Au Mali l’habitude est sans doute une seconde nature. Cet adage est confirmé par le ministère de l’équipement et des transports qui attend le début de la période hivernale pour se lancer dans des grands travaux qui provoquent parfois des accidents mortels.
Il suffit d’emprunter la voie qui va du pont Fad à Kalanbacoro pour se rendre compte des dommages que causent ces travaux effectués à l’improviste. Les entreprises qui sont chargés de l’exécution de ces travaux ne respectent pas du tout les normes de sécurité. Si certains ont parfois la gentillesse de barrer la route en chantier par leurs engins lourds d’autres par contre s’en contrebalancent. Il n’est par que des automobilistes ou des motocyclistes soient surpris par une fosse creusée par ces entreprises. Et le résultat parfois des accidents mortels. Pire les sociétés qui exécutent des travaux d’intérêt général soient pour le compte des sociétés comme Orange ou Sotelma Malitel creuse des fosses pour y installer des câbles mais après ces fosses sont mal remblaies dans le pire des cas ils sont laissés à l’abandon. Les entreprises moins gourmands essaient tant bien que mal de couvrir les points de passage de dalles même là il suffit qu’engin lourd les empruntent pour qu’une roue se retrouve dans le caniveau. En ce début de saison de pluie la route cyclable qui va de Daoudabougou à Faladié est aussi un autre goulot d’étranglement.
Pour l’instant pas de travaux de réhabilitation en vu.
Les motocyclistes pour se sauver tentent parfois de joindre la voie express le temps de dépasser la partie du bitume cyclable en mauvais état.
Cela une aubaine pour les policiers qui en profitent pour arrondir surtout que le mois béni du Ramadan est un moment idéal pour faire des cadeaux à la belle famille par l’envoie de sac de sucre. Les autorités au moins doivent accorder un sursit pour ces motocyclistes le temps que la voie soit refaite.
Badou S. Koba
Source: CARREFOUR
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