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Tessalit région de Kidal : Des lampadaires solaires arrivent

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La cérémonie a enregistré la participation de Sidy Mohamed Ag Ichirachi, Gouverneur de la région de Kidal. « Par cette initiative, la MINUSMA vole aux secours des populations de la commune rurale de Tessalit de la plus belle manière à travers l’électrification de cette localité en lampadaire solaire », a-t-il indiqué.

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Les travaux de réalisation de l’électrification de la ville de Tessalit par des lampadaires solaires, seront exécutés par une ONG locale, pour une durée de six mois.

Renforcement de la digue pour faire revivre le maraichage à Tessalit

Avec une population estimée à environ 67 638 habitants, selon le recensement de 2009 et essentiellement composés de touaregs, à l’instar des autres localités de la région de Kidal, Tessalit tire essentiellement ses ressources de l’élevage, de l’artisanat et du commerce. « Mais, dans cette localité, la population pratique le maraichage, même si les conditions climatiques n’y sont pas trop favorables », a estimé Iknane Ag Mohamed, Coordinateur de l’ONG Emergence de la jeunesse. 

Et, Mohamed Ag Albessaty, President de l’Ong AFORD de Tessalit, d’ajouter que c’est pour faciliter la pratique de cette activité qui contribue énormément à la lutte contre l’insécurité alimentaire que son ONG a initié grâce à un financement de l’Ambassade de la Norvège au Mali, un projet qui vise le renforcement des digues.

Au nom des populations bénéficiaires des deux projets, Ousmane Ag Abdoula, Maire de la commune rurale de Tessalit, a estimé qu’ils sont porteurs d’espoir et a salué les bailleurs de fonds qui ont permis le lancement des travaux.

 

 

Source: Maliactu.info

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Kadia Togola, 127 ans, doyenne de Bamako et… de l’humanité?

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Le président malien Ibrahim Boubakar Keïta a rendu «une visite de courtoisie» à la doyenne de Bamako. Kadia Togola dit avoir 127 ans. Si cela se vérifiait, la super-centenaire tiendrait le record du monde de longévité.

 

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Les Maliens connaissent bien Kadia Togola. Chaque année, depuis 4 ans, elle reçoit chez elle le chef de l’Etat Ibrahim Boubakar Keïta pour marquer le mois de la solidarité.
La visite est diffusée dans le journal du soir de la télévision publique ORTM, et la centenaire a droit à tous les honneurs. La «doyenne de Bamako» a 127 ans et «toutes ses dents», comme on l’apprend dans le reportage.

Quand on aime, on compte
La centenaire malienne, ses proches et le président affichent et célèbrent fièrement les 127 ans de Kadia Togola, mais personne ne revendique le titre de doyenne de l’humanité. Pourtant, si la date de naissance est authentifiée (1890 d’après un calcul tout simple), ce serait un record. La Bamakoise détrônerait ainsi l’Italienne Emma Morano qui a vécu jusqu’à 117 ans et la Française Jeanne Calment qui s’est éteinte à 122 ans.

Le Mali et l’Afrique hors concours
Un groupe américain, Gerontology Research group (GRG), recense les super-centenaires à travers le monde, selon des critères très stricts. Pour figurer dans le classement international, il faudra notamment fournir deux documents d’identité loin de toute falsification. Or, les pays africains manquent souvent de registres de naissance écrits et ils sont systématiquement exclus du classement. La Chine et l’Inde sont également pénalisées pour les mêmes raisons.

Une chose est sûre…
100, 110, 120… Qui détient vraiment le record mondial de longévité? Difficile à savoir à 100%. Comment les centenaires font-ils pour vivre si longtemps? Là aussi, ça reste un mystère. «J’ai interviewé plus de super-centenaires que n’importe qui d’autre, essayant de découvrir ce qu’ils ont en commun. La réponse est presque rien», disait le Dr Stephen Coles, gérontologue américain et fondateur de Geontology Resaerch group.

Une chose est néanmoins sûre, qu’elles se prénomment Jeanne, Emma ou Kadia, les femmes sont plus résistantes au temps et peuvent vivre très, très longtemps. Et peut-être même plus…

 

Source: francetvinfo

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Secteur informel : L’ASYNATRIMA renforce la capacité des leaders

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Dans le cadre de son projet intitulé « Plaidoyer pour l’éradication de l’esclavage par le renforcement des capacités des leaders et organisations issus des couches vulnérables au Mali », l’Association syndicale nationale des travailleurs du secteur informel (ASYNATRIMA), a organisé du 10 au 11 octobre 2017, un séminaire atelier d’échanges d’expériences sur les luttes syndicales et sociales et la syndicalisation du secteur informel avec la Mauritanie.

Association syndicale nationale travailleurs secteur informel asynatrima

Pendant deux jours, une trentaine de leaders du secteur informel venue de 18 localités de l’intérieur du Mali, ont été édifiés sur les luttes syndicales, sociales et la syndicalisation. Ce fut une occasion de les sensibiliser sur le phénomène du métayage en Zone Office du Niger.

« ASYNATRIMA est l’Association syndicale nationale des travailleurs du secteur informel, dont la création a été une recommandation forte de l’Assemblée générale qui a crée Temedt en 2006, avec la présence de plus de 3000 personnes », a indiqué Ibrahim Ag Idbaltanat, Président de Temedt. Il a ajouté qu’avec la mission de promotion et de protection des droits humains, il était important pour Temedt d’impulser l’économie informelle pratiquée par ceux qui n’ont pas souvent la voix.

« Après sa création, il était tout à fait normal que nous travaillons à renforcer les capacités des leaders. C’est dans ce cadre là que nous avons pris contact avec SOS Sahel Mauritanie qui a une forte expérience dans de telles initiatives, pour des échanges d’expériences sur les luttes syndicales et sociales et la syndicalisation du secteur informel », a indiqué le Président de Temedt. Avant d’ajouter que cet atelier sera de nature à donner les moyens de défenses aux leaders de ASYNATRIMA, venus de 18 localités de l’intérieur du Mali.

« Cette action vise à donner confiance au monde informel, composé pour la plupart par nos membres, pour qu’ils participent de façon normale à la création de la richesse pour eux, pour leur famille et pour le pays », a-t-il conclu.

« Les différents syndicats ont toujours joué un rôle important en République du Mali, de l’Indépendance à nos jours », a indiqué Bakary Keita, Chargé de mission au ministère du travail et de la fonction publique. Selon lui, le secteur informel est d’une importance exceptionnelle pour le Mali parce qu’il occupe une grande partie de la population du pays. « Il a un rôle important dans l’économie nationale. Mais, le plus souvent, ces acteurs ne bénéficient des avantages liés à leur ce rôle », a-t-il déclaré. Avant de saluer cette initiative de Temedt à travers l’ASYNATRIMA dont la création vient combler un vide.

En plus des échanges d’expérience avec la Mauritanie, à travers l’exposé sur « les luttes syndicales, sociales et la syndicalisation » de El Korry Sneïba, Conseiller du Président Boubacar Messaoud de SOS Esclaves de la Mauritanie, les participants ont été édifiés sur « le métayage en zone Office du Niger » par Amadou Samaké de l’UNTM.

Assane Koné

 

Source: notrenation

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PNUD au Mali : Aboubacar Koulibaly est le nouveau Directeur pays

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Bamako le 5 octobre 2017 : Aboubacar Koulibaly, de nationalité guinéenne est le nouveau Directeur Pays du PNUD au Mali. M. Koulibaly a plus de 15 ans d’expérience approfondie dans le domaine du développement, notamment la conception et la mise en œuvre des programmes, le renforcement des partenariats, la mobilisation des ressources, la gestion et le leadership stratégique.

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Il a travaillé pendant plusieurs années au sein de l’administration guinéenne avant de rejoindre le PNUD et dispose d’une riche expérience en Afrique, en particulier dans les situations de crise et post-conflit. Au PNUD, ses travaux ont porté sur la justice et l’état de droit, la réforme du secteur de sécurité, la lutte contre la corruption, les élections, la consolidation de la paix et la réforme du secteur public. Il a une expertise dans le domaine du partage des connaissances et le renforcement des capacités. Il a été membre du gouvernement de son pays et a occupé le poste de Ministre des Audits, du Contrôle Économique et Financier.

Pendant les quatre dernières années, il a occupé le poste de Directeur Pays du PNUD en République Centrafricaine. A ce titre, M. Koulibaly a géré des processus politiques complexes dans un contexte de crise humanitaire et de maintien de la paix. Il a contribué au repositionnement stratégique du PNUD dans cet environnement très volatile en diversifiant les activités programmatiques tout en renforçant le rôle du PNUD en tant que partenaire de confiance dans le relèvement économique et le renforcement de la gouvernance démocratique. Il a joué un rôle déterminant dans la promotion des efforts conjoints des Nations Unies pour soutenir l’extension de l’autorité de l’État, les élections, la création et l’opérationnalisation de la Cour Pénale Spéciale et l’élaboration et la mise en œuvre du Plan National de Relèvement et de Consolidation de la paix, y compris la mise en place du mécanisme de coordination et de suivi du plan et du Cadre d’Engagement Mutuel.

Il est titulaire d’un diplôme de Master en administration publique de l’Ecole Nationale d’Administration française. Il a participé à une série de programmes de formation des cadres supérieurs dans le domaine de la politique publique, du leadership et de la gestion dans les universités américaines telles que Duke, Université de Caroline du Nord à Chapel Hill et Harvard. Il parle français et anglais.

Né en 1971, M. Koulibaly est marié et père de trois enfants.

Pour plus d’informations, prière contacter :
Adam Maïga
Tel : 44980320
Mobile : 75995263
adam.maiga@undp.org

Source: koulouba.com

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Mali: inauguration d’un centre ouest-africain de lutte contre l’insécurité

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Bamako – Un centre de coordination ouest-africain d’alerte précoce aux menaces sur la sécurité a été inauguré samedi à Bamako par les chefs d’Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta et togolais Faure Gnassinbgé, président de la Communauté économique des Etats d’Afrique de
l’Ouest (Cédéao).

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Avant l’inauguration de ce centre, le président togolais a participé à l’ouverture d’une rencontre sous-régionale sur la sécurité, a rapporté un correspondant de l’AFP.

“Cet outil manquait à tout le dispositif +paix et sécurité+ de la Cédéao, parce que nous étions dans la prévention, la gestion et le règlement des crises”, a déclaré au cours d’une cérémonie M. Gnassingbé.

“Maintenant, nous sommes dans l’alerte et l’anticipation”, s’est félicité le président togolais, plutôt souriant, qui n’a pas évoqué la contestation dans son pays.

Au cours d’une visite guidée, les deux chefs d’Etat ont participé à une vidéoconférence avec Abuja, siège de la Cédéao, M. Keïta se disant
“impressionné par la qualité du matériel technique”, qui permet de communiquer du centre malien avec les autres pays membres.

Le centre, qui dans un premier temps sera mis en service dans cinq pays de la Cédéao – Mali, Liberia, Burkina Faso, Guinee-Bissau, Côte d’Ivoire – a été financé à hauteur de 2 milliards de francs CFA (environ 3 millions d’euros) grâce à un don des Etats-Unis.

“Le matériel sophistiqué du centre permettra rapidement de collecter, d’analyser et de traiter les informations sécuritaires, pour éviter des attentats en préparation par des terroristes”, a expliqué le président de la Commission de la Cédéao, Marcel Alain de Souza. Il peut également permettre de
lutter “contre l’insécurité alimentaire, de partager rapidement les informations sur de possibles épidémies”.

A l’ouverture du dernier sommet de la Cédéao, en juin, à Monrovia, la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, avait souligné l’évolution des missions de l’organisation régionale. “Le rôle classique de la Cédéao est la restauration de la paix à la suite d’une crise interne”, avait-elle dit.

“Aujourd’hui, des attentats terroristes mettent en danger la stabilité régionale”.

 

Source: AFP

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Politique sanitaire et sociale Un ouvrage de référence met en relief les acquis d’une bonne vision politique

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«La politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997 : les choix, les actions et les perspectives» ! Tel est le titre d’un ouvrage qui sera lancé ce samedi 14 octobre 2017. Il s’agit d’une œuvre collective rédigée sous la conduite de Modibo Sidibé, ancien ministre de la Santé, de la Solidarité et des Personnes âgées.
Mettre à la disposition de la population, des partenaires et des planificateurs du secteur «une documentation indispensable à la connaissance et à une meilleure compréhension de la trajectoire» du système sanitaire et social du Mali ! Telle est la motivation des auteurs du livré intitulé «La Politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997 : les choix, les actions et les perspectives». 
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Cet ouvrage collectif, qui sera lancé ce samedi 14 octobre 2017, met en relief l’épisode relatif au relèvement de la situation sanitaire et sociale du pays qui était «précaire et très préoccupante à l’orée des années 1990». «Etat des lieux en 1992», les «Orientations, management, coordination d’ensemble et coopération», la «Politique sectorielle de santé et de population», «Solidarité et Personnes âgées», «Economie sociale et solidaire», les «Ressources humaines, matérielles et financières» et «Ethique, déontologie et contrôle» sont les charpentes de cet ouvrage appelé à combler un immense vide en termes de documentation sur la politique sanitaire et sociale de notre pays.
La création en juin 1992 d’un ministère de la Santé, de la Solidarité et des Personnes âgées traduisait déjà «les ambitions sanitaires et sociales des nouvelles autorités». Une vision axée sur la justice sociale et l’égalité des chances à la hauteur des attentes suscitées par l’avènement de la démocratie.
«Si la prise en compte du groupe des personnes âgées à un niveau ministériel marquait à leur égard un SOUCI SPECIAL, l’abandon du qualificatif de PUBLIQUE (santé publique) donne à la santé toute sa globalité», précisent les auteurs dans l’introduction du livre. Quant à la notion de «Solidarité», en rupture avec celle des «Affaires sociales», elle prône «une approche plus dynamique à travers un dispositif moderne de protection sociale, de prévoyance et d’assistance promotionnelle».
Un bond prodigieux en cinq ans
La situation sanitaire et sociale du Mali était très préoccupante en 1992. À cette époque, le Mali comptait seulement un médecin pour 23 000 habitants, deux fois moins que ce que recommande l’OMS. Et la répartition favorisait abusivement les grands centres, notamment la capitale. Il n’y avait qu’un pharmacien pour 202 000 habitants (recommandation OMS 1/20 000), une sage-femme pour 24 500 personnes (1/5000 pour l’OMS).
Et les fonds publics alloués à la Santé ne représentaient que 5,28% du budget de l’Etat. Une proportion deux fois en dessous des normes internationales. Des hôpitaux délabrés et moins outillés pour anticiper, pour faire face à une épidémie ou une catastrophe quelconque ; des aberrations administratives comme une pression fiscale entre 20% et 30% sur le matériel médical et les médicaments de spécialités… Tel était le sombre tableau au début de l’expérience démocratique.
Ainsi, en dépit des efforts fournis et de certains progrès enregistrés depuis l’indépendance, «la situation demeurait précaire avec une morbidité et une mortalité élevées notamment dans la population infantile et maternelle». Sans compter un manque notoire de médicaments essentiels, l’insuffisance et la vétusté des infrastructures et des équipements sanitaires dénotaient d’une faible couverture sanitaire des populations, un personnel insuffisant et mal réparti et peu motivé.
Au plan social, la situation était essentiellement marquée par des déséquilibres sociaux avec une grande majorité des citoyens vivant au-dessous du seuil minimum de pauvreté ; des dysfonctionnements sociaux jusque-là moins étendus (délinquance juvénile, chômage, familles monoparentales, accroissement du nombre de personnes âgées seules, etc.). Et, en définitive, l’environnement social était marqué par «un effritement progressif des valeurs fondamentales de solidarité, de cohésion, de respect et de partage».
Mais, cinq après (1997), «l’amorce d’une dynamique de changement sanitaire et social» était perceptible pour les observateurs. «Les lignes forces de ce mouvement se retrouvent aussi bien dans les politiques définies depuis leur conduite sur le terrain, que dans le partenariat nouveau avec les populations», soulignent les auteurs dans le livre.
Ils rappellent que la très volontariste Déclaration de politique sectorielle de santé et de population du 15 décembre 1990, validée par le gouvernement, ciblait particulièrement les zones rurales et périurbaines. Pour la première fois, elle mettait au centre «l’action des populations» concernées pour atteindre l’objectif majeur de la santé pour tous dans un horizon aussi rapproché que possible. C’était à une époque où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Etats œuvraient pour «La Santé pour tous avant l’An 2000».
«Novatrice à certains égards, notamment lorsqu’elle fonde le découpage sanitaire sur une approche populationnelle ou définit un nouveau partenariat entre l’Etat et les communautés, cette politique allait trouver dans le cadre démocratique créé un puissant levain et, par conséquent toutes ses dimensions», fait-on ressortir dans le bouquin à la valeur documentaire inestimable.
La politique de solidarité et le programme spécial en faveur des personnes âgées adoptés en 1993 étaient fondés également sur la justice et le partage. Elle se substituait à la politique d’assistance traditionnelle, œuvre exclusive de l’Etat, une politique de protection et de promotion sociales. Le programme spécial en faveur des personnes âgées visait à «régénérer le rôle des Aînés dans notre société et promouvoir un vieillissement en bonne santé».
Les résultants ont été à hauteur de souhait. En témoigne la capacité de notre système sanitaire à fournir d’urgence des produits de première nécessité, avant même les organisations internationales face aux épidémies et autres catastrophes.
C’est le cas notamment lors des épidémies de méningite qui ont secoué la sous-région dans les années 1996-1998. Au Mali, ont indiqué les auteurs dans leur ouvrage, «cette maladie reste alors globalement sous contrôle». À la même époque, la lèpre a disparu pratiquement et les campagnes de sensibilisation ont poussé les malades à se faire soigner dès les premiers symptômes.
Les communautés impliquées dans l’accès à la santé
Notre pays est aussi parvenu à contrôler la prévalence épidémiologique au moment où le VIH/Sida progressait comme partout en Afrique, du fait notamment du silence gêné qui entoure cette maladie souvent liée à l’activité sexuelle. Et cela parce que le ministère n’hésitait pas à «rompre les tabous et à partager efficacement l’information sur la protection et les pratiques à risque».
Le président de la République, Alpha Oumar Konaré, s’était personnellement investi dans l’information, la sensibilisation et le plaidoyer. On comprend alors mieux que le Mali ait pu mieux maîtriser bien que d’autres pays d’Afrique la progression de cette pandémie.
Bien plus tard, ce qui a été préservé du réseau sanitaire et des pratiques de prévention développés durant les années Modibo Sidibé se montrera particulièrement efficace pour contrer les épidémies pour préserver le Mali des conséquences dommageables. En effet, on note que c’est pendant cette période qu’a été initiée la loi n°98-036 promulguée le 20 juillet 1998 régissant la lutte contre les épidémies et les vaccinations obligatoires contre certaines maladies.
La santé pour tous ne fut plus un slogan creux pour les populations avec la généralisation des Centres de santé communautaires. On est ainsi passé à un seul CSCOM en 1992 à 237 en fin 1997. Et l’un des principaux axes de la politique engagée à consister à «impliquer les acteurs du secteur, les autorités locales et la population dans la mise en œuvre des politiques publiques».
Ainsi, les CSCOM ont pour «patron» des Associations de santé communautaire (ASACO) représentant la population bénéficiaire. Les ordres professionnels sont soutenus, dynamisés et consultés permettant ainsi «d’associer le secteur privé à la définition des politiques publiques».
L’action sociale a été conçue de telle sorte que la population soit directement impliquée dans la résolution des questions qui se posent autour du handicap, de l’enfance, de la maternité, de la mendicité… Le ministère s’efforçait toujours à motiver les personnels de la santé et de l’action sociale pour des tâches qui ne peuvent être pleinement remplies sans un haut niveau de conscience et d’engagement.
«Cette orientation touche au cœur même des enjeux politiques portés par les idéaux d’indépendance et de démocratie. Sans l’engagement des acteurs, sans une articulation dynamique entre l’action publique et l’intervention citoyenne, sans confiance de la population pour ses institutions et sans éthique de service public de la part de ces institutions, les meilleurs dispositifs peuvent se gripper», ont souligné les auteurs du livre «La Politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997 : les choix, les actions et les perspectives».
Aujourd’hui, ont souligné les auteurs, «il importe de comprendre la trame de ce trajet, scruter ces politiques, les programmes et actions définis et conduits, pour saisir la valeur ajoutée, les lignes forces de la dynamique de la réforme enclenchée dans le secteur socioéconomique de la santé et de l’action sociale. Il importe aussi de considérer les défis, notamment les obstacles et contraintes et les perspectives que recèlent ces programmes et actions».
D’où la pertinence de leur initiative de rédiger cet ouvrage sous la conduite de l’expérimenté pilote, Modibo Sidibé, qui a mis en œuvre cette nouvelle politique sanitaire et sociale du Mali démocratique.
«L’histoire que raconte ce livre est une démonstration que, même avec des ressources très limitées, il est possible d’améliorer l’accès des populations à des services de qualité, à condition d’avoir une politique cohérente et volontariste», a témoigné l’ancienne ministre de la Santé, Dr. Traoré Fatoumata Nafo, qui a signé la préface de l’ouvrage.
«Il a fallu surmonter le scepticisme de nombreux partenaires. Mais, en 1994, les Centres de santé communautaires ont fini par les convaincre que c’était la voie à suivre et que cela pouvait donner des résultats concrets», a-t-elle précisé.
Pour Dr. Fatoumata Nafo Traoré, «il fallait non seulement développer des modèles nouveaux de prestation de soins, mais également anticiper l’avenir et faire preuve de créativité et d’innovation. C’est ainsi que le système de santé a non seulement résisté à la crise économique, (dévaluation du franc CFA) mais aussi en a fait une opportunité pour assurer l’accès à des services de qualité à moindre coût, comme les médicaments essentiels en Dénomination Commune Internationale (DCI)».
La Politique sanitaire et sociale du Mali entre 1992 et 1997 a mis la famille au cœur des préoccupations sociales. La solidarité, expression profonde de la société malienne, a été redynamisée. Ainsi, indique l’ouvrage, les groupes moins favorisés en matière d’accès aux soins et à un mieux-être ont été considérés prioritairement dans un système de solidarité comme le Fonds d’assistance médicale, les Mutuelles et l’Assurance maladie obligatoire.
«Une famille, une société, une organisation, un pays fonctionnent sur des valeurs et des principes. La gouvernance, la probité, l’intégrité et la culture de résultats étaient notre credo à cette période. Elles doivent continuer à être le socle de notre développement», a rappelé Dr. Fatoumata Nafo Traoré, ancienne ministre de la Santé du Mali, dans la préface de l’ouvrage.
Pour les visionnaires qui ont eu cette brillante initiative, le contexte actuel de vigueur démocratique exige que le domaine de la santé et de la solidarité soit un domaine de consensus national. Ainsi, le projet de développement décennal fera l’objet de larges concertations pour débattre, partager, adhérer et agir pour l’avènement d’un état de santé meilleur et durable.
Comme le conclut si humblement l’ancien ministre de la Santé et ex-Premier ministre, Modibo Sidibé, en racontant la «petite histoire» de cet ouvrage collectif auquel se sont attelés lui et ses compagnons, des mémoires ont été «fouillées», des fonds documentaires écumés… Et, a souhaité celui qui est aujourd’hui le leader des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (Fare Anka Wuli), «nous osons espérer que le produit répond, malgré ses limites, à la demande qui nous a été exprimée».
Il est en tout cas indispensable que leur travail vient combler un immense vide documentaire par rapport aux politiques sociales et sanitaires mises en œuvre au Mali !
Hamady TAMBA
Source: Reporter

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WORLD PRESIDENT’S CUP DE TAEKWONDO : Seydou Niang «bronzé» à Las Vegas

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Du 5 au 8 octobre 2017, Las Vegas (la plus grande ville de l’État du Nevada, aux Etats-Unis) était la capitale mondiale du taekwondo. C’était à l’occasion de la «World president’s cup» (G-2 pour le classement du WT) qui s’est déroulée à Westgate Hôtel.

taekwondo karate judo boxe combat coupe malitel

La compétition a rassemblé plus d’une centaine de combattants, dames et hommes de toutes les catégories, dont notre compatriote Seydou Niang (-63 kg) qui s’entraîne aux Etats-Unis depuis quelques années.

Ce talentueux taekwondoïste a livré 5 combats, dont 4 victoires et une défaite ! Au finish, il s’est hissé sur le podium de sa catégorie (-63 kg) avec la médaille de bronze !

L’objectif pour le combattant demeure une médaille olympique sous les couleurs du Mali !

Alphaly

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La communauté baha’ie du Mali célèbre le bicentenaire de Baha’u’llah, le fondateur de la foi baha’ié

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Les 21 et 22 octobre, tous les Baha’is du monde entier célébreront le bicentenaire des naissances des figures fondatrices de la foi baha’ie. La communauté du Mali ne veut pas rester en marge, d’où une série d’activités préparatoires qui annoncent les couleurs d’une célébration inoubliable. Ces informations ont été données lors une conférence de presse organisée par le directoire de la communauté baha’ie au Mali. C’était le mardi 10 octobre 2017 au Mémorial Modibo Keïta.

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Les conférenciers étaient entre autres : Me. Seydou Doumbia, avocat auprès de la cour d’appel de Bamako, Mme Salimata Koné Yem et Jean Jacques Yem, tous membres de la foi Baha’is au Mali.

Dès l’entame de la conférence de presse, les éminents conférenciers ont précisé que la foi baha’ie est la plus jeune des religions monothéistes. Son fondateur, Baha’u’llah, est pour les Baha’is le plus récent des messagers de Dieu, dans une lignée dont les origines se perdent dans la nuit des temps et où s’inscrivent Abraham (Ibrahim), Moïse (Moussa), Bouddha, Zoroatre, le Christ (Issa) et Mohamet.

Prenant la parole, Me. Seydou Doumbia, l’un des conférenciers, martèlera qu’au cœur du message de Baha’ullah, il y a la conviction que l’humanité ne forme qu’une seule race et que le moment est venu pour elle de s’unir en une société mondiale. «Les enseignements baha’is tournent autour de trois principes fondamentaux : l’unité de Dieu, l’unité de la religion et l’unité du genre humain», a-t-il souligné.

Pour sa part, Salimata Koné Yem, membre de la foi baha’is au Mali, des millions de gens à travers le monde issus de presque toutes les religions et croyances (bouddhisme, christianisme, judaïsme, islam, zoroastrisme, animisme, et non-religieux) apprennent à appliquer ces enseignements à leur vie individuelle et collective pour l’amélioration du monde. C’est pour cela, a-t-elle indiqué, que les Baha’is du Mali se joignent aux autres du monde pour célébrer le bicentenaire de Baha’u’llah, le fondateur de la Foi baha’ié, né le 21 octobre 1817.

Toujours dans le même registre, dira Salimata Koné Yem, dans deux ans, sera célébré celui du précurseur, l’annonciateur de la foi baha’ié, le Bab, né le 22 octobre 1819. En plus, selon elle, des activités à l’intérieur, deux célébrations sont prévues à Bamako, les 21 et 22 octobre au Mémorial Modibo Keïta.

Quant au Jean Jacques Yem, membre de la communauté baha’is au Mali, il a expliqué la vision de Baha’u’llah pour un monde uni et en paix. Pour lui, dans un monde de plus en plus divisé et meurtri par des guerres et de conflits fratricides, la foi baha’ié se présente comme une porte d’espoir. Les Baha’is du Mali, en plus de célébrer ces deux jours saints, à en croire M. Jean Jacques Yem, ils saisissent l’opportunité du bicentenaire pour partager cette vision avec leurs concitoyens.

Au terme de la conférence, les conférenciers diront que la foi baha’ié se fixe pour autres objectifs de : faire découvrir la foi baha’ié et ses enseignements à la population ; ouvrir des axes de collaboration pour les activités de construction communautaires.

Rappelons que cette religion a été révélée il y a juste 200 ans. Elle compte plus de sept (7) millions de fidèles au monde dont 2.000 adeptes au Mali. Aussi, au cours de la commémoration des bicentenaires des naissances, des manifestations jumelles (1817-2017) et (1819-2019), plusieurs localités du Mali recevront la communauté Baha’is pour les festivités prévues parmi lesquelles, on peut citer : Dialakoni, Glada, Sounti, Foukani, Fana, Koulikoro, Blengoi, Moribabougou, Banakanabougou.

Ousmane DIAKITE  

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La Minusma offre de nouvelles salles de classe au Lycée Bah Aminata Diallo

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La Minusma, à travers le bureau de sa conseillère principale pour la protection des femmes, a procédé le mercredi 11 octobre à l’inauguration de 10 nouvelles salles de classe pour le Lycée Bah Aminata Diallo (L.Bad). Cette œuvre est le fruit d’un projet à impact rapide de la Minusma pour un coût de réalisation de 28.751. 390 FCFA.

Lycee Bah Aminata Diallo lbad

La cérémonie d’inauguration a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont Mme le maire de la commune III, Mme Djiré Mariam Diallo, le représentant du ministère de l’Education nationale, non moins directeur national de l’enseignement secondaire, Monzon Koné, Guillaume Ngefa A. Andali, Directeur de la division des droits de l’homme et de la protection et représentant du Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme.

C’est dans le cadre de ses activités d’appui à la consolidation de la paix et au relèvement précoce des institutions étatiques, que la Minusma  développe un programme de projets à impact rapide pour l’ensemble des populations maliennes. C’est à titre que le Lycée Bah Aminata Diallo a bénéficié d’un appui de la Minusma pour la mise en œuvre d’un projet à impact rapide : «Transformation des anciennes toilettes en salles de classe». Ces réalisations permettent au bureau de la conseillère principale pour la protection des femmes de marquer son engagement dans le combat contre les violences faites aux filles en milieu scolaire.

Selon Guillaume Ngefa A. Andali, Directeur de la division des droits de l’homme et de la protection et représentant du Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme, ce projet a été conçu pour aider les jeunes filles qui travaillent dans des salles de classe dont certaines ne répondaient pas aux normes.

Guillaume Ngefa A. Andali a expliqué que le premier projet à impact rapide, réalisé au Lycée Bah Aminata Diallo, consistait à construire des toilettes pour les jeunes filles. «Nous avons été émerveillés de voir ces anciennes toilettes transformées en salles de classe. Ces nouvelles salles de classe vont permettre au lycée d’accroître son effectif, sa capacité d’accueillir plus de jeunes filles et aussi permettre à ces jeunes filles d’étudier dans des conditions propices à l’environnement scolaire et académique. Ce projet est innovateur et nous espérons l’accompagnement des autres acteurs qui pourront faire la même chose pour qu’il n’y ait pas seulement quelques salles de classe qui répondent aux normes environnementales», a-t-il affirmé.

Mme Fofana Fatoumata Diakité, proviseur du lycée Ba Aminata Diallo, a remercié la Minusma pour cette bonne action à l’endroit du lycée. Avant de la rassurer, qu’avec l’effort de l’ensemble du personnel, ils feront bon usage des nouvelles salles de classe.

Assan TRAORE et Assétou Y. SAMAKE/ stagiaires

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Ménaka : le MSA appelle à la réouverture des classes

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Conscient que l’éducation est la condition sine qua none de tout développement, le Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) œuvre inlassablement pour que les enfants reprennent le chemin de l’école, dans la région de Ménaka et même ailleurs. Alors que la rentrée scolaire est prévue pour ce lundi 9 octobre, le MSA a surfé sur cette vague pour rendre public un communiqué à l’image d’un plaidoyer.

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Ainsi, le MSA déclare avoir constaté avec amertume le non fonctionnement de l’école pendant six (6) années dans les régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Ménaka et Taoudeni.

À l’occasion de la rentrée des classes pour l’année scolaire 2017-2018, le MSA lance un appel pressant aux parents d’élèves, aux partenaires, aux mouvements du champ ainsi qu’à toutes les bonnes volontés pour une reprise effective des cours dans toutes les écoles du pays.

Le mouvement a également affirmé qu’il ne ménagera aucun effort pour appuyer les pouvoirs publics en vue du démarrage effectif et de la bonne réussite de l’année scolaire. Avant de souhaiter une très bonne rentrée à tous les élèves qui reprendront les cours.

Rappelons que le chef de ce mouvement et leader charismatique de la communauté idaksahak, non moins président de l’antenne régionale des DDR, Moussa Ag Acharatoumane, s’investit énormément pour la scolarité des enfants de la région de Ménaka.

Outre la sécurité de la mobilité des personnes et des biens dans la région que les éléments de son mouvement assurent, il s’est plusieurs fois illustré dans des actions en faveur des enfants. C’est ainsi qu’en fin août dernier, il a fait un don de kits scolaires d’une valeur de plus d’un million de FCFA à l’endroit des écoliers. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée devant un parterre de personnalités dont des autorités administratives et communales qui ont salué l’initiative. À celles-ci s’ajoutent bien évidemment les parents d’élèves.

Notons aussi que c’est grâce au plaidoyer fait par le MSA que la Minusma a construit des classes vers Infinjarane, localité proche d’Indeliman, dans la même région. Une réalisation similaire a été faite dans la zone de l’Azawagh, située au nord de Ménaka

Source: Kibaru

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Mali/Prétendue défection de certains membres du MSA pour la CMA : Les éléments concernés apportent un cinglant démenti

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Lundi 10 octobre, des informations circulant sur les réseaux sociaux faisaient état d’une prétendue adhésion massive de certains responsables du MSA dont des leaders communautaires à la CMA. Après vérifications, il s’est avéré que cette information est sans fondement.

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Le premier à l’avoir démentie,  cette information, c’est le président du collège transitoire de Ménaka, Abdoul Wahab Ag Had Mahamad. Ce dernier s’est d’ailleurs dit surpris d’apprendre cette nouvelle à travers un communiqué signé par Alhassane Ag Afoya. C’est ainsi qu’il a nié en bloc ces allégations affirmant que le but recherché est de ternir son image. Tout en promettant de traquer les «auteurs de cette manipulation», il a déclaré n’avoir jamais pris part à aucune concertation d’adhésion à la CMA.

Lui emboîtant le pas, huit des douze leaders communautaires incriminés dans cette prétendue adhésion ont apporté un démenti cinglant à ces rumeurs. Pour eux, les quatre autres qui disent avoir rejoint la CMA ne représentent en rien la masse. Dans le même sillage, il convient de signaler la déclaration de soutien au MSA signée par Had Mahamad Ag Moustafa, au nom des chefs de fractions de la communauté Idaksahak. Pour lui, les leaders communautaires restent derrière le MSA et qu’ils ont été à tort embarqués dans cette aventure.

Par ailleurs, une coordination des jeunes de la région de Ménaka a également tenu à manifester son soutien au MSA. Ces jeunes ont d’ailleurs organisé une imposante marche de soutien au mouvement, le mercredi 11 octobre, à Ménaka.

Ainsi, c’est donc un vaste élan de solidarité et de soutien qui se manifeste au profit du MSA. Un mouvement qui s’est illustré à travers des actions salutaires de sécurisation des personnes et de leurs biens dans la région de Ménaka.

Source: Kibaru

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«SOS Adéma» pour une candidature à l’interne

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«SOS-Adéma» a tenu une conférence de presse le mardi 10 octobre à la Maison de la presse. Cette activité avait pour objectif d’exiger du Comité exécutif de l’Adéma l’application des recommandations de la 15ème conférence nationale, plus particulièrement celle relative au choix du candidat du parti pour l’élection présidentielle de 2018. C’était sous la direction du vice-coordinateur de «SOS-Adéma», Modibo Dembélé, qui avait ses côtés plusieurs de ses camarades.

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C’est dans une salle archicomble que s’est tenue cette conférence de presse où on pouvait lire sur les banderoles : «Non au marchandage et à la capitulation de l’Adema !», «Oui ! à la candidature interne en 2018 pour que vive un parti Adema fort».

«SOS- Adéma» est un mouvement qui regroupe des cadres du comité exécutif dont le choix urgent est de sauver l’Adéma «qui se trouve dans une situation difficile, voire au bord du gouffre».

Dès l’abord de la conférence de presse, Cheick Mohamed Chérif Coulibaly, modérateur, a expliqué que le parti Africain pour la Solidarité et la Justice est l’aboutissement de plusieurs années de lutte menées par des hommes et des femmes épris des valeurs de démocratie et des libertés. Pour le respect et la sauvegarde de la démocratie, de 2002 à nos jours, a-t-il affirmé, le i s’est mis dans un cycle d’accompagnement des présidents ATT et IBK depuis 2013.

Mais, selon Modibo Dembélé, vice-coordinateur de «SOS Adéma»,  ce processus d’accompagnement n’a pas apporté les résultats escomptés à cause de l’effritement du militantisme au détriment de l’intérêt général et surtout des valeurs fondatrices du parti.

Pour Modibo Dembélé, l’Adéma est à un tournant décisif de son histoire parce que ses militants et militantes veulent tirer les leçons du passé, en s’inspirant des valeurs fondatrices du parti pour se remobiliser et conquérir le pouvoir. Il a souhaité l’application des recommandations de la 15èmeconférence nationale, plus particulièrement celle relative au choix du candidat du parti pour les élections de 2018. En clair, selon M. Dembélé, l’objectif le plus recherché est d’avoir une candidature interne au sein de l’Adéma.

Avant de déclarer : «Les militants sont prêts à soutenir les candidats proposés par l’Adéma, mais on est bloqué par certains membres du comité exécutif. Je tiens à dire que le parti Adéma ne sera jamais un groupement d’intérêt économique. L’Adéma-Pasj a toujours eu des problèmes dans son parcours, mais il s’est toujours relevé des cendres».

Selon Modibo Diallo, pour empêcher la violation des textes, «SOS Adéma» a adressé une série de lettres en invitant le comité exécutif d’aller dans le sens de la mise en œuvre des recommandations issues de la 15èmeconférence nationale du parti. «Mais ils continuent de persister, a-t-il déploré, dans la violation de l’article 64 dont la teneur suit : Le candidat du parti à l’élection présidentielle doit être choisi au moins 12 mois avant la convocation du collège électoral».

«Devant ces violations, nous avons entrepris une série d’actions dont la saisine de la commission centrale du contrôle administratif et de gestion de conflits par une correspondance. Mais en dépit de toutes ces démarches, le comité exécutif est resté insensible et continue dans la violation des textes», fustige-t-il. Face à la gravité de la situation, ont estimé les conférenciers, «il faut impérativement trouver une solution idoine afin d’éviter le déclin de l’Adéma-Pasj».

Très remonté, Abdoul Diamouténé, membre de «SOS Adéma», a invité toutes les forces et composantes passionnées de la candidature à l’interne de l’Adema-Pasj à se joindre à eux pour l’application immédiate des résolutions de la 15ème conférence nationale du parti au risque de la convocation d’un congrès extraordinaire.

«SOS Adéma» est par ailleurs très remonté contre les membres de l’Adéma qui siègent au gouvernement. Lesquels se préoccuperaient plus de leurs intérêts personnels.

Ousmane DIAKITE et Assétou Y. SAMAKE/Stagiaire

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Processus d’appels à candidatures des télévisions privées : La Hac accepte 34 dossiers de candidatures

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La Haute autorité de la communication (Hac) a procédé, le mardi 10 octobre à la Maison de la presse, au lancement du processus de dépouillement des dossiers d’appels à candidatures concernant les télévisions privées. 34 dossiers de candidatures ont été déposés au siège de la Hac. Cet appel à candidatures porte sur les autorisations d’établissement et d’exploitation à accorder à 4 éditeurs de télévisions privées dont commerciales et une non commerciale.

Fodie Toure magistrat juge Président haut Haute Autorité Communication hac

Le cycle des processus d’appels à candidatures portant sur l’établissement et l’exploitation de nouveaux services privés de communication a été lancé le juin 2017 par la Haute autorité de la communication. Ces processus concernent les radios privées commerciales et non commerciales, les entreprises de réseau de diffusion ainsi que les télévisions privées commerciales et non commerciales.

Il y a deux semaines, l’appel à candidatures pour les diffuseurs a été déclaré infructueux par la Hac. Celui concernant les radios privées a permis de retenir 37 candidats à qui seront officiellement affectées des fréquences après la signature d’une convention liant chacun d’eux à la Hac.

Selon le président de la commission d’appels à candidatures, Gaoussou Drabo, les conclusions de ces deux opérations permettent à la Hac d’engager aujourd’hui le processus de dépouillement des dossiers des télévisions privées. Pour celles-ci, à l’en croire, l’appel à candidatures a été lancé le 13 juillet 2017 et s’est clôturé le 15 août et porte sur les autorisations d’établissement et d’exploitation à accorder à 4 éditeurs de télévisions privées dont 3 commerciales et une non commerciale.

Le président de la commission d’appels à candidatures a rappelé que 34 dossiers de candidatures ont été déposés au siège de la Hac. Avant de déclarer : «Dès le début du processus, nous avons eu à répondre aux interrogations des promoteurs qui s’inquiétaient du nombre restreint des autorisations mises en jeu et du fait que seule soit concernée la capitale.

Ces questionnements sont légitimes et la Hac s’est efforcée d’y répondre. Car notre volonté constamment affirmée est d’observer à l’égard des candidats une démarche courtoise, pédagogique et inclusive, privilégiant l’écoute mutuelle et la franchise dans les échanges. À cet égard, nous avons eu le 17 juillet dernier une rencontre extrêmement positive avec l’association malienne des télévisions libres».

Aux dires de Gaoussou Drabo, le dialogue que la Hac a entretenu avec les candidats promoteurs a également convaincu son institution de dégager au bénéfice de ces derniers une formule transitoire qui concilie tout à la fois le respect de la légalité et une certaine souplesse dans le traitement de la situation actuelle. Il a salué le comportement responsable des promoteurs de télévisions privées, des distributeurs de programmes et des candidats.

Le président de la commission d’appels à candidatures a enfin précisé que les experts ne disposent pas de la voix délibérative et se limitent à communiquer leurs appréciations à la Hac. La décision finale est prise par le collège de la Hac au terme de ses délibérations.

Diango COULIBALY

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Lancement ce samedi du livre «La politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997 : les choix, les actions et les perspectives»

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Bamako, le 12 octobre 2017. En 1992, à l’avènement de la démocratie, le régime en place a voulu mettre l’accent sur une politique sociale volontariste et novatrice. De grandes réformes ont été menées dans le cadre de l’éducation, de la santé, du développement social, entre autres. L’équipe chargée de la mise en œuvre de cette politique de santé, de développement social, vient de publier un ouvrage dont le lancement aura lieu le samedi prochain à 10 heures à la Maison des Aînés.

modibo sidibe fare ankawili

Intitulé : «La politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997 : les choix, les actions et les perspectives», cet ouvrage rappelle les grands chantiers, les innovations, les résultats obtenus, mais, surtout, la volonté politique qui sous-tendait ces actions. Sous la direction de Modibo Sidibé, le ministre de la Santé, de la solidarité et des personnes âgées d’alors, cette équipe de pionnier retrace le parcours et s’offre à la critique, tout en laissant à la postérité un témoignage sur un pan entier de l’histoire contemporaine de nos institutions.

À la fois didactique et témoignage, le livre «La politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997: les choix, les actions et les perspectives» constitue une référence, un repère dans l’évolution de nos institutions, mais, également, la vie de la jeune démocratie et dans la politique d’alors qui se voulait plus tournée vers plus de justice sociale et de solidarité avec le plus grand nombre.

Selon le Directeur Général des Editions JAMANA qui éditent le livre, «La politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997: les choix, les actions et les perspectives» constitue une partie du bilan des premières heures de la démocratie malienne. Ils sont à saluer pour leur courage les techniciens qui assument leurs œuvres, se soumettent à la critique et lèguent une mémoire écrite à la postérité».

Les co-auteurs : Mamadou Bassery Ballo, Ancien Directeur de la Cellule de Planification et de Statistiques (CPS), Fodé Boundy, Ancien Directeur National Adjoint de la Santé, Mariétou Kamissoko, Ancienne Directrice Régionale de l’Action Sociale, Gaoussou Kanouté, Ancien Conseiller Technique en Pharmacie, Lasséni Konaté, Ancien Directeur National de la Santé, Amadou Rouamba, Ancien Inspecteur de la Santé et des Affaires Sociales, Abdoulaye Chaba Sangaré, Ancien Directeur Administratif et Financier, Youssouf Sangaré, Ancien Directeur National de l’Action Sociale, Gaoussou Traoré, Ancien Directeur Général de l’IERGG «la Maison des Aînés».

 «La politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997 : les choix, les actions et les perspectives» : Editions JAMANA, 216 Pages, Octobre 2017, disponible dans toutes les librairies. 6 000 F CFA

Pour plus d’informations, ou pour un entretien avec l’éditeur ou les auteurs, s’adresser à : Amadou SIDIBE, éditions Jamana : amadou99@yahoo.fr, Tél. : 66 77 02 27 ; Yasmina SOW: sodatonouy@hotmail.com Tél.: 66 96 95 48

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Hommage à Alpha Oumar Konaré pour sa vision cohérente du secteur socio-sanitaire

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«J’éprouve une grande reconnaissance envers ces Hommes et ces Femmes qui ont tant donné à leur pays et auprès de qui j’ai tant appris» ! Ainsi exprime l’ancien ministre et ex-Premier ministre Modibo Sidibé, dans l’introduction du livre «La Politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997 : les choix, les actions et les perspectives». Un ouvrage collectif qui sera dédicacé demain, samedi 14 octobre 2017

alpha oumar konare aok

«Des progrès, des obstacles réduits ou contournés, des sentiments d’inachèvement, des réformes engagées, d’autres repliées, probablement mais toujours cette détermination, coudes serrés, à aller de l’avant : à la fois répondre aux besoins urgents des populations et bâtir un système de santé et de solidarité porteur de changement sanitaire et social», a-t-il poursuivi.

Une reconnaissance louable et méritée par ces Hommes et ces Femmes qui ont su «emporter l’adhésion et l’implication des niveaux régional et local dans cette dynamique». En vrai leader, il manifeste sa reconnaissance au «personnel socio-sanitaire, à toutes ces petites mains qui par leur engagement ont rendu possible les résultats obtenus».

«Certains ne sont plus. Nous nous inclinons pieusement devant leur mémoire. Ce livre, c’est aussi leur rendre hommage et, dire à leurs familles et à leurs amis qu’ils ont fait leur part, qu’ils ont contribué à faire bouger les lignes», a indiqué Modibo Sidibé.

En leur nom à toutes et à tous, a-t-il poursuivi, «je voudrais remercier sincèrement le président Alpha Oumar Konaré pour sa vision holistique et cohérente du secteur socio-sanitaire, le tournant majeur que fut la création d’un ministère de la santé, de la solidarité et des personnes âgées (MSSPA)».

Le premier président du Mali démocratique est à saluer pour «son engagement et sa détermination à saisir toutes les occasions de contact avec les populations pour véhiculer des messages forts d’IEC, par exemple sur le SIDA». Et également pour «la confiance et le soutien constant manifesté» à l’équipe, au Comité interministériel qu’il a lui-même présidé en deux sessions, sur la politique sectorielle de santé, de solidarité afin de partager, évaluer et donner le cap.

«Rien n’aurait pu être sans lui qui a compris aussi, combien la stabilité institutionnelle était essentielle au progrès dans des secteurs aussi complexes et sensibles que celui de la santé, de la solidarité», reconnaît Modibo Sidibé. Il n’oublie pas non plus de réaffirmer sa gratitude aux Premiers ministres et à ses collègues ministres, qui les ont aidés à tisser «une approche intersectorielle». Le «Capitaine d’équipe» associe à ces hommages sa «cadette», Dr. Fatoumata Nafo Traoré (ancienne ministre de la Santé), pour «sa contribution remarquable  au présent ouvrage».

Mais, les autres membres de l’équipe n’oublieront pas aussi l’humilité, le dynamisme, la compétence et surtout l’intégrité morale et professionnelle du pilote de la réforme du secteur de la santé et du développement social entre 1992 et 1997 : Modibo Sidibé !

Les réussites collectives sont le plus souvent impulsées par une vision clairement balisée et sincèrement partagée. Refusant le confort du bureau, Modibo a retroussé les manches pour mieux maîtriser sa mission, découvrir les acquis, les atouts, les insuffisances, les handicaps… les perspectives du secteur.

Il était fréquemment sur le terrain, un peu partout dans le pays, pour rencontrer les acteurs, les professionnels de la santé, les patients, les communautés pour écouter leurs griefs, leurs préoccupations et aussi recueillir leur satisfaction et leurs attentes afin de mieux doser les réajustements nécessaires pour impulser plus d’efficacité aux actions de son Département ministériel.

Ceux qui l’ont côtoyé à l’époque, retiennent surtout de lui un homme de vision et de conviction qui a l’humilité d’apprendre au contact des autres pour mieux leur être utile !

H.T

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Carte d’identité biométrique couplée à l’assurance maladie : Et si l’annulation du contrat de 200 milliards était faite en faveur de Cissé Technologie ?

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Après avoir instruit d’annuler le contrat de la carte d’identité biométrique couplée à l’assurance maladie, le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga, vient de donner des instructions pour la préparation d’un projet de loi relatif à la carte d’identité Cédéao couplée à l’assurance maladie.

Abdoulaye Idrissa Maiga ministre Administration Territoriale Decentralisation

Si l’on sait que, dans l’entendement du Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, seule la société Cissé Technologie est capable de confectionner cette carte couplée, on comprend qu’il s’agit de reculer pour mieux sauter. En fait, il s’agit juste d’une manœuvre dilatoire dont l’issue est connue : attribuer ce marché de 200 milliards Fcfa sur 10 ans (15 millions de cartes tous les 5 ans à raison de 6000 Fcfa la carte) à Cissé Technologie.

En effet, la signature du contrat était bloquée depuis un an principalement du fait de l’absence de crédit budgétaire. Avec l’adoption d’une loi, l’inscription budgétaire dans la future loi de finances sera automatique et permettra la signature du contrat. Le mécontentement de Cissé Technologie est un leurre afin que le futur contrat de 200 milliards Fcfa passe inaperçu. D’ores et déjà, des réunions sont organisées dans le but de l’adoption de la future loi.

Toute cette manigance a été montée de toutes pièces par des fonctionnaires véreux qui sont au niveau de la direction générale des marchés publics, du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, sans oublier la primature.

Certains proches du Premier ministre ont donné des assurances à Cissé Technologie. Parce que, disent-ils, ils sont toujours à la manœuvre. Et pourtant, tout le monde sait que Cissé Technologie n’a aucune expertise en la matière. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce marché ne doit pas lui être attribué.

Vu l’importance du montant du marché, il faudra faire appel à une société spécialisée. Mais c’est un fait : Cissé Technologie a déjà «acheté» tous ceux qui sont impliqués dans la gestion et l’attribution des marchés au Mali.

Sinaly KEITA

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Tournée de prise de contact et d’échanges : le chef de la tribu Kel Ansar à l’écoute des communautés de Tombouctou, Taoudenit et M’Berra

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L’Amenokal des Kel Ansar Abdul Majid Ag Mohamed Ahmed dit Nasser vient de boucler une mission de prise de contact avec les populations des régions de Tombouctou et Taoudeni. La mission a sillonné tout le cercle de Goundam après un séjour à M’berra. C’est d’ailleurs M’berra qui a été la première étape de cette mission.

chef tribu Kel Ansar Abdoul Majid Ag Mohamed Ahmed dit Nasser conference

Le chef de la tribu Kel Ansar était accompagné de plusieurs cadres et notables de la tribu. Des son arrivée dans le camp de réfugiés de M’berra  en Mauritanie, il a échangé directement avec les réfugies, et de même que certains déplacés dans toutes les localités du cercle de Goundam et au-delà (Gargando, Farache, Essakane, Tidaïniwéne, Aryawe, Tissikoraye, Tangata, Amaghache, Raz-Elama, Arkachane, Tilemsi, Gandifa, Aratane, Koïguima, Tilwatate,Tilwatt2, arkachane 1 ET 2, Tindaba,  kama, Azouera, Tin Aicha, Tinaghamane, Tin-alabadj, Tabaybaratt, Ehabak, Maghdigou, Tinadanda, Ingodiri, Bajakari, Akimbou, Léré, Alamamor…).

Il s’agissait pour lui de rencontrer les différents chefs de fractions, les leaders religieux, les représentants de la société civile, les élus, les représentants des associations… Et d’échanger avec eux sur les  questions qui concernent l’avenir et la sécurité des personnes et de leurs biens dans les zones respectives. Et tout cela dans un esprit de paix, de tolérance, de respect et de convivialité pour le développement et le bonheur des populations. Toutes les sensibilités se sont félicitées de cette noble initiative. Elles ont remercié le chef de la tribu Kel Ansar Abdul Majid Ag Mohamed Ahmed dit Nasser et lui ont apporté tout leur soutien.

L’Amenokal, après avoir rendu visite aux notabilités, s’est rendu chez le Cadis Cheick Mohamed Ag Akhmeidaty pour des bénédictions avant de prendre la route pour la région. La communauté vivant à la lisière de la frontière mauritanienne a eu droit à une prise de contact, présentations et énoncés des problèmes locaux. Après avoir pris l’engagement de garder le contact et gérer les problèmes posés dans la mesure de ses possibilités, l’Amenokal et son équipe ont mis le cap sur la commune de Gargando.

L’étape de Gargando a commencé par la présentation des condoléances et des échanges avec le doyen de la communauté à Tinaguimine, Oumar Ag Attaher. Après les salutations d’usage, la délégation a mis le cap sur Gargando où l’ensemble des notabilités avait fait le déplacement pour rencontrer l’Amenokal et son équipe. Là, les concertations ont tourné autour de la gestion de la commune entre les groupes armés et l’équipe communale. À l’issue des discussions, un terrain d’entente n’a pu être trouvé. Rendez-vous a été pris pour les futures échéances électorales pour régler définitivement les différends.

La troisième étape de la tournée était Essakane, où il y a eu une grande mobilisation de la communauté. À Farach, des échanges fructueux et des engagements de collaboration entre la base et l’Amenokal ont été pris. Toutes les notabilités de la zone ont reçu la visite de l’Amenokal sans exclusive aucune.

À  Tin Aicha, une rencontre a été organisée avec les notabilités, qui a permis des échanges francs et sincères. À Razelma et Lerneb, une grande mobilisation a été réservée à l’Amenokal. Tout cela avant les étapes de Goundam et Tombouctou. Nasser a ensuite pris la route pour le côté est de Tombouctou et le cercle de Rharous.

Bekaye DEMBELE

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Politique sanitaire et sociale du Mali : Un ouvrage de référence met en relief les acquis d’une bonne vision politique

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«La politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997 : les choix, les actions et les perspectives» ! Tel est le titre d’un ouvrage qui sera lancé ce samedi 14 octobre 2017. Il s’agit d’une œuvre collective rédigée sous la conduite de Modibo Sidibé, ancien ministre de la Santé, de la Solidarité et des Personnes âgées.

modibo sidibe fare anka wili

Mettre à la disposition de la population, des partenaires et des planificateurs du secteur «une documentation indispensable à la connaissance et à une meilleure compréhension de la trajectoire» du système sanitaire et social du Mali ! Telle est la motivation des auteurs du livré intitulé «La Politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997 : les choix, les actions et les perspectives».

Cet ouvrage collectif, qui sera lancé ce samedi 14 octobre 2017, met en relief l’épisode relatif au relèvement de la situation sanitaire et sociale du pays qui était  «précaire et très préoccupante à l’orée des années 1990». «Etat des lieux en 1992», les «Orientations, management, coordination d’ensemble et coopération», la «Politique sectorielle de santé et de population», «Solidarité et Personnes âgées», «Economie sociale et solidaire», les «Ressources humaines, matérielles et financières» et «Ethique, déontologie et contrôle» sont les charpentes de cet ouvrage appelé à combler un immense vide en termes de documentation sur la politique sanitaire et sociale de notre pays.

La création en juin 1992 d’un ministère de la Santé, de la Solidarité et des Personnes âgées traduisait déjà «les ambitions sanitaires et sociales des nouvelles autorités». Une vision axée sur la justice sociale et l’égalité des chances à la hauteur des attentes suscitées par l’avènement de la démocratie.

«Si la prise en compte du groupe des personnes âgées à un niveau ministériel marquait à leur égard un SOUCI SPECIAL, l’abandon du qualificatif de PUBLIQUE (santé publique) donne à la santé toute sa globalité», précisent les auteurs dans l’introduction du livre. Quant à la notion de «Solidarité», en rupture avec celle des «Affaires sociales», elle prône «une approche plus dynamique  à travers un dispositif moderne de protection sociale, de prévoyance et d’assistance promotionnelle».

Un bond prodigieux en cinq ans

La situation sanitaire et sociale du Mali était très préoccupante en 1992. À cette époque, le Mali comptait seulement un médecin pour 23 000 habitants, deux fois moins que ce que recommande l’OMS. Et la répartition favorisait abusivement les grands centres, notamment la capitale. Il n’y avait qu’un pharmacien pour 202 000 habitants (recommandation OMS 1/20 000), une sage-femme pour 24 500 personnes (1/5000 pour l’OMS).

Et les fonds publics alloués à la Santé ne représentaient que 5,28% du budget de l’Etat. Une proportion deux fois en dessous des normes internationales. Des hôpitaux délabrés et moins outillés pour anticiper, pour faire face à une épidémie ou une catastrophe quelconque ; des aberrations administratives comme une pression fiscale entre 20% et 30% sur le matériel médical et les médicaments de spécialités… Tel était le sombre tableau au début de l’expérience démocratique.

Ainsi, en dépit des efforts fournis et de certains progrès enregistrés depuis l’indépendance, «la situation demeurait précaire avec une morbidité et une mortalité élevées notamment dans la population infantile et maternelle». Sans compter un manque notoire de médicaments essentiels, l’insuffisance et la vétusté des infrastructures et des équipements sanitaires dénotaient d’une faible couverture sanitaire des populations, un personnel insuffisant et mal réparti et peu motivé.

Au plan social, la situation était essentiellement marquée par des déséquilibres sociaux avec une grande majorité des citoyens vivant au-dessous du seuil minimum de pauvreté ; des dysfonctionnements sociaux jusque-là moins étendus (délinquance juvénile, chômage, familles monoparentales, accroissement du nombre de personnes âgées seules, etc.). Et, en définitive, l’environnement social était marqué par «un effritement progressif des valeurs fondamentales de solidarité, de cohésion, de respect et de partage».

Mais, cinq après (1997), «l’amorce d’une dynamique de changement sanitaire et social» était perceptible pour les observateurs. «Les lignes forces de ce mouvement se retrouvent aussi bien dans les politiques définies depuis leur conduite sur le terrain, que dans le partenariat nouveau avec les populations», soulignent les auteurs dans le livre.

Ils rappellent que la très volontariste Déclaration de politique sectorielle de santé et de population du 15 décembre 1990, validée par le gouvernement,  ciblait particulièrement les zones rurales et périurbaines. Pour la première fois, elle mettait au centre «l’action des populations» concernées pour atteindre l’objectif majeur de la santé pour tous dans un horizon aussi rapproché que possible. C’était à une époque où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Etats œuvraient pour «La Santé pour tous avant l’An 2000».

«Novatrice à certains égards, notamment lorsqu’elle fonde le découpage sanitaire sur une approche populationnelle ou définit un nouveau partenariat entre l’Etat et les communautés, cette politique allait trouver dans le cadre démocratique créé un puissant levain et, par conséquent toutes ses dimensions», fait-on ressortir dans le bouquin à la valeur documentaire inestimable.

La politique de solidarité et le programme spécial en faveur des personnes âgées adoptés en 1993 étaient fondés également sur la justice et le partage. Elle se substituait à la politique d’assistance traditionnelle, œuvre exclusive de l’Etat, une politique de protection et de promotion sociales. Le programme spécial en faveur des personnes âgées visait à «régénérer le rôle des Aînés dans notre société et promouvoir un vieillissement en bonne santé».

Les résultants ont été à hauteur de souhait. En témoigne la capacité de notre système sanitaire à fournir d’urgence des produits de première nécessité, avant même les organisations internationales face aux épidémies et autres catastrophes.

C’est le cas notamment lors des épidémies de méningite qui ont secoué  la sous-région dans les années 1996-1998. Au Mali, ont indiqué les auteurs dans leur ouvrage, «cette maladie reste alors globalement sous contrôle». À la même époque, la lèpre a disparu pratiquement et les campagnes de sensibilisation ont poussé les malades à se faire soigner dès les premiers symptômes.

Les communautés impliquées dans l’accès à la santé

Notre pays est aussi parvenu à contrôler la prévalence épidémiologique au moment où le VIH/Sida progressait comme partout en Afrique, du fait notamment du silence gêné qui entoure cette maladie souvent liée à l’activité sexuelle. Et cela parce que le ministère n’hésitait pas à «rompre les tabous et à partager efficacement l’information sur la protection et les pratiques à risque».

Le président de la République, Alpha Oumar Konaré, s’était personnellement investi dans l’information, la sensibilisation et le plaidoyer. On comprend alors mieux que le Mali ait pu mieux maîtriser bien que d’autres pays d’Afrique la progression de cette pandémie.

Bien plus tard, ce qui a été préservé du réseau sanitaire et des pratiques de prévention développés durant les années Modibo Sidibé se montrera particulièrement efficace pour contrer les épidémies pour préserver le Mali des conséquences dommageables. En effet, on note que c’est pendant cette période qu’a été initiée la loi n°98-036 promulguée le 20 juillet 1998 régissant la lutte contre les épidémies et les vaccinations obligatoires contre certaines maladies.

La santé pour tous ne fut plus un slogan creux pour les populations avec la généralisation des Centres de santé communautaires. On est ainsi passé à un seul CSCOM en 1992 à 237 en fin 1997. Et l’un des principaux axes de la politique engagée à consister à «impliquer les acteurs du secteur, les autorités locales et la population dans la mise en œuvre des politiques publiques».

Ainsi, les CSCOM ont pour «patron» des Associations de santé communautaire (ASACO) représentant la population bénéficiaire. Les ordres professionnels sont soutenus, dynamisés et consultés permettant ainsi «d’associer le secteur privé à la définition des politiques publiques».

L’action sociale a été conçue de telle sorte que la population soit directement impliquée dans la résolution des questions qui se posent autour du handicap, de l’enfance, de la maternité, de la mendicité… Le ministère s’efforçait toujours à motiver les personnels de la santé et de l’action sociale pour des tâches qui ne peuvent être pleinement remplies sans un haut niveau de conscience et d’engagement.

«Cette orientation touche au cœur même des enjeux politiques portés par les idéaux d’indépendance et de démocratie. Sans l’engagement des acteurs, sans une articulation dynamique entre l’action publique et l’intervention citoyenne, sans confiance de la population pour ses institutions et sans éthique de service public de la part de ces institutions, les meilleurs dispositifs peuvent se gripper», ont souligné les auteurs du livre «La Politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997 : les choix, les actions et les perspectives».

Aujourd’hui, ont souligné les auteurs, «il importe de comprendre la trame de ce trajet, scruter ces politiques, les programmes et actions définis et conduits, pour saisir la valeur ajoutée, les lignes forces de la dynamique de la réforme enclenchée dans le secteur socioéconomique de la santé et de l’action sociale. Il importe aussi de considérer les défis, notamment les obstacles et contraintes et les perspectives que recèlent ces programmes et actions».

D’où la pertinence de leur initiative de rédiger cet ouvrage sous la conduite de l’expérimenté pilote, Modibo Sidibé, qui a mis en œuvre cette nouvelle politique sanitaire et sociale du Mali démocratique.

«L’histoire que raconte ce livre est une  démonstration que, même avec des ressources très limitées, il est possible d’améliorer l’accès des populations à des services de qualité, à condition d’avoir une politique cohérente et volontariste», a témoigné l’ancienne ministre de la Santé, Dr. Traoré Fatoumata Nafo, qui a signé la préface de l’ouvrage.

«Il a fallu surmonter le scepticisme de nombreux partenaires. Mais, en 1994, les Centres de santé communautaires ont fini par les convaincre que c’était la voie à suivre et que cela pouvait donner des résultats concrets», a-t-elle précisé.

Pour Dr. Fatoumata Nafo Traoré, «il fallait non seulement développer des modèles nouveaux de prestation de soins, mais également anticiper l’avenir et faire preuve de créativité et d’innovation. C’est ainsi que le système de santé a non seulement résisté à la crise économique, (dévaluation du franc CFA) mais aussi en a fait une opportunité pour assurer l’accès à des services de qualité à moindre coût, comme les médicaments essentiels en Dénomination Commune Internationale (DCI)».

La Politique sanitaire et sociale du Mali entre 1992 et 1997 a mis la famille au cœur des préoccupations sociales. La solidarité, expression profonde de la société malienne, a été redynamisée. Ainsi, indique l’ouvrage, les groupes moins favorisés en matière d’accès aux soins et à un mieux-être ont été considérés prioritairement dans un système de solidarité comme le Fonds d’assistance médicale, les Mutuelles et l’Assurance maladie obligatoire.

«Une famille, une société, une organisation, un pays fonctionnent sur des valeurs et des principes. La gouvernance, la probité, l’intégrité et la culture de résultats étaient notre credo à cette période. Elles doivent continuer à être le socle de notre développement», a rappelé Dr. Fatoumata Nafo Traoré, ancienne ministre de la Santé du Mali, dans la préface de l’ouvrage.

Pour les visionnaires qui ont eu cette brillante initiative, le contexte actuel de vigueur démocratique exige que le domaine de la santé et de la solidarité soit un domaine de consensus national. Ainsi, le projet de développement décennal fera l’objet de larges concertations pour débattre, partager, adhérer et agir pour l’avènement d’un état de santé meilleur et durable.

Comme le conclut si humblement l’ancien ministre de la Santé et ex-Premier ministre, Modibo Sidibé, en racontant la «petite histoire» de cet ouvrage collectif auquel se sont attelés lui et ses compagnons, des mémoires ont été «fouillées», des fonds documentaires écumés… Et, a souhaité celui qui est aujourd’hui le leader des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (Fare Anka Wuli), «nous osons espérer que le produit répond, malgré ses limites, à la demande qui nous a été exprimée».

Il est en tout cas indispensable que leur travail vient combler un immense vide documentaire par rapport aux politiques sociales et sanitaires mises en œuvre au Mali !

Hamady TAMBA

Source: Reporter

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Biennale artistique et culturelle : l’édition spéciale se tiendra du 24 au 31 décembre

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Après le report de la date de sa tenue du 25 mars au 1er avril dernier, pour faire place à la conférence d’entente nationale, la biennale artistique et culturelle, édition spéciale 2017, se tiendra du 24 au 31 décembre à Bamako. L’information a été donnée par le ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, lors de la réunion extraordinaire sur les préparatifs de l’événement, le jeudi 12 octobre 2017, au Mémorial Modibo Keïta.

biennale-artistique-culturelle-malienne

Cette réunion extraordinaire sur les préparatifs de l’édition spéciale de la biennale artistique et culturelle a enregistré la présence des  représentants des 6 quartiers du district de Bamako ; de tous les gouverneurs du Mali ; des familles fondatrices de Bamako ; du maire du district,  Adama Sangaré, et du gouverneur de Bamako, Ami Kane. Étaient également présents des anciens de la biennale, en l’occurrence  N’Tji Diakité, Kardjigué Laïco, Abdoulaye Diabaté, Naini Diabaté, Haïra Arby, Mah Kouyaté, etc., qui ont tous souhaité vivement le retour de la biennale.

«Nous nous retrouvons sur un chantier que nous avions souhaité finir il y a de cela plusieurs mois. Je suis heureuse de constater que l’engouement et la ferveur qui nous animaient il ya  à six mois, restent d’actualité pour nous et pour vous, chers partenaires de la Biennale». C’est en termes que le ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, a introduit son discours à cette réunion extraordinaire sur les préparatifs de la biennale artistique  et culturelle, édition spéciale 2017.

Selon elle, en mars 2017, son département était dans la dernière ligne droite pour relever le défi du retour d’une des plus grandes manifestations culturelles authentiques et inclusives de notre pays, à savoir la biennale artistique et culturelle, édition spéciale 2017, mais  des contingences de premier ordre ont fait que les dates arrêtées du 25 mars au 1er avril 2017 ont été vidées pour faire place à la conférence d’entente nationale.

«Notre foi en la capacité de la Biennale à participer activement à la paix et à la réconciliation nationale ainsi que la volonté affirmée du Chef de l’Etat et de tout le Gouvernement du Mali nous permettent aujourd’hui de vous annoncer que la Biennale Artistique et Culturelle, édition spéciale 2017, se tiendra au mois de décembre, précisément du 24 au 31 décembre 2017 ici à Bamako», a déclaré N’Diaye Ramatoulaye Diallo. Et d’ajouter : «ces dates validées par les plus hautes autorités sont un challenge pour nous. Je ne doute pas que nous puissions tenir ce défi d’organiser cette biennale tant attendue par nos populations. L’accompagnement sans ménagement, sans calcul de tous, conforte cette confiance qui nous anime».

Par ailleurs, le ministre de la Culture a rappelé que la biennale a été et est une organisation qui transcende le cadre classique et institutionnel d’une commission d’organisation. C’est pourquoi, elle a salué l’ensemble des forces concourantes à sa réussite. Avant de souligner que les motivations premières qui ont conduit son département à envisager le retour de la Biennale sont toujours d’actualité et plus que jamais justifiées. À cet effet, N’Diaye Ramatoulaye Diallo a indiqué que la mise en œuvre effective de l’accord pour la paix incombe à tous, de même que  la renaissance culturelle de notre pays sera une réalité avec le retour à cette activité unique en son genre.

Diango COULIBALY

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Vague de soutiens à IBK : la supercherie !

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Il est malheureusement de coutume dans notre pays, à l’approche de l’élection présidentielle, de voir se créer des mouvements et associations pour soutenir le président de la République. Une supercherie qui ne dit pas son nom.

club soutien action president ibk campagne

À mesure que l’élection présidentielle de 2018 s’approche, des mouvements et associations se créent pour soutenir les actions du président de la République. C’est une forme de supercherie qui prend de l’ampleur dans notre pays.

an ka ben paix soutien president ibk

En effet, ce n’est un secret pour personne que le bilan du président IBK est loin d’être positif à en juger au non-respect de plusieurs promesses qu’il avait données aux Maliens lors de la campagne de 2013. Aujourd’hui, le constat général qui se dégage, c’est qu’une bonne partie des Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur ne sont pas satisfaits de la gestion d’IBK.

La raison principale qui a poussé les Maliens à porter leur choix sur IBK en 2013, avec une majorité jamais égalée, c’était de trouver une solution définitive à la crise du Nord. 4 ans après, cette attente parmi tant d’autres est loin d’être comblée.

Malheureusement, en faisant fi de la réalité, des individus sont à l’œuvre pour vanter le bilan d’IBK dans le seul but d’assouvir leurs ambitions personnelles. C’est ainsi que plusieurs mouvements, associations, sociétés ou des personnalités se font entendre, à l’instar de la société Sud SVA (qui compte organiser une soirée de gala le 21 octobre prochain pour remercier IBK et faire connaître aux Maliens ses grandes réalisations) ; la plate-forme «An Ka Ben» (qui a organisé le dimanche dernier au stade Modibo Keïta un meeting de soutien à IBK) ; l’écrivain Moussa Cissé (qui a lancé son livre retraçant le parcours de l’homme). Tout ce beau monde est sorti ces derniers jours pour défendre le bilan du président de la République.

En d’autres termes, c’est une façon pour ces mouvements et associations de manger à la table présidentielle. Mais en termes de représentativité, ils ne valent pas un pet de lapin. Allez chercher votre sagouin !

Diango COULIBALY  

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