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Nyamina(Koulikoro): les hommes armés incendient la gendarmerie et saccagent la sous prefecture

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La commune de Nyamina située à 90 km de la ville de Koulikoro a été la cible des individus armés ce lundi 27 mai 2019 vers 20h.

Pendant une 40 mn les individus armés ont perturbé la quiétude des populations de cette localité par les crépitements des armes. N’ayant pas touché aux civils ils ont quitté la commune rurale sans aucune résistance.

Selon une source locale les hommes armés sont arrivés à moto (cinq environs) tirent en direction de la gendarmerie. Puis ils ont brûlé l’unique poste de sécurité (gendarmerie) avant de se diriger vers la sous prefecture qui est saccagée également. Heureusement il y a pas de perte en vie humaine car les hommes armés ont porté absents les gendarmes qui ne passent pas la nuit à Nyamina. « c’est le matin qu’ils viennent travailler pour retourner le soir. Il est de même pour le sous préfet qui est avec sa famille présentement à Koulikoro » témoigne t-il. Au niveau des autorités sécuritaires les renforts sont déjà envoyés pour sécuriser la localité . Dans la cité de Méguetans l’alerte est maximale.  » les militaires sont partout à Koulikoro » témoigne un Koulikorois.

Dily Kane

Mali24

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Accord politique de gouvernance : le Mouvement patriotique adhère

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Accord politique de gouvernance : le Mouvement patriotique adhère

Le Président du Mouvement Patriotique, Missa Koné a procédé ce lundi 27 mai 2019, à la signature de l’Accord politique de gouvernance. La cérémonie s’est déroulée à la Primature en présence du Conseiller spécial du Premier ministre, Sidi Mohamed Diawara.

À cette occasion, M.Koné a déclaré à la presse qu’il souhaiterait que l’ensemble des partis et mouvements politiques signent cet accord pour la réussite du mandat du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Ibrahim Boubacar Keïta, grâce au retour espéré de la paix et de la réconciliation sur tout le territoire national.

Primature du Mali
Source: Bamada.Net

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Conseil Supérieur de l’Agriculture: le PM assiste à la 9e session

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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Boubou Cissé a participé à la 9ème session du Conseil supérieur de l’agriculture. 
C’était ce lundi 27 mai 2019 au Palais présidentiel de Koulouba, sous la présidence du Chef de l’Etat, S.E.M. Ibrahim Boubacar Kéïta.

Il ressort de ce 9ème conseil que le coût de la campagne agricole 2019-2020 est estimé 299,2 milliards de F CFA dont 29%, soit 86,5 milliards, devront être pris en charge par l’Etat.

Primature du Mali

Source: Maliacttu.Info

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Les cube Maggi : Ces bouillions qui tuent les Maliens à petit feu

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Au Mali, elles sont très nombreuses les femmes qui utilisent dans leurs cuissons (sauces et autres petit plats) les bouillons de cube Maggi, considérées comme ingrédient-secret de la femme malienne.

 

Ces bouillons, importées ou préparées localement, sont présents dans tous les plats modernes ou traditionnels.

Mais le problème est que l’utilisation abusive de ces substances dont la composition est méconnue, serait néfaste pour la santé. Ce qui fait que la plupart des plats d’aujourd’hui sont de véritable poison pour son consommateur.

 

Ferventes admiratrices de la bonne cuisine, les Maliennes mettent toute sorte d’exhausteurs du goût dans la marmite sans se soucier des conséquences. On a plus besoin d’être un maître  en cuisine pour préparer des plats aux arômes savoureux. Il faut juste acheter  ces cubes magiques, et le tour est joué. Très  pratiques et assez bons, pas cher 25 à 50 FCFA au maximum.  Ces petits cubes donnent du gout et aromatisent tout type de plat : du riz, grillade, salade, pâtes…….

Il est a noté que ces bouillons culinaires sont pourtant néfastes pour la santé. Ce qui n’est pas une nouvelle mais jusque-là il reste difficile pour certain d’admettre  que ces bouillons présentent un véritable  danger pour la santé  et cause des maladies telles que le diabète et l’hypertension artérielle en raison de leur forte teneur en sel.

Selon Dr Guindo de l’hôpital Gabriel Touré de Bamako, les cubes Maggi sont très dangereux, à cause de la Glutamate  ou GMS utilisé dans sa fabrication. Communément appelé potentialisateur de saveur,  c’est une poudre blanche qui a l’apparence du sucre. Elle renforce le goût des ingrédients auxquels il est mélangé. Un produit  au même titre que la nicotine. Elle peut donc causer une faiblesse sexuelle chez l’homme, saignements vaginaux, troubles cardiaques, hypo ou hypertension, troubles uro-génitaux, gastrite, troubles du comportement chez les enfants, maladies de Parkinson, Gonflement de la prostate.

Ces bouillons débordent les marchés maliens sous une multitude de noms: Maggi poulet, Maggi crevette, Doli, Tablette Aromate, Jumbo, Adja, Baramuso.

Sur le marché,  ces fameux rehausseurs  de goût sont devenus ces produits  indispensables à la cuisine pour bon nombre de femmes. «J’ai déjà pris goût je ne pense pas que cela peut nuire à la santé car l’ai toujours consommé. Je ne peux plus manger sans ça » affirme Salimatou Fofana.

Pour Bintou Traoré, c’est un moyen pour les personnes pauvres de s’offrir des plats un peu digeste car il n’est pas facile avec le prix des marchandises.

« Ce n’est pas facile avec une maigre somme de préparer du riz pour plusieurs personnes avec un kg de viande ou peu de poisson. Tout est cher au marché, même les légumes. Alors qu’il suffit juste de débourser au maximum 100F pour s’offrir autant de saveurs. Et le tour est joué, même si on entend  tout le temps que les cubes sont mauvais pour la santé que faire. Aujourd’hui, dans certaines familles, si une femme se contente de préparer avec le prix de condiments qu’on la donne, son repas restera dans le plat. Les membres de la famille diront que tu ne sais pas cuisiner. En tout cas, je l’utilise moi », a-t-elle confessé.

Cependant la plus part des hommes sont contre l’utilisation de ses exhausteurs de gout.

« Je déteste les cubes, mais les femmes de maintenant ne peuvent même pas bouillir de l’eau sans ça. Il parait même que cela peut entraîner une faiblesse sexuelle chez l’homme, l’hypertension et d’autre maladie. Mais, pourquoi ne pas faire comme nos grandes mère avec un peu de viande et poisson séché, tu as un bon petit plat » fulmine M. Traoré.

Pour Kalifa Sanogo, commerçant au marché de Sabalibougou, le Malien aime tout ce qui est sucré, gras et salé. Or ce sont des choses qui rendent malades. En tout cas, ces trois choses sont à la base de beaucoup de nos maladies actuellement ».

Devenues incontournables dans nos marmites, ces bouillons sont des recettes de maladies chroniques silencieuses que nous mangeons au quotidien. Par conséquent, le Mali est réputé un pays où sévit les maladies telles que l’hypertension, le diabète, déplore Dr Guindo.

« Tout le monde est malade aujourd’hui même les jeunes maliens sont hypertendus. Car dans la composante de ces bouillons, il y a de l’huile de palme et certains  allergènes majeurs comme du  blé, du soja, de la moutarde, du gluten etc… Il faut donc faire  comme nos maman pour réduire les risques en utilisant  assez de viande,  du Soumbala, des tomates fraîches, de légumes frais et d’ingrédients naturels pour nos sauces, pour échapper à ses maladies. C’est justement une illusion du goût par habitude que donnent ces Cubes », conseille- t-il. 

Assitan S Fadiga

Bamakonews

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Curage des caniveaux : Un facteur de prévention des inondations.

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La ville de Bamako a un véritable problème d’assainissement. La situation devient de plus en plus compliquée surtout pendant l’hivernale.

Pour pallier aux multiples inondations occasionnant des pertes en vie humaine et de dégâts matériels importants, la Mairie du District lance, chaque année, à un programme de curage de caniveaux et des collecteurs à l’approche des saisons de pluies, sous la supervision de la Cellule technique d’appui aux collectivités (CTAC), cheville ouvrière de ces opérations. Pour en savoir plus, notre équipe de reportage a rencontré son directeur général adjoint, Amadou Konaté.

De 2015 à 2016, a-t-il rappelé, une convention a été signée entre la Société marocaine Ozone- Mali et la Mairie du District pour l’assainissement de la ville, et le curage de caniveaux.

Selon M. Konaté, suite à l’opération curage 2015 qui s’est avérée insuffisante, la Mairie a pris la décision de faire de vastes programmes de curage de caniveau. Ainsi, en 2017, il a été lancé un très vaste programme de curage de caniveau de 227 km de caniveaux, de collecteurs et autres traversées de chaussés, pour un coût de 1,141 milliard de FCFA, a-t-il précisé.

En 2018, le programme a été exécuté s en trois phases: les points noirs et très sensibles, susceptibles de provoquer des inondations ; les caniveaux et collecteurs ; l’entretien de certain localité, soit 377 à 378 km de linéaire pour une somme de 2 181 409 000 FCFA.

Pour la mise en œuvre du programme 2019, malgré les contraintes budgétaires, confirme le DGA de la CTAC, le curage des caniveaux et collecteurs sera fait et concernera les endroits critiques, ainsi que les autres endroits. Le programme 2019, a-t-il révélé, est estimé à plus de 972 millions de FCFA. Toutefois, la CTAC déplore le manque d’apport de l’Etat.

Après les pluies du 16 mai 2019 qui ont annoncé les couleurs de la saison pluvieuse, il est plus qu’important de curer les caniveaux pour éviter de pareille situation.

L’objectif des programmes de curage des caniveaux, des collecteurs, des traversées sous chaussées et à l’entretien, que la Mairie du District organise, chaque année, est de prévenir et réduire les risques d’inondations dans la ville de Bamako.

Par ailleurs, reconnaît M Konaté, ils sont confrontés à d’énormes difficultés pour la mise en œuvre de ses programmes qui ont pour noms, entre autres :  les problèmes de décharge des déchets solides, l’incivisme et les mauvaises pratiques de certains citoyens contribuant à l’inondation en transformant les caniveaux en dépotoirs à Bamako ; l’insuffisance et le mauvais dimensionnement des ouvrages d’assainissement.

«Très généralement ces cours d’eau naturels ne sont pas aménagés et sont très souvent transformés en dépotoirs d’ordures, soit ils subissent des convoitises, soit de constructions illicites dans le nid même des cours d’eau. L’insuffisance au niveau des infrastructures, par exemple pour le drainage, la majeure partie des collecteurs de Bamako ne sont pas emménager. Ce qui veut dire que le drainage ne peut pas se faire correctement. Autre insuffisance se trouve au niveau des caniveaux qui ne sont construits qu’à travers des constructions des routes. Il y a également plusieurs endroits où les routes ne sont pas revêtu » a déploré le DGA de la CTAC.

Dans les 6 Communes de Bamako, les GIE d’assainissement et l’Ozone-Mali  sont chargés d’assurer le curage des caniveaux. En ce qui concerne les voies publiques, les grandes artères et les collecteurs, la gestion est assurée par la mairie centrale.

Assitan S Fadiga

Bamakonews

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Arrêts de SOTRAMA : L’autre vie des vendeuses ambulantes !

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Bamako, à l’instar de tous les centres urbains du Mali, est inondée de jeunes (filles et garçons) vendeurs ambulants de divers articles, au compte de leurs parents ou patrons. Certes, c’est une activité qui rapporte, mais elle n’est pas sans conséquences sur l’éducation surtout de ces jeunes filles dont le quotidien se partage entre séduction et harcèlement sexuel de la part des apprentis chauffeurs autour desquels, elles rodent toute la journée. Certaines victimes témoignent. Madina, une jeune fille d’à peine 15 ans, vendeuse ambulante : « je travaille pour une dame qui me demande de vendre une grande quantité d’eau par jour et, le plus rapidement possible. Mais, elle ignore ce que je vie au quotidien. Les apprentis de Sotrama nous touchent les seins, les fesses ; nous frappent et nous insultent en longueur de journée. Des fois, ils nous demandent de coucher avec eux, en échange, de l’achat de tous nos produits ».

Les arrêts de Sotrama et les alentours des marchés de Bamako sont des lieux où les jeunes filles vendeuses de divers articles (eau, fruits, condiments, pacotilles) sont, au quotidien, victimes d’harcèlement et subissent toute sorte d’actes vicieux. Comme la pauvre Madina, elles sont nombreuses les filles à Bamako et dans les centres urbains à faire les frais de ce petit commerce d’où vient leur salaire.

« On n’a pas le choix. Si tu n’acceptes pas les avances des chauffeurs et apprentis, non seulement tes produits ne seront vendus, mais ta patronne va te gronder. Pire, tu n’auras pas assez d’argents pour retourner au village », renchérit sa camarade qui n’a pas voulu décliner son identité.

Voilà, comment de nombreuses servantes, venues en ville, à la recherche des trousseaux de mariage, se retrouvent avec des grossesses non-désirées dont les auteurs, dans la plupart des cas, ne sont pas connus. Et le retour au village qui devient impossible pour bon nombre parmi elles, de peur du déshonneur de leurs familles et du regard porté sur elles par la société. La suite est connue : avortements clandestins à haut risque, abandon du bébé, etc. Une situation déplorable qui dénote l’effritement de nos valeurs sociétales, et interpelle tout le monde (autorités, parents, patronnes, le ministère de tutelle, les Organisations de défense des droits des femmes et surtout la Brigade des mœurs dont la mission fondamentale est la protection de cette couche très sensible et vulnérable de notre société.

Bamakonews

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Maroc: la liste des 27 «Lions» présélectionnés pour la CAN 2019

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La Fédération royale marocaine de football a dévoilé la liste des 27 « Lions de l’Atlas » présélectionnés par l’entraîneur français Hervé Renard pour disputer la Coupe d’Afrique des nations 2019 (21 juin-19 juillet en Egypte).Le Maroc affrontera la Namibie (23 juin), la Côte d’Ivoire (28 juin) et l’Afrique du Sud (1er juillet), dans le groupe D de la CAN 2019.

L’équipe nationale du Maroc avance dans ses préparatifs pour la Coupe d’Afrique des nations 2019 en Egypte (21 juin-19 juillet). Ce 27 mai, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a publié une liste de 27 joueurs présélectionnés pour une CAN 2019 durant laquelle les « Lions de l’Atlas » affronteront la Namibie (23 juin), la Côte d’Ivoire (28 juin) et l’Afrique du Sud (1er juillet), dans le groupe D.

Pour cette phase finale, Hervé Renard, le sélectionneur, se passera des services du défenseur latéral gauche Hamza Mendyl et du milieu de terrain Sofyan Amrabat. Le Français a en revanche convoqué le latéral droit Achraf Hakimi, lourdement blessé début avril. Le pensionnaire du Borussia Dortmund (Allemagne) sera-t-il remis à temps pour le premier tour de la compétition ?

Hervé Renard a par ailleurs appelé tous ses cadres : Nordin Amrabat, Younès Belhanda, Mehdi Benatia, Mbark Boussoufa, Nabil Dirar…

La sélection marocaine va se préparer au Centre national de football de Maâmora, à Salé du 2 au 18 juin. Des matches amicaux sont prévus face à la Gambie (12 juin) et à la Zambie (16 juin) à Marrakech.

MAROC : LA LISTE DES 27 «LIONS DE L’ATLAS» PRÉSÉLECTIONNÉS POUR LA CAN 2019.
Maroc : la liste des 27 «Lions de l’Atlas» présélectionnés pour la CAN 2019.FRMF
RFI

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Conflits au Mali : Comment revivre ensemble au Mali ?

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« Attaques, explosions, braquages, assassinats, kidnapping, viol, conflits communautaires, etc. » sont, entre autres, devenus le quotidien des Maliens qui pendant des millénaires vivaient en parfaite communion. Une situation qui, depuis la crise multidimensionnelle de 2012, a ébranlé toutes nos valeurs culturelles et sociales, au point que l’on se demande aujourd’hui, comment et quand les Maliens vont-ils retrouver leur vivre-ensemble d’antan.

L’équipe de reportage du Journal Le Flambeau a réalisé un micro-trottoir à travers la ville de Bamako, pour recueillir les impressions et propositions de solution de certains Maliens sur la question de savoir comment revivre ensemble au Mali ?

« La nation malienne est plus ancienne que l’état malien» racontent les pères fondateurs de  la République du Mali qui fait face aujourd’hui à une crise sans précédent de son histoire récente.

En effet, depuis l’éclatement de la rébellion touarègue en 1963, ces derniers n’ont plus laissé les armes. A ces visées indépendantistes des Touaregs s’est venue ajouter le terrorisme, les conflits communautaires, nés de la mauvaise gouvernance, à l’injustice,  à l’inégalité orchestrées par les régimes successifs. Entrainant, ainsi un chaos total qui a plongé le pays dans de nombreux conflits. Tantôt entre Peulhs et Bambaras, Dogon et Peulh ou encore Dosso et Peulh …

Et depuis le début de ses conflits, il y a eu  des violences intercommunautaires qui ont provoqué la mort des milliers de  civils, des villages qui ont été désertés, des familles qui se sont enfuies, des enfants devenus orphelins et tant d’autres aspects qui ont mis le pays en retard causant la méfiance, le doute et la peur au niveau de la population qui ne fait plus confiance aux dirigeants.

Face à cette situation critique, les Maliens se posent aujourd’hui énormément de questions. Ils sont inquiets et désarmés. Il est grand temps que chacun puisse changer son comportement pour qu’ensemble nous puissions revivre ensemble.

Mme Sidibé Aissata Bah, entrepreneure

«Les conflits qui sévissent au Mali et dans d’autres pays africains sont les conséquences du colonialisme français qui est sans fin. Il faut noter que les conflits au Mali sont purement politiques et orchestrés par le gouvernement. De la première République à nos jours, notre pays a traversé de nombreux conflits au nord comme au sud. Dans un pays, où  chacun veut montrer de quoi il est capable, où les ressources du peuple est mal reparties, il serait difficile alors pour nous de revivre ensemble dans la confiance, l’honnêteté et le respect. Car ni la démocratie, ni nos us et coutumes sont respectés. Concernant le conflit entre Peulh et Dogon, dire qu’il n’y a aucun conflit entre ses deux ethnies serait faux. Nous pouvons juste dire qu’il n’y a pas de conflit entre certains Peulhs et certains Dogon. Face à cette situation, je demande au gouvernement malien de trouver des mécanismes de solution pour sortir le pays de cette crise ».

Mamadou Ben Coulibaly, journaliste- communicateur

« On ne peut pas qualifier ce conflit de intercommunautaire, c’est ce qui avait été annoncé et qui est  arrivé maintenant. Alors qu’au début ce n’était pas le cas. Le Malien n’aime pas aller au fond, il s’intéresse juste à regarder, à observer et à visionner sur les réseaux sociaux.  Or nous devons sortir de ce contexte. L’une des solutions immédiate à la crise qui sévit au Mali, est de retravailler sur la communication. Car il y a tellement de mauvaises nouvelles qui circulent. Il est difficile alors de réunir les deux populations sans éviter les flakes news dans les grins, quartiers, marché etc…

Comme recommandation, je propose qu’on revalorise nos pratiques ancestrales et culturelles, telles que le Sinangouya, le Badenya, le Sindjiya, etc., tout en essayant de créer un hashtag pour stopper ces différents conflits. »

Aminata Niono, Promotrice d’OSMOSE EV Mali

« Pour moi, nous vivons tous déjà ensemble. Le Mali a cette beauté et cette force qui font que malgré les nombreuses ethnies et l’immensité de son territoire, nous sommes tous unis. Mon conseil serait juste de mettre plus l’accent sur cette force justement et de ne pas nous laisser diviser par les crises et conflits »

Ousmane Traoré, responsable marketing et communication

« Pour revivre ensemble au Mali, il faut trouver des liens dans la religion et dans la tradition. Voir ce qui nous unis pour créer le nouveau Mali. Notre problème à l’heure actuelle est un problème d’éducation. Il faut donc revoir notre système éducatif, enseigner les notions de citoyenneté et de patriotisme et c’est cela qui va permettre de reconstruire ce pays et amener la paix.

Le plus important c’est de montrer aux jeunes que le changement est possible. Que nous pouvons travailler même avec ce que nous avons et faire changer les choses ici au Mali ».

Hamadoun Sow, ingénieur

« Cette question me fait repenser à une conférence à laquelle j’ai assisté, il y’a quelques jours, sur la crise offre- t-elle des opportunités, qui avait pour conférencier le directeur général de API-Mali.

Il est fort normal qu’en période de conflit quelle que soit la forme, le pays en question subit un choc dans tous les secteurs (économique, social, politique, culturel). Certains secteurs en particulier comme le tourisme et l’hôtellerie traversent des périodes très difficiles.

Exemple: si vous tapez Mali sur Google et que vous cliquez sur les images, vous serez surpris de voir que des photos d’armes lourdes ou terroristes qui scandent la lutte contre la culture occidentale. Ces images jouent sur la motivation des touristes et contribue forcément à la réduction du taux de tourisme au Mali. Malgré la crise, malgré ce choc psychologique, le taux de croissance économique est considérable depuis plus de 5 ans. Ce qui m’amène à répondre à votre question que, tous les indicateurs macroéconomiques sont à la hausse. Ce qui sous-entend que cette crise offre des opportunités surtout dans le domaine de la sécurité. Pour revivre ensemble au Mali, il faut forcément mettre fin à cette crise sécuritaire et cela passe par l’implication de tous les acteurs nationaux et internationaux.

À savoir que la crise n’est pas la seule cause de nos maux, le comportement désastreux du Malien lambda est aussi une cause majeure de la dégradation de la qualité de vie au Mali. Il faut donc une reconstruction citoyenne à la base.  Il faut un changement radical de mentalité »

Adama Traoré, anthropologue

« Pour moi personnellement, il n’y pas de conflit entre Peulh et Dogon et il ne peut y avoir de conflit entre Peulh et Dogon. Tel que je connais le Mali, dans son parcours  historique, et dans sa culture. C’est  juste un conflit créé par l’Etat malien avec la complicité de la France autrement dit,  il y pas de conflit entre ses deux ethnies.

Le jour où l’Etat malien comprendra que son système de gouvernance ne convient jamais et ne conviendra jamais au peuple malien. Ces conflits vont s’éteindre de lui-même. Nos gouvernants ne sont pas de vrais Maliens, mais plutôt des bras armés de la colonisation et du colonisateur français.

Comme pistes de solutions, il faut juste que le peuple se ressaisisse et trouve une solution  radicale  et définitive à la situation qui nous a été imposé. Et je crois que le peuple est en train de comprendre et il commence à montrer aux dirigeants qu’ils ne peuvent plus continuer à tromper, à tricher, à corrompre et autres… »Le recrutement de plusieurs agents au niveau des mairies pour sillonner les rues et sanctionner ceux qui déverses des ordures dans les caniveaux et les rues.

Kolado Diallo, gestionnaire

« Il est vrai que le pays connaît certains problèmes, notamment comment parvenir à amener la sécurité et la paix sur tout le territoire national ; comment stopper les conflits sociaux et intercommunautaires etc… De ce fait, la meilleure des solutions serait un dialogue national et revoir les titres ».

Fatoumata Koita

Bamakonews

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Badalabougou : Les riverains vent debout contre le QG du G5 Sahel

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Plusieurs centaines de manifestants ont entamé, le mercredi 22 mai 2019, un sit-in de 48 heures pour protester contre l’installation à Bamako du nouveau quartier général de la force conjointe anti-djihadiste de l’organisation régionale G5 Sahel.

Pour Mme Marian Keita, manifestante et représentante des femmes de militaires maliens, l’une des organisatrices du sit-in : « nous ne voulons pas du G5 ici. Si leur objectif est de lutter contre les terroristes, ils n’ont qu’à prendre la direction du nord du Mali, et non rester à Bamako ». Quant à Ousmane Traoré, responsable d’une association de jeunes du quartier, co-organisatrice du rassemblement, il dit craindre que la présence de ce QG n’attire les terroristes à commettre des attaques, comme ils l’ont fait à Sévaré, QG initial du G5 Sahel en juin 2018. « Ici nous ne sommes que des civils. Et s’il y a des attentats, les victimes seront des civils », dira-t-il.

Rappelons que le Quartier général de cette force lancée en 2017 par le G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) à Sévaré (Mopti, dans le centre du Mali), a été frappé le 29 juin 2018 par une attaque djihadiste et déménagé par la suite à Badalabougou, un quartier de Bamako. Dans son dernier rapport  publié le 6 mai concernant cette force,  le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, fait état de la signature d’un accord avec les autorités maliennes « par lequel un siège provisoire a été mis à la disposition de la force conjointe au Mess des officiers à Badalabougou ».

Au 18 mars 2019, 75% des membres des contingents étaient déployés, selon M. Guterres, ajoutant que « des contributions d’un montant d’environ 430 millions d’euros ont été annoncées à l’appui de la force conjointe ». Bien que le budget de cette force de 5.000 hommes ait été bouclé lors de réunions de donateurs internationaux, les fonds tardent à arriver et empruntent des canaux multiples, à la fois multilatéraux et bilatéraux. En deux ans, elle a mené une série d’opérations, sans réel impact sur le terrain, où elle n’a pas encore croisé le fer avec les djihadistes.

Soulignons que le G5 Sahel a été créé en 2014 à Nouakchott où est basé son secrétariat. Avec la   situation d’insécurité qui prévaut dans le centre du Mali, limitrophe du Burkina Faso et du Niger, gagnés à leur tour par les violences djihadistes, souvent mêlées à des conflits intercommunautaires, les pays du G5 Sahel ont réactivé en 2017, avec l’appui de la France, leur projet de force conjointe, initialement lancé en 2015.

Bamakonews

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Inondations au Mali : Responsabilités partagées…des actions fortes s’imposent !

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La ville de Bamako a reçu, le mercredi 15 mai dernier, une forte  pluie torrentielle, ayant causé la mort de plus de 15 personnes (bilan officiel) avec des blessés et d’importants dégâts matériels dans les quartiers de Niamakoro, Kalaban-coro, Missabougou, et Faladiè. Après ce bilan macabre, nombreux sont les citoyens qui se demandent qui en est le responsable ? L’Etat ou les victimes ? Incontestablement, l’Etat est le premier responsable de ces inondations. Car il est de son devoir d’assurer la sécurité des personnes et des biens.

Pour ce faire, il dispose de tous les moyens pour empêcher aux citoyens de s’installer en des endroits où leur sécurité n’est pas assurée. La responsabilité de l’Etat ne disculpe pas les victimes, coupables de leur propre turpitude. La preuve, elles sont toutes conscientes du danger qu’elles encourent  en venant habiter les lits du fleuve ou le passage des eaux.

Pire, certaines victimes ne sont pas à leurs premiers sinistres. Chaque année, elles sont parmi les victimes à qui l’Etat et certaines organisations humanitaires font des dons et hébergent dans les écoles.

Selon certains citoyens, « ces inondations, entrainant des pertes en vies humaines, peuvent être évitées, si, seulement si, l’homme s’humanisait un tout petit peu ses comportements. Toute cette situation  n’est que la résultante de la bêtise humaine ». Pour pallier à cette situation et éviter de prochains dégâts lors des prochaines pluies à Bamako, il faut non seulement de nouvelles mesures du côté du gouvernement, mais également le changement de comportement des citoyens.

Au-delà des sanctions pour lutter contre les inondations au Mali, les spécialistes recommandent que chaque mairie fasse un plan de canalisation des eaux usées sur 5 ans avec des entrepreneurs à rembourser par la TDRL. Cette action devra être soutenue par la suspension de la fabrication et l’importation des emballages en plastiques d’ici fin 2020. Autres mesures : la mise en place de plusieurs GIE pour le ramassage des ordures domestiques et le recrutement de plusieurs agents au niveau des mairies pour sillonner les rues et sanctionner ceux qui déversent des ordures dans des caniveaux et les rues.

Enfin, il conviendrait de multiplier les campagnes de sensibilisation pour informer la population sur les dangers de leurs comportements. En conclusion, tant que les fautifs ne sont pas sanctionnés, il y aura d’autres qui feront les mêmes choses.

Bamakonews

 

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Opération «Soun tiguè» d’Orange Mali : L’ÉTAPE DE KANADJIGUILA

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L’opérateur global de téléphonie mobile, Orange Mali, poursuit son élan de solidarité au profit de la communauté musulmane du Mali en ce mois béni de ramadan. Après la mosquée de Yirimadio ATTbougou 759, ses responsables ont offert, jeudi dernier dans le cadre de l’opération «Sountiguè» d’Orange Mali, des kits de rupture du jeûne et des «paniers ramadan» aux fidèles de la grande mosquée de Kanadjiguila, dans le cercle de Kati.
A cette occasion, les habitués de ladite mosquée sont sortis en nombre pour prendre part à l’opération, à l’appel de l’imam. A cet effet, les visiteurs leur ont offert 250 sacs de «soun tiguè (kits de rupture)» et 250 «paniers de ramadan», composés de paquets de lait, de sucre, de citron, de datte, de café, de fromage.


Cet acte de solidarité n’a visiblement pas laissé indifférents les bénéficiaires qui ont témoigné leur gratitude au généreux donateur. L’imam de la grande mosquée de Kanadjiguila, Tdiane Fofana a remercié Orange Mali pour ce geste de solidarité et de partage, en insistant sur son intérêt. «Celui qui offre des repas de rupture à un jeûneur aura la même récompense que lui sans que cela n’enlève rien à celle du jeûneur. Nous sommes très contents, nous remercions beaucoup Orange Mali pour ce geste. C’est Dieu seul qui peut vous récompenser !», a déclaré l’érudit.
Comme lui, Yaya Sinayogo, conseiller du chef de village, a salué le donateur pour sa bienfaisance, avant d’exhorter l’opérateur global de téléphonie mobile à élargir cette opération à d’autres mosquées de Kanadjiguila.
En réponse à cette requête et aux différents messages de reconnaissance, le responsable évènementiel d’Orange Mali a rassuré sur la pérennisation de l’opération.
«Nous sommes partis à la rencontre de nos clients, la communauté musulmane, pour leur apporter des paniers de ramadan et des kits de rupture. Cette opération a commencé le 13 mai en Commune I. Elle prend fin aujourd’hui (jeudi dernier ndlr) à Kanadjiguila, dans le cercle de Kati», a précisé Saye Josué, l’air ému. Il a également remercié «les musulmans d’être sortis massivement pour nous accueillir à bras ouverts, partout où nous sommes passés». Saye Josué a aussi tenu à les rassurer. «Nous allons être davantage proches de nos clients, proches du peuple malien. Vivement l’édition prochaine !» a-t-il conclu.

Amadou GUÉGUÉRÉ

Source: L’ Essor

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C’EST BIEN DE LA VIANDE QU’IL TRANSPORTE

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C’est de ces carcasses que provient la viande qui se retrouvera dans nos assiettes. Au cours de son parcours à l’air libre, la viande va donc charrier tout ce qu’il y a comme pollution.

Ces bouchers ou marchands de viande ont-ils conscience du danger qu’ils font courir à leurs clients ? Sans doute oui. Quelqu’un a dû leur faire la remarque un jour. Mais ils n’en ont cure. Puisqu’ils sont sûrs de l’impunité. Y a-t-il un service vétérinaire dans la cité ? Oui, bien sûr. Y a-t-il un service chargé de la sécurité des aliments ? Bien sûr que oui. C’est quoi leur travail ? Eh ! Faudra leur poser la question.

Pourtant, cela a été fait aussi car ce sujet a été maintes fois abordé par votre journal qui n’a pas manqué d’aller questionner les services compétents. Jusqu’ici, nous avons donné des coups d’épée dans l’eau. Mais nous n’arrêterons pas de dénoncer tant que la pratique perdure.

Source: L’ Essor

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Palais de Koulouba : LE NOUVEAU BUREAU DU HAUT CONSEIL ISLAMIQUE PRÉSENTÉ AU PRÉSIDENT KEÏTA

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Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a reçu, hier à Koulouba, les membres du nouveau bureau du Haut conseil islamique avec à leur tête Cherif Ousmane Madani Haïdara, le président. Ils étaient venus lui présenter leur bureau et les chantiers auxquels ils comptent s’attaquer. C’était en présence du ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo.


Il était 15h06 quand le chef de l’Etat a fait son entrée dans la salle des Banquets du Palais de Koulouba où ses hôtes du jour l’attendaient déjà sur place. La cérémonie a débuté par une lecture de Coran suivie par la présentation du bureau par le secrétaire général du HCI, Mamadou Diamoutani. Ce bureau comprend plusieurs organes dont le bureau exécutif national composé de 59 membres, le bureau de la conférence nationale des Oulémas composé de 17 membres, la commission nationale de contrôle composée de 15 membres, le conseil des sages composé de 11 membres et les présidents d’honneur au nombre de neuf.


«Le Haut conseil islamique existe depuis 17 ans. Le premier congrès a eu lieu en 2002 et c’est le troisième congrès que nous venons de tenir. Ce congrès s’est passé dans la paix et la concorde comme vous l’aviez souhaité monsieur le président», a déclaré Mamadou Diamoutani, tout en précisant que le bureau a été mis en place par consensus. «Nous avons décidé de choisir comme président Cherif Ousmane Madani Haïdara qui était le vice-président depuis 11 ans», a-t-il ajouté .

Pour sa part, le nouveau président Cherif Ousmane Madani Haïdara a remercié le gouvernement et particulièrement le président de la République pour l’intérêt qu’il a accordé à ce congrès. Il l’a également remercié pour le soutien financier ayant permis l’organisation dudit congrès. «Nous sommes venus vous présenter notre nouveau bureau issu du 3è congrès dont vous avez ouvert les travaux», a-t-il souligné, avant de citer quelques actions que son bureau va mener, particulièrement des missions à l’intérieur du pays pour rassembler les leaders religieux et l’ensemble des musulmans.
Par ailleurs, Cherif Ousmane Madani Haïdara a adressé des doléances au président de la République. Il a sollicité un nouveau siège pour le Haut conseil islamique, un appui financier pour aider son bureau à effectuer ses missions de rassemblement de tous les musulmans. Également, il a demandé que des cartes soient délivrées à tous les imams du Mali afin qu’ils bénéficient du respect dû à leur rang partout où ils passent. Enfin, il a sollicité l’implication du HCI dans le processus de paix en cours.
C’est un président de la République visiblement heureux qui s’est adressé à ses hôtes du jour. «Recevoir le Haut conseil islamique est une joie pour moi. J’aurais voulu le faire le plus tôt possible mais la situation ne le permettait pas», a-t-il expliqué. En outre, le président de la République s’est réjoui du fait que ce congrès se soit tenu dans la paix, la concorde et le respect mutuel. «Il n’y a pas eu de vote lors de ce congrès. Cela doit être un exemple pour nous hommes politiques», a estimé le chef de l’Etat qui a promis de faire tout son possible pour aider le nouveau bureau à faire son travail et à s’attaquer aux chantiers qu’il a ouverts. Ibrahim Boubacar Keïta a rappelé que son ambition est de rassembler les Maliens pour qu’ils travaillent ensemble afin de développer le pays.
La cérémonie a pris fin par des prières et des bénédictions pour le pays.

Dieudonné DIAMA

Source: L’ Essor

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Orpaillage et dragage : DES MESURES CONCRÈTES POUR RÉORGANISER LE SECTEUR

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La ministre des Mines et du Pétrole, en visite ce week-end dans la Commune de Fourou (cercle de Kadiolo), a annoncé la suspension pour une année (à compter du 15 mai) du dragage et pour quatre mois (15 mai au 30 septembre) de toutes les activités d’orpaillage sur toute l’étendue du territoire national.


Mme Lelenta Awa Baba Bah était venue s’assurer de la présence des activités de dragage sur le Bagoé, rivière traversant la Côte d’Ivoire et le Mali. Elle a pu constater de visu l’impact de ces activités sur l’homme et son environnement. Il s’agissait aussi, pour elle, de solliciter le soutien et l’implication des autorités locales et des populations de Lollè, village situé non loin de cet affluent constitutif du Bani, pour la fin à l’activité de dragage.
Sur les sites, le constat est amer. Des dragues étaient abandonnées le long de la rivière par leurs conducteurs (peut-être informés de l’arrivée de la délégation). La couleur de l’eau a complètement changé. Femmes et enfants, présents en grand nombre sur ces sites, se lavent dans cette eau polluée où les orpailleurs utilisent du cyanure et du mercure pour traiter le minerai. Il n’y a ni école, ni centre de santé. En plus, la rivière est devenue très étroite à cause des déchets drainés dans son lit par cette activité. Aussi, il y aurait eu, chaque semaine, des cas de noyade ou de morts d’animaux, a déploré le maire de la Commune de Fourou, Ousmane Ouattara.
Pourquoi cette activité persiste-elle, malgré ses effets nocifs ? Paient-ils quelque chose à la mairie ? Le maire Ouattara est catégorique : «La mairie n’a jamais délivré une autorisation aux dragues». Rencontré sur place, Amadou Kola Toumenta, âgé d’une quarantaine d’années, est conducteur de drague. Le natif de Youwarou (région de Mopti) reconnaît qu’il ne dispose d’aucune autorisation d’exercice de cette activité. Aussi, confirme-t-il n’avoir jamais rien payé à la mairie, depuis son arrivée en janvier dernier. Alors qu’il produit entre trois à quatre grammes d’or par jour.
La faute incomberait à l’agent des eaux et forêts qui délivrerait des permis de coupe de bois aux propriétaires de dragues et aux orpailleurs, accuse le maire de Fourou. Documents qu’ils présentaient aux villageois comme autorisation d’exercice délivrés par l’administration. L’édile incrimine aussi des membres de la Chambre des mines du Mali d’être complices de cette situation. «A chaque fois que nous faisons arrêter quelqu’un, ils (ces membres de la CMM) appellent pour dire que les dragues appartiennent à tel ministre ou tel autre haut responsable du pays», s’insurge l’officier d’état-civil.
M. Ouattara déplore aussi le comportement peu orthodoxe de la justice qui aurait libéré indûment des conducteurs de dragues que la mairie avait fait arrêter.
Face à la persistance de la pratique, le gouvernement a pris, le 15 mai dernier, un arrêté interministériel impliquant les ministères des Mines et du Pétrole ; de la Sécurité et de la Protection civile ; de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et de l’Environnement et du Développement durable. Il suspend pour une année l’activité de dragage. Le temps de relire le code minier pour supprimer définitivement le dragage. Cette période sera aussi mise à profit pour réorganiser le secteur de l’orpaillage, a assuré la ministre en charge des Mines.
Comme mesures prises à cet effet, le gouvernement malien, à travers le département des Mines et du Pétrole, a mis en place une commission de réorganisation du secteur, a révélé Mme Lelenta Hawa Baba Bah. Objectifs : sensibiliser les acteurs sur les problématiques de l’orpaillage et du dragage, a précisé Mme la ministre, en prévenant que des actions coercitives en compagnie des forces de l’ordre seront menées contre les récidivistes.
En matière de réorganisation de l’orpaillage, le gouvernement entend, aux dires de Mme Lelenta Hawa Baba Bah, procéder au recensement des orpailleurs, à la création de comptoirs d’achat de l’or sur les sites. Ce qui permettra, expliquera-t-elle, d’avoir des données plus précises sur la production artisanale et d’améliorer les conditions de vie des orpailleurs.
La ministre des Mines et du Pétrole a annoncé aussi que le gouvernement entend réaliser des forages équipés pour l’accès à l’eau potable dans les zones d’orpaillage, construire des écoles, des centres de santé et créer des périmètres maraîchers pour permettre aux femmes d’avoir des revenus réguliers. Le but est d’améliorer les conditions d’exercice de l’orpaillage.

Cheick M. TRAORéÉ

Source: L’ Essor

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Campagne agricole 2019-2020 : LE CHEF DE L’ÉTAT VALIDE LES OBJECTIFS FIXÉS

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Un ambitieux plan a été élaboré pour cette campagne aux termes de laquelle il est 
attendu plus de 11 millions de tonnes de céréales avec un excédent prévisionnel 
de 3 millions de tonnes. Son budget s’élève à 299,2 milliards Fcfa

Présidant hier au Palais de Koulouba les travaux du 9è Conseil supérieur de l’agriculture, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a salué les résultats encourageants de la dernière campagne agricole et lancé officiellement celle de 2019-2020.
Le Premier ministre Boubou Cissé, des membres du gouvernement notamment le ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar, sa collègue de l’Elevage et de la Pêche, Dr Kané Rokia Maguiraga et le président de l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola, étaient présents à la cérémonie d’ouverture.
Lors des travaux de ce conseil, les objectifs de production de la prochaine campagne (2019-2020) ont été fixés après examen du bilan de la campagne précédente qui s’est soldée par la production de 10.159.539 tonnes sur une prévision de 10.081.083 tonnes. Pour le coton, la production a dépassé la barre des 656.000 tonnes, 257.218 tonnes pour le niébé, 491.372 tonnes d’arachide et 46.698 tonnes de sésame. Quant aux semences, la quantité totale, toutes céréales confondues, est de 24.000 tonnes.
Les aménagements ont atteint 72.682 ha. L’engagement présidentiel est de 100.000 ha pour la période 2014-2018, a rappelé le ministre de l’Agriculture, tout en soulignant que les efforts de l’Etat ont aussi porté sur l’équipement de 515.978 exploitations agricoles en matériels à traction. Dans le cadre de la subvention des intrants agricoles, les chiffres sont tout aussi éloquents : 35,6 milliards de Fcfa.

UN AMBITIEUX PLAN – Un bilan reluisant qui rassure davantage les départements en charge des secteurs concernés (agriculture, pêche et élevage) qui ont élaboré un ambitieux plan pour la campagne 2019 aux termes de laquelle il est attendu 11.126.012 tonnes de céréales avec un excédent prévisionnel de plus de 3 millions de tonnes. Dans l’hypothèse favorable, il est également attendu 800.000 tonnes de coton, 9.534 tonnes de lait, 84.368 tonnes de viande rouge, 424.415.775 œufs de consommation, 6.373.910 poulets de chair, 106.118 tonnes de poisson frais, 21.000 vaches et 1000 chèvres inséminées.
Les aménagements hydro-agricoles porteront sur 13.459 ha et les acquisitions d’équipements agricoles concerneront 800 tracteurs. «Un élargissement de la gamme des équipements aux motoculteurs, batteuses, décortiqueuses et autres petits équipements sera effectué en 2020 et 2021», a annoncé Moulaye Ahmed Boubacar. Le coût total de ce plan de campagne s’élève à 299,2 milliards Fcfa sur lesquels devraient contribuer l’Etat pour 86,5 milliards Fcfa et les producteurs pour 212,7 milliards Fcfa.

L’EFFORT DE NOS CHERCHEURS – Le président de l’APCAM, Bakary Togola, a salué les résultats forts encourageants enregistrés au compte de la dernière campagne. Une réussite qu’il a attribuée volontiers au président de la République, en le remerciant pour ses efforts en faveur de la promotion du monde rural. Il a assuré le chef de l’Etat du soutien indéfectible de tous les acteurs agricoles.
Bakary Togola a, par ailleurs, souhaité une utilisation judicieuse des subventions.
Dans son intervention, le président de la République a noté avec intérêt que les productions céréalières ont augmenté et que cette augmentation est surtout due au fait de l’intensification plutôt qu’à l’extension des superficies. «En cela, nous devons être reconnaissants à l’effort de nos chercheurs qui sont souvent parmi les meilleurs du continent», a-t-il déclaré, tout en exhortant «à mettre davantage l’accent sur l’intensification qui nous aidera à préserver notre environnement».
Cependant, le président Keïta a rappelé que notre agriculture est encore tributaire des aléas climatiques. Ainsi, a-t-il recommandé de faire davantage d’efforts pour améliorer le niveau de réalisation des objectifs d’aménagement afin de sécuriser nos systèmes de production et soustraire nos producteurs des effets du changement climatique. Il a salué l’avènement des 10 Centres ruraux de prestations de services agricoles qui seront opérationnels au cours de la campagne agricole 2019-2020, avant d’indiquer l’urgence de la mise en place d’un dispositif performant de suivi rapproché de ces centres.
Faisant le lien avec le fonds récemment obtenu par le Premier ministre à Abu Dhabi, Ibrahim Boubacar Keïta a déclaré que ces 25 millions de dollars destinés à la promotion des PME devront, pour l’essentiel, être consacrés à la jeunesse et à la promotion des femmes. Par ailleurs, il a affirmé avoir pris acte du franchissement du cap des 10 millions de tonnes de céréales, un objectif majeur assigné à l’Initiative riz au démarrage de ce programme en 2008. «Ce résultat me conforte dans mon choix d’allouer 15% du budget national au secteur de l’agriculture», s’est-il réjoui. Et d’insister sur le sens de cet effort, destiné à appuyer la production en qualité et en quantité, «mais aucunement et jamais pour nourrir une spéculation de quelque ordre que ce soit». Aussi, Ibrahim Boubacar Keïta a dit constater avec satisfaction la production de 656.548 tonnes de coton graine, l’adhésion de 1917 agro-éleveurs au programme d’insémination artificielle, et la vaccination de 42.210.076 têtes d’animaux (toutes espèces confondues). A cet égard, il a félicité le Laboratoire central vétérinaire qui fait la fierté de notre pays sur le continent.
En ce qui concerne le programme d’équipement des producteurs, le chef de l’Etat a exhorté à aller rapidement à sa diversification pour prendre en compte les besoins des petits producteurs agricoles. Dans la foulée, il a déploré le fait qu’on ait beaucoup d’équipements en souffrance et n’a pas caché son indignation face à cette situation qui ne s’explique pas. Par ailleurs, il a rappelé que le développement de l’agriculture repose sur des filières agricoles soutenues par des organisations interprofessionnelles fortes, crédibles et représentatives.
Ainsi, le président Keïta a donné, sous un tonnerre d’applaudissements, son accord pour la création des interprofessions mangue, maïs, anacarde et pomme de terre. «Je déclare validé le montage technique et financier du plan de campagne 2019-2020 et les projections pour 2020 et 2021», a-t-il conclu.

Issa DEMBÉLÉ

Source: L’ Essor

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Nouvelle prison à Kéniéroba : LE CHANTIER PROGRESSE

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Dans le cadre de la prise de contact avec les structures rattachées à son département, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Malick Coulibaly, a effectué, samedi dernier, une visite sur le chantier de la nouvelle Maison d’arrêt située à Kéniéroba dans le cercle de Kati à environ 60 kilomètres de la capitale. Outre ses proches collaborateurs, les responsables de plusieurs services relevant du département de la Justice avaient également effectué le déplacement.


Débutés en juin 2017 pour un délai d‘exécution de deux ans, les travaux de construction de la prison sont confiés à l’Entreprise de commerce général Coulibaly (ECGC), une société de droit malien. D’une capacité d’accueil de 2.500 places, la nouvelle Maison d’arrêt de Kiéniéroba est bâtie sur une superficie de 6 hectares. Elle est constituée d’un complexe comprenant un bloc en R+2 équipé d’un ascenseur et deux escaliers pour l’administration, les services de surveillance et d’accueil, 10 blocs de réception dont deux VIP de 72 places, une salle d’apprentissage, une salle polyvalente pour la restauration, un magasin, une bibliothèque. Sans oublier des lieux de culte (mosquée et église), et deux terrains de sports multifonctionnels. Sur le plan de la sécurité, la nouvelle forteresse est clôturée par deux murs blindés et quatre miradors au niveau des quatre angles pour la vue extérieure des sentinelles. Elle sera aussi dotée d’un système de vidéo surveillance mobile et fixe de dernière génération.
D’un coût total estimé à 9 milliards Fcfa, l’infrastructure répondant aux normes internationales, contribuera sans nul doute à la promotion et à la protection des droits humains, l’un des soucis majeurs des plus hautes autorités de notre pays. Le directeur d’ECGC, Fodé Coulibaly, a estimé la réalisation des travaux à 61% à ce jour contre un taux de décaissement de 36 %. Il a aussi sollicité un plaidoyer fort du ministre de la Justice, Garde des Sceaux auprès des hautes autorités pour le règlement rapide de ses factures en cours pour que le chantier puisse être livré le plus rapidement possible. Pour cela, l’entrepreneur n’a pas manqué de demander un délai supplémentaire au ministre Coulibaly.
Visiblement satisfait de l’état d’avancement des travaux malgré les difficultés de décaissement, Malick Coulibaly a néanmoins indiqué qu’il est plus qu’indispensable d’achever cette prison. Et de rappeler que le Mali est une nation à la civilisation multiséculaire qui bénéficie de l’engagement indicible des plus hautes autorités, à commencer par le président de la République, le Premier ministre ainsi que tous les ministres qui l’ont précédé à la tête du département de la Justice. Il a estimé que chacun, à son époque, a fait de son mieux pour faire évoluer ce chantier. Pour résoudre le problème de la surpopulation carcérale, le ministre Coulibaly a déclaré qu’il faut nécessairement que « nous pansions les torts de notre société», ajoutant que «la prison est nécessaire et indispensable. Quand on y va, il faut aller pour la bonne cause et rester le temps juste nécessaire, parce que le droit à un procès juste et équitable dans un délai raisonnable est aussi un droit fondamental sur lequel nous veillons attentivement». Répondant aux inquiétudes du directeur d’ECGC, le Garde des Sceaux a affirmé que «c’est un défi majeur, indispensable pour l’Etat malien, les plus hautes autorités et l’ensemble du gouvernement de terminer ce chantier pour soulager les milliers de détenus, et faire évoluer les droits de l’Homme dans notre pays». Après Kéniéroba, le ministre et sa délégation sont allés visiter la prison centrale de Kangaba, où le surpeuplement carcéral est également à déplorer. Auparavant, Malick Coulibaly avait aussi visité le centre pénitencier agricole de Kiéniéroba et la Brigade territoriale de la gendarmerie de Kangaba. Dans toutes ces localités, il a invité les responsables pénitentiaires à une application stricte des délais de garde à vue, et les procédures de transfèrement dans le respect total des droits de l’Homme et de la dignité humaine.
Aboubacar TRAORÉ

Source: L’ Essor

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Mandat des députés : LA CLASSE POLITIQUE ADHÈRE À UNE SOLUTION CONSENSUELLE

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e consensus doit être trouvé dans le cadre d’un dialogue national inclusif. Mais sur la forme et l’agenda de ce dialogue, les avis divergent

Le mandat prorogé des députés prend fin en juin prochain. Alors, faut-il une nouvelle prorogation ? Le temps imparti est-il suffisant pour organiser des élections législatives ? Doit-on garder l’Assemblée nationale dans son format actuel ? Autant d’interrogations qui agitent actuellement le landerneau politique. L’idée d’un nouveau report ne paraît pas pour autant comme une entorse grave aux principes démocratiques, pourvu que la solution à envisager soit dégagée dans le cadre d’un dialogue politique inclusif. C’est du moins, en somme, la proposition faite par nombre d’acteurs politiques que nous avons rencontrés.
Le président d’honneur du parti Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba), Aliou Boubacar Diallo, lors de l’ouverture des travaux du 2è congrès ordinaire de ce parti, samedi dernier, s’est prononcé sur la question. Il a d’abord tenu à rappeler que l’Assemblée nationale actuelle est une configuration des forces politiques en présence au sortir de l’élection présidentielle de 2013. De fait, a-t-il renchéri, toutes les nouvelles forces qui ont émergé lors de l’élection présidentielle de 2018 sont ignorées dans cette Assemblée nationale. « Proroger le mandat des députés, c’est ne pas tenir compte du poids réel que nous avons sur l’échiquier politique», a analysé le leader politique.
Qu’adviendra alors après le 30 juin 2019 ? Aliou B. Diallo a estimé qu’il n’y a que deux pistes de solutions : soit les autorités organisent des élections législatives, soit il leur sera demandé de tenir compte de l’arrêt de la Cour constitutionnelle sur le 1er tour de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 qui est le dernier scrutin où les partis politiques au Mali ont présenté ou soutenu des candidats. «Si le mandat des députés n’est pas prorogé, j’espère qu’il ne le sera pas, nous allons demander de créer une Assemblée constituante dans laquelle les partis seront autorisés à avoir des délégués en fonction de ce que chaque candidat et ses soutiens ont eu d’après l’arrêt de la Cour constitutionnelle au 1er tour de la présidentielle», a préconisé celui qui s’est classé 3è aux termes du 1er tour de la présidentielle de l’année dernière. Aliou B. Diallo prévient que le dialogue politique inclusif sera voué à l’échec, s’il ne tient pas compte des nouvelles forces politiques qui ont émergé lors de la dernière présidentielle.
Le président du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid Faso Yiriwa Ton), Me Mountaga Tall, pense lui aussi que le sujet pourrait être soumis au dialogue politique annoncé. Pour lui, il est aujourd’hui évident, compte tenu des préparatifs techniques à faire et surtout de l’impérieuse nécessité de revoir l’ensemble des textes régissant les élections, qu’il sera difficile d’organiser un scrutin avant le 30 juin prochain.

SOLUTION POLITIQUE- Le parti Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE An ka wuli) abonde quasiment dans le même sens, estimant que l’urgence n’est pas l’organisation des élections législatives et référendaires, mais plutôt la tenue d’un dialogue national refondateur qui permettra d’abord de consolider la paix et la cohésion sociale. Cette formation politique soutient que tenir les élections législatives dans les conditions actuelles comme les reporter unilatéralement en dehors de tout processus consensuel serait une fuite en avant désastreuse. Le secrétaire général du parti, Mahamadou Keïta, préconise une solution politique. Autrement dit, que les acteurs politiques débattent du problème et dégagent les voies de solution. « Un accord politique a force de loi », soutient-il, précisant que la configuration actuelle de l’Assemblée nationale ne reflète plus celle de la classe politique. Le parti FARE reste convaincu de l’urgence à tenir un dialogue national, devant arrêter les orientations majeures dont les Maliens conviendront quant à l’avenir du pays. Le dialogue politique devrait décider du report des élections législatives pour une durée en cohérence avec la conduite des réformes institutionnelles et structurelles dont le pays a besoin.
Côté majorité présidentielle, on souscrit à l’idée du dialogue sur la question, mais avec une grille de lecture légèrement différente. En effet, le président du parti Union malienne du Rassemblement démocratique africain (UM-RDA Faso Jigi) et vice-président de la Coalition « Ensemble pour le Mali » (EPM), Dr Ibrahim Bocar Ba pense que la prorogation du mandat des députés est dans l’ordre du possible. Parce que, justifie-t-il, le pouvoir législatif est l’un des trois piliers de la démocratie. Et l’exécutif ne peut mener correctement ses activités sans un Parlement. « Nous avons l’Accord politique de gouvernance, signé le 2 mai et qui met en place un gouvernement de mission pour une durée de 12 mois ; il y a beaucoup de choses à faire. Et par rapport à tout ceci, il faut que les actions du gouvernement soient adossées sur une démocratie avec un Parlement, donc c’est pour cela que la prorogation paraît non seulement juste, mais indispensable », défend le représentant de la majorité présidentielle.
Il concède cependant que cette hypothèse ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique. Mais, assure-t-il, la majorité présidentielle s’attèle à justifier le bien-fondé de cette prorogation. Dr Ibrahim Bocar Ba estime que le plus important n’est pas seulement de proroger, « mais c’est aussi mettre en place des dispositifs qui permettent d’avoir une nouvelle Assemblée nationale ». À ce sujet, il confie que le gouvernement est en train de mettre en place « un agenda qui permettra de voir clair là où l’on va et quels sont les moyens mis à disposition pour que l’objectif soit atteint ».
Dr Ibrahim Bocar Ba fonde beaucoup d’espoir sur le dialogue politique qui offre l’occasion de mettre à plat les maux dont souffre le pays.
De l’analyse de Boubacar Boubou Dicko, président de l’Union pour un mouvement populaire de changement (UMPC), parti membre de la majorité présidentielle, seul un accord politique permettra de sortir de l’impasse qui se profile. Un accord d’autant plus nécessaire que même la Cour constitutionnelle ne peut justifier d’un nouveau report. Et, précise-t-il, « on ne peut plus faire prévaloir l’argument de l’article 50 de la Constitution, parce que ce n’est pas le cas de figure ».
Selon lui, il y a deux problèmes sous-jacents, dont le premier a trait au referendum annoncé. Ce qui implique une loi de révision constitutionnelle, alors qu’il est évident que cette révision ne pourrait être votée avant le 30 juin. Donc, il faut aller à une seconde prorogation du mandat des députés. « Et c’est là une question à étudier avec beaucoup de sérieux », dit-il avant de s’interroger : « Est-ce que le choix va porter sur une révision constitutionnelle ou alors est-ce qu’on va laisser le choix au constituant originaire ? En tout cas, M. Dicko estime qu’il faut un accord politique qui, de fait, supprime le fait majoritaire. En effet, ce sont toutes les composantes de la nation qui décideront librement s’il faut aller vers la rédaction d’une nouvelle Constitution. Aussi, Boubacar Dicko soutient que la tenue des législatives butte sur le problème de l’opérationnalisation des nouvelles régions, tout en rappelant que le Premier ministre de l’époque avait invoqué l’argument de la loi n° 20-12/017 et la loi n° 20-12/018 pour demander le report des législatives. « Elles créent 19 régions dont l’opérationnalisation s’avère impossible même en termes de ressources humaines », selon M. Dicko qui préconise une relecture de ces lois. Sans quoi, « il n’est pas possible même dans un an de tenir des élections législatives ».
Et s’agissant du sort des députés, il estime utile « qu’on fasse appel au peuple dans toute sa diversité et mettre en place une sorte de comité de transition, comme par le passé, qui est plus représentatif des couches de la population que les actuels élus. Parce que la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce à travers ses élus à l’Assemblée nationale. Et cette même Constitution leur donne un mandat de cinq ans. Donc s’il n’y a plus de mandat, le peuple reprend sa légitimité », argumente-t-il.
La Coalition des forces patriotiques (COFOP) s’est, dans un récent communiqué, dite fondamentalement opposée à toute prorogation du mandat des députés après le 30 juin 2019. Elle engage le président de la République à mettre en place une Assemblée constituante composée des représentants de tous les segments du peuple malien.
« Cette Constituante aura pour rôle d’accompagner le président de la République et son gouvernement dans la gestion harmonieuse et consensuelle de la chose publique aux fins de remettre sur rails le train Mali », énonce le communiqué de la COFOP.

Massa SIDIBÉ
Issa DEMBÉLÉ

Source: L’ Essor

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Commune urbaine de Ségou : RESTITUTION PUBLIQUE DU COMPTE ADMINISTRATIF

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La salle de délibération de la Commune urbaine de Ségou a abrité, samedi dernier, l’atelier d’analyse du compte administratif 2018 du conseil communal de Ségou. C’était en présence du 1er adjoint au maire de Ségou, Abdoulaye Sow, du chef de la composante I du programme d’appui à la gouvernance locale (Mali SNGP), Moussa Diarra, du représentant de la société civile, N’Fa Kéïta, des services techniques, de l’USAID et bien d’autres personnalités. L’objectif de cette importante rencontre était d’informer les populations sur l’état d’exécution du budget de la Commune urbaine de Ségou durant 2018 et de recueillir leurs préoccupations.


Le 1er adjoint au maire de la Commune urbaine de Ségou a déclaré que la loi oblige le maire à faire la restitution publique. Abdoulaye Sow a précisé que cette rencontre avec la société civile a longtemps été souhaitée afin que le plus grand nombre de la population puisse participer. Il a ajouté que l’ADR de Ségou a été sollicitée à travers le Mali SNGP, afin d’élaborer le compte administratif de la mairie de la Commune urbaine de Ségou. Pour Abdoulaye Sow, il est indispensable que les citoyens soient informés au premier chef de la destination de leurs impôts et taxes.  Pour sa part, le chef de la composante I du programme d’appui à la gouvernance locale a remercié le gouvernement américain pour son appui constant à notre pays pour la mise en œuvre dudit programme. Moussa Diarra a rappellé que ce dernier travail avec les agences de développement régional (ADR), ont été mises en place par le gouvernement pour accompagner les collectivités territoriales. « C’est dans ce cadre que la Commune urbaine de Ségou a sollicité l’ADR pour l’accompagner dans la restitution publique. Nous avons jugé nécessaire que les organisations de la société civile puissent avoir le temps pour analyser le document du compte administratif avant d’en venir au débat et de sensibiliser la population», a-t-il indiqué. Le représentant de la société civile tout en soulignant le caractère hautement bénéfique de cette rencontre, a signalé la nécessité d’associer la population à la gestion de ce qu’elle a fourni. Selon N’Fa Kéïta, il est important que la mairie détaille tout ce qu’elle a dû faire durant l’année écoulée, pour que la population puisse porter un regard critique sur ses actions, toute chose qui concourt au renforcement de la démocratie. Faut-il le rappeler, sur 3.217.391.000 Fcfa comme somme prévue, 2.881.541.142 Fcfa ont été réalisés contre 335.849.858 pour les dépenses de fonctionnement avec un taux de 89,56%. Concernant le solde d’entrée au 01/01/2018, il est de 37.535.546 Fcfa, 280.248.644 pour les recettes. Quant au solde excédentaire à la date du 31/12/2018, il est de 8.707.502 Fcfa.
Mamadou SY
AMAP-Ségou

Source: L’ Essor

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Draft de Politique de réparation proposé par la CVJR : UN INSTRUMENT EFFICACE POUR RESTAURER LA DIGNITÉ DES VICTIMES

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La Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR), en partenariat avec la Coopération allemande à travers le Projet d’appui à la stabilisation et à la paix (PASP) de la GIZ, a organisé du 22 au 23 mai dernier à l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB),  un atelier de restitution du draft de politique de réparation qu’elle a proposé.


La cérémonie d’ouverture de cette importante rencontre était présidée par le président de la CVJR, Ousmane Oumarou Sidibé, en présence de la coordinatrice traitement du passé du PASP-GIZ, Johanna Lober et de nombreux participants venus de plusieurs régions du pays. Rappelons que la politique nationale de réparation est le fruit d’une réflexion approfondie fondée sur les textes nationaux et internationaux, les leçons tirées des expériences nationales de réparation par voie administrative, les résultats des consultations des victimes toutes catégories confondues et du dialogue avec les acteurs étatiques. En effet, la CVJR est chargée, entre autres, de mener des enquêtes et d’établir la vérité sur les violations graves des droits de l’Homme et les atteintes aux biens culturels, d’en situer les responsabilités et de proposer des mesures de réparation ou de restauration en faveur des victimes des préjudices causés.
L’objectif général de la politique de réparation est de restaurer la dignité des victimes par une réparation adéquate des préjudices subis, spécifiquement en ce qui concerne les femmes et les enfants ainsi que les autres personnes en situation de vulnérabilité.
Elle vise aussi à accorder par voie administrative et non judiciaire, des réparations aux victimes des violations graves des droits de l’Homme commises dans le cadre des crises que le Mali a connues de 1960 à nos jours. Les réparations revêtent plusieurs formes que sont la restitution, l’indemnisation financière, la réadaptation, les mesures symboliques de satisfaction et les garanties de non-répétition des violations.
Dans son discours de bienvenue, la coordinatrice du PASP-GIZ a souligné que le travail que la CVJR est en train de mener pour élaborer une proposition de politique de réparation est d’une grande importance.
Cela, a soutenu Johanna Lober, pour les victimes des différentes crises au Mali, pour la réussite même du mandat de la CVJR, en tant qu’instrument clé dans le processus de justice transitionnelle au Mali, mais surtout pour la réussite du processus de paix et de réconciliation nationale dans notre pays.
«L’importance de la réparation, outre des aspects matériels, c’est qu’elle vise à restaurer, à rétablir et reconnaitre cette dignité de la personne victime des violences. C’est cette reconnaissance qui constitue l’élément le plus important pour rétablir la confiance entre les individus, la communauté et envers l’Etat, dans un pays sortant d’une crise profonde», a indiqué Johanna Lober.
A sa suite, le président de la CVJR s’est beaucoup plus appesanti sur l’importance des réparations dues aux victimes dans le contexte actuel de notre pays. Selon Ousmane Oumarou Sidibé, cela se lit d’abord à travers l’importance même numérique des victimes des différentes crises qui sont dans notre pays aujourd’hui. «A la CVJR, à la date d’aujourd’hui nous sommes presqu’à 13.000 dépositions faites par des victimes de 1963, de 1991 et de 2012 etc…», a indiqué M. Sidibé, avant de rappeler que le droit des victimes à la réparation est garanti par les textes internationaux et même par notre propre législation nationale. Pour le patron de la CVJR, cette réparation incombe au premier chef à l’Etat, estimant qu’il a non seulement le devoir de protéger tous les citoyens, mais aussi celui de réparer. Pour lui, la reconnaissance que les victimes ont subi des préjudices est extrêmement importante dans la réparation. M. Sidibé a estimé qu’il n’y aura pas de réconciliation durable sans réparation, soulignant même que c’est une étape indispensable.
En outre, le président de la CVJR a rappelé que cette rencontre est l’aboutissement d’un long travail de la Commission de soutien aux victimes et du groupe de travail avec les partenaires (GIZ, Avocats sans frontières Canada).
Il convient de signaler que la CVJR envisage de présenter la version consolidée de sa proposition de politique de réparation accompagnée d’un avant-projet de loi, les décrets et le plan de mise en œuvre au mois de juillet prochain.
A.T.

Source: L’ Essor

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“Mali Trade Portal” : UNE SOLUTION NUMÉRIQUE POUR SIMPLIFIER LES PROCÉDURES DU COMMERCE EXTÉRIEUR

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Ce portail web du commerce affiche, de manière conviviale, tous les documents requis et formulaires que les entreprises doivent soumettre ou collecter auprès de chaque agence du cordon douanier. Il met en évidence les frais et les charges que les commerçants seront tenus de payer

L’hôtel Sheraton a servi de cadre hier au lancement du portail d’information sur les procédures du commerce extérieur dénommé «Mali Trade Portal». La cérémonie d’ouverture qui marque également le début d’un atelier national sur la mise en œuvre de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la facilitation des échanges, a été présidée par le chef de cabinet du ministère de l’industrie du Commerce, Chaga Coulibaly.
L’événement a enregistré la présence de l’ambassadrice du Royaume du Danemark, Marianne Kress, de Pierre Bonthonneau, représentant du Centre du commerce international, du directeur général du commerce et de la concurrence (DGCC), Boucadary Doumbia, et de plusieurs acteurs du secteur.Cette activité concrétise ainsi les efforts de plusieurs années de la DGCC et de ses partenaires techniques et financiers, pour doter notre pays d’instrument supplémentaire de facilitation des échanges pour le bénéfice du secteur privé malien.
En effet, cet accord sur la facilitation des échanges de l’OMC, entré en vigueur en 2017, crée une obligation légale pour notre Etat d’améliorer la transparence et l’efficacité des procédures aux frontières. Il s’agit aussi de favoriser la coopération entre les agences du cordon douanier et le secteur privé. Et le présent portail d’information sur les procédures du commerce extérieur répond à cette exigence.
Le « Mali Trade Portal » présente les étapes de procédure du point de vue de l’opérateur. Chaque étape comprend le document à obtenir, les pièces à fournir, le coût, la durée, la base légale et l’administration en charge. Cet outil au service du secteur privé malien vise à renforcer la transparence et la prévisibilité des formalités aux frontières et de faciliter la participation des entreprises au commerce international. Ce portail web du commerce affiche, de manière conviviale, tous les documents requis et formulaires que les entreprises doivent soumettre ou collecter auprès de chaque agence du cordon douanier. Il met en évidence les frais et les charges que les commerçants seront tenus de payer.
Cette solution numérique permettra à nos entreprises de planifier et d’exécuter leurs opérations commerciales internationales avec une compréhension claire et précise des exigences. «Le lancement de ce portail entre dans le cadre de l’engagement du Mali dans le cadre de l’accord sur la facilitation des échanges que le Mali a ratifié en février 2016.
L’article 1er, 2è alinéa demande à tous Etats membres de l’OMC de créer des points d’informations en ligne, permettant aux opérateurs économiques et l’ensemble des usagers de s’informer sur les procédures du commerce extérieur », a expliqué Boucadary Doumbia. Pour le patron de la DGCC, cet outil permettra de connaître les différents goulots étranglement, et permettra aussi aux décideurs de formaliser certaines procédures, les rendre plus simples et éliminer certains doublons.
De son côté, l’ambassadrice du Royaume du Danemark dira que son pays accorde une grande priorité à une meilleure intégration des Etats à faible revenu dans l’économie mondiale. C’est pourquoi le gouvernement du Danemark va accorder 8 milliards de Fcfa au Centre du commerce international, sur une période de trois ans pour soutenir l’amélioration et la mise en œuvre plus efficace des mesures de facilitation du commerce.
S’agissant de l’objet de la tenue de l’atelier national sur la mise en œuvre de l’accord de l’OMC sur la facilitation des échanges, Marianne Kress expliquera que le Mali est un pays continental avec plus de 1.000 km à parcourir pour que ses produits puissent atteindre les ports et avoir accès au marché mondial. Selon la diplomate, les pesanteurs sur les échanges commerciaux ont des conséquences directes sur le prix des produits à gagner à l’exportation ou à payer pour l’importation et sur le pouvoir d’achat des ménages. «C’est au regard de ces défis que le présent atelier a une importance capitale», a-t-elle dit.
Rappelons que l’initiative «Mali Trade Portal» a bénéficié de l’assistance technique de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), du Centre du commerce international, et l’appui financier des coopérations danoise (DANIDA) et allemande (GIZ).
Dans son intervention, le représentant du ministre du Commerce a salué les PTF pour leur appui, depuis 2016 dans la conception, l’établissement, l’opérationnalisation et la pérennisation du «Mali Trade Portal». Il a rappelé que notre pays a ratifié l’Accord de facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2016 dans le but de faciliter l’intégration des entreprises maliennes dans le commerce international, par la réduction du coût et des délais. Et cela en simplifiant et standardisant mais aussi en modernisant les formalités aux frontières.

Babba B.
COULIBALY

Source: L’ Essor

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