Quantcast
Channel: Koulouba.com
Viewing all 74550 articles
Browse latest View live

La jeunesse malienne en colère contre la France : « le vrai terroriste au Mali, c’est la France ! »

$
0
0

Plusieurs Mouvements et associations de jeunes ont organisé, samedi dernier, un meeting sur l’esplanade de la Bourse du Travail. Objectif : mettre en garde la France contre les attaques terroristes contre les forces armées du Mali.


Pour ces jeunes, derrière les attaques terroristes se cache la main de la France. Laquelle en fait un prétexte pour justifier sa présence au Mali.
Sur les pancartes, on peut lire : « France, dégage » ; « France terroriste » ; « Mort à la France » ; « France, complice des terroristes » ; « Plus jamais la France au Mali » …
Pour les leaders de ces Mouvements et associations de jeunes, la France n’est pas au Mali pour lutter contre le terrorisme ; mais pour la mise en œuvre de son plan machiavélique de partition du pays.
« Désormais, c’est œil pour œil, dent pour dent », prévient un leader. Et un autre d’ajouter, la voix nouée par la colère : « Chaque fois que les positons de l’armée malienne sont attaquées par de prétendus djihadistes, nous brulerons deux stations Total ».


Avant de se disperser, ces jeunes se disent déterminés à « chasser la France du Mali ».
Ce meeting était animé par Ibrahima Kebé, Mme Wadidié Founé Coulibaly, le chroniqueur Abdoul Niang, Adama Ben Diarra, Willy Togola, Pape Diallo et Mody Sidibé.
Ils entendent organiser, demain, à 16 heures, une nouvelle manifestation devant le nouveau siège du G5 Sahel, à Badalabougou.
Oumar Babi 

Source: Canard Déchainé

The post La jeunesse malienne en colère contre la France : « le vrai terroriste au Mali, c’est la France ! » appeared first on Koulouba.com.


2ème Congrès ordinaire de l’ADP/MALIBA : le parti reste dans l’opposition

$
0
0

Le deuxième Congrès ordinaire de L’Alliance Démocratique pour la Paix, ADP/MALIBA, s’est tenu les 25 et 26 mai 2019, au Centre International de Conférences de Bamako, avec la participation des délégués venus de toutes les coordinations régionales, des sections du pays et de l’extérieur. Le parti a battu le record de la mobilisation, car, deux salles du CICB étaient combles, obligeant les organisateurs à dresser des tentes dans la cour. Le congrès a révisé les textes du parti. Un nouveau bureau de 97 membres a été mis en place, par consensus. A la grande surprise du public, c’est Youba Bâ qui est désigné président du parti.

Le secrétaire général est Abdoulaye Sidibé et le trésorier, Mahamadou Diarisso. Souleymane Ouattara, député élu à Kadiolo est le premier vice-président. Lisant la déclaration et les résolutions issues des assises du parti, Cheik Oumar Diallo, président du Mouvement des Jeunes de l’ADP/MALIBA, a soutenu que le congrès a félicité la décision des députés, consécutifs au choix du parti, de se retirer de la majorité présidentielle.

Le congrès s’est réjoui de l’élection de 227 conseillers communaux, dont 8 maires. Les délégués ont apprécié l’engagement patriotique du président d’honneur Aliou Diallo. Il a remercié le chérif de Nioro, Bouyé Haidara, qui a soutenu le candidat Aliou Diallo, lors de l’élection présidentielle de 2018. Les délégués ont dénoncé les fraudes qui ont eu lieu lors de cette élection. Ils ont approuvé la décision de rendre caduc le mandat du Comité exécutif sortant. Ce qui, selon Cheikh Oumar Diallo, a permis de sauver le parti. Le congrès a appris, dimanche dernier, que le Rassemblement pour la Justice Sociale, a fusionné avec l’ADP/MALIBA, lors du congrès extraordinaire du RJS tenu à Koutiala.  Les assises ont recommandé au parti de trouver une solution à la crise multidimensionnelle qui secoue le pays. Le congrès réaffirme l’appartenance, sans équivoque, du parti à l’opposition politique. l’ADP/MALIBA compte oeuvrer pour la cause du dialogue national. Il s’érige contre toute nouvelle prorogation du mandat des députés à l’Assemblée nationale. Il encourage le parti à soutenir la restructuration du Mouvement des Femmes et des Jeunes. Il recommande, soit la tenue de l’élection des députés, soit la mise en place d’une assemblée constituante reflétant la réalité politique de l’hémicycle, suite à l’élection présidentielle du 29 juillet. Les assises recommandent aux  militants de se mobiliser pour les prochaines échéances électorales. Elles encouragent les militants à soutenir les FAMAS, dans leur mission, pour la préservation de l’intégrité territoriale et la lutte contre le terrorisme.
Sékou Diabaté, le président de la Commission d’Organisation du Congrès, a félicité Aliou Diallo, qui est, selon lui, le seul homme capable d’apporter le changement attendu au Mali. Il a aussi remercié la famille chérifienne de Bouyé Haidara qui n’a ménagé aucun effort pour soutenir leur candidat. Il a lu la liste des membres du nouveau bureau. Il faut signaler que lé désignation de Mme Camara comme présidente du Mouvement National des Femmes a été fortement contestée par un groupe de militantes. Ce qui a nécessité son changement à ce poste. Youba Bâ, président du parti, a indiqué que la paix, la prospérité et le partage, devise chère au parti, doit être leur locomotive. Il a demandé aux militants  d’avancer dans le sens du changement. Il s’est engagé à œuvrer dans le sens des idéaux du parti.  Le président d’honneur, Aliou Diallo a remercié les délégués et attiré l’attention sur la grande  mobilisation qui, a-t-il dit, a démenti les rumeurs de cassure du parti. Il leur a demandé de redoubler d’effort, parce que nous sommes dans un pays qui subit une crise existentielle.

B.D.

Source: Canard Déchainé

The post 2ème Congrès ordinaire de l’ADP/MALIBA : le parti reste dans l’opposition appeared first on Koulouba.com.

Tiéblé Dramé, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale

$
0
0

Tiébilé Dramé, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale a  recadré publiquement le président de la CMA, resté debout au moment du chant de l’hymne national du Mali. C’était à l’occasion de la Journée de l’Afrique.

Il a déclaré : « l’Accord d’Alger, c’est un tout. On ne peut pas le saucissonner. L’Accord d’Alger, c’est l’armée nationale reconstituée, ce sont les zones de développement économique, ce sont les réformes politiques pour renforcer la réconciliation nationale et la démocratie. L’Accord d’Alger, beaucoup l’oublient, c’est le respect de l’intégrité du territoire national, c’est le  respect de l’unité nationale, c’est le respect de la forme républicaine et laïque de l’État. L’Accord d’Alger, c’est le respect du drapeau national, le respect de l’hymne national, le chant du Mali. Or quand le chant du Mali était entonné au début de la cérémonie, alors que tous les diplomates et les Maliens étaient debout  avec  respect et solennité, le président de la CMA, mon frère Sidi Brahim Ould Sidati, était d’abord  assis, ensuite quand il s’est levé, avec désinvolture, il avait les bras croisés. L’Accord d’Alger, c’est le respect de l’hymne national du Mali”

B.D

Source: Canard Déchainé

The post Tiéblé Dramé, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale appeared first on Koulouba.com.

Fusion du R.J.S et de l’ADP-MALIBA : de la poutre aux yeux ?

$
0
0

Annoncée, à grands renforts de publicité, par le bureau politique national de l’ADP-Maliba,la fusion entre le parti Rassemblement pour la Justice Sociale (RJS) et le parti du richissime homme d’affaires, Aliou Boubacar Diallo,  ne serait que de la poutre aux yeux, pardon de la poudre aux yeux.


Décidée, unilatéralement, par le président, Dr Bocary Diallo, cette fusion a suscité colère et indignation au sein du R.J.S.
Pour son secrétaire général, Mr Abdoulaye Traoré, cette fusion-absorption du R.J.S et de l’ADP-Maliba viole les textes du parti.
Selon nos informations, il a introduit, le 24 mai dernier, un recours auprès du ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation pour détricoter cette fusion, considérée par l’ADP-Maliba comme « sa moisson de l’année ».

Oumar Babi 

Source: Canard Déchainé

The post Fusion du R.J.S et de l’ADP-MALIBA : de la poutre aux yeux ? appeared first on Koulouba.com.

Meeting de la Coalition des Associations de jeunes : « La France dégage ! »

$
0
0

La Coalition des Associations de jeunes, dont « On a Tout Compris ; Vert Jaune Rouge ; Faso Kanu », ont organisé un meeting, samedi dernier, à la Bourse du Travail. La France, la MINUSMA, la Force Barkhane étaient sur la sellette. En effet, sur les pancartes, on pouvait lire : « la France dégage ; la France complice des terroristes ; la MINUSMA dehors ; en bas les impérialistes…»Les associations mettent en cause ces forces qui sont au Mali depuis un certain temps, alors que les morts, militaires et civils  sont comptés tous les jours. Elles les accusent, aussi, de planifier la partition du pays

Les associations ont appelé à l’unité des Maliens pour défendre la patrie. Ils ont signalé la mort commanditée par la France, de plusieurs leaders africains qui réclamaient l’indépendance de leur pays. Ils ont cité Kwamé Krumah, Modibo Kéita, Thomas Sankara, Muhammar Kaddafi, etc. Le vieux Sitaka Traoré de Banconi va plus loin. Pour lui, ce qui s’est passé à Ogossagou est l’œuvre de la France, parce que les Maliens sont incapables de perpétrer de pareils crimes. Il a notamment conseillé aux jeunes d’accepter de travailler pour leur patrie après leurs études. Certains ont fustigé les anciens colons, qui, après l’esclavage et la colonisation, parlent de la mondialisation pour mieux exploiter les matières premières des pays africains. De jeunes leaders d’associations ont soutenu que les Occidentaux sont à l’affût des richesses que regorge la zone sahélo-saharienne. Ils n’ont pas confiance aux dirigeants, qui, selon eux, sont « dirigés ». Le ton s’est durci et des appels à la vengeance contre la France sont lancés, au cas où, on assisterait à des crimes contre les civils et les militaires. Des appels sont réitérés pour le soutien des forces armées et de sécurités maliennes. Pour les associations, il ne faut pas compter sur la France, la MINUSMA, le G Sahel, pour la stabilisation du Mali. Adama Ben Diarra, porte-parole du Mouvement « On a Tout Compris » a soutenu que le franc CFA appartient à la France. Il a martelé que si IBK soutient la France, le peuple le chassera avec la France. Il a assuré que le Mali est un peuple de dignité et ce n’est pas le départ de la France qui va affamer les Maliens. Ibrahima Kébé, jeune leader de « Faso Kanu », a dénoncé l’implantation du G5 Sahel à Bamako. Seul le peuple, a souligné Adama Ben Diarra, peut libérer le Mali. Certains ont fustigé la politique d’émigration de la France qui « chasse », dans des conditions dégradantes, les ressortissants africains de leur pays.

B.D.

Réactions des participants au meeting des associations de jeunes

Au cours du meeting organisé par la Coalition des associations de jeunes, samedi dernier, à la Bourse du Travail, nous avons tendu notre micro à deux participants. Lisez leurs réactions !

Adama Ben Diarra, porte-parole du Mouvement « On a tout Compris »

 

L’objet du meeting est de sortir pour répondre avec énergie à la déclaration du général français Jean Bernard Pinatel. Pour nous, il a lancé des propos injurieux, génocidaires, à l’endroit du peuple malien. Il s’est substitué en faux spécialiste du Mali. Il qualifie le Mali de pays avec deux peuples. Ce qui est une  atteinte à notre devise consacrée à ce que nous sommes en train de vivre dans notre quotidien. Nous ne connaissons pas de Maliens blancs, ni de Maliens noirs. Nous ne connaissons qu’un Malien avec la devise : un peuple un but une foi.

La déclaration de Jean Bernard Pinatel reflète-t-elle l’opinion des autorités françaises ?

Il n’est ni le premier, ni le seul, il y a eu des déclarations plus graves qui ont précédé la sienne, telle que celle de Jean Yves Le Drian qui a dit : « les Touarègues sont nos amis »,  avant lui, Alain Juppé en 2012 disait ; « les rebelles touarègues ont enregistré des succès importants, il faut dialoguer avec eux »et François Hollande, qui vient clôturer pour dire qu’il faut tenir compte de la réalité touarègue, donc ce sont les plus hautes autorités françaises qui ont fait ces déclarations . Si aujourd’hui l’ambassade de la France à Bamako se désolidarise de ces propos, nous pensons que réellement, ce n’est que de la poudre aux yeux. Vu ce que nous voyons sur le terrain, il faut que la France change de comportement  parce que le discours du général Pinatel rime avec le comportement    des forces françaises au Mali.

Bourama Kéita Bima « On a Tout Compris »

Le but du meeting est de rassembler les Maliens, de faire l’éveil des consciences sur l’acte posé par la France au Mali. Les Français qui disent qu’ils sont là pour nous aider nous empêchent de circuler sur notre territoire national, y compris, les militaires et les civils. Dans leurs propos, on sent toujours le séparatisme. Ils parlent toujours du Nord Mali, alors que c’est le Nord du Mali. Moi, quand tu me dis Nord Mali, ça me donne à réfléchir. On a finalement compris leur jeu et nous voulons que ça s’arrête.

Que pensez-vous de la déclaration d’un de leurs anciens ambassadeurs qui a dit qu’ils ont donné Kidal au MNLA ?
On peut dire qu’ils ont proposé Kidal au MNLA, parce que  la situation Kidal et MNLA, ça doit commencer par nous. J’ai eu la chance de regarder un documentaire sur De Gaulle, lors de son passage au Mali. On avait entendu dire que De Gaulle avait remis à la famille Intalla, un document, pour leur promettre que dans les jours à venir, ils vont avoir  leur indépendance. C’est un accord entre De Gaulle et la famille Intalla. De Gaulle disait, lorsqu’il quittait la Guinée : « Aujourd’hui, tous les pays qui dépendent de la France  sont nos amis préférés.»  Nous, on veut savoir qui sont leurs  amis préférés ? Dans l’ami préféré, il y a quoi ? C’est peut-être tous les pays qui dépendaient de la France, mais, aujourd’hui, la France dépend de ces pays. Peut-être que c’est là-bas où se cache l’ami préféré. Nous voyons que la France est attirée par nos ressources minières, plutôt que par l’intérêt de la population.

Propos recueillis par Baba Dembélé

Source: Canard Déchainé

The post Meeting de la Coalition des Associations de jeunes : « La France dégage ! » appeared first on Koulouba.com.

Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture

$
0
0

Lors du Congrès ordinaire de l’DP/MALIBA, le public a pu contempler le CICB rénové. Toutefois, quelle mauvaise idée de placer la vidéo juste derrière le présidium et sur la tête de ses occupants !

D’une part, on ne pouvait pas bien voir les images qui défilaient sur l’écran et d’autre part, le contre-jour provenant de la vidéo rendait les photos floues.
B.D.

The post Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture appeared first on Koulouba.com.

ADP-MALIBA dans la tourmente

$
0
0

Colère, frustration et indignation des cadres et militants du parti jugeant son second congrès « illégal », dissidence des sections et sous-sections de Mopti, Tombouctou, Kayes, Taoudéni, Ségou, Kati et de la commune V du district de Bamako…
La descente aux enfers du parti ADP-Maliba se poursuit. Inexorablement.

Pourtant, rien ne présageait ce parti, promu à un bel avenir, à une fin aussi atroce, cruelle. Fondé, il y a quatre ans, par le richissime homme d’affaires, Aliou Boubacar Diallo, il disposait de tous les atouts pour se forger une place de choix sur l’échiquier politique national. Notamment, la jeunesse de ses cadres, leur crédibilité, leur parcours ; mais surtout, les moyens colossaux dont dispose son fondateur, un des rares Maliens à disposer d’une mine d’or industrielle.

La guerre des chefs

Quelques mois après le lancement du parti, il s’éclipse, prend le titre de président d’honneur du parti. Avant d’en confier les rênes à un jeune, qui vient de faire son apparition sur la scène politique : Mr Amadou Thiam. Grâce à sa crédibilité, à son sérieux, il a – en l’espace de quelques mois – donné au parti ses lettres de noblesses. Mieux, le parti a réussi, en collaboration avec le parti SADI, à disposer de son Groupe parlementaire à l’Assemblée nationale.
Résultat : à la présidentielle de juillet dernier, le parti est arrivé troisième. Du coup, il suscite des convoitises. Non seulement, de la part du pouvoir qui voit en lui un partenaire de choix ; surtout, après le refus de l’URD – arrivé second à la présidentielle – de reconnaître la victoire d’IBK ; mais aussi, de la part de son fondateur, qui voit, désormais, dans son parti, une occasion d’en tirer des dividendes. La suite, on la connaît.
Soupçonnant l’honorable Amadou Thiam, président du parti ADP-Maliba, d’accointances avec le pouvoir, Mr Aliou Boubacar Diallo, devenu entre-temps président d’honneur du parti, congédie Thiam. Sous prétexte que son mandat est arrivé à expiration.
Décidé à en finir avec lui, Aliou Boubacar Diallo saisit la justice pour l’organisation d’un congrès. Ce qu’il obtient.
Entre-temps, Mr Thiam, nommé ministre chargé des Réformes Institutionnelles et des Relations avec la Société Civile, démissionne du parti.
Censé resserrer les rangs au sein du parti, le congrès, tenu samedi dernier, au Centre International des Conférences de Bamako, semble avoir exacerbé les tensions entre cadres, sous-sections, sections et militants du parti. Pour eux, ce congrès, décidé de façon « unilatérale », par Mr Aliou Boubacar Diallo, est « illégal ».
Un congrès jugé « illégal »

Au cours de leur conférence de presse, organisée le 21 mai dernier, à la Maison des Jeunes de Bamako, les membres du Comité exécutif sortant du parti accusent le fondateur du parti d’avoir violé les textes du parti.
Selon Mr Bocar Sambaida Cissé, leur porte-parole, les participants au congrès du samedi dernier avaient été triés sur le volet. « Moi, en tant que première responsable des femmes du parti, je n’ai pas été informée de la tenue de ce congrès. Nous constatons qu’aujourd’hui qu’à l’ADP-Maliba, on travaille pour le plus riche », indique Mme Daou Assétou Traoré.
Présents à cette conférence de presse, les représentants des sections de Mopti, Tombouctou, Kayes, Ségou, de la commune V du District de Bamako et de la section de la commune du Mandé… dénoncent, de leur côté, l’illégalité de ce congrès. Avant d’appeler à ne pas respecter les recommandations, qui en sont issues.

Vers la fin de l’ADP-Maliba ?

Chargé par le tribunal d’organiser ce congrès, le richissime homme d’affaires et non moins fondateur du parti foule au pied ses textes, en désignant lui-même les participants ; alors que ceux-ci devraient être désignés au cours d’une conférence de sous-section et de section.
Pire, ajoutent les dissidents du parti, Mr Aliou Boubacar Diallo tient ce congrès au moment où, la décision qui l’y autorise reste pendante à la Cour d’Appel.
Bref, les dissidents du parti, dont le nombre croit de jour en jour, accusent, ouvertement, le richissime homme d’affaires, Mr Aliou Boubacar Diallo, de vouloir gérer le parti, comme il gère son entreprise. Et n’entendent pas le laisser faire. Sans réagir.
Comme on le voit, le parti ADP-Maliba est à un tournant décisif de son histoire.
Et ce second congrès, organisé dans les conditions que l’on sait, est loin de ramener la cohésion au sein de ce parti, ravagé depuis quelques mois par des querelles de leadership. Mauvais présage.
Oumar Babi 

Source: Canard Déchainé

 

The post ADP-MALIBA dans la tourmente appeared first on Koulouba.com.

Football : la Côte d’Ivoire à la CAN sans Gervinho

$
0
0

La Côte d’Ivoire attaquera les préparations pour la Coupe d’Afrique des nations, 2019 sans Gevinho. L’attaquant de Parme ne fait partie des joueurs convoqués le 29 mai par le sélectionneur des Éléphants, Ibrahim Kamara. Wilfried Bony signe par contre son retour.

27 joueurs ont été appelés pour le premier stage de préparation des Éléphants. Malgré sa belle saison avec Parme (11 buts et 4 passes décisives en 30 matches de Série A), Gervinho ne figure pas dans les plans de Kamara. Salomon Kalou est aussi absent. Wilfried Bony signe par contre son retour. Le lillois Nicolas Pépé, qui a réalisé une saison pleine est sans surprise dans le groupe.

La sélection ivoirienne sera en stage en région parisienne. Elle jouera les Comores en amical le 7 juin dans le nord de la France. Avant de prendre la direction d’Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis), pour un second stage, avec cette fois une liste définitive qui sera dévoilée le 9 juin.

Les 27 Éléphants :

Gardiens de but : Sylvain Gbohouo (TP Mazembe, RD Congo), Abdoul Cissé (ASEC Mimosas), Ali Badra (Free State Stars, Afrique du Sud), Tapé Ira (FC San Pedro).

Défenseurs : Serge Aurier (Tottenham, Angleterre), Wilfried Kanon (ADO La Haye, Pays-Bas), Wonlo Coulibaly (ASEC Mimosas), Abdoulaye Bamba (Angers, France), Simon Deli (Slavia Prague, République tchèque), Ismaël Traoré (Angers,France), Mamadou Bagayoko (Red Star, France), Cheikh Comara (WAC Casablanca, Maroc).

Milieux de terrain : Jean-Philippe Gbamin (Mayence, Allemagne), Geoffrey Serey Dié (Neuchâtel Xamax, Suisse), Jean-Michaël Seri (Fulham, Angleterre), Victorien Angban (Metz, France), Franck Kessié (Milan AC, Italie), Ibrahim Sangaré (Toulouse, France), Ismaël Diomandé (Caen, France).

Attaquants : Max-Alain Gradel (Toulouse, France), Nicolas Pépé (Lille, France), Wilfried Zaha (Crystal Palace, Angleterre), Jonathan Kodjia (Aston Villa, Angleterre), Roger Assalé (Young Boys Berne, Suisse), Maxwel Cornet (Lyon, France), Yohan Boli (Saint-Trond, Belgique), Wilfried Bony (Al-Arabi, Qatar).

Source: djenasport

The post Football : la Côte d’Ivoire à la CAN sans Gervinho appeared first on Koulouba.com.


CAN-2019 : Belmadi ignore les joueurs locaux et fait appel aux joueurs expérimentés

$
0
0
La liste des 23 joueurs retenus par le sélectionneur national Djamel Belmadi en prévision de la phase finale de la coupe d’Afrique des nations-2019 de football (Egypte, 21 juin-19 juillet), comporte des surprises.
Belmadi a préféré faire appel à des joueurs évoluant à l’étranger et n’a pas fait confiance aux joueurs issus du championnat local. Ces derniers seront représentés par un seul élément en sélection, en l’occurrence Boudaoui du Paradou AC. Les autres joueurs sont tous issus des championnats étrangers.
L’autre critère sur lequel s’est basé Belmadi, c’est l’expérience dans la mesure où il a rappelé des joueurs qui étaient écartés de la sélection et qui, de surcroit, n’ont pas beaucoup de temps de jeu à l’exemple de Guedioura, Halliche ou encore Slimani.
Il a aussi fait appel à des joueurs inexpérimentés, comme Haris Belkebla qui fait ses débuts en équipe nationale à l’occasion d’un tournoi aussi important que la CAN !
Des absences de taille sont à signaler, notamment Faouzi Ghoulam, qui serait blessé, ainsi que Saphir Taïder, Rachid Ghezzal, Nabil Bentaleb et Hilal Soudani ; ce dernier étant en convalescence. Belmadi a évité de faire appel à l’attaquant Ishak Belfodil, malgré sa grande forme avec Hoffenheim (Allemagne), sachant que ce joueur avait déçu le sélectionneur national auparavant.
Pour rappel, l’équipe nationale évoluera dans le groupe C, aux côtés du Kenya (23 juin), le Sénégal (27) et la Tanzanie (1er juillet). Avant la CAN, la sélection nationale disputera deux matchs amicaux à Doha, le premier contre le Burundi le 11 juin et le deuxième contre le Mali le 16 du même mois.
Les Verts entreront en stage bloqué le 3 juin au Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger), avant de s’envoler le 8 du même mois vers Doha pour un stage de préparation. Ils rejoindront le Caire le 18 juin.
L’objectif assigné par la FAF à Belmadi c’est d’atteindre les demi-finales.
Liste des joueurs convoqués:
Gardiens : Raïs M’bolhi, Azzedine Doukha, Alexandre Oukidja. Défenseurs : Aïssa Mandi, Mehdi Zeffane, Ramy Bensebaïni, Rafik Halliche, Mehdi Tahrat, Djamel Benlamri, Youcef Atal, Mohamed Fares. Milieux de terrain : Haris Belkebla, Ismaël Bennacer, Mehdi Abeid, Sofiane Feghouli, Adlene Guedioura, Hichem Boudaoui. Attaquants : Adam Ounas, Riyad Mahrez, Islam Slimani, Yacine Brahimi, Baghdad Bounedjah, Youcef Belaïli.
Nassim Fateh

The post CAN-2019 : Belmadi ignore les joueurs locaux et fait appel aux joueurs expérimentés appeared first on Koulouba.com.

Mali : revalorisation de la grille indiciaire du personnel enseignant !

$
0
0

Dans le souci d’apaiser le climat social, le Gouvernement du Mali s’est engagé avec ses partenaires sociaux à relever l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires et des travailleurs et à revaloriser leur grille indiciaire.

Sur le rapport du ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique, le Conseil des Ministres a adopté ce mercredi 29 mai 2019 a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n°02-053 du 16 décembre 2002, modifiée, portant statut général des fonctionnaires ; ainsi qu’un projet de loi portant modification de la Loi n°92-020 du 23 septembre 1992, modifiée, portant Code du Travail.

Au cours de la même session, un projet de décret portant revalorisation des salaires de base du personnel de l’Administration relevant du Code du Travail, du personnel enseignant contractuel de l’Etat et du personnel enseignant contractuel des Collectivités territoriales. De même, un projet de décret portant modification du Décret n°2012-434/P-RM du 9 août 2012, modifié, fixant les conditions d’emploi et de rémunération des membres non fonctionnaires du Cabinet du Président de la République, du Secrétariat général de la Présidence de la République, du Cabinet du Premier ministre et des cabinets ministériels a été également adopté.

Les projets de texte, adoptés dans ce cadre, relèvent de trois ans l’âge de départ à la retraite du personnel régi par le statut général des fonctionnaires respectivement à 58, 61, 62 et 65 ans selon que la dernière catégorie d’appartenance du fonctionnaire est la catégorie C, B1, B2 et A. Ils relèvent l’âge de départ à la retraite des travailleurs du secteur privé à 60 ans pour la catégorie A avec la possibilité de prolonger jusqu’à 62 ans et de 58 ans pour les catégories B, C, D et E, avec la possibilité d’aller à 60 ans.

Les projets texte adoptés revalorisent en deux temps la grille indiciaire pour compter de janvier 2019 et janvier 2021. La modification du décret relatif au personnel de l’Administration relevant du Code du Travail, du personnel enseignant contractuel de l’Etat et du personnel enseignant contractuel des Collectivités territoriales ; et du décret fixant les conditions d’emploi et de rémunération des membres non fonctionnaires du Cabinet du Président de la République, du Secrétariat général de la Présidence de la République, du Cabinet du Premier ministre et des cabinets ministériels vise à tenir compte des changements apportés au statut général des fonctionnaires et au Code du Travail.

Abdoulaye OUATTARA 

Afrikinfos

The post Mali : revalorisation de la grille indiciaire du personnel enseignant ! appeared first on Koulouba.com.

Drissa Sogoba dit Job, un jeune chanteur à cœur ouvert : « J’ai besoin d’un soutien financier, moral, matériel…»

$
0
0

Dans un entretien qu’il a bien voulu nous accorder à son domicile à Koutiala, le jeune chanteur Drissa Sogoba nous témoigne des difficultés auxquelles il est confronté dans sa carrière d’artiste musicien. Ainsi, pour pouvoir percer, il sollicite le soutien financier, moral et matériel de toute personne de bonne volonté. Lisez donc !

Bonjour Drissa Sogoba ! Présentez-vous à nos lecteurs !

Je suis Drissa Sogoba dit Job, fils d’Abdoulaye et d’Aminata Diarra. Je suis marié et domicilié à Koutiala. Aujourd’hui, je rêve de devenir un célèbre artiste musicien.

Justement, d’où vous vient cette idée de devenir chanteur ?

J’ai hérité la musique de mes oncles maternels et de mon grand-père maternel. Après ma tendre enfance ici à Koutiala, je suis allé au village de ma mère à quelques kilomètres de Koutiala. Là-bas, on joue fréquemment le ‘’Bolon’’, un instrument musical traditionnel et très symbolique dans le milieu Mianka. Aussi, le balafon est joué au cours des cérémonies funèbres. Il y a également d’autres chants pour louer les idoles tels que le Nia, le Namakoro, le Kono…

C’est à force d’assister à ces rencontres que j’ai été aussi fasciné. Finalement, j’ai commencé à chanter. Petit-à-petit, j’ai progressé avec le rythme « Diangjigui » pour les femmes dans les places publiques. Je jouais également de la calebasse et de là, j’ai eu le vrai goût de la musque.

Au-delà de  la musique traditionnelle, comptez-vous un jour ajouter des instruments modernes ?

Certes, j’ai commencé à faire avec les moyens du bord, c’est-à-dire les instruments traditionnels de la musique de chez moi, mais avec le changement, je ne compte pas rester en marge. C’est pourquoi je joue actuellement avec un orchestre complet (guitare solo, basse, batterie) en même temps, je chante les chansons traditionnelles en bambara et en Mianka.

Avez-vous déjà produit des albums ?

J’ai fait trois albums au moment où je faisais la musique chrétienne. Maintenant, je suis en train de changer de style pour que tout le monde puisse avoir son compte dans ce que je fais. Parce que j’ai su que c’était trop religieux ce que je faisais. Donc, c’était pour un public très réduit.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées depuis le début de votre carrière ?

Vous savez, dans toute entreprise humaine, on rencontre des difficultés. Sincèrement au début, j’ai souffert. Car pour me frayer un chemin dans la musique, j’ai même travaillé comme domestique, payé à 2000 F par mois, pour pouvoir subvenir à mes besoins pendant quatre longues années. Je faisais beaucoup de choses pour pouvoir rencontrer des artistes comme Zani Diabaté, Loby Traoré et Mangala Camara. Pour y parvenir, je faisais à pied et en aller-retour, le trajet entre Magnambougou et la maison des jeunes. J’ai toujours gardé le courage, parce que je voulais apprendre. Après plusieurs animations, j’ai décidé de participer à l’émission de téléréalité d’Africable Télévision appelé ‘’Case Sanga’’. A cette compétition, j’ai été éliminé en demi-finale.

Quels sont vos projets ?

Je compte promouvoir mon talent. Pour y parvenir, je sollicite le concours des uns et des autres. N’ayant pas d’activités programmées, je reste disponible pour tout spectacle.

Avez-vous un appel à l’endroit du public malien ?

L’appel que je lance aux Maliens est qu’un seul doigt ne peut soulever une pierre ; j’ai donc besoin d’un soutien financier, moral et matériel de tout le monde, pour sortir de l’ombre.

Ismaël Traoré

Source : Ziré-Hebdo

The post Drissa Sogoba dit Job, un jeune chanteur à cœur ouvert : « J’ai besoin d’un soutien financier, moral, matériel…» appeared first on Koulouba.com.

Mali : près de 200 Casques bleus de l’ONU tués depuis 2013 !

$
0
0

Le monde a célébré, ce 29 mai 2019, le 71e anniversaire de la Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies. Une occasion de rendre hommage au personnel civil et militaire pour sa contribution inestimable au travail de l’ONU. Au Mali, l’événement a été marqué par une cérémonie officielle de commémoration à la Base opérationnelle de la MINUSMA (MOB) près de l’aéroport à Sénou.

C’est à eux que revient le travail lié à la stabilisation, au dialogue politique, à la restauration de l’autorité de l’Etat ou encore au respect des droits de l’homme dans les pays en crise. Au Mali, la cérémonie officielle de commémoration à la Base opérationnelle de la MINUSMA était présidée par le Chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh ANNADIF. C’était en présence du représentant du gouvernement du Mali, Mahamane Amadou MAIGA, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et Coopération internationale ; du Chef d’Etat-major général des armées.

A l’entame de cette cérémonie, une gerbe de fleurs a été déposée aux pieds du monument appelé Mémorial de la MINUSMA où est gravé le nom de tous les soldats de la paix qui ont défendu au prix de leur âme l’intégrité territoriale du Mali.

Dans son intervention, le Secrétaire général du MAECI, M. Maiga, a rappelé l’attachement de toutes les parties maliennes (Gouvernement, plateforme, CMA) au renouvellement du Mandat de la MINUSMA, en vue de la consolidation des acquis du processus de paix.

Dans son mot de bienvenue, le chef de la MINUSMA a rappelé que cette cérémonie s’inscrit dans le cadre du 71e anniversaire des Casques bleus pour qui nous devons avoir une pensée pieuse, ainsi qu’à leurs familles, compagnons et pays d’origine.

Décrivant la complexité de la situation au Mali et au Sahel, le Chef de la MINUSMA, M. Annadif a rappelé que « cela doit nous pousser à redoubler d’efforts pour consolider les valeurs des Nations Unies ».

Au Mali, a-t-il fait savoir, les Casques bleus sont déployés dans un environnement difficile et complexe, caractérisé par la présence de terroristes et surtout par des narcotrafiquants et ceux qui pratiquent le crime transnational organisé. Depuis 2013, a-t-il rappelé, ces hommes et ces femmes ont payé un lourd tribut. Il y a seulement deux jours, sur le même endroit (MOB) une cérémonie d’hommage était organisée par la MINUSMA en mémoire de l’Adjudant-chef nigérian du nom de Moshood LASISI, mort il y a deux semaines à Tombouctou.

Le plus souvent déployés dans les zones où les populations civiles sont le plus en danger, les Casques bleus de l’ONU protègent les personnes les plus vulnérables dans les conflits, notamment les populations déplacées ou celles qui fuient leurs maisons, ou qui sont menacées en raison de leur religion, de leur âge, de leur appartenance ethnique ou de leur sexe. Les Casques bleus s’acquittent de cette importante tâche dans un environnement de plus en plus complexe.

De 2013 à nos jours, a-t-il fait savoir, ce sont plus de 195 casques bleus (à la date de mars 2019) qui ont perdu la vie en défendant la paix au Mali contre 173 en 2018 à la même période.

«Nous sommes conscients des dangers, cependant nous sommes également déterminés à accomplir notre mission», a assuré M. ANNADIF. Pour ce faire, a-t-il révélé, des initiatives sont prises au niveau des Nations Unies pour améliorer les conditions des missions de l’ONU et minimiser les pertes en vies humaines qui restent un défi majeur pour la MINUSMA.

Abdoulaye OUATTARA

Afrikinfos

The post Mali : près de 200 Casques bleus de l’ONU tués depuis 2013 ! appeared first on Koulouba.com.

Près de deux cents migrants ont débarqué à Malte et Lampedusa

$
0
0

La marine maltaise a annoncé jeudi 30 mai avoir porté secours à 75 migrants en Méditerranée, tandis que 103 autres ont débarqué dans la nuit sur l’île italienne de Lampedusa et qu’un canot était encore en détresse.

Découverts accrochés à une cage à thon en pleine mer d’après la marine maltaise, 75 migrants devaient débarquer à Malte dans la journée. Dans la nuit, deux embarcations avec 46 et 57 migrants à bord étaient par ailleurs arrivées à Lampedusa, l’île italienne la plus proche des côtes libyennes, a annoncé le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

 

« Non-assistance à personne en danger »

Toujours en Méditerranée, l’association allemande Watch the Med, qui gère le numéro d’appel à l’aide d’urgence Alarm Phone, a annoncé être en contact régulier depuis mercredi avec des passagers d’un canot en détresse, qui accueille selon ses occupants 90 personnes, dont quinze enfants.

La marine italienne aurait débuté un sauvetage en fin de matinée seulement, « 24h après avoir été alertées » de la situation, explique l’ONG, qui déplore une « non-assistance à personne en danger, qui a mis en péril la vie de 90 personnes ». Une fillette de 5 ans serait décédée à bord dans les heures précédant l’intervention, d’après des migrants à bord. La marine italienne n’a ni commenté ni confirmé l’existence d’une intervention.

Des centaines de personnes continuent de tenter la traversée de la Méditerranée chaque semaine, même si beaucoup sont interceptées par les garde-côtes libyens, vers lesquels Rome et La Valette renvoient la plupart des appels à l’aide.

(avec AFP)

RFI

The post Près de deux cents migrants ont débarqué à Malte et Lampedusa appeared first on Koulouba.com.

Fête de Ramadan à Bamako: les bœufs attendent preneurs !

$
0
0

La communauté musulmane s’apprête à célébrer, la semaine prochaine, la fête de l’Aïd El Fitr (le Ramadan). Considéré comme la fête des bœufs, le Ramadan s’annonce dans un moment financièrement difficile. Le 22 mai 2019, pour constater la disponibilité de ces ruminants sur le marché, une équipe de notre rédaction a fait un tour au Parc des troupeaux de Faladiè en Commune VI du District de Bamako. Reportage !

Il est 10 heures 40 minutes. Nous sommes au Parc des troupeaux de Faladiè. Les bœufs sont déjà là et l’heure n’est pas encore aux achats, mais plutôt à leur entretien et à la fixation de leurs prix. Pour l’instant, on note la stabilité des prix comparativement à ceux de l’année dernière à la même période. Actuellement donc, les bœufs sont cédés à un prix allant de 325.000 à 450.000 francs CFA. Allons-nous rester dans cette fourchette ? Rien n’est, pour le moment, certain. C’est certainement dans la dernière semaine du mois de ramadan que tout pourra se décider.

Selon Mamadou Diakité, vendeur de bœufs au parc de Faladiè, le bétail n’est pas encore en grand nombre sur les marchés comme l’année dernière. « L’an passé, au même moment, il y avait déjà suffisamment de têtes sur le marché », a-t-il précisé. Pour lui, il y a une seule explication à donner à ce niveau : le manque de fonds de commerce et le manque d’entretien des animaux transportés à Bamako pour vente. «Même si l’on a de l’argent pour acheter des aliments, l’accès aux tourteaux reste difficile. Parce que cet aliment, riche pour les bœufs, devient de plus en plus rare et du coup il devient plus cher », a-t-il ajouté.

Toutefois, Mamadou Diakité note qu’il n’y a pas assez de problèmes en ce qui concerne les transports des bœufs, parce qu’ils proviennent de l’intérieur du pays. « Pour mon cas, mes bœufs proviennent plus précisément de Niono et de Nioro du Sahel. Ce qui fait que le prix du transport se discute au niveau du chargement des camions. Hormis cela, il n’ya pas d’autres tracasseries douanières ou d’autres règlements routiers», a-t-il souligné.

 

En ce qui concerne les prix de vente des bœufs, Mamadou Diakité pense qu’il n’y a pas assez de différence par rapport à l’année passée. «Cette année, le prix des bœufs varie entre 325.000 et 450.000 francs CFA. C’est à peu près le même prix que l’année dernière», a-t-il ajouté.

Quant à Boubacar Dembélé, vendeur de bœufs dans le même parc de Faladiè, il a témoigné que les commerçants de bœufs de la région de Mopti sont confrontés à des problèmes de sécurité dus aux conflits armés. Après avoir rappelé que certains de ses bœufs proviennent de la Mauritanie et d’autres de l’intérieur du Mali, comme Bougouni, Niono et Nioro du Sahel, Boubacar Dembélé a précisé : « Cette année à cause de l’insécurité, l’acheminement des bœufs à Bamako se fait par des camions qui coûtent plus de 450000 F CFA le chargement.»

Selon Boubacar Dembélé, ces aspects, en plus de la rareté des aliments de première nécessité pour le bétail, peuvent rendre plus cher les bœufs sur les marchés à l’approche de la fête du ramadan. Toutefois pour l’heure, le constat est clair : la vente du bétail n’a pas encore véritablement démarré.

Fatoumata Dicko Diako

Source: Ziré-Hebdo

The post Fête de Ramadan à Bamako: les bœufs attendent preneurs ! appeared first on Koulouba.com.

Un accident de la circulation entre Kassela et Zantiguila fait 20 morts et 13 blessés

$
0
0

Mardi 28 mai 2019 a eu lieu un accident de la circulation entre Kassela et Zantiguila, dans la forêt Faya, qui a couté la vie à 20 personnes et fait 13 blessés. Cette catastrophe a eu lieu entre un camion benne et un bus de transport.  Les morts ainsi que les blessés ont été transportés à Bamako.

Le Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine et son collègue de la Sécurité et de la Protection Civile ont effectué une visite  sur les lieux juste après la tragédie.

Source: Le Pays

The post Un accident de la circulation entre Kassela et Zantiguila fait 20 morts et 13 blessés appeared first on Koulouba.com.


Sommet de l’OCI : RÉFLEXION SUR DES QUESTIONS POLITIQUES ET ÉCONOMIQUES

$
0
0

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, est arrivé, jeudi après midi, sur la terre sainte de la Mecque (Makkah) pour prendre part au 14è sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui s’ouvre ce matin, sous la présidence du serviteur des deux saintes mosquées, son altesse Salman Bin Abdulaziz Al Saoud.

Le chef de l’Etat, qui a été accueilli à sa descente d’avion par un conseiller du serviteur des saintes mosquées et l’émir de la province de la terre sainte de l’islam, était accompagné de son épouse, Mme Keita Aminata Maïga, et de quelques membres du gouvernement, notamment Tiébilé Dramé (Affaires étrangères et Coopération internationale), Thierno Amadou Omar Hass Diallo (Affaires religieuses et du Culte), Mme Nina Walet Intallou (Artisanat et Tourisme).

Il est utile de rappeler que crises politiques, conflits, terrorisme, paix, coopération, développement économique et solidarité ont été, ces dernières décennies, les thèmes de discussions des grandes rencontres internationales. Le sommet de l’OCI ne dérogera pas puisqu’il abordera aussi, selon les médias saoudiens, les crises politiques, notamment le cas du Soudan, où le président, Oumar El Béchir, a été renversé par un coup d’état militaire à la suite d’une insurrection populaire en avril dernier, et d’autres pays. Le sommet de l’OCI n’apportera pas tout de suite des solutions à des vrais problèmes mais tentera de mettra en contribution initiatives et actions urgentes d’apaisement et de renforcement du dialogue politique dans les pays membres qui vivent des crises. L’OCI est donc astreinte à un devoir de solidarité et d’accompagnement des pays en proie à des vagues d’inquiétudes qui pourraient les déstabiliser, et mettre en péril leurs économies et la stabilité de leurs institutions.

Il faut rapidement œuvrer pour le retour de l’orthodoxie républicaine  dans les pays qui connaissent de graves dérèglements. Le terrorisme est un réel casse-tête pour tous les Etats. La lutte contre ce phénomène requiert une synergie d’action voire une mutualisation des moyens pour contrer le noir dessein que nourrissent les terroristes vis-à-vis des communautés et des intérêts de certains pays. La question sera au cœur de la réflexion des souverains arabes (rois, émirs et princes des pays du golfe persique et d’autres arabes) et des présidents  africains des pays membres de l’organisation qui participent à la réunion. Ceux-ci tenteront de dégager une position commune qui pourrait permettre de préserver nos peuples de la barbarie. Mais au-delà, le sommet abordera également les questions de coopération et de développement, notamment les opportunités de raffermissement de l’unité de la oumma islamique mondiale et de développement économique des pays de l’organisation. Ces pays doivent avoir en partage la conviction de bâtir un bloc solide de la communauté musulmane et s’inscrire dans une vision de développement global, notamment à partir de grands ensembles internationaux qui permettront de trouver des réponses à des préoccupations économiques.

La communauté islamique mondiale, il faut l’admettre, a vraiment les moyens de se faire entendre dans le concert des nations et de donner  une nouvelle tonalité à la quête de paix dans le monde.  Au regard de l’état d’esprit qui prévaudra, aujourd’hui, à la rencontre  sur la terre sainte de la Mecque, les choses peuvent s’accélérer dans le bon sens, notamment en termes de propositions de stratégies de coopération économique et de renforcement de la stabilité politique dans les pays membres. Mais tout cela nécessite de s’inscrire dans le concret, le pragmatisme pour une meilleure prise en compte des facteurs de déséquilibres des pays touchés par des crises politiques et économiques. L’Organisation de la coopération islamique, appelée jusqu’en 2011 Organisation de la conférence islamique, regroupe 57 Etats membres et vise à renforcer la solidarité islamique entre les pays membres de cette organisation qui a été portée sur les fonts baptismaux en septembre 1969. A l’issue du sommet, il est aussi attendu une déclaration finale dite de la Mecque qui doit couvrir un éventail de questions politiques et économiques de brulante actualité dans le monde musulman.

Envoyé spécial Bréhima DOUMBIA

L’Essor

The post Sommet de l’OCI : RÉFLEXION SUR DES QUESTIONS POLITIQUES ET ÉCONOMIQUES appeared first on Koulouba.com.

Coopération: LA PREMIÈRE MINISTRE NORVÉGIENNE ENTAME UNE VISITE DE DEUX JOURS AU MALI

$
0
0

La Première ministre norvégienne, Erna Solberg, accompagnée d’une forte delegation, est arrivée cet après-midi dans notre pays pour une visite de 48 heures. Elle a été accueillie par son homologue malien, Dr Boubou Cissé, à l’aéroport international du Président Modibo Keïta Senou aux environs de 14 heures.

 

Après le cérémonial d’accueil, les deux chefs de gouvernement ont eu un bref tête-à-tête dans le salon d’honneur du pavillon presidentiel de l’aéroport. Le programme prévoit une séance de travail entre les deux parties à la Primature au cours de laquelle des accords seront signés.

Le Mali et la Norgève, faut-il le rappeler, entretiennent des relations solides qui, sans doute, se raffermiront davantage à la faveur de cette visite d’Erna Solberg. Sur le plan sécuritaire, la Norvège participe à la stabilisation du Mali à travers la MINUSMA. Et c’est justement en soutien à cette mission onusienne qu’elle a récemment déployé un avion. « Je suis là, au Mali, pour rencontrer l’équipage de cet avion », a déclaré Erna Solberg, ajoutant qu’autre temps fort de sa visite sera la séance de travail qu’elle aura avec son homologue malien. Occasion pour Erna Solberg de s’imprégner des « difficultés et défis auxquels le Mali est confronté actuellement ».

Erna Solberg, née le 24 février 1961 à Bergen, est Première ministre depuis le 16 octobre 2013. Membre du parlement norvégien depuis 1989, puis ministre chargée des Affaires locales et du Développement régional (2001 à 2005), Erna Solberg est élue présidente du Parti conservateur en 2004. Après les élections législatives de 2013, elle forme un cabinet minoritaire, constitué avec le Parti du progrès. Elle est reconduite à la tête du gouvernement à la suite des élections de 2017.

Issa DEMBÉLÉ

L’Essor

The post Coopération: LA PREMIÈRE MINISTRE NORVÉGIENNE ENTAME UNE VISITE DE DEUX JOURS AU MALI appeared first on Koulouba.com.

GRAND FORMAT. Opération Barkhane : en mission avec l’armée française au Mali

$
0
0

En patrouille au départ de la base avancée de Gossi, sur le marché Boiteux de Gao, ou à la rencontre d’écoliers dans le cadre d’une mission humanitaire. Pendant une semaine, du 2 au 8 mai, Ouest-France a vécu le quotidien de militaires français déployés dans le cadre de l’opération Barkhane, au Mali. Retour en images sur des missions exigeantes et physiquement éprouvantes.

 

Le 2e régiment du matériel de Bruz (Ille-et-Vilaine), le 2e régiment d’infanterie de marine du Mans (Sarthe) ou encore le 6e régiment du Génie d’Angers (Maine-et-Loire)… Ces unités basées en métropole dans l’Ouest sont quelques-unes des composantes engagées dans l’opération Barkhane de lutte contre les groupes armés terroristes.

Pendant une semaine, du 2 au 8 mai, Pascal Simon, reporter à Ouest-France, a suivi le quotidien de ces soldats français, sur la plateforme opérationnelle désert de Gao, la grande base militaire française au Mali, et dans la région de Gossi, au départ du dernier né des camps avancés temporaires, sorti des sables depuis l’automne 2018.

Patrouille sur le marché de Gao, visite d’une école avec un aumônier militaire, rusticité des conditions de travail des spécialistes des mécaniques, capables de réparer et dépanner des engins dans toutes les situations, y compris sous le feu…

Porter en permanence un équipement de protection balistique lourd, rester lucide en hyper-vigilance à chaque instant, maintenir sa condition physique… C’est sur le terrain, en vivant la réalité de leur quotidien au plus près, que l’on peut comprendre ce qu’est aujourd’hui la mission d’un soldat français. C’est le plus souvent un jeune homme d’une moyenne d’âge de 26 ans, engagé en opération extérieure sous des chaleurs caniculaires et capable de faire face à une attaque, même après plusieurs heures passées à rouler dans un véhicule blindé.

 Les reportages qui suivent retranscrivent cet engagement de jeunes soldats, qui servent la France à plus de 4 000 kilomètres de leur régiment respectif.

Pascal SIMON

Ouest France

The post GRAND FORMAT. Opération Barkhane : en mission avec l’armée française au Mali appeared first on Koulouba.com.

La citation du jour par Boubou Cissé, Premier Ministre Malien

$
0
0

 

‘‘Nous sommes impressionnés par l’ampleur des chantiers et des réformes initiés par SM le Roi Mohammed VI dans tous les domaines. Le Royaume regorge d’énormes potentialités économiques et dispose d’une riche expérience en matière de réformes dont le Mali pourrait s’inspirer pour donner une nouvelle impulsion à son propre modèle économique’’.

Boubou Cissé, Premier Ministre Malien

Infomédiaire

The post La citation du jour par Boubou Cissé, Premier Ministre Malien appeared first on Koulouba.com.

CAN 2019-Mali : Mamadou Samassa décline sa convocation !

$
0
0

A quelques semaines de la CAN 2019 (21 juin-19 juillet), le Mali s’offre une polémique ! Présélectionné pour la compétition, l’habituel gardien remplaçant, Mamadou Samassa, vient en effet de décliner sa convocation ! Fort de sa belle saison avec Troyes (il était nommé parmi les 5 meilleurs gardiens de L2 lors des trophées UNFP), le portier de 29 ans aurait en effet exigé une place de titulaire qu’il n’a pas obtenue, celle-ci appartenant à Djigui Diarra (Stade Malien).

 

«Samassa m’a appelé pour me dire qu’il voulait des garanties pour être titulaire pendant la CAN», a raconté le sélectionneur des Aigles, Mohamed Magassouba, auprès du site Footmali. «Je lui ai répondu qu’aucun joueur n’est garanti d’un poste de titulaire avant qu’on ne commence la compétition. Il a alors rétorqué qu’il ne pouvait pas venir en sélection sans être sûr qu’il va garder les buts durant la CAN et qu’il déclinait donc la sélection.»

afrik-foot

The post CAN 2019-Mali : Mamadou Samassa décline sa convocation ! appeared first on Koulouba.com.

Viewing all 74550 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>