une année de travail, le Comité de Suivi de l’Accord(CSA) n’a pu trancher jusqu’à ce jour que la question du budget et celle de la représentativité. Les questions cruciales de l’accord continuent à diviser les membres dudit comité. Comme pour dire que la paix n’est pas pour demain, des affrontements entre groupes armés (le Gatia et Ganda Iso), le dimanche 15 mai 2016 dans le nord du Mali, jour d’anniversaire de l’accord de paix, ont fait au minimum trois morts.

Au regard de ces lenteurs constatés dans l’application de l’accord de paix, la communauté internationale s’impatiente. Lors de sa dernière visite au Mali, Hervé Ladsous, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, le lundi 03 mai 2016, a déclaré à la presse que « la première des priorités est incontestablement la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des accords signés le 15 mai dernier et complétés au mois de juin. » En plus des groupes armés signataires de l’accord, des leaders de l’opposition malienne, aussi, fustigent l’ « immobilisme » et le « manque de vision » du gouvernement malien dans la mise en œuvre de l’accord de paix. Tiébilé Dramé, ancien ministre du Mali et président du Parena qui milite pour une « malianisation » du processus de paix au Mali indique qu’ « un an après sa signature, au-delà de l’enlisement et de l’immobilisme, le Mali est dans une situation quasi-inextricable. ». Selon le négociateur de l’accord de Ouagadougou, des pans entiers du territoire national échappent au contrôle de l’Etat : « L’insécurité est là dans toutes les contrées du Nord. Les violences meurtrières survenues dans le cercle de Tenenkou il y a une dizaine de jours sont là pour rappeler que les 4e (Ségou) et 5e (Mopti) régions du pays sont également affectées. En résumé, le Mali est cerné, coincé, entre ceux qui n’étaient pas à Alger, c’est-à-dire les groupes terroristes qui étendent leurs activités sur l’ensemble du territoire, et ceux qui y étaient, c’est-à-dire les mouvements armés signataires de l’accord, qui ne parlaient pas le même langage mais qui se sont réconciliés depuis le processus d’Anéfis. Vous avez un gouvernement au leadership faible, qui est coincé entre les premiers qui continuent à mettre le feu au pays, et les seconds qui  demandent qu’une chose : l’application de l’accord».

Madiassa Kaba Diakité

Source : Le Républicain

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AN I DE L’ACCORD D’ALGER SUR LE MALI : Le tango continue

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L’Accord d’Alger censé réconcilier les frères ennemis maliens, vient de souffler sa première bougie. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la tension est quelque peu retombée sur le terrain. Car, on n’assiste plus aux face-à-face meurtriers entre les éléments de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et l’armée régulière malienne. En tout cas, le niveau de belligérance semble avoir quelque peu baissé. Autre élément dénotant d’une certaine embellie, la réouverture des écoles à Kidal. En effet, les enfants ont pu retrouver le chemin de l’école à la faveur de la rentrée scolaire, en dépit des couacs enregistrés. Ce qui n’est pas négligeable dans une zone où la poudre rendait l’école impossible. Le fait que le drapeau malien flotte à Kidal est également un signe encourageant. Il en est de même de l’embryon de forces mixtes qui patrouillent sur le terrain. De plus, les choses ont évolué positivement à Bamako. La chasse aux Touaregs, naguère en vogue du fait de la crise, s’est peu ou prou, calmée. L’implication de la communauté internationale dans le règlement de la crise libyenne, aura également aidé un tant soi peu à stabiliser la zone, dans son ensemble.

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On a noté un certain réveil de l’armée malienne

Toute chose qui amène à se demander si ces améliorations constatées au Nord-Mali sont le fruit de l’Accord d’Alger. Il est vrai que les groupes rebelles ont dû croiser le fer avec le Gatia, mouvement armé pro-Bamako, et ont dû se résoudre à partager avec ce groupe, leurs prérogatives sur Kidal. En outre, on a noté un certain réveil de l’armée malienne qui a rendu la tâche bien plus difficile aux rebelles de la CMA. Tout cela laisse penser que les groupes rebelles ont vu leurs ardeurs freinées par la force et non par un quelconque accord. Mais, il importe d’y mettre un bémol. L’Accord d’Alger a apporté sa part de contribution à l’apaisement du climat politico-social au pays de Soundjata Kéïta. A titre illustratif, il a permis de faire le tri entre ceux qui sont pour la paix et ceux qui n’en veulent pas ; ce qui a eu le mérite de clarifier, un tant soit peu, le rôle des acteurs. Certains protagonistes ont clairement fait l’option de la paix, et cela a permis de réduire le nombre de groupes armés hostiles au retour à l’ordre normal. Toute chose qui a contribué à apaiser la tension sur le terrain. Les rangs des va-t-en-guerre s’étant quelque peu dégarnis, le processus de paix en a tiré profit. Ces avancées, on pourrait les mettre au compte de l’effet conjugué de l’Accord d’Alger et du rapport de forces sur le terrain, sur fond de remontée en puissance de Bamako et ses alliés. Mais, au-delà des causes de la baisse de la tension au Nord-Mali, il faut noter que des éléments et non des moindres, viennent tempérer l’optimisme quant à un retour définitif de la paix au Mali. Il y a encore d’énormes ombres au tableau de la pacification définitive du pays. Des nuages continuent d’assombrir l’horizon. Par exemple, Kidal n’est toujours pas, dans les faits, dans le giron de l’Etat malien. Au plan militaire, on est en face d’une sorte de statu quo. La ville de Kidal reste imprenable, en tout cas, non encore prise, par l’armée malienne. Les ministres sont toujours persona non gratadans cette ville. On ne peut pas, au regard d’une situation pareille, conclure qu’il y a, de façon effective, des avancées en termes de restauration de l’intégrité territoriale malienne. En outre, le désarmement prôné par l’Accord d’Alger, est jusque-là resté lettre morte. On sait pourtant que tant que les armes continueront de circuler dans la zone, de façon illégale, il sera difficile de parvenir à des améliorations significatives au niveau sécuritaire. Surtout que des accointances, des complicités existent entre les rebelles et certains groupes terroristes qui écument la bande sahélo-saharienne. Les nombreux attentats enregistrés témoignent, si besoin en était encore, de la volatilité de la situation sécuritaire dans le septentrion malien qui a ainsi conservé quelques allures de no man’s land. De plus, les réfugiés ne sont pas encore de retour. Ceci étant certainement la conséquence de la non-maîtrise de la sécurité et d’une certaine hantise de la reprise de la guerre. Pour ces personnes déplacées, l’état du Nord-Mali n’incite pas encore au retour. A ces problèmes, il convient d’ajouter la recrudescence des conflits inter communautaires dans la région de Gao. Ces conflits, faut-il le rappeler, sont de nature à fragiliser davantage un tissu social déjà mal en point.

Certains acteurs ne sont pas pressés de sortir de la crise

On en vient à la conclusion que le tango continue au Mali. C’est tout comme si les autorités officielles et leurs vis-à-vis de la CMA, faisaient un pas en avant et un pas en arrière. En d’autres termes, on fait du surplace. Si l’Accord d’Alger a pu permettre de tracer les sillons du retour de la paix au Mali, ce qui est tout à l’honneur de l’Algérie, il faut avouer que certains acteurs ne sont pas pressés de sortir de la crise. Les autorités maliennes ont fait des efforts en termes d’investissements au Nord du pays. Mais, les résultats sont restés mitigés, les rebelles ne jouant pas le jeu. Les éléments de la CMA restent campés sur leur position « Azawadiste » et gardent à cet effet l’arme au pied. « On peut forcer le chien à se coucher, mais on ne saurait l’obliger à dormir », dit l’adage. L’Algérie a pu contraindre« amicalement » les rebelles à signer l’Accord, mais elle n’a jusque-là pas pu les obliger à respecter ses termes. Tout porte à croire que tant qu’ils n’obtiendront pas l’indépendance de leur Azawad, la paix sera une simple vue de l’esprit. A ce rythme, le conflit est bien parti pour survivre à Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) qui a pourtant fait le serment d’en finir avec, au cours de son mandat. On en vient à croire que le Mali devra se résoudre à vivre dans la même situation que la Palestine dans ses rapports avec Israël, en intégrant la donnée de la guerre permanente. Ce qui serait bien dommage.

Source : Le Pays 

 

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Scandale financier : un ministre malien rénove sa maison à hauteur de 100 millions Fcfa.

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Le changement promis par le président de la république Ibrahim Boubacar Keita est en passe de devenir un message vain. Le régime du mandé Mansa est miné par des scandales de détournement de deniers publics. On a assiste de plus en à enrichissement des cadres au pouvoir. Un ministre qui a fait son entrée dans le gouvernement de Modibo Keita le 15 janvier 2016 aurait selon une source bien informée, rénové sa résidence à plus de 100 millions de francs Cfa. Selon notre source, ce ministre en moins de cinq mois dans le gouvernement a vite transformé sa maison en château dans un quartier chic de Bamako. Le changement a surpris plus d’un dans son quartier où les voisins et autres passants s’étonnent de la rapidité avec laquelle les travaux se sont réalisés. Très audacieux, il aurait même demandé à son directeur des finances de lui fournir des climatiseurs. Ce que le directeur des finances a catégoriquement refusé. L’indélicat ministre voulait emmener ces climatiseurs chez lui pour équiper certaines chambres. Depuis lors le directeur financier et son ministre se regardent en chien de faïence. Nous vous promettons de révéler, dans notre prochaine publication le nom de ce ministre, le domicile et la commune.
Vivement la mise en place rapide de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite dont le projet de loi portant création vient d’être adopté par l’Assemblée Nationale (si ce n’est une structure de plus) pour débusquer tous les voleurs de la République.

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Visite du ministre de l’Energie et de l’eau dans la région de Kayes Les populations de Nioro du Sahel, le Chérif Bouyé Haidara en tête, satisfaits de la desserte en eau et en électricité

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Du jeudi au samedi derniers, le ministre de l’Energie et de l’eau, Mamadou Frankaly Kéita, à la tête d’une importante délégation, composée des PDG de la Somapep-sa et de la Somagep-sa, des directeurs nationaux de l’Energie et de l’Hydraulique, et plusieurs de ses proches collaborateurs, s’est rendu à Diéma, Kayes et Nioro du Sahel.  Objectifs : s’assurer que le dispositif mis en place pour faire face aux difficultés, fonctionne normalement et visiter les chantiers en cours. Si quelques difficultés restent à satisfaire à Diéma et à Kayes, à Nioro du Sahel, par contre, les populations, le Cherif Mohamed Ould Checknè Hamaoula dit Bouyé Haidara en tête, ont exprimé leur grande satisfaction. Pour cause, ont-elles dit, elles-mêmes, la pénurie d’eau et le délestage ne sont plus que de vieux souvenirs.

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La problématique de l’accès des populations à l’eau potable et à l’électricité est une préoccupation majeure pour le gouvernement. Les défis étant énormes et les attentes grandes, le gouvernement du Mali, à travers le ministère de l’Energie et de l’eau, a entrepris des actions permettant d’apporter des solutions pérennes à l’ensemble des problèmes qui concernent les secteurs de l’eau et de l’électricité. Cela, à travers la mise en œuvre des schémas directeurs qui sont déjà disponibles pour résoudre définitivement ces problèmes qui sont des problèmes de vie.

Diéma : Le problème d’électricité résolu, bientôt pour celui de l’eau

Première étape de cette visite ministérielle, le système d’adduction d’eau potable de la ville de Diéma a été réalisé en 2007 sur financement de l’Agence française de développement, dans le cadre du projet AEP 21 centres Nioro et Diéma. C’est le ministre de l’Energie et de l’eau, Mamadou Frankaly Kéita, qui a dépeint la situation de Diéma, une localité dont la croissance démographique est rapide de par sa position de carrefour routier. Pour le ministre, il y a quelques mois, les populations de Diéma étaient confrontées à un problème d’eau et d’électricité. Avant de poursuivre que la mise en service de la nouvelle centrale hybride permettra de garantir la continuité du service à Diéma pendant plusieurs années. Mamadou Frankaly Kéita de révéler que l’administration et une centaine d’abonnés sont déjà raccordées et que ses services procèdent actuellement à l’extension et à la densification du réseau pour que tous les habitants de Diéma puissent accéder aux services de l’électricité. « Pour ce qui est de la desserte en eau, la résolution est en cours. C’est vrai que nous vivons une situation particulière car sur un besoin de 350 000 litres/jour, nous enregistrons un déficit de 100 000litres. Cela est du au déficit de ressources souterraines. Car, si celles-ci étaient suffisantes, on aurait pu alimenter toute la ville avec les installations dont nous disposons » Mamadou Frankaly Kéita dixit. Toutefois, comme solution d’urgence, le ministre a promis qu’il sera procéder à l’équipement d’un forage existant, hérité du chantier de la route Diéma-Nioro du Sahel. Pour ce qui est de la solution définitive, il a fait savoir qu’une étude a déjà identifié des champs captant à une quinzaine de km de Diéma. La réalisation de ce projet, dans les plus brefs délais, permettra de résoudre définitivement le problème d’eau de Diéma, a-t-il promis.

Kayes : Plus de problème d’électricité, janvier 2017 pour la fin de celui de l’eau

Alimentée par la centrale de Manantali, la capitale du rail, Kayes, n’a plus de problème d’électricité. La seule difficulté qui existait était liée au poste d’évacuation de l’énergie. Avec la mis en marche du nouveau poste qui a une capacité de 40 MVA, Kayes disposera désormais d’un excédent car ses besoins sont estimés à 9 MVA. Cet excédent, a rassuré le ministre de l’Energie et de l’eau, est une opportunité d’offrir l’électricité à des quartiers comme Lafiabougou et Kayes Ndi qui n’avaient jamais été couverts et faire l’extension vers d’autres localités et de densifier le réseau électrique de Kayes.  Concernant l’eau potable, il faut noter que la station de Kayes date de quelques décennies. Sa capacité actuelle, a rappelé le ministre Frankaly, est de 11 millions de litres/jour pour des besoins journaliers estimés à 13 millions de litres. C’est ce déficit de 2 millions, a-t-il poursuivi, qui est à l’origine des difficultés de Kayes. Les travaux lancés pour ce faire permettront d’apporter 10 millions de litres/jour, résorber le déficit et faire l’extension vers Lafiabougou et Kayes Ndi. « La fin des difficultés liées à l’accès à l’eau potable pour les populations de Kayes est prévue pour janvier 2017 » Frankaly dixit. D’ici là, une « opération citerne », consistant à aller livrer gratuitement de l’eau potable aux populations jusque dans les quartiers, a été lancée depuis quelques semaines. Lors du passage de la délégation, les femmes ont tenu à exprimer leur gratitude au ministre de l’Energie et de l’eau pour cette marque de solidarité qu’elles ont promis de ne pas oublier.

La dernière étape de cette visite du ministre de l’Energie et de l’eau a concerné Nioro du Sahel. Sur place, le ministre est venu constater de visu que les problèmes ont été définitivement résolus car, la grosse centrale qui vient d’être mise en service a une capacité qui permet de prendre en charge les besoins de NIORO DU Sahel pendant quelques années. Le ministre en a profité pour rappeler que l’ambition affichée est de renforcer cette centrale pour qu’elle puisse alimenter des localités voisines situées jusqu’à 100 km. Pour ce qui est de l’accès à l’eau potable, Mamadou Frankaly Kéita a reconnu que Nioro du Sahel a souffert en début de la période chaude car le déficit était important. « Nous venons de réaliser un forage avec un grand débit. Ce qui a permis de résoudre le problème d’eau à Nioro du Sahel à plus de 80%. C’est pourquoi vous avez remarqué la joie de la population. Nioro du Sahel dispose de beaucoup d’opportunités car on a un autre forage disponible qui ne demande qu’à être raccordé » a conclu le ministre de l’Energie et de l’eau.

De Diéma à Nioro du Sahel en passant par Kayes, le ministre et sa délégation ont visité toutes les installations : centrale hybride et château d’eau de Diéma, station de pompage et de traitement de Kayes, nouvelle centrale thermique et station de traitement d’eau de Nioro du Sahel.

Il faut noter que dans toutes les localités visitées, les femmes sont sorties massivement pour exprimer leur bonheur et leur reconnaissance au ministre Mamadou Frankaly Kéita pour la fin de leurs souffrances. De Diéma à Nioro du Sahel en passant par Kayes, les femmes ont livré le même message de satisfaction. D’ailleurs, lors d’une rencontre improvisée à Nioro du Sahel, la présidente de la CAFO locale, Hiri Maguiraga, a, au nom de l’ensemble des femmes de Nioro du Sahel, exprimé sa gratitude au ministre de l’Energie avant de le rassurer d’accompagner désormais toutes les actions qu’il entreprendra.

Sory Ibrahima COULIBALY

Chargé de Communication du Ministère de l’Energie et de l’Eau

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Le PS Yelen Coura: « opposition n’est pas une camisole de force »

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Face aux insinuations et délations gratuites, le Parti Socialiste Yelen Kura n’entend ni se laisser divertir ni se culpabiliser. Souverainement, la direction du parti assume sa décision conformément aux résolutions de son dernier congrès.

tiebile drame president parena opposition amadou koita president yeelen coura

Pour les responsables du PS Yelen Kura, pour ce qui concerne le 21 mai, le choix du meeting de la réconciliation plutôt que la marche de l’opposition traduit la volonté souveraine du parti. Les décisions du congrès s’imposant aux partis démocratiques, le PS Yelen Kura reste engager et lier à œuvrer à toute initiative concourant à la réconciliation nationale. Pourquoi veut-on que notre parti viole ses résolutions pour faire plaisir à d’autres partis, demande le président Amadou Koita ? Il y avait, dit-il, un choix à faire, entre le meeting de la réconciliation et la marche de l’opposition, le PS Yelen Kura a fait le choix de la légalité en se conformément aux dispositions souveraines prises par son congrès qui s’imposent à tout militant et à tout responsable.
En réponses aux critiques et insinuations, le président du PS Yelen Kura se veut serein et rappelle que son parti n’est pas une succursale de quelconque composante que ce soit de la classe politique ; mais un membre à part entière, un parti souverain qui a décidé d’y adhérer à l’opposition souverainement et sans aucune contrainte.
Une position partagée par le porte-parole du parti qui, dans une interview chez un confrère de la place, a rappelé que chaque parti a sa vision dans l’opposition. Et que, pour le PS Yelen Kura, l’opposition n’est pas une camisole de force. Personne ne nous a dit de venir à l’opposition. Ce sont nos textes qui nous ont amené à l’opposition et ce sont les mêmes textes qui ont fixé la démarche du bureau politique national. »
La vérité est dure, mais c’est la vérité. Les amis du PS Yelen Kura de l’Opposition seront-ils assez voltairiens, pardon républicains pour respecter le choix souverain d’un de leur membre ?
Sinon, l’opposition ne serait pas seulement une camisole de force, elle sera simplement du fascisme, une dictature tropicale qui ne souffrirait pas de discordance et de nuance.
Affaire à suivre

Sikou Bah

Info Matin

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Mort d’un malien en Mauritanie : AMDH Mauritanie condamne et exige l’ouverture d’une enquête… Bamako la ferme et cautionne la barbarie

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«L’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH) condamne avec la dernière énergie cette brutalité outrageuse qui s’abat de plus en plus aux  migrants subsahariens en Mauritanie». Le communiqué fait suite  à «la mort d’un migrant malien du nom de Mody Boubou Coulibaly, décédé lundi 09 à l’hôpital national de Nouakchott, suite à une course poursuite avec des éléments de la gendarmerie nationale». Et que dit Bamako au même moment ? Motus et bouche cousue !

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Nous évoquions le drame dans notre dernière livraison (La Sentinelle N°210 du jeudi 12 2016). Un compatriote malien a en effet été tué par les forces de l’ordre mauritaniennes. Après enquête, l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH) a, dans un communiqué rendu public, donné les précisions sur les conditions du drame.

Le communiqué précise en effet qu’ migrant malien du nom de Mody Boubou Coulibaly, âgé d’une vingtaine est «décédé  le lundi 09 mai vers  12 heures à l’hôpital national de Nouakchott, suite à une course poursuite avec des éléments de la gendarmerie nationale».

L’Association (AMDH) exige donc «des autorités mauritaniennes de diligenter une enquête afin de mettre la lumière sur ce drame».

Ledit communiqué va plus loin et révèle qu’ «à cette tragique nouvelle, il faut ajouter l’arrestation d’une dizaine de migrants à Nouadhibou ainsi que la détention d’environ d’une autre dizaine au centre de rétention de Bagdad à Nouakchott».

A Nouadhibou, poursuit la note, «la police est allée cueillir les migrants dans les maisons et d’autres encore  sur leur  lieu de travail. Parmi eux, figurent 3 femmes dont l’une avec un  bébé de 2 mois. Ne disposant pas carte de  séjour, leur refoulement à Nouakchott a eu lieu mardi 10 mai»

Les autorités mauritaniennes n’ont pas encore donné suite à la requête de l’AMDH tout comme Bamako, de son côté garde un silence coupable et gênant. Hélas !

B.S. Diarra

 Source : la sentinelle

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Le « destin judiciaire » des opposants africains

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L’exercice démocratique suppose d’une part une majorité et d’autre part une opposition. Installée au sommet de l’Etat, la majorité gouverne et cherche à travers des actes concrets visant satisfaire les préoccupations des populations, à conserver son maintien aux affaires publiques. Quant à l’opposition, elle critique la gestion de la majorité, fait des propositions et se pose en alternative crédible dans la perspective de conquête du pouvoir. En Afrique, les pouvoirs ont du mal à cohabiter avec l’opposition et mettent la machine judiciaire en branle.

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En République Démocratique du Congo, le régime crépusculaire de Joseph Kabila a sorti le coup de canif judiciaire contre Moïse Katumbi, son ex-allié devenu aujourd’hui son adversaire le plus redoutable. Une histoire de recrutement de mercenaires américains est en train d’être étudiée à la loupe par la justice. Et l’intéressé qui a déjà obtenu le soutien de plusieurs coalitions de l’opposition pour la prochaine présidentielle a été interrogé par deux fois par le Procureur de la République. A Brazzaville, le maquisard converti en démocrate use de l’artifice de la justice pour harceler ses opposants. Le tchadien Idriss Déby a le don de faire disparaître les opposants à son régime en toute impunité au vu et au su des grands maîtres improvisés du monde, champions autoproclamés en rédaction de communiqués et de diffusion de déclarations. Au Gabon, on brandit des menaces de poursuite contre Jean Ping.

En Guinée-Conakry, Alpha Condé, l’ex-opposant au président Sékou Touré et au Général Lassana Conté, installé aux commandes de l’Etat, cherche par tous les moyens à anéantir son principal opposant, Cellou Dallein Diallo. Pour le moment, ce dernier semble être épargné du feuilleton judiciaire ouvert suite à la mort d’un journaliste au siège de l’UFDG au cours des affrontements entre tendances rivales. Au Sénégal, Karim Wade croupit en prison depuis le départ de son père du pouvoir.

Chez nous, il n’est pas exclu que des fouilles soient effectuées dans les dossiers des leaders de l’opposition afin de leur créer des ennuis judiciaires. Déjà, l’affaire des supposés 27 milliards du chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, pourrait annoncer les couleurs avant l’ouverture éventuelle du dossier de la gestion de l’organisation du sommet France-Afrique de 2005 ou celui de l’initiative Riz. Sauf que les apprentis-sorciers de Bamako qui risquent d’être victimes de leurs propres fétiches n’ont ni le talent de stratège politique ni l’expertise du Guinéen Alpha Condé et du nigérien Mahamadou Issouffou.

Incontestablement, la palme d’or de ce matraquage judiciaire contre les opposants revient au Président de la République Mahamadou Issouffou, l’ami de longue date du Président français, François Hollande. Dans une affaire de trafic de bébé, il a emprisonné son principal opposant, Hama Hamadou, durant toute la période de la campagne électorale. De façon bizarre, Hama Hamadou qui s’est qualifié au second tour en déjouant les pronostics du Président sortant et de ses soutiens, obtient une évacuation sanitaire avant la date du scrutin, boycotté par l’opposition. Curieusement, la justice accorde la liberté provisoire au détenu le plus célèbre du Niger qui se trouvait déjà en France pour des soins médicaux. Et cela après la victoire sans gloire de l’ami de François Hollande à la présidentielle. Face à ces instrumentalisations à outrance de l’appareil judiciaire qui perd toute crédibilité aux yeux de l’opinion nationale, le silence des nations occidentales qui se sont autoproclamées gardiennes de la démocratie, est à hauteur de leur culpabilité. Elles sont promptes à condamner les prises de pouvoir par la force à travers la mise en branle de tous les leviers diplomatiques et financiers mais accordent leur soutien total à ces chefs de l’Etat en exercice qui piétinent les principes universels de démocratie pour se maintenir au pouvoir. Elles sont prêtes à soutenir untel ou untel tant que leurs intérêts stratégiques ne sont pas menacés. Quelle hypocrisie !

Chaka Doumbia

Source : le challenger

 

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« Le Mali sous Moussa » et « La bataille du souvenir » :Le choc des livres Imprimer E-mail

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C’est le choc des livres avec la parution de « La bataille du souvenir », une collection de discours d’Alpha Oumar Konaré rendant hommage aux combattants de la démocratie, quelques mois après celle de « Le Mali sous Moussa Traoré ».

general moussa traore ancien president dictateur
Compilation de discours, « La bataille du souvenir » est une série d’hommages rendus par l’ancien Président Alpha Oumar Konaré à ceux qui ont contribué à bâtir un monde meilleur en Afrique. On retrouve les discours d’hommage de l’ancien chef de l’Etat au Président Modibo Kéïta, d’Abdoulaye Barry, de Monseigneur Luc Sangaré, d’Ibrahima Ly, de Me Demba Diallo, du Père Etienne Balenghien, d’Abdoulaye Charles Danioko, etc. « Ce recueil est un cri, non pas de désespoir, mais d’espérance et d’amour inconditionnel d’un homme pour sa terre et pour son peuple », peut-on lire dans l’avertissement de cet ouvrage, édité par Cauris livres. Cette maison d’édition dirigée par la fille aînée de l’ancien Président, Kadiatou Konaré, non moins épouse de Tiébilé Dramé, Président du Parti pour la Reconnaissance Nationale (PARENA), a réparti les discours du fils de Doukougoulo Konaré en neuf volumes thématiques. « La bataille du souvenir » dont le lancement a eu lieu hier dimanche 15 mai, à l’emblématique Place du souvenir, est le neuvième volume thématique.
La parution de cet ouvrage après celui de « Le Mali sous Moussa Traoré », va susciter le débat dans plusieurs milieux, surtout les discours d’hommage d’Alpha Oumar Konaté magnifient le combat de ceux qui ont œuvré pour la démocratie. Sous la direction de Djibril Diallo, les partisans de Moussa Traoré ont livré ‘’leur part de vérité’’ dans ce livre qui n’a pas manqué de semer la panique dans les rangs des « démocrates convaincus et des patriotes sincères ». Même s’il n’est pas le procès de la démocratie, « Le Mali sous Moussa Traoré » n’en demeure pas moins celui des démocrates qui ont eu à gérer les affaires publiques à la chute du régime du parti unique. C’est apparemment le choc des livres. Il n’est pas exclu que d’autres écrivent aussi leur part de vérité.
C. Doumbia
source : le challenger

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Droits et obligations des fonctionnaires : Vers un projet de code d’éthique et déontologie

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Pour doter notre pays d’une administration diligente, efficace et efficiente, le Commissariat au développement institutionnel (CDI) a organisé du 12 au 13 dernier au CICB, les premières journées de réflexion d’échanges sur les droits et obligations des fonctionnaires  axées sur le thème «  Quelle déontologie pour les agents publiques ? ».

 recrutement direct concours fonction publique emploi

La rencontre a été présidée par Mme Diarra Racky Talla, ministre de travail et de la fonction publique, en présence d’Abdramane Bengaly commissaire du CDI, et plusieurs anciens ministres de la fonction publique.

Au cours de ces deux jours de travaux, les experts et les agents de l’administration ont discuté avec les participants des thématiques portant sur ‘’ la déontologie et la prévention des conflits d’intérêt’’, ‘’ l’exemplarité des employeurs et des agents publics’, ‘’la modernisation des droits et obligations des fonctionnaires’’, ‘’la finalisation de la relecture du statut général des fonctionnaires’’ et ‘’la finalisation du projet de code de déontologie commun aux agents publics’’.

Selon Abdramane Bengaly, commissaire au développement institutionnel, il s’agit à travers ces journées, d’engager des réflexions approfondies en vue de permettre aux agents publiques de connaitre et d’internaliser les valeurs d’éthiques et les principes déontologiques qui gouvernent la gestion des affaires publiques et d’instaurer un dialogue constructif entre les agents publiques de l’Etat  sur la modernisation de leurs droits et leurs obligations. « Il vise aussi à amorcer l’étape du parachèvement du processus de relecture du statut général des fonctionnaires  et de l’élaboration du projet de code de déontologie commun aux agents publics », a ajouté Mr Bengaly.

Le Commissaire du CDI dira également convaincu que grâce à la qualité des participants et la présence d’éminents experts, les résultats des travaux permettront à sa structure de parachever le processus d’élaboration du code d’éthique et de déontologie commun aux agents publics  et le statut général des fonctionnaires.

Dans son intervention, le ministre Mme Diarra Racky Talla a rappelé que notre pays a eu son 1er statut général des fonctionnaires en 1961 (qui consacrait la rupture avec le droit colonial), le second en 1978 (visait la rationalisation et l’amélioration de la gestion des ressources humaines de l’Etat) et le 3ème en 2002 ( qui se veut un moyen pour répondre au quotidien à l’exigence d’exemplarité de la puissance et au respect de notre modèle des services publics).

Aussi, malgré les nombreux codes de déontologies ayant vu le jour dans le cadre de la mise en œuvre de la 1ère génération du programme de développement institutionnel et l’ouverture de l’école nationale administrative, le ministre Tala signalera qu’il est nécessaire aujourd’hui de mettre en place  un code de déontologie commun aux agents publics. « Cela est devenu une exigence à cause des grèves récurrentes, la récurrence du détournement du denier public, l’absentéisme, la partialité et la lenteur dans le traitement  des dossiers et l’inefficacité de l’action publique en général », a expliqué le ministre Talla.

Pour donner corps à cette administration de qualité conforment à la vision du chef de l’Etat, Mme Diarra Racky Talla dira que le gouvernement entend agir principalement au moins sur trois leviers notamment les structures, les  méthodes et procédures et les ressources humaines. Parce que, dit-elle, l’action publique doit être fondée sur une éthique de la responsabilité, exigeant de tous ce qui détiennent les charges  et responsabilités publiques un comportement exemplaire qui réhabilite le travail et le mérite.

Selon le ministre Talla, le projet de code de déontologie commun aux agents publiques sera l’occasion de réaffirmer les valeurs du statut général de la fonction publique, d’actualiser les obligations et les garanties fondamentales accordée aux agents publics et de réfléchir sur l’adéquation des principes régissant la fonction publique malienne avec ceux conditionnant l’efficacité, la flexibilité, l’évaluation des performances et la rémunération au mérite.

 

Djibril Kayentao

 

Source : Le 26 Mars

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Lutte contre le chômage : Encourager la jeunesse malienne …

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Le ministre Mahamane Baby, de l’emploi, de la formation professionnelle et de la construction citoyenne, a procédé mardi dernier au  conseil National de la jeunesse du Mali (CNJ), au lancement de la campagne de sensibilisation et de motivation des jeunes sur les métiers de la Construction au Mali.

 Mahamane Baby ministre Emploi Formation professionnelle porte parole gouvernement discours allocution

La cérémonie s’est déroulée en présence de Mohamed Saliah Touré, président du CNJ,  Amadou Cissé, directeur de l’agence de la promotion pour l’emploi des jeunes (APEJ) et Alexandre Lore, représentant de la Banque mondiale.

 

Après avoir souhaité la bienvenue aux participants, Mohamed Saliah Touré, le président du CNJ a expliqué que cette campagne permettra de renforcer las capacités de résilience des jeunes et leur sensibiliser à se donner aux métiers du BTP.

Le président du CNJ, a ensuite exhorté ses camarades  à prêter une oreille attentive aux conseils qui seront prodigués au cours de la campagne avant, de remercier la Banque mondiale pour ses appuis à la jeunesse malienne.

Pour Mr Alexandre Lore, représentant de la banque mondiale, cette campagne n’est pas un simple évènement de sensibilisation, mais un long processus pour convaincre les jeunes à avoir un intérêt pour les métiers de la construction. Parce que dit-il, elle doit être un tremplin pour permettre aux jeunes de saisir les opportunités d’emplois et d’acquérir les compétences professionnelles nécessaires pour être employés dans les entreprises de construction.

Mr Lore a aussi expliqué que ces activités existent parce que notre pays est confronté à un déficit d’infrastructures structurelles qui doit être comblé par la jeunesse malienne elle même. « C’est un métier qui  paye bien et permet un épanouissement tout au long du processus. Mais, pour ajouter la valeur locale à la construction, il faut que la force malienne soit sur les chantiers », indiquera Mr Lore.

Pour terminer, le représentant de la Banque mondiale a salué l’engagement du CNJ qui va sans doute permettre de pérenniser ses activités. Parce que, selon Mr Lore,  pour garantir la durabilité d’un projet, il doit être porté par les associations des jeunes.

 

Selon Mr Mahamane Baby, ministre de l’emploi, de la formation professionnelle et de la construction citoyenne, cette campagne  a été lancée pour sensibiliser à la fois les parents et les jeunes sur les opportunités d’emplois dans le secteur du bâtiment afin d’anticiper sur le défi constaté dans le milieu des logements sociaux.

Pour y arriver, le ministre Baby a assuré que le gouvernement avec le concours des partenaires est décidé à former des volontaires en fonction des besoins spécifiques des entreprises qui sont dans ce secteur.

« Certes, nous ne pouvons former tous les jeunes, mais, dans le cadre de la coopération bilatérale avec les pays du Maghreb, nous pouvons envoyer les formateurs qui vont à leur tour former les gens sur ces métiers», dira Mr Baby

A l’attention des jeunes, le ministre dira que des opportunités existent dans le secteur du bâtiment. « Le ministère de l’urbanisme et de l’habitat vient de lancer d’important projet de construction de logements sociaux. Nous allons rendre la compétition plus féroce sur les maigres ressources humaines que nous avons dans ce secteur. Et, le pays a entre autres besoin des maliens carreleurs, plombiers, électriciens, peintres bâtiment », explique-t-il.

Selon le ministre de l’emploi, le gouvernement est prêt à accompagner les jeunes qui souhaitent se convertir dans ces métiers pour développer le pays. « Il n’y pas de sot métier, mais des sottes gens. Et, Il n’y a aucun complexe à avoir un métier », a conclu le ministre Baby.

Cette campagne financée par la Banque mondiale (dans le cadre de son programme leadership Learning and motivation) vise à sensibiliser les jeunes diplômés ou pas des communes de Bamako et du cercle de Kati sur les métiers de Bâtiment et des travaux publics.

A noter que la campagne durera jusqu’au 31 juin prochain à travers des spots et des témoignages  sur les métiers de la construction.

 

Djibril Kayentao

 

Source : Le 26 Mars

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25è anniversaire de la disparition de l’écrivain malien : AMADOU HAMPATE BA

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Amadou Hampaté Bah litteraire ecrivain poeteL’écrivain malien, Amadou H Bâ,  s’est éteint le 16 mai 1991 à l’âge de 90 ans à Abidjan. 25 années après cette disparition, il reste dans la mémoire des hommes et femmes à travers ses œuvres et son engagement pour la culture africaine.  Amadou reste une référence sur le plan culturel particulièrement sur la tradition orale. L’un des plus grands écrivains maliens, l’enfant de Bandiagara a consacré toute sa vie pour la culture africaine. Il est  né à Bandiagara (Mali) vers 1901 et décédé le 15 mai 1991 à Abidjan. C’était  est un écrivain  ethnologue et  défenseur de la tradition orale. Il a été  membre du conseil exécutif de l’Unesco de 1962 à 1970. C’est à partir de ce conseil qu’ il avait lancé un  appel, « En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle », une formule devenue proverbiale.

Parmi ses écrits on peut retenir l’étrange destin de Wangrin, Amkoullel, l’enfant peul, le petit Bodiel.

A.SOW

Source : L’ Essor

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Institutions de microfinance au Mali : Finances sans conscience…

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Elles sont aujourd’hui des centaines, ces structures de base en matière d’épargne et de crédit dispersées sur l’étendue du territoire du Mali.

caisse islamique banque guichet institutions microfinance

Parmi elles hélas, de nombreuses “mafias”, qui opèrent paisiblement, boostées par le laxisme de nos autorités.

Si le monde des caisses d’épargne et de crédit est reconnu pour son dynamisme, tant il brasse des milliards (surtout du secteur informel), il faut reconnaître que ce n’est pas sans quelques appréhensions des plus inquiétantes.

Le secteur a ainsi connu une respectabilité certaine avec certains “réseaux”, mais c’était sans compter avec la cupidité de nombreux autres, entrés par effraction dans le domaine; et surtout grâce à la négligence, et au laxisme de l’Etat dans sa mission de contrôle.

Pour en savoir davantage sur la réglementation de ce pan de l’activité financière qu’est la microfinance au Mali, un expert dans le domaine nous explique que,

le secteur des microfinances est régi au Mali par la loi n° 94-040 du 30 juin 1994 ; qui se situe dans le cadre de loi l’orientation communautaire (de l’UEMOA), dite loi PARMEC.

« Ce texte définit les conditions d’octroi, l’autorisation d’exercice du métier (microfinance), les mécanismes de surveillance et de contrôle de l’Etat et les sanctions en cas de non respect de la réglementation », indique-t-il avant de préciser : “Nul n’a le droit de mener des activités de microfinance sans l’autorisation formelle du ministère des Finances”.

Toutefois, souligne notre interlocuteur, “avant l’adoption de la loi susvisée, il y avait un certain nombre de structures qui exerçaient déjà. Il a donc fallu leur délivrer des “agréments d’office”, pour ainsi mener ensuite une surveillance accrue, afin qu’elles se conforment aux exigences de cette loi et de ses décrets d’application. Or, les textes ne prévoient pas cette régularisation rétroactive de ces institutions de microfinance”.

En outre, regrette-t-il, bien de caisses d’épargne et de crédit se créent aujourd’hui en violation flagrante de la loi.

Quelles dispositions, l’Etat Malien a-t-il prises pour gérer les situations de faillite ?

Un contrôle trop laxiste

L’articule 58 de la loi de 1994 dispose que « le contrôle et la surveillance (de ces structures de microfinance) porte sur tous les aspects touchant à l’organisation et au fonctionnement de ces institutions et des organes financiers… »

Mais, dans la réalité, le contrôle de l’Etat, se fait toujours attendre ; ou en tout cas, n’est pas à hauteur de souhait.

C’est ainsi qu’au niveau de certaines caisses, la pratique des crédits fictifs, des dépenses d’investissement engagées sur les fonds des adhérents et autres malversations, conduisent ces institutions dans le gouffre.

Conséquence : des cessations de payement, dont le risque est fort élevé dans ce secteur.

En outre, dans nombre de ces structures de microfinance, une concurrence malsaine et déloyale est menée grâce à des taux d’intérêts plus ou moins élevés, visant seulement à attirer la clientèle d’autres caisses, etc.

Ainsi, dans le secteur de la microfinance de notre pays, c’est la loi de la jungle qui prévaut ; sans que l’Etat arrive à y mettre de l’ordre.

Or, la réglementation du secteur des microfinances est très délicate du fait que, c’est un domaine sensible par ses incidences sur la situation socio-politique nationale.

Les caisses sont en effet implantées pour aider les populations à lutter contre la pauvreté ; mais également, ce sont des structures qui constituent de grands enjeux pour les pouvoirs locaux et décentralisés, où ceux qui ambitionnent d’y accéder et qui font des promesses dans ce sens.

Tout compte fait, la loi n° 94-040 du 30 juin 1994 dispose clairement en son article 66 que « le ministre (des finances) peut procéder ou faire procéder à tout contrôle des institutions (de microfinance) ».

Hélas, ce contrôle demeure de nos jours forts timides, sinon inexistants.

 

B. D.S.

 Source : Le 26 Mars

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Conflit intercommunautaire à Tenenkou : Le Ministre de la Défense annonce un détachement de l’armée

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Suite au conflit intercommunautaire entre Peuls et Bambaras dans le cercle de Tenenkou, une délégation gouvernementale y a été dépêchée le samedi 7 mai 2016 à Dioura. Cette mission de bons offices comprenait les ministres de la Solidarité, de l’Action,  Humanitaire et de la Reconstruction du Nord,
de la Défense et des Anciens Combattants, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, de la Réconciliation Nationale. Y a également participé : le président de la haute Cour de Justice, des députés élus de la localité, le chef d’état- major général adjoint des armées, le gouverneur de la région de Mopti.

ministre defense ancien combattant udd tieman hubert coulibaly

Le MDAC a salué le l’intervention diligente de l’armée à l’annonce du massacre intercommunautaire entre peuls et bambaras dans la localité de Maliémana dans le cercle de Tenekou. C’était les 1er et 2 mai 2016.

Tiéman Hubert a insisté sur l’engagement et la volonté de tous pour éviter une reprise, avant d’assurer que l’armée sera présente avec son matériel dans un contexte de légalité. Le ministre de la Défense a invité à prier pour la réussite et le succès du détachement de l’armée qui va venir au profit de toutes les communautés, toutes les populations. Il a notamment rappelé que si les militaires viennent à cause des populations et pour elles, celles-ci ont alors un devoir de facilitation de cette mission.  Elles doivent donc accepter le détachement de l’armée qui en principe ne tardera pas  à arriver.  Je vous confie, à tous, ce détachement, a lancé le ministre aux populations. Au lieu de nous entretuer, nous avons un autre ennemi, le terrorisme, a conclu le MDAC.

Les chefs de village bambara, peul et tamasheq ont tour à tour salué et souhaité la bienvenue à la délégation. Certes l’atmosphère semblait lourde, mais chacun  a affirmé sa ferme détermination à tout mettre en œuvre pour construire la paix entre convives et co-habitants, entre communautés peul et bambara. Tous invitent à ne pas toucher aux biens des personnes déplacées.

Dans l’intervention du porte-parole de la commission locale de médiation, l’on retient, en guise de mémorandum :

  • L’affirmation de notre volonté de paix
  • L’exigence de la présence sécuritaire
  • Visite aux parents des victimes des tueries des 1er et 2 mai 12016
  • Une aide et une Assistance immédiates, s’il y a lieu
  • Fourniture de la liste complète des victimes par le préfet de Tenenkou
  • Mesures et actions en faveur du retour des personnes déplacées du fait de cette crise
  • Organisation d’une rencontre de réconciliation à Nampala courant mai 2016 à laquelle le maximum des ressortissants locaux des différentes communautés doit prendre part
  • Annonce officielle mutuelle et réciproque de pardon
  • Visite à toutes les victimes, y compris celles réfugiées en territoire mauritanien
  • Mise en place d’une commission de réconciliation
  • Respect par tous de la décision des autorités gouvernementales

Col Diarran Koné

 

Source : Le 26 Mars

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Éliminatoires CAN 2017 : Alain Giresse livre sa liste des 23 sélectionnés

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Dans la cadre de la 5è journée des éliminatoires de la CAN 2017, le sélectionneur des Aigles a convoqué 23 joueurs.

alain giresse selectionneur entraineur coach equipe mali aigle
Pour des raisons de blessures, quatre absences de tailles sont à enregistrer. Il s’agit des défenseurs Molla Wagué et Youssouf Koné, ainsi que les milieux de terrain Tongo Hamed Doumbia et Birama Touré.
Par ailleurs, on note les premières convocations de plusieurs Aigles: le défenseur Cheick Kéita (Estella, Italie), le milieu de terrain Idrissa Traoré alias Essien (Vita Club de la R.D Congo), l’attaquant Moussa Doumbia (Rostov, Russie).
Les Aigles se retrouveront à Paris à partir du 23 Mai afin de joueur en amical face au Nigeria le vendredi 27 mai avant de s’envoler pour le sud Soudan où ils affronteront leur sélection nationale.

Listes des 23 Aigles
Gardiens (03) : Oumar Sissoko (Orléans, France), Djigui Diarra (Stade malien de Bamako, Mali ), Ali Yirango (FC Challans, France )
Défenseurs (07) : Maruis Hamed Assako (Onze Créateurs, Mali ), Hamari Traoré (Reims, France ), Ousmane Coulibaly (Platanias, Grèce ), Ousseynou Cissé (Beveren-Waaslande, Belgique ), Mohamed Konaté (Renaissance Berkane, Maroc ), Salif Coulibaly (TP Mazembe, RD CONGO), Cheick Kéita ( Vertus Entella, Italie)
Milieux (07) : Mamoutou N’Diaye (Rs Antwerp, Belgique ), Yacouba Sylla (Rennes, France ), Abdou TRAORÉ (Bordeaux, France ), Idrissa Traoré (Vita Club, R.D Congo), Bakary Sako (Crystal Palace, Angleterre), Abdoulaye Sissoko (Espérance Sportive de Tunisie), Abdoulaye Traoré (Djoliba AC, Mali)
Attaquants (06) : Kalifa Coulibaly (La Gantoise, Belgique), Modibo Maiga (Al Nasr Ryad, Saoudite ), Abdoulaye Diaby (RF Bruges, Belgique), Cheick Tidiane Diabaté (Bordeaux, France ), Moussa Doumbia (Rostov, Russie), Tiécoro Kéita (Paris FC, France)

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Lettre à mon oncle Bass,

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lettre bass oncle mali bamako

Cher oncle,

Nangadel ?

C’est avec le ventre bien plein, pardon le cœur plein de joie, que je t’envoie la présente lettre. Mais, avant de te donner des nouvelles du pays, je m’en voudrais à mort si, d’abord, je ne te remerciais, au nom de toute la troupe familiale, pour le sac de riz et le colis de poissons fumés que tu viens de nous envoyer.

« Tiô bélé bélé » ! Walahi, Bilahi, je jure, Allah Akbar, mais toi non plus, mon oncle, tu n’es pas petit !

Grand mère également me charge de te dire qu’elle t’envoie des milliers de “sacs” de… bénédictions.

La pauvre  n’a que ça pour toi, mais ça  aussi, c’est beaucoup.  Enfin, il faut y croire.

Par ailleurs, le « main en main » qui te donnera cette lettre te remettra aussi un petit sachet  d’arachides (de la part de grande mère) et un autre de haricot, que je t’ai acheté.

Je suis vraiment content du fait que  nous aussi arrivons de temps en temps à t’envoyer de petites choses.

La vie ou la survie mon cher oncle, ne mérite point d’être vécue, ou survécue lorsqu’elle est synonyme de toujours recevoir, sans jamais rien donner.

D’ailleurs, on a toujours quelque chose à donner, même lorsque l’on manque de tout.

Walahi,  Tonton, ton sac de riz nous tombe du ciel car la marmite familiale était en « jachère » depuis maintenant cinq jours. Pour cause, la consommation du  riz (malgré notre office du Niger) est toujours un luxe pour nous les maliens d’en dessous, car le prix du kg a de nos jours a atteint les 400 FCFA. Innadilahi !

C’est vrai que, pour les « en Haut », leurs proches et leurs griots, il ne fait ni chaud, ni froid, face à cette hausse des prix  des céréales, mais pour l’écrasante majorité des Maliens, nous autres les « en bas », nos tripes se rétrécissent de jour en jour.

Sur un tout autre plan, je t’informe que mon cousin N’Golo qui a purgé sa peine (2 ans fermes pour le vol de 3 chèvres) à la maison d’arrêt de Bamako, n’a toujours pas été libéré.

Bof! Il n’est d’ailleurs pas à plaindre, car là-bas en prison ou ici à Fantambougou, c’est du pareil au même.  Et, concernant la Justice au Mali, personne n’y croit car elle vous rend coupable ou victime selon que vous soyez pauvre ou riche. Je le dis pian !  

C’est d’ailleurs pourquoi, les nombreux rapports des ‘’Végaux’’ et autres à propos de la lutte contre la corruption  ne font peur à personne. Cela, parce que  ces dossiers transmis à la Justice sur les Maliens ne s’attendent à rien, car, depuis 2007 bien d’autres dossiers faisant état de détournements de fonds colossaux ont été transmis à la même Justice, mais, les voleurs n’ont jamais été inquiétés.

La Justice dans ce pays, mon pauvre oncle, n’est que toile d’araignée pour les riches et les puissants, chaîne qu’aucun acier ne peut rompre pour les pauvres et les faibles. Walahi, bilahi, je jure Tonton, ‘’c’est ça qui est ça !’’

Sur un tout autre plan, je t’informe que la République est secouée depuis quelques jours par un dramatique événement survenu dans le cercle de Ténekou, région de Mopti.

En effet, dans cette localité d’agriculteurs, pêcheurs et éleveurs, les communautés peulh et Bambara en sont venues à s’en entre-tuer. Bila : 24 morts ! Allah Akbar !  Pourquoi ?

Je n’en sais rien ! Mais une chose est irréfutable : depuis plusieurs mois, le cercle  de Ténekou et ses 10 communes ont été abandonnées par l’Etat maliens. Les populations étant alors  livrées à elles  mêmes, ce qui devait arriver, hélas arriva. Et, comme d’habitude, nos hautes autorités jouent actuellement au sapeur pompier.

C’est ainsi que, six jours après le carnage, une délégation gouvernementale s’est rendue sur les lieux pour rencontrer les différentes communautés du cercle de Ténekou et prêcher la paix et la concorde. Le médecin après la mort ?

Walahi, bilahi, je jure, c’est toujours comme ça que ça se passe ici au Mali.

Ils abandonnent les gens, ils les oublient et ensuite, ils viennent jouer au pompier. ‘’On a tout compris’’ ! Merci l’artiste :

A lundi prochain Inchalah !

Par ton petit Ablo.

Source : Le 26 Mars

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Modibo Keïta et la jeunesse malienne : “Le Mali, c’est Vous !”

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A Koulikoro ce 19 novembre 1968 où les militaires n’avaient pas osé venir l’arrêter au port, les jeunes étaient au rendez-vous. Modibo Kéïta leur avait déclaré : “le Mali, ce n’est plus nous, ce n’est non plus ceux qui ont pris le pouvoir aujourd’hui. Le Mali, c’est VOUS !”

modibo keita premier ministre chef gouvernement pm

Un des premiers actes de confiance du Président Modibo Kéïta en la jeunesse, dans l’action politique, remonte à juillet 1950 à Bamako.

Une initiative prise par les jeunes, d’organiser un grand meeting populaire en faveur de l’appel de Stockholm contre la bombe A, s’était heurtée à la répression policière déclenchée par l’administration coloniale qui était alors féroce et faisait planer une atmosphère de terreur sur toutes les activités démocratiques, qu’elles soient politiques ou populaires.

Qu’à cela ne tienne, grâce à l’appui ferme du secrétaire général Modibo Kéita, le bureau politique du parti aida à l’organisation matérielle du meeting, lequel fut un très grand succès populaire.

Le défi des jeunes face à la terreur coloniale consacra le ridicule du grand déploiement de son appareil policier et relança l’initiative et la hardiesse dans l’action politique des masses militantes du parti.

Cette confiance que le futur Président de la première République du Mali, mettait déjà en la jeunesse, prenait racine dans son expérience d’ancien leader de mouvement socio-culturel de la jeunesse soudanaise.

En effet, Modibo Kéita considérait la jeunesse comme “une période de la vie où l’homme est naturellement capable de grande générosité, naturellement ouvert aux idéaux de justice et d’égalité, bref, réceptif et sensible aux grandes valeurs morales, civiques et humanitaires. C’est plus que jamais l’âge de l’aptitude à les appliquer avec rigueur”.

Aussi, considérait-il que la “jeunesse est une source permanente de renouveau de la société qu’il faut protéger de toute pollution et dont il faut soigner l’environnement”.

D’ailleurs, pendant ses dernières heures en tant que Président de la République, alors qu’il était à bord du bateau Général A. Soumaré, et sachant qu’un groupe de militaires parjures avait pris le pouvoir, Modibo Kéita avait continué son voyage jusqu’au port de Koulikoro.

Il avait encore quelque chose à dire au peuple malien et sa jeunesse. A Koulikoro où les militaires n’avaient pas osé venir l’arrêter au port, les jeunes étaient au rendez-vous.

Modibo Kéita, leur avait déclaré ce jour-là : “Le Mali, ce n’est plus nous, ce n’est non plus ceux qui ont pris le pouvoir aujourd’hui.

Le Mali, c’est vous !”.

 

Boubacar Sankaré

 

Source : Le 26 Mars

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La finale de la coupe BNDA de football jouée samedi : L’équipe de l’EDM-SA sur la plus haute marche du podium

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La neuvième édition de la coupe de la Banque Nationale de développement agricole (BNDA) a connu son épilogue. La finale a été jouée, le samedi dernier, sur le terrain de l’AS Réal de Bamako, dans une ambiance festive. C’est l’équipe de l’EDM-SA qui s’est adjugé du trophée en battant celle de Total Mali (7-6 après T.A.B). C’était sous les yeux admiratifs du PDG de la BNDA, Moussa Alassane Diallo. Les responsables des différentes sociétés participantes à la compétition étaient aussi au rendez-vous.

coupe trophe balon foot

Initiée en vue de créer une saine émulation  entre les entreprises  implantées à Hamadallaye ACI 2000, la coupe BNDA vise également à briser  la glace entre les équipes participantes tout en  instaurant un climat de confiance et de communion entre elles.

Presqu’en une décennie d’existence, cette compétition, qui suscite un grand engouement d’année en d’année avec la participation de nouvelles entreprises,  figure aujourd’hui en bonne place dans l’agenda sportif de la capitale en général  et de la commune IV en particulier.

Pour cette neuvième édition, elles étaient  15 équipes à rivaliser  d’ardeur  et de talent pour la conquête du trophée. Après les phases éliminatoires   âprement disputées, la finale a mis aux prises l’EDM-SA et Total Mali. Une rencontre qui a tenu toutes les promesses, le samedi dernier, sur le terrain de l’AS Réal de Bamako. Malgré une partie de jeu très plaisante, les deux équipes se sont neutralisées, à l’issue du temps réglementaire,  sur le score nul et vierge de zéro but partout. Il a fallu donc recourir à la séance des tirs au but pour les départager. Dans cette épreuve, c’est l’EDM-SA qui tirera son épingle du jeu  en réussissant 7 contre 6 pour Total Mali.

En plus du trophée, l’EDM-SA a reçu une enveloppe de 300.000 FCFA. Quant à l’équipe de Total Mali, elle s’est consolée avec la somme de 100.000 FCFA. Le prix du  meilleur joueur a été enlevé par Cheick Abou Diarra (EDM-SA) tandis que celui du meilleur buteur est revenu Daouda Sangaré (4 buts) de Capitol Transit.

Il faut aussi signaler que la BNDA a apporté une innovation à la compétition cette année  en organisant  une tombola dont  chaque spectateur a eu droit à un ticket gratuit de participation à l’entrée du terrain. A l’issue du tirage effectué  pendant la mi-temps, trois personnes se sont frotté les mains. Il s’agit de Soungalo Sanogo qui a enlevé une moto Jakarta avec Casque, Oumou Traoré qui a reçu un réfrigérateur et Ibrahim Guindo qui s’est emparé d’un téléviseur Samsung 40 pouces.

Pour le PDG de la BNDA, Moussa Alassane Diallo, cette neuvième édition a été une grande satisfaction. Toutefois, perfectionniste qu’il est, il estime que d’autres innovations doivent être apportées à la compétition. « C’’est une grande satisfaction pour nous. Nous avons assisté à une très belle finale. Les deux équipes ont vraiment mouillé le maillot et l’esprit de fairplay a prévalu au cours de la rencontre.  Cette compétition a gagné en maturité et il faut réfléchir à des améliorations pour les prochaines éditions afin qu’elle soit une fête populaire pour les entreprises et les populations. La tombola organisée comme innovation est un avant-goût », a-t-il déclaré au terme de la partie.

Le rendez-vous est donc pris pour la 10ème édition en 2017.

Sory Ibrahima Coulibaly 

Source : Le 26 Mars

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Mamahira de Kati : çA COÏNCE TOUJOURS POUR LES ORANGES

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Le Mamahira était l’hôte de l’ASB, dimanche au stade Municipal de Kati pour cette 9è journée du championnat. D’entrée de jeu les deux équipes afficheront leurs ambitions et tenteront d’inposer leur rythme à la partie. Malgré les bonnes intentions affichées de part et d’autre, il n y aura aucune occasion franche. Il faudra attendre la 26è minute pour voir le Mamahira sonner la première alerte.

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Bien servi à l’entrée de la surface par Lassine Coulibaly, Jean B.   Sangaré est stoppé irrégulièrement par la défense de l’ASB. Le coup franc qui s’en suivit survole la barre transversale du gardien Issa Doumbia qui semblait battu (26è miin). La réplique des visiteurs ne se fait pas attendre longtemps : peu après la demi-heure Oumar Kida part à la limite du hors-jeu et envoie une frappe qui sera captée par Daouda Bagayoko (36è min).  On en restera là jusqu’a la mi-temps.

En deuxième période le Mamahira tente d’accentuer sa pression sur son adversaire. Après avoir mystifié son garde du corps, Jean B. Sidibé sert Dramane Traoré sur un plateau d’or, mais la reprise du gauche de l’attaquant du Mamahira s’écrase sur le montant droit du keeper Issa Doumbia (47è min). Forts de leur expérience, les joueurs du technicien Sébastien  Yodé laissent passer l’orage, avant de reprendre les choses en main. Peu avant l’entame du dernier quart d’heure, le duo Oumar Kida-Blé Ange fera couler des sueurs froides dans le dos des spectateurs du stade Municipal avec cette chaude alerte dans la surface du gardien Daouda Bagayoko (70è min).

Sur le coup, les Bamakois réclameront un penalty, mais l’arbitre centrale Aly Sango ne bronchera pas. Pourtant, il semble que Blé-Ange a été légèrement bousculé par un défenseur du Mamahira au moment où il s’apprêtait à armer son tir. La derniére occasion  de la rencontre sera à  l’actif des locaux.  Entrée  en cours de jeu à la place de Mohamed Samaké, Bakoroba K. Konaté aura la balle de l’ouverture du score mais sa reprise de la tête terminera sa course sur  la barre transversale du keeper de l’ASB. La disette continue donc pour le Mamahira qui n’a gagné aucun match à domicile depuis le coup d’envoi du championnat.

Amadou  TOLO

Dimanche  15 mai  au stade Municipal de Kati

Mamahira-ASB : 0-0

Arbitrage d’Aly  Sangho  assisté de Boubacar Kinta et  Salif Coulibaly.

Mamahira : Daouda  Bagayoko, Mahamadou Coulibaly, Aly Sacko (cap), Cheick Bagayoko, Badara A. Coulibaly, Jean B. Sangaré, Abdoulaye Dembélé, Lassine Coulibaly (Bakoroba K. Konaté), Falaye Coulibaly (Hamara Fofana), Dramane Traoré, Mohamed Samaké (Noumoumoussa Dagnoko).

Entraîneur : Oumar Diarra.

ASB : Issa  Doumbia, Idrissa F. Keita, Drissa Diarra, Fodé Konaté, Soboua Sogoba, (Aboubacar Berthé), Bakari Samaké, Drissa   M. Diallo, Oumar Kida (cap), Blé Ange, Karamoko Tangara, Siriman Magassouba  (Mohamed Koumaré).

Entraîneur :  Sébastien Yodé.

 

Source : L’ Essor

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Aide de la JCI au CSCOM de Sénou : APPUI IMMEDIAT ET ASSISTANCE SUR LE LONG TERME

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La Jeune chambre internationale (JCI) Bamako Elite, en collaboration avec le CSCOM de Senou et en partenariat avec Binthily, AfricaLabProducts, l’Union des jeunes de Senou (UJS), SPM et Fofy Industry, a organisé les 14 et 15 mai, des journées de consultations gratuites avec don de médicaments (une dizaine de cartons disponibles). Cette 2è  édition a été ouverte par le président national de la JCI Bamako Elite 2016, Abdoulaye Yaro, en présence du président de la JCI Elite Bamako, Bassala Haïdara, du secrétaire général de l’Union des jeunes de Sénou (UJS), Mamadou Doumbia, du vice-président exécutif national de la JCI, Yaya Nene, et d’autres membres de la JCI.

jeune chambre internationale jci

Le président national de la JCI Bamako Elite 2016 a souligné l’importance de ces journées car elles s’inscrivent dans le cadre d’une activité communautaire que la JCI Mali organise par l’entremise de JCI Bamako Elite. « Nous avons choisi Sénou car c’est un quartier qui fait partie des plus grands et des plus peuplés de Bamako», a-t-il souligné en notant que c’est un endroit où la population est très vulnérable et a vraiment besoin d’une prise en charge. Au-delà de cette prise en charge, la Jeune chambre envisage également d’impliquer les jeunes dans ces activités afin qu’ils puissent aussi contribuer aux projets de développement durable. « Nous allons continuer à accompagner le CSCOM de Sénou dans la réparation de l’ambulance, l’équipement, la rénovation du groupe électrogène, du forage, afin de faciliter l’accès aux soins médicaux de qualité », a-t-il assuré.

Abdoulaye Yaro a jugé que les structures sanitaires devaient encore fournir beaucoup d’efforts pour prendre en charge les cas les plus préoccupants dans la population.

Pour Bassala Haïdara, chaque année à travers le projet CSCOM, la JCI choisit un CSCOM qui a besoin de soutien et l’aide à améliorer les conditions d’hygiène, matérielles et d’équipements. « Nous avons choisi ce CSCOM parce que nous avons constaté qu’il a un problème réel d’accès à la santé et, en plus, la population n’a pas vraiment les moyens », a-t-il souligné. Il a lancé un appel aux autorités nationales, internationales, aux leaders et à toutes les bonnes volontés à aider non seulement la population de Sénou mais également tous les CSCOM des quartiers défavorisés afin que chacun ait accès à des soins de qualité.

Quant à Mamadou Doumbia, il a souligné le bénéfice de cette action pour toute la population de Sénou. « C’est une très bonne initiative de la JCI parce que cela donnera l’occasion aux personnes démunies de se faire consulter et d’avoir des médicaments gratuitement », a-t-il confirmé.  Il a remercié la JCI d’avoir aidé le quartier à nouer d’autres partenariats. « Le développement passe obligatoirement par la santé. Nous sommes satisfaits car ce CSCOM avait vraiment besoin de ce soutien », a-t-il indiqué.

Mariam F. DIABATE

Source : L’ Essor

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Affaire Hamadoun Boré de la BICIM contre Cissé Technologie : Le jugement renvoyé à la prochaine session de la cour d’assises

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Inscrit à l’ordre du jour d’hier lundi 16 mai 2016 pour y être jugé à la cour d’assises de Bamako conformément à la loi, l’affaire concernant ministère public contre Adama Traoré et Hamadoun Boré inculpés de faux et usage de faux, abus de confiance et complicité n’a pu être jugé par la cour. Et pour cause, ce litige qui a fait les grosses manchettes des journaux maliens manque de pièces capitales pour être vidé par les juges. Parmi ces pièces, figurent les rapports d’expertise mentale des inculpés qui ne sont pas versés au dossier. A cela, s’ajoute également des exceptions soulevées par les avocats. Toute chose qui a poussé les membres de la cour à renvoyer l’affaire à la prochaine session prévue d’ici la fin de l’année 2016. Cet état de fait a provoqué le courroux du secrétaire général du Syndicat National des Banques et Etablissement Financiers du Mali (SYNABEF), Aguibou Bouaré qui a déploré le renvoi de l’affaire.

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Hier, l’affaire Hamadoun Boré de la Banque Internationale pour le Commerce et d’Industrie du Mali (BICIM) contre Cissé Technologie a été renvoyée à la prochaine session ordinaire de la cour d’assises. Cela, du fait  que le rapport d’expertise mentale des inculpés manque au dossier pour y être jugé. Il ressort de l’arrêt de renvoi devant la cour d’assisses que courant l’année 2013, Mohamed Cissé, directeur général de la Société « CISSE Technologie », recruta Adama Traoré qui jouait le rôle de comptable au sein de ladite société. A ce titre, il détenait les chèques et assurait entre autres, les opérations bancaires pour le compte de ladite société. Une vérification des opérations bancaires au niveau de la BICIM amena Mohamed Cissé à porter un soupçon de détournement de fonds sur son comptable avant de prendre attache avec le gestionnaire de son compte au niveau de ladite banque, en l’occurrence Hamadoun Boré pour un renforcement du contrôle notamment la confirmation des paiements sur présentation de chèque par Adama Traoré. Les soupçons se renforcèrent avec une tentative d’encaissement d’un chèque de 16 millions de FCFA, lequel encaissement a été avorté lorsque Hamadoun Boré tenta d’avoir la confirmation avec Mohamed Cissé. Face à cette situation, Mohamed Cissé mena des investigations plus poussées qui lui permirent de savoir qu’il était victime de détournement de fonds de la part du comptable Adama Traoré, avec une facilité jetant le doute sur la banque, dont il estima le préjudice à 200.000.000 de FCFA, avant de porter plainte contre le comptable au Commissariat de Police du 11ème  Arrondissement. Interpellé, Adama Traoré reconnut avoir soutiré à ladite société, à travers des opérations bancaires dont il était chargé, 27 millions de FCFA qu’il utilisa à des fins personnelles. Alors que le comptable Adama Traoré était poursuivi et inculpé pour faux, d’usage de faux et abus de confiance, au terme de l’enquête préliminaire, l’information judiciaire permit rapidement de déceler, à l’encontre de Hamadoun Boré, des indices de complicité des faits qui lui sont reprochés. Ce qui aboutit à l’inculpation d’Hamadoun Boré pour faits de complicité de faux d’usage de faux et abus de confiance, stipule l’arrêt de renvoie. Cet arrêt volumineux, indique que ces faits sont prévus et punis par les articles 102, 103,104, 282 et 24 du code pénal et peuvent donner lieu à l’application de peines criminelles et délictuelles.

Pour sa part, le secrétaire général du Syndicat National des Banques et Etablissement Financiers du Mali (SYNABEF), contacté par nos soins, Aguibou Bouaré a déploré le renvoi de l’affaire à la prochaine session. Avant d’ajouter que cela permet à tout le monde de se faire une idée à l’état « déplorable » de la justice malienne. Comment une pièce capitale peut manquer au dossier que le juge d’instruction ne s’en rend pas compte ? s’est-il interrogé. Nous avons toujours lutté contre l’insécurité judiciaire et l’histoire nous donne raison, a-t-il dit. Toutefois, le syndicaliste Aguibou Bouaré persiste et signe que leur camarade Hamadoun Boré est innocent dans cette affaire.

Aguibou Sogodogo

Source: Lerepublicain

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