Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Mahamane Baby, a officiellement lancé, jeudi dernier, le projet intitulé «Contribution à l’insertion professionnelle et au renforcement de la résilience des jeunes en milieu rural dans le centre sud au Mali». Il avait à ses côtés, pour la circonstance, le Gouverneur de la région de Ségou, Georges Togo ; le 1er vice-président du Conseil régional de Ségou, Yaya Bamba ; le représentant de la FAO au Mali, Jean-Pierre Renson, et le maire de la commune urbaine de Ségou, Ousmane Karamoko Simaga.
Ce dernier a exprimé toute la fierté pour sa ville d’abriter cet événement dont il a salué l’initiative et qu’il a jugé important au regard de la place qu’occupe la jeunesse dans la construction d’un pays. La jeunesse constitue la force productive du pays dont elle est, de ce fait, le principal facteur de développement, a soutenu M. Simaga.
Quant au 1er vice-président du Conseil régional de Ségou, il a salué la qualité des relations bilatérales entre le Mali et le Grand-duché du Luxembourg dont l’appui technique et financier aux institutions de notre pays se passe de commentaires. Le siège du Conseil régional de Ségou en est une parfaire illustration, a-t-il cité avec satisfaction, avant de souligner que ces actions s’inscrivent dans le cadre du schéma directeur régional de Ségou. Yaya Bamba s’est enfin réjoui de l’impact positif de l’intervention du Grand-duché dans notre pays en permettant de lutter contre la pauvreté et de faire la promotion de la jeunesse dont la cérémonie de ce matin est le témoignage le plus éloquent.
Le Gouverneur Togo a abondé dans le même sens en indiquant que ce projet aidera à améliorer les conditions de vie des populations, avant de souligner la pertinence de ce programme et la particularité de la cible juvénile.
Le Représentant de la FAO, pour sa part, a rappelé le cadre d’intervention de son institution, celui de travailler à éloigner le spectre de la pauvreté dans la population en général et la couche juvénile en particulier. «Nous travaillons à améliorer les perspectives pour les jeunes et à renforcer leurs moyens d’existence», a souligné M. Renson. «La FAO a pour ambition de lutter contre le chômage des jeunes, l’abandon scolaire, le manque de qualification des jeunes», a-t-il ajouté.
«Ce sont les principaux défis auxquels sont confrontés les jeunes de notre pays et que le Gouvernement entend relever avec le soutien et l’accompagnement de ses partenaires techniques et financiers dont justement le Grand-duché du Luxembourg à travers la FAO», a diagnostiqué le ministre Baby. «La formation de 50 facilitateurs et la mise en place de 20 JFFLS (entendez Jeunes entrepreneurs ruraux) dans les régions de Ségou et de Sikasso attesteront, à coup sûr, que les besoins sont énormes à satisfaire dans ce domaine», a-t-il précisé, en référence à la principale composante de la zone de concentration Sud du Programme Indicatif de Coopération (PIC III, 2015-2019) favorisant la création d’au moins 200 nouveaux emplois et l’amélioration de la qualité d’environ 500 emplois pour les jeunes ruraux. La formation de 50 facilitateurs et la mise en place de 20 JFFLS (entendez jeunes entrepreneurs ruraux) dans les régions de Ségou et de Sikasso (zones d’intervention du PIC III) attesteront que les besoins sont énormes à satisfaire dans ce domaine, s’est réjoui le ministre Baby.
En effet, le PIC III, qui est basé sur le développement rural, à travers un appui à la production agricole, et les filières émergentes devant apporter un pouvoir d’achat aux populations locales, a privilégié, selon lui, l’approche «chaîne de valeurs» des filières agricoles.
À souligner que le programme, estimé à un peu d’un milliard Fcfa, est étalé sur 3 ans, avec comme coordinateur Bakari Sangaré.
(Source : MEFPJCC)
Source : Le Reporter
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