Des «communications brouillées» et/ou «interceptées» par l’ennemi ont constitué l’une des causes de la bérézina des FAMAS à Kidal. Sur ce registre, la responsabilité incombe beaucoup plus au Président IBK. Et comment donc ?
En Février 2014, une délégation du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (Mnla), conduite par son chef politique Bilal Ag Acherif, a été reçue à Moscou par le vice-ministre russe chargé de l’Afrique et du Moyen-Orient, Mikhaïl Bognanov. Les indépendantistes cherchaient visiblement parrain en se soustrayant de l’influence française (la question relative à la mort de deux journalistes français faisait alors rage à Paris.
Dans la capitale russe, les «Azawadiens» sollicitèrent le soutien politico-militaire de leurs hôtes en contrepartie de l’exploitation de probables gisements miniers de l’Etat de l’Azawad.
Moscou déclina non seulement l’offre, mais tint surtout à informer Bamako de la démarche des indépendantistes. Se considérant comme un ami de longue date du Mali, c’est Poutine en personne qui téléphone à IBK pour l’informer de la situation. En diplomatie, le geste de l’ancien patron du KGB était aussi une invitation au Président malien. Enfin…
Face au refus très poli mais catégorique du « Grand Frère Russe», la délégation du MNLA rejoint alors le reste de l’Europe et, munie de bonnes adresses, elle parvint à se procurer de matériels de brouillage de communication par le biais d’une firme russe, non du gouvernement ou du Kremlin.
Ce sont bien ces matériels de guerre très sophistiqués qui ont brouillé et même permis d’intercepter les communications des FAMAS lors de la bataille de Kidal.
La responsabilité d’IBK ? Avoir ignoré l’appel de Poutine !
Batomah Sissoko
Source: sphynx
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