Le bamananké, le brave Bakary Togola, l’homonyme et compagnon de certains mauvais jours de l’autre, Bocari Tréta, s’est toujours révélé égal à lui-même devant l’adversité, aux temps récents et tristes des engrais pseudo-frelatés. Il n’y en avait guère au sens technique et scientifique du terme. Ses détracteurs l’attendaient au tournant des élections de l’APCAM. Le bougre n’en a pas perdu son bambara pour autant. Bien au contraire, il brûlait d’impatience de clouer le bec à ses détracteurs patentés, faux-frères faux amis et compagnie. Ce fut chose faite avec son plébiscite éclatant par ses vrais frères, les paysans. Le monde rural, qui n’est pas ingrat, lui a su gré de ses efforts pertinents et colossaux à son bénéfice. Le travail et l’honnêteté paient toujours, ceux qui voulaient le déstabiliser en ont pris de la graine, mais ils n’ont pas baissé les armes pour autant. Bakary, garde- toi de tes «amis », ceux par qui le scandale a rrive !
O K C
BAKARY TOGOLA, PRESIDENT DE l’APCAM
Une référence pour la jeunesse malienne
Le Mali est un pays sylvo-agro-pastoral. Cela remonte depuis la nuit des temps. Plus de 80% de la population malienne vivent de l’agriculture. Ce secteur est le moteur de la croissance économique. Malgré tout, il reste sous-exploité. Ce domaine est sans nul doute un levier pour le développement économique, social et culturel du pays.
Le développement de tout pays passe par des secteurs vitaux tels que l’agriculture, l’élevage et la pêche. Le président de l’APCAM est conscient de cette situation. C’est pour quoi, il a prouvé aux jeunes générations que ce secteur est le seul qui peut sortir le pays du rang des pays pauvres et aussi le classer au rang des pays émergents, les dirigeants de ce secteur avec la collaboration des autorités compétentes, élaborent de jour à jour des plans et des programmes, pour rendre le secteur plus incitatif à l’égard des jeunes, pour le bonheur de la nation entière.
L’un des pionniers de ces dirigeants est, sans doute, le Président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM), et aussi le président de la Confédération nationale des sociétés coopératives de producteurs de coton (CNSCPC), Bakary Togola.
Sans lui jeter des fleurs, il est dans l’unanimité que l’homme mérite le slogan : « L’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».
Né dans une famille agricultrice pauvre, croyant à la terre, l’homme a pris son courage à deux mains et le résultat est palpable. Aujourd’hui, on peut dire haut et fort, que Bakary Togola est une référence pour la jeunesse malienne, voire africaine consciente des enjeux de la vision de son propre épanouissement, ainsi que sa communauté et sa nation. Et, dans un bel élan, sans être égoïste pour un sou, Bakary Togola, président de l’APCAM, invite toujours la jeunesse à prendre leur destin en main. La cérémonie de départ des stagiaires de l’APEJ (Agence pour la promotion des jeunes et d’emploi) a été mise à profil pour témoigner les bienfaits de l’homme.
Selon certains volontaires de l’APEJ : « La raison de notre réussite, ce sont les francs conseils que le Président de l’APCAM, Bakary Togola n’a jamais cessé de nous prodiguer. En plus de ses conseils, il nous a porté son soutien, c’est-à-dire en nous donnant des terres à cultiver, à maraicher, où élever. Vraiment, le gouvernement doit encore aider Bakary Togola pour concrétiser ses idéaux. En faisant cela, il n’y aura plus un seul jeune diplômé sans emploi dans notre pays le Mali», nous a confessé un stagiaire.
« Moi, c’est la joie, je n’ai pas de mots à dire à Bakary Togola. Je le dis à haute voix : si on avait quatre Maliens comme Bakary Togola, les populations des pays voisins viendraient chercher de l’emploi au Mali. Mêmes les jeunes européens, parce qu’on serait un pays le plus prospère, développé ».
Ces témoignages illustrent parfaitement, que l’homme est un trésor d’expérience, une référence pour la jeunesse malienne voulant son propre épanouissement sans aller se tuer dans la mer méditerranée. En tout cas, sa politique et celle du Gouvernement malien montent au créneau, pour que le secteur du monde rural dans l’ensemble puisse être un secteur plus prometteur. Le Mali regorge des potentialités naturelles énormes mais sous –exploitées. Le Président de l’APCAM serait capable d’inverser la tendance, car il a les moyens de sa politique.
Seydou K. KONÉ
Ils ont dit
L’agriculture est une activité familiale au Mali. Cette activité qui produit 80% de la production 80% des actifs, 80% des emplois dans ce pays.
Elle assure également la stabilité et le développement économique du Mali. La majeure partie de nos populations vivent de l’agriculture. D’énormes efforts ont été fournis dans le cadre de la production des semences, dans la production des engrais et des intrants agricoles. L’année dernière, l’Etat a octroyé plus de 1000 tracteurs aux paysans. Mais malgré tous ces efforts déployés, aujourd’hui le plus grand souci est la sécurisation des terres des paysans qui font souvent objet d’expropriation, d’accaparement de la part des spéculateurs fonciers. Plus de 8 millions de tonnes de récoltes par an sont produites sur des terres qui sont dans une situation de déstabilisation. Les producteurs pensent que la sécurisation du foncier permettra d’assurer la paix, la stabilité et une forte production afin de lutter contre l’insécurité alimentaire au Mali.
Abdoulaye Koureïchy, agriculteur : « les paysans ont commencé sur le processus de la paix depuis un certain temps. Si la démocratie est sincère au Mali, nous les paysans serions en avance sur les autres. Mais, le monde paysan est confronté à d’énormes difficultés des terres ; les conflits qui sont entre les cultivateurs et les éleveurs et les difficultés qui tournent autour de l’office du Niger. Mais, il y a une impérieuse nécessité de mettre en place un cadre de concertation autour de la question. Le Président de la République, IBK, est interpellé.
Idrissa Sidibé porte parole des éleveurs : les groupes des éleveurs ont d’énormes préoccupations qui sont entre autres : les restrictions des zones des pâturages ; la non sécurisation des bergers ; l’obstruction des passages d’animaux ; l’absence et l’insuffisance des points d’eaux dans certains endroits ; les conflits entre les éleveurs et les agriculteurs, pourtant souvent nous déplorons des pertes en vies humaines.
Mme Sirébara Fatoumata Diallo représentante des pécheurs : les difficultés des pécheurs sont : les berges ont été tous vendus sans qu’on soit au courant, la deuxième difficulté est qu’il n’a plus de poisson dans nos fleuves et dans nos mares à cause du non respect de nos fleuves. Il faut nous aider à développer la pisciculture au Mali.
Bakary Togola : Dans notre pays, les travailleurs ne veulent plus travailler pour leurs employeurs. Maintenant tout le monde veut travailler chez -soi, pour soi, aux champs, dans les plantations. Il y a mêmes les pécheurs qui veulent qu’il y ait un titre attestant leur propriété de leurs lieux de travail, pour qu’au minimum, ils puissent bénéficier des prêts bancaires sans difficulté. Je remercie toutes les banques qui nous ont aidés à avoir nos tracteurs. Monsieur le Président, la seule garantie que nous avons ce sont nos terres. Aidez-nous à avoir les documents nécessaires. Le développement de notre pays passe obligatoirement par l’agriculture. Parce que c’est l’agriculture qui donne le travail à des millions de Maliens en quête d’emploi. L’initiative de tracteurs est salutaire ; mais il faut que les paysans aussi en prennent soin . Lors du Conseil supérieur de l’agriculture, le président de la République a débloqué 200 milliards pour le budget de l’année 2017. Je remercie le président et le gouvernement pour ce geste hautement patriotique. Les paysans sont satisfaits dans leurs attentes.
Les différents participants ont formulé d’importantes recommandations :
-Mettre en pratique des sensibilisation pour l’expliquer la situation des terres ; que tout le monde sait qui est autorisé à quoi pour stopper expropriation ;
-trouver une solution idoine pour les conflits entre l’agriculteur et éleveurs ;
-expliquer clairement à qui appartiens les terres ; essayer d’augmenter les terres des gens qui sont sur l’officie du Niger depuis longtemps ;
– donner la chance à nos chambres d’agriculture d’avoir leurs mots sur les problèmes des terres ;
– interdire l’exploitation des mines dans nos terres cultivables ;
– préparer les terres maraichages.
-aménager les périmètres pastoraux ;
-immatriculer des parcs et périmètre pastoraux ;
– sécuriser les mares réaliser et aménager les points d’eau pastoraux ;
-organiser des campagnes de sensibilisation des populations et enfin pérenniser et rendre fonctionnelle les commissions d’intervention et des gestions des conflits.
– essayer de curer les marrés et mettre en connexions avec les fleuves ;
– faire en sorte de l’imiter la construction au bord du fleuve ;
– certifier les terres ;
– proposer d’appliquer la loi sur l’utilisation des plastiques ;
– octroyer des parcelles pour faire de pisciculture et d’étendre les subventions pour favoriser la transformation des pécheurs en pisciculteur.
Maï Diallo
Source : Mali flash
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