Le Conseiller à la communication du Président de la République, Racine THIAM, a animé, hier mardi, à la Maison de la presse, sa traditionnelle rencontre avec les journalistes dénommée « Rendez-vous avec Koulouba ».
À la faveur de cet échange mensuel avec les journalistes, le conseiller à la communication du chef de l’État a fait la lumière sur les questions qui taraudent les esprits des Maliens en donnant le point de vue de Koulouba et en répondant aux préoccupations des journalistes.
D’entrée de jeu, le conférencier a soutenu que durant ces dernières semaines, la question sécuritaire et l’avancée du processus de paix ont été au cœur des préoccupations du président de la République. Selon lui, face aux lenteurs, aux lourdeurs et aux incompréhensions autour de la mise en œuvre de l’accord, le président de la République a jugé nécessaire de prendre date avec les acteurs majeurs du processus pour réaffirmer la position de notre pays.
Il a soutenu que depuis la signature de l’Accord, le Mali est en train de respecter tous ses engagements. C’est d’ailleurs dans ce contexte que notre pays ne cesse de prendre des dispositions institutionnelles qui sont en train d’être mises en place pour accompagner l’accord.
M. THIAM a souligné entre autres, la loi sur les autorités intérimaires votée par l’Assemblée nationale. Pour lui, on ne saura se référer à ce processus institutionnel et à tous les préalables qui doivent être réunis avant la mise en place des autorités intérimaires pour dire que l’État du Mali est en retard par rapport à la mise en œuvre de l’accord de paix.
Le conférencier est revenu sur le sommet de la CEDEAO à Dakar au cours duquel le président de la République a exposé devant ses pairs de l’organisation le point de vue du Mali sur l’état d’avancement du processus de paix.
Selon lui, le président IBK a saisi cette occasion pour faire un plaidoyer succinct sur tous les détails qui entourent les problématiques liées à la sécurité et au retour de la paix dans les régions du nord. Ce qui, dit-il, a fait que le communiqué final qui a sanctionné l’accord a mis l’accent, avec des termes clairs, sur la nécessité de chercher des solutions diligentes à la situation sécuritaire qui prévaut au Mali.
Focus sur les investissements dans les secteurs de l’eau et de l’énergie
Le directeur de la communication du président de la République a informé que de 2013 à nos jours, le ministère de l’Energie et de l’eau, dans le but d’agrandir le parc de production d’énergie électrique dans notre pays et conformément aux instructions du chef de l’État, a procédé à la signature de conventions pour la réalisation d’infrastructures de grande envergure. Il a noté que la signature de ces concessions a mobilisé d’importants financements pour un montant d’environ 179,38 milliards FCFA.
Ces projets concernent la centrale hydroélectrique de Kénié de 42 MW et un productible de 188 GWH dont la convention a été signée le 18 juin 2015 pour un montant de 96,6 milliards FCFA ; la centrale solaire de 33 MW à Ségou dont la convention a été signée le 09 juillet 2015 pour un montant de 33,2 milliards FCFA et un productible de 57 GWH et la centrale solaire de 50 MW de kita avec 76,2 GHH de productible dont la convention a été signée le 21 octobre 2015 pour un montant de 49,58 milliards FCFA.
Selon le conférencier, toutes ces centrales sont destinées à être raccordées au système électrique interconnecté du Mali et devraient contribuer à la baisse des coûts de production d’électricité.
Il a aussi souligné la réalisation des centrales hybrides (thermique solaire) de Nara et de Dièma pour un coût global de 7,4 milliards FCFA.
Comme perspectives dans le domaine de l’énergie, le directeur de la communication du président de la République a évoqué les centrales de 50 MW de Sikasso, d’un coût de 63,4 milliards FCFA et 25 KW de Koutiala pour un montant de 21,6 milliards dont les négociations et examens sont en cours, et enfin la centrale de 40 KW de Kati, dont un contrat commercial a été déjà singé.
Concernant l’amélioration et la pérennisation de l’accès à l’énergie moderne en milieu rural, dans notre pays, M. THIAM a indiqué que de 2013 à nos jours, plus de 58, 25 milliards de francs CFA avaient été mobilisés.
En ce qui concerne l’accès à l’eau potable, a-t-il informé, d’importants efforts ont été réalisés ou sont en cours. Il a souligné que près de 232 milliards FCFA avaient été mobilisés pour l’alimentation en eau potable de la ville de Bamako.
Le mois de ramadan oblige, le conférencier a affirmé que le gouvernement a fait des efforts énormes en mettant en place une procédure avec les partenaires sociaux pour permettre à ce que les prix des denrées de première nécessité soient maitrisables. Il a expliqué que des mécanismes avaient été même trouvés avec les banques pour donner des fonds de garantie aux acheteurs de bétails par exemple pour que le kilogramme de viande puisse être maintenu à 2000 FCFA.
Selon lui, les prix ont été maintenus jusqu’à la dernière minute. Ainsi, à la grande surprise de tous, les prix ont brutalement augmenté, dès le premier jour même du ramadan. Pour cela, il estime qu’il est important que tous les acteurs jouent leurs rôles pour la stabilité des prix des produits de première nécessité.
PAR MODIBOKONE
Source: info-matin
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