C’est à travers une conférence-débat organisée le samedi 21 mai 2016, dans la salle de réunion de la radio Kayira à Djélibougou, que le club des enseignants de Sadi a tenté d’ébaucher des solutions aux maux de l’école malienne, à la veille des examens de cette année. Cette conférence-débat était animée par Pr. Rokia Sanogo et Oumar Diarra, en présence de plusieurs de leurs collègues enseignants.
C’est dans une salle de réunion pleine comme un œuf par des enseignants et parents d’élèves, que le club des enseignants de Sadi a organisé cette conférence-débat, laquelle a été marquée par la présence de certaines personnalités du monde scolaire, notamment le directeur adjoint du Centre national des examens et concours, Mamadou Coulibaly, le Dcap adjoint de Banconi et le professeur Cissé de l’Ensup.
Après avoir introduit le débat, Oumar Diarra a justifié la tenue de cette conférence-débat par le devoir citoyen que les enseignants de Sadi se sont assignés. Et d’ajouter : «Comme à chaque grande étape de la vie scolaire de notre pays, nous avons décidé de faire une mise au point, d’organiser une conférence-débat entre les enseignants de Sadi à chaque trimestre pour débattre des maux qui minent l’école malienne». D’autant que, selon lui, le Bureau politique du parti Sadi s’intéresse à tous les aspects de la vie de notre école, d’où toute la pertinence de ce genre de rencontre.
Quant au conférencier principal, Pr. Rokia Sanogo, elle définira les termes comme la fraude, la fuite des sujets avant de souligner les difficultés que les enseignants sérieux rencontrent dans les salles d’examens. «Nous subissons des injures, des menaces physiques de la part de certains candidats sans compter la complicité de certains présidents de centres», a-t-elle déploré.
Pour sa part, M. Coulibaly du Centre national des examens et concours assure que des mesures supplémentaires seront prises cette année à l’encontre des candidats fraudeurs et des surveillants corrompus, concernant le DEF, le BAC et certaines écoles relevant du CAP de Sangarebougou, telle que l’école Sababuyuma de Dialakorodji, mais aussi le lycée Fraternité de Sangarebougou.
À en croire M. Coulibaly, si l’on observe ces mesures drastiques cette année, après les examens, elles contribueraient à changer beaucoup de dysfonctionnement dans nos écoles.
Il est à signaler, selon les conférenciers, que les nids de la fraude sont à Djélibougou, Sangarebougou et Dialakorodji.
Ousmane DIAKITE/ Stagiaire
Source: Le Reporter
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