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Mois de la solidarité : LE FONDS DE SOLIDARITÉ NATIONALE OFFRE DES KITS SCOLAIRES AUX ÉCOLIERS

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Dans notre pays, la solidarité constitue l’une des valeurs cardinales. L’institution d’un mois dédié à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion par les autorités en est une preuve palpable. Ainsi le Fonds de solidarité nationale (FSN) a remis mardi 2000 kits scolaires aux élèves et écoliers de parents démunis des 6 communes du District de Bamako.

fourniture ecoliere sacs big scolaire

« La solidarité, la rentrée scolaire 2017-2018, pour une école accessible à tous les enfants » était le slogan de l’évènement. Coprésidée par le parrain du mois de la solidarité du District de Bamako, Mamadou Frankaly Kéïta, ancien ministre et la directrice régionale du Développement social, Mme Goïta Dédé Doucouré, la cérémonie officielle de remise des fournitures scolaires aux tout-petits s’est déroulée sur le terrain de sport de Korofina en Commune I. C’était en présence du maire de la Commune I, Mamadou B Kéïta, des notables, des parents, des écoliers et des élèves venus en grand nombre.
D’une valeur de 10 millions de Fcfa, les kits scolaires se composent de 300 cartons de craies, de stylos, de crayons, de règles et autres. Le maire de la Commune I s’est réjoui du geste du FSN qui vient de poser un acte citoyen. « Aider est un acte religieux. Les gestes humanitaires sont recommandés par le Tout puissant. Toute personne qui évolue dans ce sens aura toujours de la satisfaction durant toute son existence. Tant que vous donnez, vous allez toujours recevoir, car le Miséricordieux aime ceux-là qui se manifestent par les bienfaisances. Tout individu qui investit dans l’éducation d’un enfant aura contribué au développement d’une nation », a laissé entendre, Mamadou B Kéïta. Les enfants d’aujourd’hui sont des cadres de demain et ne vont jamais oublier l’acte humanitaire du Fonds de solidarité nationale, estime l’édile.
Le président du conseil d’administration (PCA) du FSN, Emmanuel Traoré a rappelé que l’école est un espace de vie commune qui rassemble les enfants de croyances et de cultures différentes. Elle est aussi un espace de solidarité voire de camaraderie. L’expression « c’est un camarade de promotion» a tout son sens dans notre pays. Elle permet de résoudre bien de problèmes et de régler bien de conflits. L’école, poursuit Emmanuel Traoré réunit les filles, les garçons, les petits, les grands, les pauvres et les riches. Cette institution est donc par essence le ciment de l’unité nationale, a-t-il indiqué. Le président du conseil d’administration du FSN a, par ailleurs, ajouté que l’école qui est une institution formant le citoyen de demain demeure le socle le plus solide du vivre- ensemble.
Par ricochet, elle renforce la cohésion sociale et l’unité nationale. L’école est aussi un lieu, où nous avons passé nos meilleurs moments et noué nos amitiés les plus solides. Elle véhicule également des valeurs cardinales qui constituent des repères pour toute la vie, selon le PCA du Fonds de solidarité nationale. Le travail bien fait, la discipline, la saine émulation, le respect de l’institution, l’acceptation de la différence et de la culture du mérite sont des valeurs cardinales de l’école, a ajouté Emmanuel Traoré qui a remarqué que le non respect et la perte de ces valeurs ont conduit à perturber grandement notre modèle social. M. Traoré pense qu’il urge d’apporter des mesures correctives, de soutenir l’école malienne pour contribuer au sursaut nécessaire au développement de notre pays. Le rôle et l’importance de l’école sont incontournables. L’école est la porte d’entrée du développement et l’un des axes forts dans la stratégie de lutte contre la pauvreté.
Le Fonds de solidarité nationale assure son président du conseil d’administration a une nette conscience de ces postulats. C’est pourquoi il a un programme dédié à l’éducation et alloue plus du tiers de ses ressources aux activités de scolarisation des enfants. Depuis bientôt une décennie, dira Emmanuel Traoré, le FSN et ses partenaires distribuent des dizaines de milliers de kits scolaires à des enfants en situation difficile. Cela pour contribuer à la scolarisation des enfants, notamment celle des jeunes filles et de donner une véritable bouffée d’oxygène aux parents d’élèves.
Sidi Y. WAGUE

 

Source: Essor

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Bassin du Niger: LES JOURNALISTES APPRENNENT LA CHARTE DE L’EAU

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Des journalistes des organes publics et privés participent, du 4 au 6 octobre, à un atelier d’information et d’appropriation de la Charte de l’eau du Bassin du Niger, qui se tient à la Maison du partenariat, à l’initiative du Programme conjoint d’appui à la gestion intégrée et durable des ressources en eau (PCA-GIRE) et la structure focale de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN).

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Durant les trois jours, les initiateurs comptent informer et échanger avec les hommes de médias sur le contenu de la Charte de l’eau en vue de mettre à profit les connaissances acquises pour opérer le changement de comportement qu’induit la Gestion intégrée et durable des ressources en eau (GIRE). L’objectif de la présente annexe de la Charte de l’eau du Bassin du Niger relative à la protection de l’environnement du bassin du Niger est d’assurer une protection appropriée de l’environnement du bassin du Niger sur la base d’une gestion durable, concertée et participative de l’environnement, conformément aux objectifs de développement durable. Elle est adoptée en application des articles 2, 12 et 33 de la Charte de l’eau du Bassin du Niger dont elle précise et complète les dispositions en matière de protection de l’environnement. Cette annexe s’applique à l’ensemble des secteurs de l’environnement et à toutes les ressources naturelles du bassin.
Le représentant du département de l’Energie et de l’Eau, Boubacar Sanogo, qui a présidé l’ouverture du séminaire, a dit que les activités comme le dragage ont un impact négatif sur l’approvisionnement en eau des villes, sur l’abreuvement du bétail, les ressources halieutiques, la production agricole et sur la santé humaine et animale. Il a rappelé aussi que depuis que la Charte a été mise en vigueur, en 2010, son contenu reste encore inconnu du grand public et des décideurs, surtout au niveau local. Il a ajouté que l’élaboration de la Charte est l’aboutissement de la vision partagée et de l’adoption du Plan d’action et du développement durable (PADD) du Bassin du Niger. Elle constitue un instrument consensuel de coopération entre les Etats membres de l’ABN pour une gestion concertée et durable des ressources en eau du Bassin du Niger. M. Sanogo, qui était entouré du responsable du PCA-GIRE, Mme Doucouré Fatoumata Wagué, et du coordinateur de la structure focale nationale de l’Autorité du Bassin du Niger, Djibrila Maïga, a exprimé toute sa gratitude au PCA-GIRE et au Royaume des Pays-Bas pour leurs accompagnements.
Abdourhamane TOURÉ

 

Source: Essor

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Le chef de la Minusma reçu par le président de la République : « IL N’Y A PAS D’OBSTACLES À LA PROGRESSION DE L’ACCORD DE PAIX »

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Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif, a été reçu mercredi à Koulouba, par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. L’entretien a eu lieu en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

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Interrogé à sa sortie d’audience sur l’objet de la rencontre, le chef de la MINUSMA est revenu sur la dernière session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies au cours de laquelle ont eu lieu une réunion ministérielle sur le G5 Sahel et une réunion de haut niveau sur la situation au Mali. « Il est important qu’après toutes ces réunions, je rencontre le chef de l’État pour faire la synthèse et voir comment aller de l’avant », a expliqué Mahamat Saleh Annadif.
Quelles sont les avancées enregistrées dans le processus  de paix ?
En réponse à cette question, le diplomate onusien a indiqué que beaucoup de choses ont été faites, rappelant que le rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Mali a commencé à circuler depuis mardi dernier. «Mais il faudrait, de prime abord, préciser que ce rapport porte sur les trois derniers mois qui ont été marqués par les manifestations sur la question de la révision de la Constitution, sur les affrontements entre la Plateforme et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA)», a-t-il précisé.
Le patron de la MINUSMA pense qu’il ne faut pas que les gens interprètent le rapport comme si c’est une lecture globale de tout ce qui se passe au Mali.
Selon lui, c’est juste des éléments d’appréciation par rapport aux trois derniers mois au cours desquels beaucoup d’observateurs se sont posés une série de questions : est-ce que vraiment le processus va tenir ? Va-t-il s’arrêter ? Va-t-il être remis en cause ?
Levant un coin de voile sur la prochaine étape dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, Mahamat Saleh Annadif a parlé de l’adoption formelle du chronogramme, ce qui permettra d’aller vers des phases concrètes. Sur ce registre, il a soutenu que le retour du gouverneur et celui de l’administration à Kidal sont déjà effectifs.
Pour le patron de la MINUSMA, il ne faudrait pas donner l’impression aux populations que le retour de l’État à Kidal signifie seulement l’arrivée du gouverneur dans la ville.
«Nous sommes en train de travailler avec le gouvernement pour que réellement les services sociaux de base soient là-bas ; pour que les écoles ouvrent ; pour que les hôpitaux commencent à marcher ; pour qu’il y ait l’électricité et l’eau. Je crois, c’est ce qui va être fait et le gouvernement est en train de faire tous les efforts. Normalement à partir de ce moment, il n’y a pas d’obstacles majeurs pour que la paix et la réconciliation puissent aller de l’avant», a-t-il assuré.

Massa SIDIBÉ

 

Source: Essor

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Conseil des ministres : LES DÉCISIONS EXPLIQUÉES A LA PRESSE

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Le traditionnel point de presse qui suit le Conseil des ministres s’est tenu, hier, dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Plusieurs membres du gouvernement y ont participé pour donner des explications sur les décisions du Conseil.
C’est le ministre de la Défense en charge de la Défense qui a ouvert le bal des interventions en s’exprimant (même si la question n’a pas été abordée en Conseil) sur les récentes acquisitions d’aéronefs par l’Armée de l’Air.

abdel kader konate ministre commerce porte parole gouvernement

A ce propos, le ministre Tiénan Coulibaly a expliqué qu’il s’agit d’une action qui tient à cœur le président de la République depuis fort longtemps. Selon lui, l’intérêt du chef de l’Etat pour l’équipement de l’Armée a été matérialisé dans la Loi d’orientation et de programmation militaire.
A la suite de Tiénan Coulibaly, le ministre de l’Administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly, a informé la presse de l’adoption d’un certains nombre de textes législatifs portant convocation du collège électoral en vue de la tenue prochaine des élections de conseillers communaux, des conseillers de Cercle, des conseillers de Régions et des conseillers du District de Bamako.
Sachant que certains de ces scrutins ont été reportés à plusieurs reprises pour des raisons de sécurité, une question s’est posée : qu’en est-il de la situation sécuritaire aujourd’hui? A ce propos, le ministre a assuré que le gouvernement a adopté un plan intégré de sécurisation des Régions du nord et du centre du pays. La carte des risques révèle certes qu’il peut y avoir des difficultés en certains endroits mais le gouvernement a l’obligation d’accomplir ce qui lui indique la loi. Toujours, selon le ministre Tiéman Hubert Coulibaly, le retour récent du gouvernement à Kidal et le cessez-le-feu entre la CMA et la Plateforme, sont des actes qui encouragent et permettent de dire que l’agenda des élections est tenable. Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, a lui, fait le point sur deux textes examinés par le Conseil des ministres. Il s’agit du projet de texte portant création, organisation et modalités de fonctionnement du Comité de pilotage de Mise en place du Point d’échange Internet du Mali, et de la communication écrite relative à la note conceptuelle sur l’octroi de la 4ème licence de télécommunications au Mali.
Le Point d’échange Internet, a indiqué Arouna Modibo Touré, est une infrastructure permettant aux opérateurs d’internet d’échanger des informations sans compensation financière. Son implantation va, selon le ministre, permettre que nos échanges ne transitent pas par des pays étrangers. Le Point d’échange est avantageux non seulement en terme de rapidité de la connexion mais aussi en terme de coût des prestations des opérateurs sans compter qu’il optimise le coût de la bande passante à l’international.
Avant d’aborder la question de la 4ème licence de téléphonie, le ministre est d’abord revenu sur le cas de la 3ème licence attribuée à Atel mais qui n’est toujours pas fonctionnelle. Selon le ministre, le cahier des charges avec cette société ne prévoit nullement le retrait de la licence mais la possibilité pour le gouvernement d’octroyer une 4ème licence.
Le rapport de Human Rights Watch sur les droits de l’Homme au Mali et celui du secrétaire général des Nations unies sur l’évolution de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, le prochain déplacement du Premier ministre à Paris et Bruxelles ont également été abordés lors de ce rendez-vous hebdomadaire.

Lougaye
ALMOULOUD

 

Source: Essor

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Examen périodique universel : LE 3è RAPPORT NATIONAL VALIDÉ

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Le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, a présidé, hier au sein de son département, l’atelier de validation du rapport national au titre du 3è cycle de l’examen périodique universel. C’était en présence de Guillaume Ngefa, directeur de la division des droits de l’Homme et de la protection de la MINUSMA, des représentants des départements ministériels et des organisations internationales.

maitre kassoum tapo ministre droit homme reforme etat

Cet atelier de concertation doit valider le 3è rapport national de notre pays au titre du mécanisme de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des Nations unies des droits de l’Homme basé à Genève. En vertu de ce mécanisme, les États membres des Nations unies exposent la situation des droits de l’Homme dans leurs pays respectifs, les mesures prises pour donner plein effet aux recommandations acceptées depuis l’examen précédent, ainsi que les défis et les bonnes pratiques enregistrés en la matière.
A l’issue de cet examen, l’Etat concerné reçoit des recommandations des autres États membres pour l’amélioration d’une situation particulière relevant des droits de l’Homme, recommandations qu’il a la latitude d’accepter ou de rejeter.
Le directeur de la division des droits de l’Homme et de la protection de la MINUSMA a souligné que l’objectif ultime de l’EPU est d’améliorer la situation des droits de l’Homme dans tous les pays et de traiter des violations des droits de l’Homme où qu’elles se produisent. Pour Guillaume Ngefa, la présentation du rapport national du Mali à Genève, en janvier 2018, constituera une opportunité unique pour mettre en valeur les efforts consentis par le gouvernement pour la mise en œuvre effective des 111 recommandations acceptées par le Mali lors du précédent exercice.
«Il s’agira également pour le gouvernement d’exposer, de manière objective, la situation des droits de l’Homme dans le pays, les défis et les difficultés rencontrées pour la mise en œuvre des engagements internationaux, mais aussi l’expression des besoins du Mali en matière d’assistance technique pour le renforcement de ses capacités en vue de la mise en œuvre des recommandations», a-t-il dit avant d’exhorter le gouvernement à faire montre de coopération et de volonté non conditionnée pour la promotion des droits de l’Homme en toutes circonstances.
Dans son intervention, le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat a rappelé que lors de sa visite de travail effectuée auprès du Haut-commissariat des droits de l’Homme à Genève, le directeur régional Afrique du Haut-commissariat aux droits de l’Homme et le chef de la branche EPU avaient prodigué de précieux conseils pratiques sur la préparation de la revue du Mali prévue pour janvier 2018.
Me Kassoum Tapo a indiqué qu’une requête d’assistance technique a été adressée à l’OIF en vue de mettre à la disposition de notre pays un expert pour la préparation du rapport national au titre du 3è cycle de l’EPU dont la date de dépôt est fixée au 15 octobre.
« Dans cette perspective, nous nous proposons de présenter le projet de rapport qui sera validé au cours du présent atelier au prochain conseil des ministres en vue de son approbation par le gouvernement avant sa transmission au Conseil des droits de l’homme », a-t-il assuré.
Le ministre Tapo a également souligné que la particularité du 3è cycle est liée à la situation difficile de notre pays en matière de droits de l’homme depuis 2012 et au-delà de tout le Sahel, voire le reste du monde.«Malgré des violations graves des droits de l’Homme constatées notamment dans le nord et le centre du pays, le gouvernement reste résolument engagé à protéger et à promouvoir les droits de l’Homme sur toute l’étendue du territoire national car le premier porteur d’obligation en matière de protection des droits de l’Homme reste l’Etat», a-t-il déclaré.
Par finir, Me Tapo a remercié le Haut-commissariat aux droits de l’Homme, à travers la division droits de l’Homme et de la protection de la MINUSMA, pour son soutien indéfectible au processus d’élaboration du projet de rapport national.

Mamadou SY

 

Source: Essor

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Haut conseil des collectivités : CONCERTATIONS AUTOUR DE L’AVANT-PROJET DE CHARTE DE L’ENVIRONNEMENT

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Le Haut conseil des collectivités a organisé, hier dans ses locaux, un atelier de concertations sur l’avant-projet de la charte de l’environnement du Mali.
L’ouverture des travaux était présidée par Gamni Ag Igasten, vice-président du comité de pilotage dudit projet.
Conformément à ses prérogatives, le Haut conseil des collectivités se fait le devoir de veiller et d’entreprendre toute démarche destinée à améliorer la qualité de vie des citoyens, notamment à travers la protection et la sauvegarde de notre environnement. D’ou cette initiative de l’élaboration d’un avant projet de charte de l’environnement du Mali.
Ces concertations permettront de recueillir différents points de vue sur le document avant l’étape ultime qui est celle de l’atelier national de validation.
La rencontre a enregistré la participation des conseillers nationaux, des présidents des conseils régionaux, des maires et conseillers communaux, des représentants des départements ministériels, des services techniques, des représentants des organisations de la société civile.
Le vice-président du Haut conseil des collectivités fera rematquer que ces concertations portent essentiellement sur l’amélioration du draft conçu par le consultant commis à cette tâche et que les présentes rencontres interviennent après celles de Ségou tenues le 26 septembre dernier.
Ag Igasten a rappelé que l’objectif global de l’élaboration de cette Charte est de produire un document de référence des politiques et stratégies nationales en matière de protection de l’environnement et du cadre de vie des citoyens.
Le vice-président du Haut conseil a, enfin, exhorté les participants à plus d’assiduité, de concentration et de participation responsable aux débats pour une véritable réussite des travaux et pour la protection et la défense de notre environnement.
Anne-Marie KEITA

 

Source: Essor

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Attaque terroriste au Niger : CONDAMNATION FERME DE LA PRÉSIDENCE EN EXERCICE DU G5 SAHEL

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«La Présidence en exercice du G5 Sahel a appris, avec indignation et stupéfaction, l’embuscade terroriste contre une patrouille de soldats nigériens et américains, le 04 octobre 2017, près de la frontière entre le Niger et le Mali, ayant occasionné des pertes en vies humaines et des blessés. Elle condamne dans les termes les plus énergiques cet acte barbare et lâche.

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En cette douloureuse circonstance, la Présidence en exercice du G5 Sahel présente ses sincères condoléances aux plus Hautes autorités nigériennes et américaines, et exprime sa sympathie aux familles des victimes.
Cette attaque confirme, à nouveau, que la situation sécuritaire dans le Sahel reste caractérisée par une incrustation de la menace terroriste qui s’appuie sur des ramifications transfrontalières à travers des groupes dotés d’importants moyens militaires, logistiques et financiers, ayant pour objet de sanctuariser des pans importants de nos territoires, d’étendre leur action à l’ensemble de notre Région, de déstabiliser nos sociétés et nos Institutions établies, faisant ainsi peser une atteinte permanente à la paix et à la sécurité internationale.

Face à la situation, la Présidence en exercice du G5 Sahel souligne la nécessité et l’urgence de conjuguer les efforts, aux plans régional et international, en vue de faire échec aux tentatives de déstabilisation et de sanctuarisation de la région Sahel et au-delà. A cet égard, elle renouvelle son appel aux partenaires bilatéraux et multilatéraux à accorder la plus grande attention à l’opérationnalisation effective de la Force conjointe du G5 Sahel.

En dépit de la situation sécuritaire préoccupante, les pays membres du G5 Sahel réitèrent leur pleine détermination à poursuivre le combat contre le terrorisme et le crime transnational organisé.

Bamako, le 05 octobre 2017
Ibrahim Boubacar KEITA»

 

Source: Essor

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Tombouctou : LE GOUVERNEUR S’IMPRÈGNE DE LA SITUATION DE LA RÉGION

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Le gouverneur de la Région de Tombouctou, Koïna Ag Ahmadou, a effectué les 2 et 3 octobre une tournée dans les Cercles de Goundam, Niafunké et Diré. Une tournée de prise de contact avec les populations pour échanger avec elles sur les préoccupations de l’heure, à savoir la sécurité, l’ouverture des classes, le suivi de la révision annuelle des listes électorales, le retour des réfugiés.

Koina Ag Ahmadou chef gouverneur Goundam prefet

Il s’agissait aussi d’expliquer les engagements pris par l’ensemble des chefs de fractions et de villages lors de la rencontre interrégionale de Tombouctou et Taoudenit.
Dans les trois cercles visités, le gouverneur était accompagné de son conseiller aux affaires administratives et juridiques, de 2 conseillers spéciaux, de 5 directeurs régionaux (académie, santé, développement social, hydraulique et productions animales).
Dans la délégation, il y avait le tout nouveau commandant de zone, Abbas Dembélé, le commandant de la légion de la gendarmerie, le commandant de la garde nationale.
La première étape de cette tournée a concerné Goundam, où le 1er adjoint au maire Hammadoun Sall et le préfet Karim Coulibaly, ont énuméré plusieurs points de satisfaction quant au fonctionnement du cercle et de la commune. Ils ont aussi parlé de difficultés, notamment la recrudescence du banditisme résiduel, la menace planant sur la campagne agricole 2017-2018 en raison d’une mauvaise pluviométrie mal répartie dans le temps et l’espace affectant aussi les pâturages, la faible crue qui impacte les surfaces emblavées dans la zone des lacs du Faguibine.
Le préfet fera remarquer que malgré les bons résultats enregistrés au cours de l’année scolaire 2016-2017, 26 écoles restent encore fermées sur les 143 que compte le cercle pour cause d’occupation des classes par certains groupes armés, la dégradation de ces classes ou souvent l’abandon des écoles par les enseignants sous la menace de certains hommes en armes. En terminant, le préfet dira que malgré cette situation alarmante, les populations de Goundam gardent espoir et qu’elles suivent avec intérêt toutes les démarches entreprises par la région.
A Niafunké, le gouverneur et sa délégation ont rencontré les cadres du cercle, les notabilités et les groupes de jeunes et de femmes au campement-hôtel. Dans cette localité, le maire a qualifié la visite du gouverneur, la 1ère dans le cercle comme étant une marque d’espoir et d’assurance pour les populations de Soboundou.
Pour le maire, cette visite traduit également la détermination et l’engagement du gouvernement à ramener la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble entre tous les fils du Mali. Au chapitre des doléances, le maire Samba Bah a souhaité la création d’un site de cantonnement à Niafunké vu le nombre important de combattants dans le cercle.
Il a aussi évoqué les tueries, les viols, le rançonnement quotidien des éleveurs et le braquage des passagers devenu monnaie courante. Il a plaidé la cause des 18 familles sinistrées suite aux inondations des pluies.
A Goundam, il a été plutôt question du cas des travailleurs des collectivités qui sont à 15 mois sans salaires. A Diré, l’adjoint au préfet, Dramane Diakité, a fait un rapport bilan de toute la situation dans le cercle. Bien que plus stable que les 2 cercles précédents, Diré connaît certaines difficultés. Le préfet a, à cet égard, fait mention de l’insuffisance du personnel, l’absence de radio de transmission, du manque de locaux pour certains services techniques. Il a aussi fait état de l’insuffisance des effectifs du peloton de la garde et de la gendarmerie, l’insuffisance de moyens logistiques, le manque de détachement militaire, l’insuffisance du personnel enseignant, l’état de dégradation de l’IFP, le non achèvement du lycée, l’insuffisance du personnel qualifié de santé, la vétusté des locaux du CSCOM. Il a aussi évoqué l’insuffisance de la quantité d’engrais subventionnés.
Le gouverneur Koïna Ag Ahmadou a répondu à toutes les préoccupations et à toutes les sollicitations évoquées dans les 3 cercles. Pour lui, certains problèmes ont des réponses locales, d’autres régionales ou nationales. Il rassure qu’il ne ménagera aucun effort pour gérer ceux qui méritent une solution régionale et diligenter ceux qui nécessitent d’avoir recours au niveau national. S’agissant de la question sécuritaire, le gouverneur a exhorté à la lecture et à l’application des engagements signés par les communautés lors du forum interrégional de Tombouctou et Taoudenit.
A Goundam, Niafunké comme à Diré, le gouverneur a constaté dans les mairies l’effectivité et le bon déroulement de la révision des listes électorales. Il a aussi visité les 18 familles sinistrées des inondations, pour leur témoigner toute la solidarité et la compassion de toutes les autorités en ce mois d’octobre dédié à la solidarité dans notre pays. Au cours de cette tournée, Koïna Ag Ahmadou a, dans tous les cercles, rencontré les notabilités et l’imamat pour solliciter leur implication et la multiplication des prières dédiées à la paix et à la cohésion sociale au Mali.

Moulaye SAYAH
AMAP-Tombouctou

 

Source: Essor

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Réfondation du système éducatif : LE PAQE S’ÉVALUE

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Ils étaient plus de quatre-vingt acteurs de l’école malienne en conclave vendredi dernier  pour faire le bilan  des acquis du Projet d’appui à la qualité de l’éducation (PAQE) avec la thématique « l’intégration de la technique d’apprentissage centrée sur l’enfant et basée sur le jeu dans le curricula de l’enseignement fondamental 1 au Mali ».

ecole education classe eleve etudiant surveillant sujets baccalaureat bac def examens resultats

Il s’agissait pour le partenaire « Right To Play » de partager les résultats auxquels, ils sont parvenus au terme de deux ans du projet afin de permettre au ministère de l’Education nationale de maximiser durablement les acquis de PAQE. Le projet est financé par les Affaires mondiales du Canada à hauteur de 1,1 milliard de Fcfa.
Dans notre pays, le PRODEC a inscrit dans ses priorités, la qualité de l’enseignement, la planification et le développement du curriculum de l’enseignement fondamental ainsi que le programme d’apprentissage bilingue basé sur l’approche par compétence. Right To Play, à travers sa technique d’apprentissage centrée sur l’enfant et basée sur le jeu, développe de nouvelles compétences au niveau des administrateurs scolaires que sont le CAP, l’école, les directions nationales de l’éducation, les AE, les enseignants et apprenants.Dans la quête d’une école malienne  capable de former des cadres compétents compétitifs, le projet PAQE a été initié par Rigth to play comme alternative.
Il touche les enfants de 2 à 15 ans des Régions de Koulikoro, Sikasso, Ségou et du District de Bamako.
PAQE vise à contribuer au renforcement des acquis de la technique d’apprentissage centrée sur l’enfant et basée sur le jeu comme technique d’animation dans les apprentissages de l’enseignement fondamental. Selon le directeur pays de Right To Play, le PAQE s’articule autour de trois grands axes que sont : l’amélioration de l’environnement d’apprentissage ; l’engagement communautaire en faveur d’une école malienne protégée des barrières sociales ; le renforcement du système éducatif à promouvoir les politiques et pratiques sensibles au genre à travers l’apprentissage centré sur l’enfant, basé sur le jeu. Right To Play, après avoir identifié en 2015 avec les acteurs les problèmes liés à l’école, ils ont développé ensemble le PAQE ; et exécuté ensemble les activités de 2016- 2017. « Nous avons appris les leçons, évalué ensemble les actions de 2017. L’ heure est aujourd’hui au bilan après deux années de mise en œuvre », a expliqué le patron de Rigth to play Amadou Cissé qui souhaite la pérennisation des acquis.
Le conseiller technique du département de l’Education nationale, Amidou Maïga, a martelé que de nombreuses menaces pèsent  sur le système éducatif en termes de besoins éducatifs  spécifiques, nouveaux liés à la crise sécuritaire dans certaines régions.
« Nous les affronterons tous les jours et nous relèverons les défis,  car nous ne serons pas seul dans ce combat universel auquel prend part les amis du Mali que nous ne cesserons de remercier pour leur engagement », a t- il dit.  Il a, cependant, ajouté que les résultats et recommandations issus de cette rencontre permettra à son ministère et à ses démembrements de faire des recommandations  fortes en termes de perspectives pour l’utilisation systématique et continue de la technique d’apprentissage centrée sur l’enfant et basée sur le jeu dans les pratiques pédagogiques.
Mariam A. Traoré

 

Source: Essor

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Financement participatif des jeunes ruraux : LA PLATEFORME BABYLOAN.ORG CRÉÉE

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Le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) a abrité le lancement de la plateforme babyloan.org dont l’objectif est de mobiliser une partie des ressources des migrants et les orienter vers les investissements.

Mamadou Sinsin Coulibaly president Conseil national patronat Mali CNPM

C’est une initiative du Projet de formation professionnelle, insertion et appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux (FIER), en collaboration avec le Fonds international de développement agricole (FIDA). Chaque année, de nombreux jeunes ruraux arrivent sur le marché du travail avec des difficultés extrêmes à trouver des débouchés professionnels. Cette situation conduit les jeunes à quitter les zones rurales et à aller à la recherche d’opportunités dans les grandes villes et à l’étranger. Entièrement dédiée aux jeunes entrepreneurs des zones rurales du Mali, babyloan.org est une plateforme dont l’objectif est de fournir une solution innovante à la diaspora malienne en France et en Europe pour soutenir des porteurs de projets dans leur terroir d’origine.
Le projet aura un effet multiplicateur sur le nombre de projets au profit des jeunes ruraux, selon le ministre l’Emploi et de la Formation professionnelle, Maouloud Ben Kattra, qui a présidé la cérémonie. « L’amélioration du taux de bancarisation en milieu rural, la réduction de l’exode et de la migration sont, entre autres, des effets induits de ce programme », a indiqué le ministre. Le coordinateur du projet FIER, Héry Coulibaly, a expliqué le processus de fonctionnement de la plateforme babyloan.org. Selon lui, le site est ouvert à toute personne qui souhaite aider un micro entrepreneur.
Ainsi, dit-il, il suffit juste d’entrer dans le site pour voir l’ensemble des projets qui ont besoin de financement. « Vous pouvez, sur babyloan.org, voir les projets que vous voulez soutenir et vous définissez ensuite le montant de votre prêt solidaire, dès 10 €. A l’inverse d’un don, vous êtes remboursé mensuellement et ce remboursement se déclenche dès qu’un projet est totalement financé», a souligné le coordinateur.
M. Coulibaly a précisé qu’une fois le fonds constitué, il est géré par le Réseau de micro institutions de croissance de revenus (RMCR) qui est un système financier décentralisé opérant dans la Région de Koulikoro et spécifiquement dans le cercle de Koulikoro. On rappelle que le projet FIER, dont l’objectif est de promouvoir l’accès des jeunes ruraux à des opportunités d’insertion et d’emplois attractifs et rentables dans l’agriculture, est le fruit d’un partenariat entre le gouvernement du Mali et le FIDA. Lancé en 2014, le projet s’inscrit dans la Politique nationale de formation professionnelle du gouvernement et cible les jeunes ruraux de 15 à 40 ans en quête d’une situation professionnelle. Pour un coût total de 28,150 milliards de Fcfa, FIER intervient dans toutes les régions du Mali pour une durée de huit ans. Le représentant du FIDA, Philippe Rémy, et le directeur RMCR, Hervé Deffang, étaient aussi présents à la cérémonie.
Anne-Marie KÉITA

 

Source: Essor

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ONU : Le chef des opérations de maintien de la paix plaide en faveur d’un outil capable de réagir rapidement

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Lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la constitution des forces, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a souligné jeudi 05 octobre 2017 que le maintien de la paix devait être un outil « plus ajusté, agile et flexible », capable de répondre rapidement et avec pertinence aux besoins sur le terrain.

Conseil sécurité droit veto resolution nations unies onu reunion conference

La constitution de force est une façon de mettre en œuvre cette vision, a poursuivi M. Lacroix. « Cela implique d’identifier les besoins actuels et futurs des opérations et de communiquer de façon ciblée et soutenue avec les Etats membres qui pourraient les combler», a-t-il dit.

Il a salué les engagements pris par les États membres pour combler les lacunes capacitaires des missions actuelles, renforcer certaines missions et faire face à de nouveaux déploiements. Les récentes réunions à Londres et à Paris ont permis d’annoncer des contributions pour des unités rapidement déployables et d’identifier les besoins spécifiques en milieu francophone, a poursuivi le Secrétaire général adjoint.

« La création du Système de préparation des moyens de maintien de la paix a été décisive dans notre nouvelle approche de la constitution des forces, en nous permettant de savoir en permanence quelles unités étaient disponibles et de mieux connaître le niveau de préparation », a expliqué M. Lacroix. « À ce jour, 81 États Membres ont enregistré des contributions dans le système, un succès impressionnant deux ans après sa création ».

Il a précisé que 29 unités du Système de préparation des moyens de maintien de la paix ont été déployées au sein notamment de la MINUSMA mais aussi de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS).

Il a indiqué que la génération de force avait pour objectif clef de faciliter un déploiement plus rapide de capacités sur le terrain, avant d’insister sur la difficulté d’un tel déploiement. « Dans les semaines qui suivent l’adoption d’un mandat, jusqu’à ce qu’une mission atteigne un seuil opérationnel critique, des vies peuvent être perdues et notre crédibilité peut être entamée », a convenu M. Lacroix, en soulignant également les implications financières et les dangers d’un déploiement trop tardif. Le Secrétaire général adjoint a mentionné les progrès accomplis à cet égard. « Le bataillon de la MINUSCA qui était en proie à des problèmes de discipline a pu être remplacé par trois différents contingents en moins de 60 jours », s’est-il félicité.

M. Lacroix a insisté sur les lacunes capacitaires persistantes, s’agissant notamment des éléments habilitants, tels que les hélicoptères, des forces de réaction rapide et des unités de déminage des engins explosifs improvisés. Il s’est dit également déçu par le manque de progrès pour atteindre les cibles retenues s’agissant de la proportion de personnel féminin.

 

Source : https://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=40318

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Affaire Collège Horizon : La méfiance des investisseurs étrangers

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Le passage forcé du Collège Horizon à la Fondation Maarif fait craindre les investisseurs étrangers du Mali. Le gouvernement qui a un devoir protection des investisseurs privés participe à leur expropriation. L’affaire Collège Horizon  en est un exemple éloquent.

college lycee horizon bamako

 La Fondation Maarif, créée en 2016 par l’Etat turc prend donc à forceps le contrôle des écoles Collège Horizon en Afrique.

Accusé d’être le cerveau du putsch manqué en Turquie, le promoteur des écoles Collège Horizon, Fethullah Gülen, voit ses biens expropriés par les autorités de son pays en complicité avec celles des pays où il avait installé ses réseaux.

Cette manière de retirer une propriété privée pour l’attribuer à une fondation étatique n’est-elle pas une menace contre les investisseurs privés qui se voient laissés pour compte par le pays hôte ?

Au Mali, l’affaire de Collège Horizon inquiète plus d’un. Les investisseurs étrangers ainsi que les parents d’élèves de cette école voient l’avenir de leurs enfants hypothéqué.

Avec plus de 3000 élèves, les écoles Collège Horizon sont parmi les meilleures écoles du pays.

Le taux de la réussite aux examens pour l’année 2017, s’élève à 90% au baccalauréat sur les 32% de la moyenne nationale.

Quant à la fondation Marrif qui prend le contrôle de l’école, elle serait sans programme.

Sinon comment peut-elle prendre les bâtiments et les matériels d’une propriété privée pour fonctionner ?

Le week-end dernier, à Korofina en Commune I du District de Bamako, le Directeur Général des écoles Collège Horizon au Mali, M. Metin Celikel, a informé qu’un établissement de Collège Horizon a été vandalisé par les gens de la Fondation Maarif de Turquie.

Pour Oumar, parent d’élève, en colère contre le gouvernement du Mali, « le gouvernement a failli à sa mission de promouvoir les investissements privés en terre malienne. Un bailleur qui choisit n’importe quel pays pour investir doit bénéficier de la protection de ses biens par le pays hôte ».

A Bamako, c’est la panique du côté des parents d’élèves qui ont leurs enfants inscrits à Collège Horizon pour l’année scolaire qui s’ouvre.

Prévue pour le 2 octobre dernier, la rentrée scolaire a été reportée pour le 9 octobre prochain.

Pour certains, ce report serait du au fait que la fondation Marrif n’était pas suffisamment prête pour respecter la date fixée par le gouvernement.

Ainsi, c’est tout le pays qui est puni à cause de  l’injustice d’une fondation sur une propriété privée, en complicité avec l’Etat malien. Alors que plus de 500 écoles sont fermées dans le Nord et le Centre du pays.

Habi Sankoré

 

Source: LeSoft

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Communication : La HAC délivre 37 nouvelles fréquences radios

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Pour régulation du secteur de la communication, la Haute Autorité de Communication a, dans sa deuxième phase d’appels à candidatures, offert 57 fréquences sur toute l’étendue du territoire national. Le résultat rendu public, en cette fin du mois de septembre, donne 37 nouvelles fréquences exclusivement aux radios.

fodie toure gaoussou drabo Haute autorite communication journalisme presse hac prestation serment

Si le nombre de fréquences attribuées est en deçà de la demande, il faut au moins encourager cette initiative de réglementer le paysage audiovisuel au Mali.

Pour rappel, la Haute Autorité de la Communication avait procédé à la fermeture de certaines radios et télévisions privées, émettant sans autorisation, sur le territoire national, par la même occasion, lancé des appels à candidatures pour ouverture.

L’octroie de 37 fréquences radios par les autorités en charge de cette réglementation, certes pas suffisant, mais rassurant.

Pour réglementer le secteur, la HAC entend déterminer les domaines de chaque radio ou télévision. Ainsi, les radios et télévisions privées commerciales et non commerciales seront déterminées chacune, dans son domaine.

Pour la deuxième phase d’appels à candidatures, la HAC avait enregistré 113 dossiers de candidatures repartis, ainsi comme suit : 14 dossiers pour la région de Kayes, 19 pour Koulikoro, 18 pour Sikasso, 18 pour Ségou, 3 pour la région de Mopti, 5 pour celle de Tombouctou, 3 pour Gao, 1 pour Taoudenit et 32 pour le District de Bamako.

Habi Sankoré

 

Source:  LeSoft

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Rebondissement dans l’affaire Tiken Jah Fakoly-Fimba : Ça sent toujours un règlement de compte

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Malgré certaines preuves qu’ils ont apportées à la suite du rebondissement dans l’affaire opposant l’artiste chanteurMoussa Doumbia, alias Tiken Jah Fakoly au Festival international de musique de Bamako (Fimba), les avocats Maitre Oumar Tounkara et Maitre Moriba dit Tiémoko Traoré du cabinet d’huissier Maya n’ont pas pu se débarrasser de ce qu’on pourrait appeler de l’acharnement.

tiken jah fakoly

 Face à la presse, le mercredi 27 septembre 2017, à la Maison de la presse  le conférencier, Me Oumar Tounkara,  est monté au créneau contre le chanteur TikenJafFakoly dont il jugeait les propos « discourtois à l’égard d’honnêtes citoyens maliens, à l’effet de créer sciemment une atmosphère désagréable afin de tenter de se soustraire à la loi ». Ce, à travers une vidéo accusant les responsables de Fimba de violer certains termes du contrat les liant en 2004.

En effet, un contrat de production liant l’artiste Fakoly à Fimba stipule que l’artiste devait produire, en contrepartie de « la prise en charge des frais de transport, d’hébergement, de restauration et de sécurité de l’artiste et son groupe, et un cachet ».

Malencontreusement, l’artiste n’a pas pu, aux dires du Me Tounkara, honorer ses engagements contractuels vis-à-vis des organisateurs. Ce qui l’a alors attrait en justice, notamment devant le tribunal de la commune IV de Bamako qui l’a condamné à « payer à Fimba les sommes de 9.600.000 CFA à titre principal et cinq millions à titre de dommages-intérêts».

Sur l’appel de l’artiste, précise Me Tounkara, la Cour d’appel de Bamako a confirmé,  par arrêt N°194 du 12 avril 2006, la décision de l’instance en toutes ces dispositions, à l’exception que celles relatives aux dommages et intérêts. La demande d’octroi de délai de grâce initié par l’artiste Tiken Jah Fakoly a été rejetée par le Tribunal.

« Il a été défaillant. C’est à tort qu’il est en train de véhiculer des propos qui ne sont pas exacts. Nul n’est au-dessus de la loi, il s’ensuit que la loi s’applique dans toute sa rigueur de façon impersonnelle», dégaine, Me Oumar Tounkara, de dire.

Si Me Tounkara écarte, en tout lieu, l’hypothèse d’un complot contre l’artiste ivoirien, car il s’agit, selon lui, d’une exécution de décision de justice, définitive, contre laquelle aucun recours n’est possible, force est de constater que des zones d’ombre entourent cette manœuvre.

Pourquoi avoir attendu toute une décennie pour exécuter une décision judiciaire pareille? Qu’en est-il de la médiation du Chef d’Etat d’alors, ATT ? Quel est le délai de rigueur pour qu’une décision judiciaire devienne caduque (prescription)?

Autant de questions auxquelles les deux avocats n’ont pas pu élucider. Leurs réponses ressemblent à l’image de loups qui veulent dévorer leur proie.

Somme toute, les avocats n’ont pas pu rassurer la presse.

Ainsi va le Mali !

D.C.A

 

Source: LeSoft

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Bamako-Niamana-Kognini : 6.000 Concessions menacées de destruction par une agence immobilière

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A peine finie l’Affaire de Souleymanebougou qui a coûté 8 milliards FCFA à l’Etat malien, à l’issue d’un procès remporté par le collectif des victimes,les mêmes acteurs s’en prennent à Kognini, un village voisin de Bamako, menacé de casses et depuis une semaine, sous haute tension. A l’origine de ce malaise qui enfle et risque d’exaspérer au plus haut sommet de l’Etat, des notes de mise en demeure et d’arrêt de travail, distribuéespar une agence immobilière, munie d’un ‘’protocole d’accord homologué  (datant du 02 août 2017)’’, établi au Tribunal de la Commune VI entre elle et un ancien Conseiller du chef du village, usurpant le titre de représentant. En ligne de mire, Mahamadou Diarra, Directeur Général de ‘’Prestige SARL’’, menace de déguerpir les populations pour démolirplus de six mille (6.000) concessions élevées sur une superficie de 227 hectares 93 a, 54 ca.Enquête spéciale sur un dossier complet.

mohamed aly bathily ministre domaine etat affaire fonciere villageois

 Si pour les populations qui subissent les intimidations et les menaces de casses, le protocole conclu entre ‘’Le Prestige’’ et un faux Conseiller du Chef du Village de Kognini, n’a « aucune légitimité », le litige foncier qui vient d’éclater une nouvelle fois, a bien une histoire.

Fondé en 1926, le village de Kognini relève de la Commune de Baguinéda Camp, dans le Cercle de Kati (Région de Koulikoro).

Situé au nord de la route nationale N°6, reliant Bamako à Ségou, Kognini est lié à la capitale malienne par le quartier Niamana en Commune VI du District.

Autre particularité : Entre Niamana et le Chef-lieu du village de Kognini, s’étend un domaine estimé à plus de 277 hectares, officiellement affectéen 1994 à l’Office du Périmètre Irrigué de Baguinéda (OPIB) qui en assure depuis, la gestion conformément au Décret N°094-157/PM du 13 Avril 1994, fixant l’organisation de la gérance des terres aménagées du Périmètre Agricole de Baguinéda.

En 2006, le Chef du village de Kognini soumet à l’Etat malien, sa volonté d’effectuer un transfert physique de son village sur cet espace situé dans sa circonscription, mais aussi relevant terres aménagées de l’Office du Périmètre Irrigué de Baguinéda (OPIB).

SULFUREUX LOTISSEMENT

 A la grande surprise de l’OPIB, et en violation des dispositions de la Loi N°2012-001 du 10 janvier 2012 portant modification de l’ordonnance N°00/027/P-RM du 22 mars 2000 portant Code Domaniale et Foncier et ratifiée par la Loi N°02/008 du 12 Février 2002, un sulfureux lotissement dudit site, concernant 227 ha 93a 54ca, est fait en catimini.

Saisi de l’affaire pour donner son avis sur le domaine privé de l’Etat sous sa responsabilité, en passe d’abriter le transfert du village de Kognini, l’OPIB approuve l’initiative du transfert, mais, rappelle dans sa lettre N° Réf : OPIB/DPSE/08/03/078 en date du 18 mars 2008, des cas de transfert des villages de la zone, effectués en 1994 sur la base de concertations entre les populations concernées, les autorités administrativescompétentes et l’OPIB, sans le morcellement du Titre Foncier 1753 datant de 1957, à lui (l’OPIB) affectépar l’Etat en 1994.

Dans la même note (N° Réf : OPIB/DPSE/08/03/078 en date du 18 mars 2008), l’OPIB soulignela faussetéqu’engendrerait la création de tout autre TF à l’intérieur du sien (TF 1753), vieux de l’époque coloniale. Outre le fait que le domaine faisant objet du TF 1753 lui appartient, l’OPIB se réfère surtout à la loi.

Justement,  article 13, Code domaniale et Foncier du Mali réconforte l’OPIB dans son argumentaire.

Selon cet article (13), en ce qui concerne un bien immobilier privé de l’Etat, ‘’ l’immatriculation ne peut intervenir qu’après qu’un décret de délimitation ait été pris en Conseil des Ministres’’. Ce qui n’a jamais été fait après que le TF 1753 ait été affecté à l’OPIB en 1994 par la même occasion.

Par contre, c’est en contradiction avec la loi que le Gouverneur de Koulikoro a approuvé par Arrêté, le nouveau lotissement sur le TF 1753 de l’OPIB,le 25 novembre 2009.

C’est aussi en violation de la loi que l’espace est immatriculéTF N°17808dans l’Arrêté du Gouverneur de Koulikoro, à l’intérieur duTF 1753alors affecté à l’OPIB en 1994 et qui en assure la gestion conformément au Décret N°094-157/PM du 13 Avril 1994 fixant l’organisation de la gérance des terres aménagées du Périmètre Agricole de Baguinéda.

L’ASSIGNATION IRRECEVABLE

 Avril 2010, quelques mois après l’approbation du sulfureux TF 17808 par le Gouverneur de Koulikoro, le chef du village de Kognini sollicite l’expulsion par assignation en justice des occupants, selon lui, « sans titre ni droit », sur la terre qui lui revient de droit.

Dans les procédures impliquant son village, Faman Traoré, Chef du village de Kognini, prête mandat à un enseignant, nommé Bougary Traoré, également ressortissant de Kognini. Il est chargé, jusqu’à preuve de contraire(voir l’acte de sa révocation en facsimilé), de représenterle Chef du village Kognini dans tout ce qui est du litige foncier et du transfert du village.

De façon inattendue, lors du procès au Tribunal de Première Instance de Kati, l’avocat des défendeurs (dits occupants illicites), a rappelé l’incompétence du Juge des référés en raison de la détention par ses clients des titres administratifs relatifs aux parcelles qu’ils occupent. Selon l’avocat (2010), lesdites parcelles ont été vendues par les villageois eux-mêmes et qu’en réalité, ils se prévalent faussement du motif du transfert du village pour vouloir récupérer lesdites parcelles déjà sorties du patrimoine villageois.

Statuant publiquement en référé, le Tribunal de Première Instance deKati, avance des motifs d’irrecevabilité de la requêtedu Chef du village et déclare l’assignation irrecevable. Depuis, Faman Traoré qui est Chef du village par hérédité de Kognini, s’est dit las de cette histoire.

Ainsi, pour éviter des tensions sociales, Faman renoncera à toute initiative de transfert physique de son village. Il avance même avoir été induit en erreur par le nommé Bougary Traoré. Lequel jure d’aller au bout de cette initiative, ressort du seul Chef du village, la première autorité administrative locale.

LA COMMISSION

Pour mettre fin aux grincements de dents qu’a engendrés l’évolution du dossier, le Sous-préfet de Baguinéda crée, en mars 2012, une commission foncière pour le règlement du litige opposant le village de Kognini aux Propriétaires des Champs divers sur le transfert de Kognini.

La commission est composée du Sous/Préfet lui-même, des conseillers de la Commune de Baguinéda Camp, des responsables du village de Kognini dont le Chef du village et ses conseillers (y compris le nommé Bougary), des Propriétaires des Champs divers, des personnes ressources, et d’un membre de la Brigade de sécurité de Baguinéda.

Si l’on s’en tient au Sous/Préfet qui prône la stabilité tout en mettant en avant le recours indispensable aux autorités coutumières locales, aucune décision de transfert ou de morcellement, ne peut et ne doit se faire sans l’implication de la commission qu’il a créée, et l’accord du Chef du village.

Créée le 1ier mars 2012, la Commission se met en place le 18 juin de la même année. Deux jours après, la commission, conformément à sa mission de régulatrice dudit litige, effectue une visite de terrain sur le site en question.

Au bout de sa visitede terrain, la commission fait les constats suivants : Une partie dudit site fait l’objet de baux entre l’OPIB et les propriétaires de champs. A cela s’ajoutel’existence des morcellements de la Préfecture de Kati et de la Mairie de Baguinéda sur le même site. Ensuite, le reste, occupé par des propriétaires des titres provisoires d’une part etdes détenteurs d’attestations de vente fournies par les autorités villageoises de Kognini, d’autre part.

En conclusion, le procès-verbal de la visitedont Le Soft détient copie, la commission a constaté que pour le transfert du village de Kognini, il n’y a plus de site libre (Nous sommes encore en juin 2012).

Il faut dire que les conclusions de la visite du site par la Commission du Sous/Préfet de Baguinéda, fut un énième revers qui devrait mettre fin à la polémique et au processus infructueux de ceux auxquels la terre a été attribuée et qui l’ont morcelée et vendue à d’autres Maliens comme eux.

De nos enquêtes, il en ressort également que tous ceux qui ont occupé et occupent actuellement les parcelles à Kognini, détiennent des titres de propriétés à eux délivrés soit par les villageois, soit par la Mairie de Baguinéda ou par la Préfecture de Kati. Mieux, certains occupants sont propriétaires depuis plus de quarante ans.

Annulation du TF 17808 (voir facsimilé)

En 2013, alors que la tension est restée encore vive entre une agence immobilière (SALAM)et le nommé Bougary Traoré d’une part, qui tenaient vaille que vaille à déguerpir les habitants qui détiennent des titres de propriétés légaux et le Chef du village de Kognini, d’autre part, le ministère de l’Agriculture  dont relève l’Office du Périmètre Irrigué de Baguinéda (OPIB), demande par écrit,au Ministère du Logements, de l’Urbanisme et des Affaires Foncières, l’annulation pure et simple de l’immatriculationdu Titre Foncier 17808, créé sans fondement sur les terres objet duTitre Foncier 1753depuis 1957, en gérance de l’OPIB en vertu du Décret N°94-157/PRM du 13 avril 1994.

Pour preuve, dans sa correspondance N°01007/MA-SG-AD, adresséeà son homologue du Logement, de l’Urbanisme et des Affaires Foncières, le Ministère de l’Agriculture prévientque ce qui est du transfert du village de Kognini ‘’l’OPIB avait rappelé que le transfert du village de à l’intérieur du TF 1753 ne saurait faire l’objet d’un morcellement, encore moins d’une nouvelle immatriculation’’ndlr.

De même, le ministère de l’agriculture rappelle que l’ensemble des autorités impliquées dans la gestion de ce problème dont l’OPIB, le Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales et le Ministère du Logement, de l’Urbanisme et des Affaires Foncières, avaient attiré l’attention de la Direction Régionale des Domaines et du Cadastre de Koulikoro sur la nécessité de préserver l’intégrité du domaine privé de l’Etat, objet du TF 1753 de l’OPIB.

Au terme de sa note, le Ministère de l’Agriculture demande à son collaborateur du Logement de faire prendre des dispositions pour annuler le TF 17808illégalement créé par la Direction régionale des Domaines et du Cadastre de Koulikoro à l’intérieur du TF 1753 de l’OPIB, en violation des dispositions de la Loi N°2012-001 du 10 janvier 2012 portant modification de l’ordonnance N°00/027/P-RM du 22 mars 2000 portant Code Domaniale et Foncier et ratifiée par la Loi N°02/008 du 12 Février 2002.

Les rebondissements

Malgré le retrait du Chef du village de Kognini qui a, après le verdict du procès ayant déclaré sa requêteirrecevable en Mai 2010 et les conclusions de la Commission Technique chargée de régler la crise sous l’égide du Sous/Préfetde Baguinéda en juin 2012, le nommé Bougary Traoré s’est érigé en pièce maîtresse du litige qui a actuellement atteint son paroxysme.

Bizarrement, de nos investigations, il est apparu des faits étranges (documents à l’appui) : Le nommé Bougary Traoré, enseignant à la retraite, alors mandatairedu Chef du village de Kognini dans le Processus de transfertauquel ce dernier a renoncé, avait obtenuen son nom, plusieurs dizaines d’hectares sur le même site qu’il veut récupérer aujourd’hui, alors qu’il l’a fait morceler par la Mairie de Baguinéda Camp et vendu.(Voir les documents l’incriminant en facsimilé).

Pour ce qui est des appels du village, Bougary est resté sourd. La nomination de Mohamed Aly Bathily à la tête du Ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, lui redonna espoir. Très vite, Bougary est allé convaincre le ministre Bathily sur un supposé cas d’occupation illicite dont le village de Kognini fait l’objet en 2015. Ce qui poussa le ministre Bathily à se rendre sur place. Peine perdue.

De façon inattendue, le Chef du village de Kognini, en présence de son Conseil et de toute l’administration qui accueille le ministre, réplique qu’il n’y a aucun cas d’occupation illicite chez lui, à Kognini.

Pour plus de lumière, Faman Traoré signale au ministre que toutes les terres habitées dans la zone de Kognini ont été morcelées et vendues par les villageois eux-mêmes, en parfaite collaboration avec les autorités décentralisées de l’Etat (Mairie de Baguinda Camp et Préfecture de Kati). Depuis, le Ministre Bathily semblait classer l’Affaire, jusqu’au jour du 28 septembre 2017 quand débarque ‘’Le Prestige Sarl’’ de Mahamadou Diarra.

En clair, Bougary Traoré lui, n’a jamais décoléré. Et à plusieurs reprises, avant ‘’Le Prestige’’, il a convoyé des bulldozers dans les rues de Kognini, menaçant de procéder à la casse des concessions si les occupants de droit ne les évacuaient pas.

Pis, après la visite du Ministre Bathily, Bougary est épinglé en 2015 dans une histoire de parcelles qu’il a vendues à des tiers (sur le même espace à litige), tout en envoyant des gendarmes les intimider. Convoqué à Kati, il est inculpé et placé la même année sous mandat de dépôt pour ‘’escroquerie’’ à la Maison d’Arrêt de Kati.

A sa sortie de prison, du haut de ses 66 ans, celui qui est attendu à se ressaisir, remue ciel et terre pour exproprier à plus de 6000 acquéreurs installés,détenteurs de titres et ayant investis des centaines de millions FCFA, lesparcelles qu’il a lui-même faits morceler et vendus.

A Kognini, Faman Traoré est exaspéré par la crise qu’a engendré l’affaire dans les relations sociales des familles du fait du jusqu’auboutisme  de Bougary.

En conséquence, il écrit à Bougary, le 03 juillet 2015, tout en lui faisant comprendre qu’il (Chef du village) agit de concert avec la population et le Conseil, réunis en Assemblée Générale. Et qu’à l’issue de l’Assemblée Générale, ils ont décidé de mettre fin à tout processus de transfert du village de Kognini. En conclusion de sa lettre, le Chef du village invita Bougary à se conformer à la volonté librement exprimée du village.

Après cette note et des interventions autorisées, Bougary qui a, selon nos sources, tout vendu, tient à tout récupérer tout en promettant des dizaines d’hectares à l’Agence immobilière et les autorités qui l’aideront à y parvenir. Son placement en détention n’a donc rien servi.

Quant au Chef du Village de Kognini qui se dit avoir été vendeur autant que ses administrés autochtones, ils sont dans la logique de protéger les acheteurs que sont ceux qui ont des titres de propriété des parcelles construites sur le site relevant désormais de son village.

En vertu de quoi, Faman Traoré a pris un acte portant révocation du mandat qu’il avait prêté au Sieur Bougary. Cela en date du 13 avril 2017 (voir facsimilé). Il mentionne même dans son acte que la révocation de Bougary a pris effet depuis le 29 Septembre 2015.

Ce qui suggère qu’à partir du 29 Septembre 2015, le nommé Bougaryn’a plus de mandat pouvant l’autoriser à représenter ou à parler au nom du Chef du village de Kognini pour ce qui est des démarches administratives de transfert du village de Kognini.

Malgré tout, Bougary Traoré ne décolère pas. La première agence immobilière ‘’Salam’’ avec laquelle il avait signé un protocole d’accord s’étant affichée incapable de déguerpir les populations, Bougary Traoré ira à la découverte d’une tête brûlée. C’est cette aventure qui l’a conduit en cette année 2017, à faire recours à l’Agence Immobilière ‘’Le Prestige Sarl’’ dont le Directeur n’est autre que le sulfureux Mahamadou Diarra, à plusieurs reprises accusé de ‘’faux’’, selon ses grands connaisseurs.

Réputé être un ami des «Grands», Mahamadou Diarra de ‘’Le Prestige Sarl’’compte sur ses soutiens dont des Procureurs cités au Soft par des ex collaborateurs déçus par l’homme au cours de nos recoupements.

Mais pour un propriétaire de Champ à Kognini, à travers cette affaire dans laquelle il s’est fourré sans chercher à comprendre, le DG de ‘’Le Prestige Sarl’’ tirera une leçon exemplaire pour ne jamais se laisser entrainer dans de pareilles aventures.

Vendredi dernier, Mahamadou Diarra, Directeur de ladite Agence qui prend le relais à l’Agence ‘’Salam’’ sur cette affaire, a reçu une équipe de deux journalistes du Softdans son bureau sis à Titibougou.

A ses propos, Mahamadou Diarra explique qu’il n’est lui, qu’un prestataire chargé de déguerpir les populations installéessur l’inexistant TF 17808, illégalement créé. Il ajoute aussi que la finalité de sa mission consiste àtransférer le village de Kognini sur le TF 17808 incriminé.

En plus, Mahamadou Diarra dit être non seulement en parfaite collaboration avec le Chef du village de Kognini, mais aussi avec Mohamed Aly Bathily, l’actuel Ministre des Logements de l’Urbanisme et des Affaires Foncières.

Et pourtant, au soir du vendredi 29 septembre 2017, le Chef du village de Kognini dément lors d’un entretien avec des journalistes du Soft(les sons audio existent au sein de la Rédaction du Soft), les propos de Mahamadou Diarra qui, selon le Chef, agit contre sa volonté et celle de son village dans sa majorité. Pis, le Chef du village de rappeler, « mon village et moi avons renoncé à ce transfert, nous l’avons signalé aux autorités du pays (voir facsimilé)».

En substance, Mahamadou Diarra pointe l’implication du Ministre Bathily qui lui a tracé les procédures à faire pour réussir ce que les jeunes de Kognini appellent « sale boulot », en complicité avec le nommé Bougary Traoré. Lequel, malgré sa révocation, tient  à récupérer des terres qu’il a lui-même contribué à morceler et à vendre.

Il nous est revenu aussi, qu’en voulant démolir les milliers de concessions élevées sur le site de Kognini que l’OPIB a cédé aux villageois, tout en écartant toute nouvelle immatriculation sans déclassement du premier TF datant de 1957, Mahamadou Diarra n’est parvenu à présenter aucune décision de Justice.

Les seuls éléments auxquels il se fie pour s’aventurer sont : l’Arrêté du Gouverneur de Koulikoro N°09085/GRKK-CAB du 25 Novembre 2009,la Décision N°752-CKII-P en date du 24 Mai 2010 du Préfet de Kati,  une Procuration signée au nom de 56 villageois et d’un Protocole d’Accord homologué établi en date du 02 Août 2017au Tribunal de la Commune VI du District entre ‘’Le Prestige sarl’’ et le nommé Bougary Traoré, actuellement immobilisé par la maladie et depuis Septembre 2015, révoqué par Faman Traoré, l’actuel Chef du village de Kognini, exaspéré de son entêtement.

Il faut noter qu’aucun jugement en faveur du village n’a été rendu sur cette affaire, contre ceux qui habitent actuellement sur le site. Le seul procès qu’il y a eu en 2010, a vu le Tribunal de Première Instance de Kati, déclarer la plainte du Chef du Village, représenté par Bougary Traoré, irrecevable.

La mauvaise posture de ‘’Le Prestige’’

 De nos enquêtes, il ressort plusieurs preuves dont les documents en facsimilés, qui établissent que ‘’Le Prestige’’ de Mahamadou Diarra,est en terrain inconnu.

Primo, il ne détient aucune copie du Titre Foncier 17808dont il parle. L’arrêté que nous publions ici, n’ayant cependant pas valeur de Titre Foncier, le tour est déjà mal joué pour ‘’Le Prestige’’ qui mobilise depuis la semaine dernière, des éléments de la Garde nationale intimiderles paisibles populations sur place.

D’ailleurs, « nous avons fouillé partout, ce sont des pages vierges que nous avons vu, et l’Etat malien ne dispose d’aucun élément de preuve pour se prévaloir dudit TF », révèle un Connaisseur du dossier, qui défie Mahamadou Diarra de lui présenter s’il en dispose, une copie dudit TF 17808, attaqué même par le Ministère de l’Agriculture en annulation.

Secundo, la Décision de déguerpissement N°752-CKII-P du Préfet de Kati, en date du 24 Mai du 2010a perdu sa valeur à partir du jour où le Chef du village de Kognini qui avait assigné les premiers occupants (Propriétaires des Champs) a perdu le Procès au Tribunal de première Instance de Kati, le 28 Mai de la même année, c’est-à-dire deux jours après l’émission de ladite Décision du Préfet.

Tercio, sur la Procuration signée des cinquante-six villageois que brandit ‘’Le Prestige’’, il se lit le nom de l’actuel Chef du village, Faman Traoré et de certains de ses Conseillers, alors opposés à cette initiative à laquelle ils ont décidé de mettre fin (voir facsimilé).Sans parler des dizaines des morts dont les noms se retrouvent sur ladite Procuration. Un cas de faux et d’usage de faux se décèle déjà.

A la limite, si le DG de ‘’Le Prestige’’ dit avoir l’aval du ministre Bathily, une source autorisée, proche de ce derniercertifie qu’il n’est nullement impliqué dans cette affaire, même si nos tentatives d’obtenir sa version, sont restées vaines.

Néanmoins, la source proche du Ministre Bathily, commente : « nous avions effectué une rencontre avec les villageois en 2015, nous avons compris la situation et le ministre n’en a plus parlé ».

Quoiqu’il advienne, l’Agence immobilière ‘’Le Prestige’’ qui parle même d’une « possibilité de négocier avec les occupants » du site pour éviter les casses, se veut décidée à aller au bout si ces derniers ne venaient pas à le voir pour un compromis.

A la Mairie de Baguinéda, les Conseillers se disent droits dans leurs bottes tout en qualifiant Mahamadou Diarra de « farceur». Pareil à la Mairie de Niamana. Ici, le Maire rigole que ‘’Le Prestige Sarl’’ qui avait en 2016 voulu s’approprier du cimetière de sa circonscription a été chassé. « Alors maintenant, il s’en prend à nos vivants», jubile-t-il.

Quant aux populations qui sont actuellement intimidées et offensées dans leurs âmes, elles s’organisent tout en écartant la violence. « Nous avons nos papiers légalement acquis et il faudra marcher sur nos tombes pour casser nos maisons», avertit l’Imam de la Grande Mosquée de Kognini au cours d’une Assemblée générale tenue dimanche dernier.

A noter qu’actuellement, le Chef du village de Kognini et ses Conseillers sont en parfaite collaboration avec les populations pour mettre fin à ces violations de domicile dont ils font l’objet par une agence immobilière dépourvue de décision de Justice et qui mobilise la force publique (agents de la garde nationale) sans aucun mandat délivrél’Etat-major de la Garde nationale.

Au Mali, tout le monde connaît le plaisir que le ministre Mohamed Aly Bathily a dans les démolitions effrénées des maisons d’autrui.

Si à Souleymanebougou(dans la Communede Moribabougou), les plus hautes autorités avaient réagi pour arrêter la casse qui avait atteint 56 Concessionsen 2015 et qui a coûté 8 Milliards FCFA à l’Etat malien, à Kognini, il est question de 6.000 Concessions en tout genre. D’ailleurs, en 2015, le Chef du village lui-même avait prévenule Ministre Bathily de lui apporter sa dépouille dans sa dernière demeure, au cas où ilen arrivait à ce stade de casses.

Affaire à suivre…

Issiaka M Tamboura

 

Source:  LeSoft

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Affaire capitaine-général Amadou Haya Sanogo : La nouvelle expertise prête pour fin Octobre 2017

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Répondant aux préoccupations selon lesquelles il a peur de juger le Capitaine-Général Amadou Aya Sanogo, le Ministre de la Justice, Mamadou Ismaïla Konaté, a affirmé: «Je n’ai pas peur lorsqu’il s’agit du droit et je n’ai pas peur lorsqu’il s’agit de l’application de la loi. L’expertise va être prête au plus tard la fin Octobre (2017)».

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 Beaucoup sont les Maliens, éreintés, qui ruminent allègrement le silence radio autour du ré-lancement du dossier judicaire concernant le Général Amadou Aya Sanogo, croupissant actuellement entre les quatre murs  à la suite de la disparition de 21 bérets dont les corps ont été découverts dans un charnier à Diago près de Kati.

Interrogé sur la question, le Ministre Konaté est revenu sur le procès, rassurant de ne point fléchir devant le dossier, sans toutefois annoncer une date fixe pour le procès. Lisez In-extenso sa réponse aux hommes de médias lors du déjeuner de presse que son département a organisé le lundi 2 octobre 2017.

« Je peux avoir peur, même si cette peur-là je l’ai, vous ne la sentirez pas ici. Parce que simplement je suis ministre de la justice, n’importe quel dossier passera devant le juge.

La personne dont vous parlez est sous mandat de dépôt, a suivi toutes les phases de l’information judiciaire. Le dossier était en état, il était déféré devant la cour d’assise, spécialement délocalisée à Sikasso.

Au cours de ce procès, la partie adverse s’est rendue compte que la pièce essentielle de l’accusation, qui portait notamment sur les expertises, a été contestée. Le juge, dans sa souveraineté, a ordonné une nouvelle expertise. Pour cela pour un délai de 45 jours. Au terme des 45 jours, l’expertise n’est pas terminée. On a saisi le juge pour lui faire part que le délai est passé alors que l’expertise n’est terminée.

A la dernière assise, le procureur général de la République a indiqué que ce dossier ne peut être évoqué en l’absence de l’expertise.

Nous voulons un procès propre, équitable, conforme aux normes internationales.

L’expertise va être prête au plus tard la fin du mois d’octobre 2017. Dès qu’elle sera prête, nous allons saisir à nouveau le juge, en lui demandant de tirer toutes les conséquences à ce niveau.

Même si j’ai grossement peur, cette peur ne va pas être visible ici, vous ne vous rendrez pas compte  que j’ai peur.

Je n’ai pas peur lorsqu’il s’agit du droit et je n’ai pas peur lorsqu’il s’agit de l’application de la loi.

De ce point de vue-là, il y a des personnes qui sont mises en cause, il y’en a qui sont victimes.

Entre les deux, mon rôle est d’installer la justice, qu’elle puisse se mettre dans les conditions de sérénité absolue».

D.C.A

 

Source:  LeSoft

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Niamana Kognini : Des éléments de la Garde Nationale utilisés pour intimider des populations à l’insu du Chef d’Etat-major

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Pour aboutir à son projet de déguerpissent des populations de Kognini, près de Niamana dans la commune de Baguinéda (voir notre dossier complet), un opérateur immobilier a utilisé des éléments de la Garde Nationale, à l’insu du Chef d’Etat-major de la Garde nationale.

colonel major Zoumana Diawara chef etat major garde nationale

 Les populations de Kognini ne dorment que d’un œil. Depuis une semaine, des éléments de la Garde Nationale sont convoyés dans cette localité près de Bamako, par un opérateur immobilier qui menace de déguerpir les populations de leurs habitations, acquises légalement auprès des Maires et Préfets, avec titres à l’appui.

Ce qui est paradoxal est que ceux qui prétendent déguerpir ne sont en possession d’aucun mandat « valable ».

Le plus bizarre, sinon pis, est que cet opérateur utilise la Garde Nationale à travers des éléments acquis grâce à des relations personnelles.

Beaucoup d’interrogations restent posées : Où est l’Etat dans cette affaire ? Où est le Chef d’Etat-major dont les éléments sont utilisés ? Nourrissent-ils tous la complicité ?

En tout cas, selon une source à l’Etat-major de la Garde sis à N’tomikorobougou, les éléments ayant été envoyés sur le terrain l’ont été à l’insu de la hiérarchie supérieure.

Les autorités maliennes doivent avoir conscience de la situation que vit le pays pour ne pas ajouter une crise à une autre.

La réalité aujourd’hui est que la Garde Nationale est plus sollicitée pour combattre les ennemis du Mali dans les régions du Nord que de troubler la tranquillité des paisibles populations.

Quant aux éléments de la Garde Nationale utilisés pour ces fins d’une autre époque, le Chef d’Etat-major doit faire la lumière sur cette affaire pour ne pas continuer à ternir l’image des Forces de Défense et de Sécurité, en phase de reconstruction, une armée qui devrait être au service du peuple et non des plus nantis, se servant de la Force publique et de la République pour leur propre compte.

D.C.A

 

Source: LeSoft

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Assemblée nationale : Le budget annuel d’Etat en hausse

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Précédemment, plus de 2 mille milliards FCFA, le budget d’Etat 2018 verra une augmentation de plus de 116 milliards FCFA, selon l’honorable Issaka Sidibé, président de l’Assemblée nationale, le lundi dernier, à l’ouverture de la session ordinaire d’Octobre 2017.

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Pour trois mois de travaux, les élus de la nation examineront avant de voter le projet de budget d’Etat 2018 que le Gouvernement a soumis à l’approbation de l’Assemblée Nationale.

A l’ouverture de la session ordinaire, le président Issaka Sidibé a précisé que ce projet de budget vient à la suite de la modification qu’apporté la Loi de Finances 2017, lors de la séance plénière du 25 août dernier.

Pour lui, l’adoption de ce «collectif budgétaire» a permis de prendre en charge les nouvelles ressources budgétaires du Mali pour un montant de 116,643 Milliards FCFA et les dépenses additionnelles qui s’élevaient à 53,030 Milliards FCFA.

Selon le Président Issaka Sidibé, «le vote du budget est un mécanisme essentiel de structuration et de pilotage des finances publiques, avant d’ajouter.Il est aussi un élément fondamental de la démocratie représentative qui permet aux élus du peuple de contrôler les recettes de l’Etat à travers le système d’imposition des citoyens et surtout de contrôler les dépenses publiques en veillant à leur pertinence et à l’orientation des ressources financières disponibles».

Le président de l’institution parlementaire n’a pas manqué de rappeler que cette nouvelle présentation budgétaire permettra de renforcer nécessairement la mission de contrôle de l’action gouvernementale par les députés.

Pour faire face à cette grande mutation, il s’est réjoui  du renforcement des capacités de la Commission des Finances, à travers notamment des voyages d’études et des formations.

Espérons que cette hausse du budget d’Etat fasse des effets dans le panier de la ménagère malienne.

H.S

 

Source: LeSoft

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2ème journée de la Police Nationale : Pour une police plus proche de la population

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La 2ème édition de la  journée de la police nationale s’est tenue  le mercredi 4 octobre dernier, date correspondant avec le 57ème anniversaire de sa création. C’était à l’Ecole de Police à N’tomikorobougou sous la présidence du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, en présence du ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, Général Salif Traoré, du DirecteurGénéral de la Police nationale, Moussa Ag Infahi. Le thème de cette 2ème édition était « une police nationale avec la population, main dans la main pour une cité sûre et paisible ».

directeur general police nationale malienne Moussa Ag Infahi

Faisant l’historique de la création de la police nationale, le Directeur Général Moussa Ag Infahi a rappelé que c’est le 4 octobre 1960  que le dernier Directeur de la Sûreté du Soudan français, le Commissaire Divisionnaire Morette Elysée, passa le témoin à l’Officier de police malien Mahamane Touré, consacrant ainsi la naissance de la Police Nationale du Mali. Selon lui, la célébration de cette journée est un moment de communion entre la Police et la population. Pour lui, le thème choisi participe de la volonté du Gouvernement d’instituer une politique de proximité qui vise à répondre aux besoins de sécurité du citoyen dans son environnement immédiat.

« Les professionnels de la sécurité doivent tenir compte du sentiment de sécurité exprimé par le citoyen dans sa vie quotidienne. Cela passe nécessairement par des gestes simples qui mettent en confiance le citoyen comme un bon  accueil, une bonne écoute et une orientation de l’usager qui arrive au niveau des services de police. Ceci appelle aussi du policier, un changement de comportement positif », a souligné le Directeur Général de la Police Nationale.  Pour lui, durant  cette journée, les portes des unités de Police  sont ouvertes pour recevoir le public et leur donner l’occasion de s’approcher  de sa police pour connaitre ses missions et les conditions dans lesquelles elle travaille au quotidien.

« La Police nationale est en profonde restructuration conformément à la politique de réforme du secteur de la sécurité voulue par le gouvernement depuis 2013. Cette réforme porte essentiellement sur la qualité des ressources  humaines, les infrastructures, l’équipement, la formation  afin de construire une police républicaine. Dans cette optique, on peut citer entre autres, la réhabilitation de l’Ecole Nationale de Police dont la capacité  d’accueil a passé de 500 places à 1500, la réhabilitation des locaux de la BAC, la réalisation en cours du commissariat de police deKolondièba, de l’Hippodrome à Bamako, les travaux de réhabilitation du Groupement Mobile de Sécurité entre autres », a fait savoir Moussa Ag Infahi. Pour qui, les postes de frontière de Kouremalé, Diboli, Meniamine seront connectés au système MIDAS de gestion des flux migratoires et très bientôt au système 1-24-7 d’Interpol.

Pour la circulation des personnes en toute sécurité, ajoute-t-il, un passeport biométrique a été mis en circulation depuis le 4 avril 2016.

A en croire Moussa Ag Infahi, de septembre 2015 à nos jours, les efforts ont aussi porté sur le renforcement des capacités opérationnelles par la livraison de 108 véhicules pick-up, 3 camions de transport de troupes,  une citerne à carburant, une grue de 80 tonnes, 134 motos tout terrain à deux roues avec casques, 6 motos tout terrain à quatre roues, 10 véhicules banalisés pour les brigades de recherche, des matériels de protection et d’intervention, de transmission, des armes individuelles et collectives, des effets d’habillement et des équipements individuels et autres.  S’y ajoutent des efforts louables consentis par le gouvernement pour l’amélioration des conditions de vie et de travail du fonctionnaire de police à l’effet de le motiver pour mieux faire face aux défis sécuritaires. Sur ce plan dit-il, le gouvernement a adopté des textes accordant des primes et indemnités au fonctionnaire de police, une loi de programmation relative à la sécurité intérieure qui permettra un renforcement significatif des effectifs, la dotation en équipements et infrastructures au cours de la période 2017-2O21.

Pour sa part, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a jugé que la cérémonie a été à la hauteur des attentes.

« Le thème choisi montre que la population peut compter sur la police nationale. Je suis fier de leur travail et nous feronstout ce que nous pouvons pour bien les appuyer dans leurs tâches », a  laissé entendre le président de la République.

La cérémonie a été marquée par des  démonstrations et des simulations faites par des éléments de la police nationale. Aussi, des kits scolaires ont été remis à des orphelins de policiers morts dans l’exercice de leur fonction par le  Ministère de l’Action Sociale et de l’Aide Humanitaire et la BSIC. Aussi, une attestation de code de déontologie a été remise au Directeur Général de la Police Nationale Moussa Ag Infahi par L’EUCAP, ainsi que des diplômes d’honneur remis à quelques policiers. La cérémonie a pris fin par des démonstrations d’arts martiaux et un défilé.

Aoua Traoré

 

Source: Tjikan

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Élection à la Femafoot ce dimanche 8 octobre 2017 ! Ça passe ou ça casse !!!!

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Si tout se passe bien comme prévu, la fédération malienne de football procédera à son assemblée générale élective ce dimanche 8 octobre 2017 à Bamako.  A l’issu de ces travaux, un nouveau président sera élu pour un nouveau mandat de quatre ans. La question qui taraude les esprits des acteurs et amateurs du football malien c’est de savoir sir la crise qui le secoue depuis plus de trois ans, prendra-t-elle fin ou dirige-t-on vers une nouvelle crise ? 

federation malienne football femafoot

Jamais dans l’histoire d’une assemblée générale élective de la fédération malienne de football, il n’y a eu autant de violations, de tripatouillages des statuts et règlements de la fédération et de graves manquements liés à l’organisation d’une élection. A l’allure où vont les choses, on risque de se diriger vers un affrontement entre les partisans des deux candidats à la présidence de la fédération malienne de football. Ce qui conduirait certainement à son report voire une mise en place d’un comité de normalisation. La raison est simple car au moment où nous étions sous presse, on ne connait pas encore le corps électoral c’est-à-dire la liste des membres votants. Ce qui est contraire aux statuts de la fédération en ses articles 30-33.  En  effet tant que la situation des ligues de Kayes et de Ségou, la situation des clubs et de 1er et de 2e division censés être des membres votants pour cette assemblée générale élective, on risque d’assister à un véritable clash comme ce fut le cas le 10 janvier 2015 d’où est parti la pire grave crise du football malien depuis 1960.

Dirige-t-on vers un report où vers la mise en place d’un comité de normalisation ?

Si rien n’est fait par les plus hautes autorités du pays en collaboration avec les instances sportives de la CAF/FIFA pour faire la part des choses et cela conformément aux statuts de la fédération malienne de football adoptés et approuvés lors de son assemblée générale extraordinaire tenue les 21 et 22 Mai 2011 dans un hôtel huppé de la place, on risque de se diriger vers un report si jamais un affrontement venait à se produire. Du coup la mise en place d’un comité de normalisation sera inévitable car à partir du 8octobre 2017 à minuit, ça sera la fin du mandat de Boubacar Baba Diarra. Rappelons que le point de la discorde entre les partisans des deux candidats se trouve au sujet de la publication des noms des membres votants notamment ceux des ligues de Kayes, Ségou, des clubs de première division et de deuxième division. Pour le camp de Salaha Baby, les seuls présidents légaux et légitimes restent et demeurent Cheick Kanté pour Kayes et Mamadou Sow pour Ségou conformément aux statuts de la fédération malienne de football. Pour eux les clubs de première division ne peuvent pas voter conformément à l’article 44 du championnat national de ligue 1 saison 2016-2017 qui stipule que si le championnat n’arrivait pas à son terme pour quelques raisons que ce soit le titre de champion reste vacant. Ceci est aussi valable pour les clubs champions de 2e division des ligues dont le championnat n’est pas arrivé à terme. Pour rappel en 2005 pour la tenue de l’assemblée générale extraordinaire du 31 août 2015, en réponse à la demande de tenue de la dite assemblée formulée par les clubs champions sortants de D2, la FEMAFOOT a répondu par la lettre No 1138/2014- 2015/FEMAFOOT en date du 27 juillet 2015 a informé le club demandeur à savoir le FC GAOUSSOU «  qu’en vue des dispositions statutaires de l’article 119 que son club ne fait plus partie du collège électoral de la FEMAFOOT. A ce titre vous ne devez plus faire une demande de tenue d’une assemblée générale extraordinaire de la FEMAFOOT  à l’instant vous n’êtes pas champion de votre ligue ». Pour le porte-parole de la liste du candidat, Aba Mahamane, la FEMAFOOT ne peut donc et ne doit pas appliquer les statuts à géométrie variable. Malgré tout cela, il ressort que des invitations auraient été adressées  à des champions sortants alors que la saison est en cours sachant aussi que la fin de saison étant fixée au 30 septembre est dépassée. Le comble c’est que les champions 2017 de Kidal et de Tombouctou n’auraient pas reçu des invitations. « Du coup un tel collège électoral convoqué rendrait nulle et de nulle effet toute élection qui se ferait sur cette base »confie le porte-parole du Collectif. Mais pour le camp de Mamoutou Touré, les seuls responsables des ligues de Kayes et de Ségou reconnus par le comité exécutif, dont ils sont membres, ne sont ni moins ni plus que Mamadou Bathily Dramé(ancien premier vice-président de Cheick Kanté) et Barou Soumounou(jamais élu président à Ségou) tout simplement ils sont favorables à eux. Pour eux ce sont les anciens champions de D2 qui doivent voter parce qu’il n’y a pas eu de compétitions sans la moindre référence aux statuts de la fédération malienne de football à plus forte raison à ses articles. Malgré les multiples médiations menées par-ci par là, malgré le protocole d’accord de sortie de crise du 27 avril 2017, rien ne fit au vu et au su des plus hautes autorités du pays. C’est dire donc qu’il ne fait aucun doute que cette assemblée se tiendra sous une haute tension où tous les coups et les provocations seront possibles pour se faire entendre ce dimanche.

Saïd      

 

Source: Mutation

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